Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Parle-moi ! de Sarah Mlynowski

Posté : 17 janvier, 2014 @ 9:06 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Parle-moi !Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Albin Michel (Wiz)

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 354

Synopsis : Trois ans à sortir avec le beau, sublime, merveilleux Bryan. Trois ans à négliger ses amis, les soirées et les sorties entre copines. Trois ans ensemble et à l’instant où le diplôme est en poche, l’université au bout du chemin, Bryan quitte Devi. Effondrée, la jeune fille pense que son avenir est fichu. Mais le destin n’a pas dit son dernier mot. Son portable sonne : à l’autre bout du fil, c’est elle-même, Devi, trois ans plus tôt. Et une question effrayante et géniale à la fois que Devi, quatorze ans, pose à Devi, dix-sept ans. « Si tu pouvais retourner trois ans en arrière, Devi, que changerais-tu ? »

 

Avis : Une couverture sympathique, assez intrigante, tout comme le titre, si on ne lit pas le synopsis. L’idée est intéressante, originale, et donne envie de voir ce que ça peut donner.

Le début nous permet déjà d’entrer dans l’histoire, c’est un début in medias res, qui nous présente directement la situation : Devorah vient de se faire larguer par Bryan, son copain depuis trois ans. Et on voit tout de suite qu’il était le centre de sa vie. Je n’ai rien contre l’idée, c’est même un peu normal, même s’il faut avoir des amis. Le début donne une bonne impression, et la façon dont Devi parvient à communiquer avec son double du passé est vraiment originale et sympathique. Elles mettent bien sûr toutes les deux du temps à comprendre ce qui leur arrive. Les façons dont le futur change quand la Devi du passé fait certaines choses différemment de sa première « vie » sont intéressantes, et montrent que le futur n’est pas déterminé, que l’on peut toujours changer les choses par les différents choix que l’on peut faire. Cela nous interroge évidemment sur ce que nous ferions si nous pouvions changer le passé, si nous pouvions communiquer avec la fille que nous étions, ou la fille que nous serons (après tout, ça marche dans les deux sens, non ?).

Mais quelque chose m’a vraiment rebuté dans ce livre, et ne m’a pas permis d’apprécier l’histoire convenablement : Ivy. Elle est butée, complètement enfermée dans ses idées, elle ne tente pas de comprendre Bleue, ni même de relativiser, ou de se remettre en question. Elle ne pense qu’à elle, et à son futur, sans penser à Bleue, qui, elle aussi, a le droit de profiter de la vie. Elle ne fait absolument rien pour améliorer sa situation, puisque Bleue peut le faire à sa place. Et pourquoi cette obsession de tout changer ? Notre vie est telle qu’elle est parce qu’on a fait certains choix, et dans tous les cas, c’est notre vie. Si on pouvait la changer, comme le montre le livre, ce ne serait plus notre vie, mais celle d’une inconnue, et on ne saurait plus qui on est réellement. Cela m’a vraiment agacé. En revanche, Bleue m’a plu. Elle ne se pose pas trop de questions, même si elle sait qu’il faut aussi penser au futur, elle vit au jour le jour. Mais elle obéit beaucoup trop à Ivy, qui la domine complètement. Les mauvaises idées des jeunes filles changent complètement leur vie, et souvent pour le pire. Mais je ne pouvais vraiment pas supporter Ivy, qui ne comprend pas que Bryan fait partie de sa vie !

De plus, malgré tout ça, la fin est évidente. Après tout, l’idée de départ de Bryan est peut-être une bonne idée pour se rendre compte de qui on est sans l’autre, même si, bien sûr, ce doit être dur de s’éloigner de celui que l’on aime … Franchement, je ne sais pas si j’y arriverais, mais si je devais le faire, je ne ferais pas comme eux, ce ne serait pas une séparation.

 

En définitive, une idée intéressante, mais une héroïne très énervante, qui m’a un peu gâché ma lecture …

Les Ames Vagabondes de Stephenie Meyer

Posté : 18 août, 2013 @ 10:23 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Les Ames Vagabondes de Stephenie Meyer dans Avis littéraires couv55167930-185x300Genre : Science-Fiction

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 829

Synopsis : La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?

 

Avis : La couverture est intrigante. On se demande pourquoi l’éditeur a choisi un œil. On le comprend rapidement, rien qu’avec l’affiche du film sorti cette année. Twilight est encore très présent dans les esprits. Le nom de l’auteure y est automatiquement associé. De multiples questions se posent sur ce livre : est-ce encore une histoire de vampires ? Y a-t-il encore une histoire d’amour ? Est-ce plus pour les ados ou plus pour les adultes ?

Ce livre est vraiment très riche ! Il n’est pas centré sur l’amour comme dans Twilight, même s’il est tout de même très présent. Il n’y a pas de vampires non plus. En fait, cette œuvre est très différente de la première saga de l’auteure. Et je dois avouer que j’ai autant aimé les deux. Ici, Stephenie Meyer développe un monde particulier, un scénario inattendu et envoûtant. Elle nous oblige à nous poser des questions auxquelles, peut-être nous avions réfléchi, mais que nous n’avions jamais abordées avec sérieux. Elle nous montre un monde apocalyptique et nous donne une autre vision de l’être humain, vu par des yeux extraterrestres qui nous jugent sur nos actes les plus répréhensibles, en mettant de côté les bonnes actions et les qualités humaines, que l’héroïne découvre petit à petit.

Les personnages sont vraiment très attachants ! Concernant Vagabonde, la narration à la première personne permet de tout de suite l’apprécier même si elle est la « méchante » de l’histoire dès le début. Elle est naïve, généreuse comme personne, unique car elle n’est ni vraiment humaine, ni vraiment âme. Elle est également douce et de plus en plus attachante au fil des pages. Elle est aussi déchirée entre les amours qu’elle ressent pour diverses personnes, et « victime » de la Société des Âmes. Tout le long du livre, elle évolue et devient de plus en plus humaine, même si elle conserve certains aspects de sa vie d’âme. Melanie, quant à elle, est l’humaine à laquelle on peut s’identifier. Il est effrayant de s’imaginer à sa place. Ses réactions sont compréhensibles, et la résistance qu’elle oppose à Vagabonde nous la rend encore plus sympathique. On se reconnait en elle, et on imagine notre vie sur cette Terre envahie. On pourrait qu’elle est le personnage principal mais, au fond, pas vraiment. C’est une héroïne sans en être une. Puis, Jamie : il est tellement mignon ! Il donne envie d’avoir le même à la maison. C’est un petit homme courageux sous l’apparence d’un enfant. Jared, quant à lui, m’a été antipathique au début, parce qu’il ne comprenait rien. On aurait presque envie de le gifler pour lui faire entrer la vérité dans la tête. Mais il change, il évolue et devient le Jared des souvenirs de Melanie. Enfin, Ian : l’homme idéal. Doux, attachant, même s’il est repoussant au début avec son frère Kyle. On a envie de le voir heureux malgré la répulsion du début.

Le début in medias res est assez troublant. On ne comprend pas tout. Les mots employés sont flous. Mais cela donne vraiment envie de connaitre la suite. Le premier chapitre est captivant : il nous happe dans l’histoire et nous donne envie d’en savoir plus.

Il est vraiment impossible de lâcher ce livre. Les pages se tournent toutes seules. Au premier moment de relâchement, un nouveau coup de théâtre arrive et on tourne les pages encore plus vite.

Quelques scènes font frissonner, notamment les premières et les dernières. Les opérations ne sont définitivement pas mon truc ! On ressent beaucoup d’émotions diverses à la lecture de ce livre. Pendant ces scènes dont je parlais, on ressent du dégoût, de l’horreur et de la peur. A d’autres moments, on ressent de la tristesse, de la joie, du chagrin, du désespoir, mais également la passion des personnages.

La fin est très frustrante. Stephenie Meyer a déclaré que, finalement, elle ferait de ce livre le premier tome d’une trilogie. Je suis totalement d’accord : il est impossible que le livre se finisse comme cela. Certains personnages ne sont pas assez développés, comme Jared, ou finalement, Melanie. Je pensais que ce n’était qu’un roman isolé : j’ai été un peu décontenancée et déçue sur le coup, mais, après réflexion, j’ai très envie que cela continue ! J’ai vraiment hâte ! A quand le deuxième tome ?! (Par contre, je ne sais pas si l’on peut faire confiance à l’auteure : elle avait promis un autre roman dans la saga Twilight, Midnight Sun, qui n’est jamais sorti. J’ai peur que la suite ne vienne jamais …)

 

En définitive, une vraie surprise ! Je ne pensais pas aimer autant et j’ai vraiment hâte de lire la suite ! Un très bon roman SF ! Je n’ai pas vu le film, et je n’ai pas vraiment envie de le regarder, car je ne me suis fait une idée des personnages et des décors du roman. Si vous l’avez vu, quand avez-vous pensé ?          

La Sélection, tome 2 : L’Élite de Kiera Cass

Posté : 28 juin, 2013 @ 2:26 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

La Sélection, tome 2 : L'Élite de Kiera Cass dans Avis littéraires couv3610935-187x300Genre : Jeunesse, Science-Fiction, Romance

Editeur : Robert Laffont

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 308

Synopsis : Elles étaient 35 candidates. Elles ne sont plus que 6. Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne. La Sélection de trente-cinq candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de six prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illeá, alors que les factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie. Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l’amour qu’elle éprouve depuis l’enfance pour Aspen, garde royal qu’elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales … Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie … Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.

 

Avis : Une couverture toujours aussi énigmatique, une robe un peu étrange : que se passe-t-il dans ce second tome ?!

Tout comme pour La Sélection, j’ai lu ce tome très rapidement (mis bout à bout, une matinée) et j’ai adoré, même si j’ai tout de même préféré le premier. Je me suis à nouveau laissée emporter, je me suis retrouvée à Angeles, dans le palais des Schreave, j’ai suivi America dans ses déboires amoureux, mais aussi Maxon et tous les autres. Je me suis encore attachée à plusieurs d’entre eux, et j’en ai haï d’autres, que je n’appréciais déjà pas spécialement. Mais, dans ce tome, contrairement à d’autres œuvres, la romance n’est pas le seul sujet abordé, même si elle prend une grande place dans l’histoire. On en apprend plus sur le passé d’Illeá et sur son « créateur », sur la politique, sur les autres pays. On découvre peu à peu ce qui se cache derrière la monarchie de castes des anciens États-Unis. Les autres sélectionnées sont aussi bien intégrées à l’histoire. On découvre un peu plus Kriss, Marlee et Celeste, ainsi qu’Elise et Natalie. Il arrive des choses différentes à chacune. Je trouve vraiment génial que l’auteure ne se focalise pas que sur les problèmes amoureux d’America, mais qu’elle s’intéresse aussi au monde du livre, aux autres personnages et aux intrigues extérieures au palais, dans lequel les filles sont « enfermées ». Et oui, à cause de la Sélection, on ne sait que ce que les filles savent, et ici, en l’occurrence America. Cela a dû être compliqué pour l’auteur de parler de tout en s’accommodant au point de vue interne de l’histoire.  

Evidemment, des questions restent en suspens : pourquoi les Rebelles attaquent-ils exactement le palais ? Les factions du Nord sont-elles reliées aux factions du Sud ? Quelle est la véritable histoire d’Illeá ? Et qui est vraiment Gregory Illeá ? Pourquoi l’Histoire se transmet-elle oralement, pourquoi n’est-elle pas écrite ? Et surtout : quelle est la véritable politique mise en place par le roi ? Monarchie ou dictature ? L’auteure parvient à nous parler des différents aspects du monde qu’elle a créé à partir de l’histoire d’America au lieu de ne se focaliser que sur celle-ci, et parvient à nous amener à nous interroger non seulement sur America, Maxon et Aspen, mais aussi sur tout ce qui compose Illeá et la famille royale, ainsi que les autres pays.

Concernant les personnages, je dois avouer qu’America m’a un peu énervée dans ce tome. Malgré mon attachement pour elle, je trouve qu’elle fait un peu n’importe quoi : une fois Maxon, une fois Aspen, comme si elle jouait avec eux, alors qu’en réalité, elle ne sait absolument pas quoi faire. D’un côté, je la comprends : elle joue son avenir. Mais, de l’autre, elle doit choisir et, personnellement, je trouve qu’il n’y a pas photo ! Elle se plaint que Maxon se rapproche des autres, mais elle oublie ce qu’elle fait avec Aspen. Quand le prince lui avoue son amour, elle doute, et quand il va voir les autres, elle le traite de lâche et de menteur ! Elle est très impulsive et ne se rend pas compte qu’elle fait du mal à un tas de personnes en ne se rendant pas compte de ce qui se passe autour d’elle. Elle ne voit pas tout ce que le prince fait pour elle, les risques qu’il prend. Il est clair que Maxon l’aime, et que c’est réciproque, et, même si le statut de princesse lui fait peur, elle peut changer les choses, alors je ne vois pas où est le problème. A la fin du livre, j’ai eu l’impression qu’elle avait compris, et fait son choix … Pour Maxon, je me demande comment il fait pour toujours tout régler. Le pauvre … Quant à Aspen, je ne le supporte pas ! Il veut qu’America soit en sécurité, et c’est lui qui la met en danger en faisant n’importe quoi. J’ai l’impression qu’il est louche, ça ne m’étonnerait pas qu’il fasse partie des rebelles ! Enfin, le roi … Quel manque de tac et de compassion ! Alors que la reine a l’air toujours aussi admirable, lui montre son côté sombre dans ce tome.  

Plusieurs scènes m’ont attristé dans le livre, mais la pire était celle concernant Marlee. J’ai deviné son secret depuis qu’elle en avait parlé à America, et, quelque part, je savais que cela devait arriver, mais c’était vraiment dur et brutal …

 

En définitive, un second tome réussi, qui nous donne encore plus envie de découvrir la suite (qui, malheureusement, ne sort qu’en 2014 …) !

La Sélection, tome 1 de Kiera Cass

Posté : 30 mai, 2013 @ 5:03 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

La Sélection, tome 1 de Kiera Cass dans Avis littéraires couv1189781-186x300Genre : Jeunesse, Romance

Editeur : Robert Laffont

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 344

Synopsis : 35 Candidates.1 Couronne. La compétition de leur vie. Trois cents ans ont passé et les Etatss-Unis ont sombré dans l’oublie. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne. Elles sont trente-cinq jeunes filles : la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras … Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés … Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.   

 

Avis : Tout d’abord, la couverture m’a attirée. Je la trouvais mystérieuse, énigmatique. Pourquoi autant de miroirs et pourquoi se cache-t-elle le visage ? J’ai ensuite lu le synopsis, et je me suis dit : « Elle va vraiment lâcher son copain juste parce qu’elle rencontre un prince ?! » J’ai eu peur d’être déçue et par le personnage, et par l’histoire. J’ai hésité à le lire jusqu’à ce que l’on me propose de me le prêter.

Je peux vous dire que le synopsis est un peu mensonger : America ne lâche absolument Aspen pour le Prince. L’action est trop résumée, et on peut croire des choses, imaginer comment ça se passe. On a tout faux. J’ai rarement lu un livre aussi prenant, je n’arrivais plus à le lâcher ! Je suis complètement rentrée dans l’histoire, je me suis laissée emporter, et j’ai vraiment, vraiment adoré ! C’est un gros coup de cœur !

J’ai d’abord trouvé l’histoire originale. Imaginer les Etats-Unis, le pays le plus puissant au monde actuellement, ruiné, détruit et transformé en une monarchie, il fallait le faire ! Le déroulement historique des faits est tout à fait cohérent. Le système de castes est typique de la dystopie, mais cela n’enlève rien, pour moi, à l’originalité de l’histoire. De plus, la romance m’a paru différente de celle que l’on voit d’habitude (je peux me tromper, je n’en lis pas souvent !). Je trouve que c’est assez subtil, et que les autres sujets abordés dans le livre n’en pâtissent pas, même si l’histoire d’amour tient une place importante.

Je me suis beaucoup attachée à America (la narration à la première personne aide). Elle me fait bien rire et on se rend vite compte qu’elle se sous-estime tout le temps et qu’elle ne se rend pas compte de l’impact qu’elle a sur les gens. Il est très facile, parfois, de s’identifier à elle (dans ce qu’elle ressent, comment elle le ressent et comment elle l’exprime). Comme la plupart des personnages le disent, elle a la carrure d’une princesse (et j’espère franchement que c’est elle qui finira par obtenir la couronne !). Le Prince est également attachant : je me suis dit qu’ils allaient bien ensemble et qu’elle ferait mieux d’oublier Aspen, que j’ai apprécié au début, mais qui m’a énervé par la suite. Les autres candidates ne sont pas vraiment mises sur le devant de la scène (je crois que le nom de toutes n’apparait pas), excepté Marlee et Celeste. L’auteure a voulu faire de cette dernière la fille que l’on ne peut pas s’empêcher de détester, la garce qui ne possède pas une once de gentillesse en son for intérieur. Quant à Marlee, je crois deviner ce qu’elle cache à America … La petite May est très attachante, même à travers ses lettres, les trois servantes d’America le sont également.

 

Je n’ai jamais lu de dystopie avant celle-ci mais, si elles sont toutes aussi biens, je vais m’y mettre ! Je le conseille à tous, il vaut vraiment le coup !

Chroniques des Enchanteurs, tome 4 : 19 Lunes de Kami Garcia & Margaret Stohl

Posté : 29 mai, 2013 @ 11:24 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Chroniques des Enchanteurs, tome 4 : 19 Lunes de Kami Garcia & Margaret Stohl dans Avis littéraires couv62583421-187x300Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Hachette, BlackMoon

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 437

Synopsis : « Je n’aurais jamais cru que tout finirait comme ça. Que je mourrais si jeune. Et pourtant … Depuis que je me suis jeté du haut du château d’eau, j’ai tout perdu. Ma vie, ma famille, mes amis. Et surtout Lena. Je suis mort pour sauver Gatlin. Je pensais que c’était mon destin. Maintenant, je n’en suis plus si sûr. Dans l’au-delà, certaines choses s’éclaircissent : je n’aurais peut-être pas dû mourir. Mais qui a voulu ma disparition dans ce cas ? Et pourquoi ? Je dois rejoindre l’Enchanteresse que j’aime plus que tout au monde … quel que soit ce monde. Je dois retrouver Lena et le monde des Mortels. Quel qu’en soit le prix. » L’Amour pourra-t-il vaincre la Mort ?

 

Avis : Comme toujours, j’ai trouvé la couverture très jolie et, cette fois, un peu différente des autres. Et je me suis dépêchée de commencer ce tome, la fin du précédent étant assez inattendue. Je me demandais bien comment la saga allait finalement se terminer.

L’histoire m’a d’abord paru exagérée, tout comme ce que devait faire Ethan. Et quand j’ai vu que le tome était séparé en trois parties, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Twilight (le dernier tome est exactement pareil du point de vue du découpage). J’espérais vraiment que ça ne se finirait pas par : « Ils vécurent heureux ensemble pour l’éternité ». Cette fin m’aurait semblé franchement incohérente : il n’y a aucune notion d’immortalité chez les Enchanteurs. Mais finalement, les pièces du puzzle s’emboitent parfaitement et l’histoire est complètement cohérente. Des éléments des tomes précédents se retrouvent dans celui-ci, on comprend l’importance de certains détails. C’est là également que l’on se rend compte de l’intérêt de la nouvelle Sublimes Lunes. Les personnages qui y apparaissent se retrouvent dans l’intrigue, ont un rôle à jouer dans l’histoire principale. Je ne me suis pas ennuyée du tout ! Il y a quelques temps morts, quelques moments où l’on se demande où l’on est mais l’action reprend vite le dessus. 

La quête d’Ethan m’a fait penser aux classiques de la Fantasy, où le héros doit passer par quelques péripéties et, quand il pense avoir réussi le plus dur, se retrouve en face d’un obstacle énorme qu’il se demande comment dépasser. Ces obstacles, d’ailleurs, sont assez particuliers. Il n’a pas besoin de force physique mais d’intelligence. Et, comme il fallait s’y attendre, il parvient à tous les franchir avec plus ou moins de difficulté (plutôt moins d’ailleurs ; ça semblait presque trop facile !)

J’ai aimé retrouvé des personnages disparus et même des personnages que l’on ne pourrait rencontrer que dans l’Autre Monde comme Lila Evers. Le passage d’Ethan dans l’au-delà est bref, mais il lui permet de retrouver sa Tante Prue et sa mère, que l’on découvre vraiment pour la première fois. D’autres personnages reviennent comme Ridley, qui était partie après avoir retrouvé ses pouvoirs d’Enchanteresse des Ténèbres. La concernant, j’aurais aimé connaitre le mot de la fin sur son histoire avec Link. Ils se cherchent mais font semblant de ne pas vouloir se trouver. C’est dommage de ne pas savoir comment ça finit, même si l’on a une petite idée dans la dernière scène où ils apparaissent. Macon, comme dans tous les autres tomes, est celui qui sauve la mise à tout le monde. Je ne sais pas pourquoi mais j’aime particulièrement ce personnage. Il me semble différent des autres, unique en son genre et aussi indispensable à l’histoire que Lena ou Ethan. Dans ce tome, on découvre également un autre visage d’Amma, présagé à la fin de 18 Lunes. On découvre les fissures de la femme forte, qui cache quelqu’un qui a besoin d’Ethan, autant que lui a besoin d’elle. L’histoire d’amour entre Liv et John est assez proche de celle d’Ethan et Lena du point de vue de son intensité, intensité qui m’a bouleversé dans la scène du cimetière de Greenbrier, avec Ethan, Lena et Link.

Pour une fois, j’ai aimé être dans la tête de quelqu’un d’autre qu’Ethan et je me suis demandée à quoi ressemblerait toute l’histoire racontée par Lena. Ce serait intéressant de tout redécouvrir par ses yeux. J’ai particulièrement aimé le Livre 2.

La fin est triste mais prévisible. D’un côté, c’était logique ; de l’autre, on regrette tout de même que ça finisse comme ça. J’ai aimé la dernière scène, touchante et qui clôt parfaitement la saga.

 

Un dernier tome haut en couleurs et surprenant, dont la fin est prévisible mais qui place tout de même définitivement Les Chroniques des Enchanteurs dans mes sagas préférées !    

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