Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Why We Sleep: Unlocking the Power of Sleep and Dreams de Matthew Walker

Posté : 28 avril, 2020 @ 12:17 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Sciences Why We Sleep

Editeur : Scribner

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 369

Titre en français : Pourquoi dormir ? : Ce que la science nous révèle pour mieux dormir

Synopsis : The first sleep book by a leading scientific expert—Professor Matthew Walker, Director of UC Berkeley’s Sleep and Neuroimaging Lab—reveals his groundbreaking exploration of sleep, explaining how we can harness its transformative power to change our lives for the better.

Sleep is one of the most important but least understood aspects of our life, wellness, and longevity. Until very recently, science had no answer to the question of why we sleep, or what good it served, or why we suffer such devastating health consequences when we don’t sleep. Compared to the other basic drives in life—eating, drinking, and reproducing—the purpose of sleep remained elusive.

An explosion of scientific discoveries in the last twenty years has shed new light on this fundamental aspect of our lives. Now, preeminent neuroscientist and sleep expert Matthew Walker gives us a new understanding of the vital importance of sleep and dreaming. Within the brain, sleep enriches our ability to learn, memorize, and make logical decisions. It recalibrates our emotions, restocks our immune system, fine-tunes our metabolism, and regulates our appetite. Dreaming mollifies painful memories and creates a virtual reality space in which the brain melds past and present knowledge to inspire creativity.

Walker answers important questions about sleep: how do caffeine and alcohol affect sleep? What really happens during REM sleep? Why do our sleep patterns change across a lifetime? How do common sleep aids affect us and can they do long-term damage? Charting cutting-edge scientific breakthroughs, and synthesizing decades of research and clinical practice, Walker explains how we can harness sleep to improve learning, mood, and energy levels; regulate hormones; prevent cancer, Alzheimer’s, and diabetes; slow the effects of aging; increase longevity; enhance the education and lifespan of our children, and boost the efficiency, success, and productivity of our businesses. Clear-eyed, fascinating, and accessible, Why We Sleep is a crucial and illuminating book.

 

Avis : J’ai trouvé ce livre sur Scribd, le grand tentateur !

Avant de commencer ce livre, je m’attendais à mieux comprendre le sommeil et les rêves, mais je ne m’attendais pas à être complètement secouée à propos de tels sujets ! J’ai appris énormément de choses : c’était à la fois utile et effrayant ! Honnêtement, je ne pensais pas que le sommeil était si important avant de lire Why We Sleep ; comme de nombreuses personnes, sans doute, je pensais que c’était nécessaire, mais agaçant ! Je ne le vois plus comme ça du tout maintenant !

Ce qui m’a impressionnée également, c’est l’amas de données, d’expériences et d’études que l’auteur cite ! Tant de recherches dont nous n’avons absolument pas connaissance sur un sujet si fondamental ! J’ai également apprécié que l’auteur ne soit pas friand des expériences sur les animaux et qu’il ne supporte pas celles dans lesquelles ils meurent – il y en a une dans le livre. La plupart de ces expériences ont ensuite été faites sur des humains, mais se pose une question d’éthique : les humains sont volontaires et conscients des risques, pas les animaux.

De nombreuses informations sont assez déroutantes, même effrayantes, mais elles doivent être connues par tous. J’étais abasourdie que l’on ne nous apprenne pas certaines choses à l’école ! L’auteur n’a pas peur de nous parler des éléments les plus affreux : il est sûr de choquer le lecteur et de le « forcer » à reconsidérer sa façon de voir le sommeil.

J’ai, enfin, aimé que l’auteur nous donne des conseils et astuces et qu’il tente tout de même de nous parler des maladies courantes du sommeil sans nous effrayer. En effet, la partie effrayante ne concerne que le fait de ne pas dormir huit heures par nuit sciemment, du fait de nous priver de sommeil en sachant ce que l’on fait ! Quand il traite des maladies du sommeil, il met en avant les traitements ou les possibilités de traitement sur lesquelles les chercheurs travaillent activement !

 

Donc, je conseillerai ce livre à tous ! Il est important et nécessaire !

Are We Smart Enough to Know How Smart Animals Are? de Frans de Waal

Posté : 22 juillet, 2019 @ 12:11 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Genre : Essai, ScienceAre We Smart Enough to Know How Smart Animals Are

Editeur : W.W. Norton & Company

Année de sortie : 2017 [2016]

Nombre de pages : 275

Titre en français : Sommes-nous trop « bêtes » pour comprendre l’intelligence des animaux ?

Synopsis : Hailed as a classic, Are We Smart Enough to Know How Smart Animals Are? explores the oddities and complexities of animal cognition – in crows, dolphins, parrots, sheep, wasps, bats, chimpanzees, and bonobos – to reveal how smart animals really are, and how we’ve underestimated their abilities for too long. Did you know that octopuses use coconut shells as tools, that elephants classify humans by gender and language, and that there is a young male chimpanzee at Kyoto University whose flash memory puts that of humans to shame? Fascinating, entertaining, and deeply informed, Frans de Waal’s landmark work will convince you to rethink everything you thought you knew about animal – and human – intelligence.

 

Avis : Cette année, un de mes objectifs est de lire plus de non-fiction ; j’en ai très envie, mais je trouve souvent ces livres plus intimidants que les romans ! J’ai tout de même fini par me lancer dans la lecture de Are We Smart Enough to Know How Smart Animals Are ?, que j’ai en PAL depuis 2017 !

J’aime déjà beaucoup le titre : on ne remet pas en cause le fait que les animaux soient intelligents. Et c’est d’ailleurs ce qui m’a attiré vers ce livre ! J’entends/je lis souvent des commentaires qui dénigrent toute intelligence aux animaux de tout type, et je me suis toujours dit que ce n’était pas comme ça que je les considérais personnellement. J’avais très envie de les comprendre ! Et d’avoir de petits arguments quand je défends avec passion les animaux haha !

Je pense que je n’ai pas du tout choisi le bon moment pour lire ce livre : je l’ai commencé dans le train, avec, autour de moi, des gens qui parlaient plus ou moins fort. J’ai eu du mal à me concentrer à certains moments, je suis donc persuadée que certaines choses m’ont échappé. J’ai tout de même insisté, et j’ai adoré ce livre, malgré les circonstances de lecture !

La réponse à la question du titre est rapidement donnée : oui, nous le sommes, mais nous n’utilisons pas les bonnes méthodes pour comprendre les animaux. Ils nous montrent, tous les jours, leur intelligence ; mais celle-ci n’est pas la même que celle des hommes, elle n’a pas les mêmes buts, et elle n’est, surtout pas, dirigée vers l’homme. Ce n’est pas parce qu’un chat n’obéit pas à un être humain qu’il est inintelligent, contrairement au chien, adulé parce qu’il obéit. C’est parce que nous jugeons, en partie, l’intelligence des animaux par rapport à leur comportement avec nous que nous les taxons d’intelligent ou non. L’auteur parle d’une expérience avec des chiens et des loups ; certains pensaient que les loups étaient moins intelligents. Ce n’est pas le cas ; encore une fois, c’est une question de méthode, de milieu et, aussi, de lien. L’auteur évoque aussi différents types d’intelligence, de cognition. J’avoue que j’ai un peu de mal avec ce mot, mais, on peut le remplacer par « facultés intellectuelles », le fait de connaître, de comprendre, de résoudre des problèmes. C’est, en tout cas, comme ça que je l’ai compris tout le long du livre. J’ai adoré les moments où il descendait – gentiment quand même haha – certaines branches scientifiques qui dénigrent les animaux, leur intelligence, leurs capacités. J’ai aimé qu’il s’appuie sur de nombreux exemples, parfois des observations, parfois des expériences, sur des animaux en captivité, mais aussi concernant des animaux sauvages. J’ai aimé qu’il cite Darwin, et un grand nombre de scientifiques que, pour la grande majorité, je ne connaissais pas, et qui ont œuvré toute leur vie pour mieux comprendre les animaux, et prouver qu’ils ne sont pas des robots, des machines naturelles, sans émotion, sans intention, sans but.

J’ai appris énormément de choses à propos de différents animaux. Et je précise tout de même que, si l’auteur emploie des termes compliqués, il les explique, et que tout est compréhensible ! Frans de Waal s’occupe plus spécifiquement des primates ; grâce à lui, j’ai enfin compris la différence entre singes et primates, entre monkeys, apes et primates. En français, on ne fait pas tellement la différence, si ce n’est qu’on ajoute « grands » devant « singes » ; mais on les place dans la même catégorie que les ouistitis en gros. Ici, l’auteur nous rappelle dans quelle catégorie se trouvent les primates : les hominoïdes. Je ne connaissais pas du tout ce terme !! Pour autant, l’auteur ne nous parle pas uniquement des animaux dont il s’occupe, et donc, ceux qu’il connaît le mieux. Il évoque aussi les oiseaux, notamment les corvidés, donc la famille des corbeaux, corneilles, pies, etc ; certains animaux marins, comme les orques, les pieuvres, les dauphins ; et d’autres encore, comme les chauves-souris, les rats, ou même les guêpes ! Je savais certaines choses, comme le fait que les dauphins et les chauves-souris utilisent l’écholocation ; mais j’en ai tout de même appris plus sur cette capacité impressionnante ! J’ai été très surprise d’apprendre que, par exemple, les guêpes se reconnaissent par les marques qu’elles portent sur la tête ; c’est là que je me suis rendu compte que j’avais encore du chemin à faire, puisque je suis encore percluse de préjugés ! En revanche, je n’ai pas été surprise d’en apprendre plus sur les capacités des primates : j’ai déjà vu un reportage sur Koko par exemple.

Une chose qui m’a agacée au fil de la lecture : l’hypocrisie de certains scientifiques qui veulent absolument rabaisser les animaux pour prouver que l’homme est unique, une exception dans la chaîne de l’évolution, supérieur en tout point. Ce qui est drôle – ou pas –, c’est qu’au lieu de prouver cette supériorité, ces scientifiques donnent du grain à moudre aux éthologues comme Frans de Waal : ils n’utilisent pas les mêmes méthodes pour tester les enfants et les singes par exemple ; ils mettent les animaux sous pression, ce qui les rend incapables de faire quoi que ce soit le moment venu ; ils ne font pas des tests adaptés à l’espèce. Tout cela donne des résultats biaisés, incorrects, et il faut tout recommencer ! Au contraire, j’ai adoré la méthode des éthologues : imaginer ces hommes suivis par des myriades d’oiseaux m’a réchauffé le cœur, tout comme les imaginer jouer avec des singes, tester leurs capacités tout en les brusquant jamais. Frans de Waal explique qu’on ne peut pas obtenir de résultats probants en violentant les animaux, et je suis cent pour cent d’accord. Sa logique de respect et d’amour est belle à lire : on sent qu’il a de l’estime pour tous les animaux qu’il rencontre. Agacée aussi par ces gens qui critiquent le travail des éthologues sans être eux-mêmes des spécialistes. Mais pourquoi vouloir à tout prix que l’homme soit unique ?! J’ai adoré ces parties où Frans de Waal explique la peur des scientifiques face à des animaux intelligents ; comme s’ils avaient peur d’être rejoints un jour ! J’ai aussi adoré les moments où l’on évoque la spécificité de l’homme sans pour autant élaborer, puisque ce n’est pas le sujet du livre ; car oui, tout de même, l’homme a quelque chose de spécial. Mais ce n’est pas pour autant qu’il est surpuissant, et qu’il doit être arrogant.

A la fin du livre, je me pose encore tout un tas de questions ! Par exemple, Frans de Waal parle de la taille du cerveau qui a une influence sur la capacité cognitive de l’espèce : que fait-on des cerveaux plus gros que les nôtres dans ce cas ? Cela veut-il dire qu’objectivement et scientifiquement, nous ne sommes pas « les plus intelligents » ? Qu’il existe des intelligences plus complexes que celle de notre cerveau ? J’ai tellement envie d’en savoir plus !! La bibliographie fournie par l’auteur est énorme ; je vais donc m’y plonger pour voir si je peux dénicher des perles compréhensibles à mon niveau !


Donc, un livre rafraîchissant, qui m’a fait du bien, et qui m’a appris énormément de choses ! Hâte de lire les autres œuvres de Frans de Waal !

 

Sapiens: A Brief History of Humankind de Yuval Noah Harari

Posté : 29 novembre, 2018 @ 4:33 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Sciences, Essai Sapiens

Editeur : Vintage 

Année de sortie : 2014 [2011]

Nombre de pages : 466

Titre en français : Sapiens : Une histoire de l’humanité 

Synopsis : 100,000 years ago, at least six human species inhabited the earth. Today there is just one.

Us. 

Homo Sapiens.

How did our species succeed in the battle for dominance? Why did our foraging ancestors come together to create cities and kingdoms? How did we come to believe in gods, nations and human rights? And what will our world be like in the millenia to come?

Bold, wide-ranging and provocative, Sapiens challenges everything we thought we knew about being human: our thoughts, our actions, our power … and our future. 

 

Avis : Cela fait un moment que ce livre est dans ma PAL – un tout petit peu plus d’un an ! Je n’osais pas le commencer, par peur de ne pas tout comprendre surtout.

Je suis complètement soufflée. Mon cerveau a grillé pendant la lecture, mais pas en raison de la difficulté de compréhension.

Je n’exagère pas quand je dis que ce livre vous force à remettre en question tout ce que vous pensez savoir ; je comprends maintenant pourquoi Sapiens est considéré comme provocateur. Tout est abordé : économie, religion, histoire, sciences, mais aussi des sujets auxquels je ne m’attendais pas, comme le genre, la sexualité ou le bonheur. L’auteur nous offre un point de vue différent sur à peu près tout, un point de vue qui « force » le lecteur à réfléchir, à tout repenser. Il offre des termes clairs mais aussi des associations de concepts, d’idées, au lecteur pour expliquer ce que, peut-être, il ressentait/pensait sans pouvoir l’exprimer clairement. Je savais déjà certaines choses, mais, même à ce moment-là, l’auteur a été capable de mettre des mots sur mes idées. J’ai tout compris, aucun mot ou concept compliqué ou incompréhensible n’est employé ; s’il y en avait, tout était expliqué grâce à de multiples exemples. 

J’ai adoré que ce livre ne traite pas que des humains, de leur gloire, de leur triomphe, de leur bien-être. C’est aussi (et, en fait, surtout) sur notre cruauté (envers d’autres humains, mais aussi d’autres espèces, et, bien sûr, les animaux aujourd’hui), notre irresponsabilité, nos malheurs, notre aveuglement. Comme nous sommes petits, jeunes, autocentrés. Sapiens est lucide, et assez déprimant en fin de compte : est-ce que, depuis le début, nous ne courrons pas à notre perte ? Est-ce que notre humanité n’est pas en danger ?

 

Donc, un essai qui nous fait réfléchir, que j’ai annoté de partout, et que tout le monde devrait lire !  

The Shaking Woman, Or, a History of My Nerves de Siri Hustvedt

Posté : 28 septembre, 2018 @ 9:42 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Psychologie, Science The Shaking Woman

Editeur : Sceptre

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 199

Titre en français : La Femme qui tremble : Une histoire de mes nerfs 

Synopsis : While speaking at a memorial event for her father, Siri Hustvedt suffered a violent seizure from the neck down. She managed to finish her talk and the paroxysms stopped, but not for good. Again and again she found herself a victim of the shudders. What had happened?

Chronicling her search for the shaking woman, Hustvedt takes the reader on a journey into contemporary psychiatry, neurology and psychoanalysis. She unearths stories and theories from the annals of medical history, literature and philosophy, and delves into her own past. In the process, she raises fundamental questions: what is the relationship between mind and body? How do we remember? What is the self?

In a seamless synthesis of personal experience and extensive research, Hustvedt conveys the often frightening mysteries of illness and the complexities of diagnosis. As engaging as it is thought-provoking, The Shaking Woman brilliantly illuminâtes the age-old dilemma of the mental and the physical, and what it means to be human. 

 

Avis : Depuis que j’ai lu The Summer Without Men (Un été sans les hommes), j’avais très envie de lire un autre livre de Siri Hustvedt ! J’ai choisi The Shaking Woman, Or, a History of My Nerves !

Comme l’indique le titre, ce livre est une non fiction, en partie les mémoires de Siri Hustvedt, en partie un essai scientifique sur les maladies mentales. L’auteure nous parle ici d’un événement qui a changé sa vie : un jour, alors qu’elle allait faire un discours en l’honneur de son père décédé, elle s’est mise à trembler de manière incontrôlable, sans que cela n’affecte sa capacité à parler. Les tremblements ont pris fin en même temps que le discours. Siri Hustvedt a donc fait des recherches sur cette « maladie », ce qui a pu la provoquer, comment la soigner : le livre est le résultat de son parcours pour élucider ce mystère. Elle mêle vie personnelle et essai sur la neurologie et sur la psychologie, avec une écriture toujours aussi agréable à lire. Elle se classe, pour moi, dans les auteurs qui peuvent écrire n’importe quoi et dont j’aimerais tout de même au moins l’écriture – donc, aux côtés de Margaret Atwood et Joyce Carol Oates ! Elle ne parle pas seulement de son cas, mais aussi d’autres maladies mentales dont elle n’est pas victime, comme la schizophrénie, la bipolarité, la dépression chronique. De nombreux sujets sont traités : il y a notamment une partie sur le rêve et la psychanalyse que j’ai trouvée très intéressante ! J’ai appris énormément de choses, et ce livre m’a clairement fait réfléchir sur pas mal de sujets, par exemple, la dualité esprit/corps, ou les capacités du cerveau. 

Seul problème, qui ne vient absolument pas du livre : j’ai choisi le mauvais moment pour le lire ! Je lis presque uniquement dans le train, donc je ne parvenais pas toujours à me concentrer pour comprendre toutes les notions abordées par l’auteure. J’ai dû relire certains passages plusieurs fois. J’aurais aussi aimé pouvoir surligner certaines phrases, écrire dans les marges ; malheureusement, ce n’était pas mon exemplaire ! Je pense donc relire ce livre (après l’avoir acheté !) histoire de prendre tout mon temps pour tout comprendre, noter des citations, annoter, me poser des questions, et lire d’autres livres sur le sujet peut-être ! Malgré cela, Siri Hustvedt se hisse peu à peu parmi mes auteures préférées ! J’ai hâte de lire d’autres de ses œuvres !!

 

Donc, un livre riche sur un sujet passionnant. L’auteure réussit à mêler sa vie et ses recherches et capte parfaitement son lecteur !! 

A Short History of Nearly Everything de Bill Bryson

Posté : 27 avril, 2018 @ 11:58 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Science A Short History of Nearly Everything

Editeur : Black Swan

Année de sortie : 2004

Nombre de pages : 574

Titre en français : Une histoire de tout, ou presque …

Synopsis : ‘The very book I have been looking for most of my life … trunkloads of information, amazing stories and extraordinary personalities’ Christopher Matthew, Daily Mail

Bill Bryson describes himself as a reluctant traveller, but even when he stays safely at home he can’t contain his curiosity about the world around him. A Short History of Nearly Everything is his quest to understand everything that has happened from the Big Bang to the rise of civilization – how we got from there, being nothing at all, to here, being us. The ultimate eye-opening journey through time and space, revealing the world in a way most of us have never seen it before.

‘It represents a wonderful education, and all schools would be better places if it were the core science reader on the curriculum’ Tim Flannery, The Times Literary Supplement

‘A truly remarkable achievement … a bravura performance, which will give much pleasure’ Walter Gratzer, Nature

‘A travelogue of science, with a witty, engaging, and well-informed guide who loves his patch and is desperate to share its delights with us’ Peter Atkins, The Times

 

Avis : J’ai lu Bill Bryson pour la première fois cette année avec Shakespeare : The World as a Stage (Shakespeare : antiobiographie), et, comme j’avais aimé son écriture, je me suis dit qu’il valait mieux que je poursuive sur ma lancée !

Bill Bryson a le don d’écrire de la non-fiction divertissante malgré des sujets qui ne paraissent pas s’y prêter. En effet, j’avais peur que ce soit un peu sec, un peu répétitif, et peut-être même incompréhensible. Je me trompais ! A Short History of Nearly Everything est un ouvrage de vulgarisation scientifique ; jamais l’auteur ne laisse quelque chose de compliqué non expliqué et jamais il ne se prétend supérieur au lecteur. L’auteur est un excellent vulgarisateur, qui emploie parfois des comparaisons imagées pour faire comprendre quelque chose de particulièrement difficile à appréhender. Il ne rentre pas dans les détails, ce qui lui permet d’être clair et d’aborder de nombreux sujets. Son sens de l’humour est toujours présent ; j’ai souvent souri ou ri parce que je ne m’attendais pas à la remarque qu’il fait à certains moments ! Il me semble que c’est tout de même rare de rire alors qu’on lit un bouquin sur les sciences ! Cela n’en devient pas pour autant ridicule ou grotesque.  

J’ai appris énormément à la lecture de ce livre ! Je me souvenais de certaines choses que j’avais apprises à l’école, mais le rappel n’était pas de trop, et j’ai découvert beaucoup plus sur des domaines scientifiques différents ! Bill Bryson parle non seulement d’astronomie, mais aussi de physique, de chimie, de biologie, d’anthropologie, d’astrophysique, de zoologie ; tout un tas de sujets qui paraissent ne pas pouvoir tenir tous ensemble dans un seul livre, et pourtant !

Cet ouvrage ne nous offre pas seulement des explications ou des théories scientifiques ; il comporte aussi des biographies pour la plupart des scientifiques et chercheurs mentionnés. Elles nous confirment qu’un être intelligent n’est pas forcément quelqu’un de bien ! Le nombre de scientifiques qui ont volé les théories ou les résultats de leurs amis, ou qui ont mis des bâtons dans les roues de collègues pour que leurs recherches ne soient pas prises au sérieux, ou pas publiées. Entre vol et hypocrisie, on trouve aussi un conservatisme ahurissant, qui rapproche énormément la science de la religion, et qui laisse le lecteur bouche bée. Certains scientifiques sont insupportables d’arrogance, de cruauté ; peu sont vraiment humains !

Parmi les sujets abordés, on trouve le réchauffement climatique, les cycles de la Terre et les extinctions. Ce sont, avec l’astronomie en général, des sujets qui me passionnent. Je trouve aberrant que l’homme se sente roi sur sa planète en la détruisant plus vite qu’elle ne s’auto-détruit elle-même – parce que, visiblement, les changements climatiques sont réguliers sur Terre, et nous ne faisons que les faire venir plus rapidement ! Les espèces s’éteignent régulièrement, sans l’aide de l’homme ; et pourtant, quand il explore une région vierge, il tue une grande partie des espèces qu’il découvre. (Lire la passion de Rothschild ou d’autres qui ont exterminé des espèces d’oiseaux histoire de les exposer dans leur salon … comment vous dire …) C’est merveilleux de vouloir explorer la Terre, c’est formidable de rester bouche bée devant sa beauté ; mais savoir que l’être humain peut détruire jusqu’à mille espèces en une semaine, et qu’il a permis l’extinction du dodo par ennui, ça ne fait que m’agacer. Quand je lis qu’on ne connaît que très peu des espèces marines, je me dis qu’il vaut mieux que cela reste ainsi, histoire qu’on ne se mette pas à les chasser pour voir quel goût elles ont par exemple ! La civilisation humaine est grandiose, mais elle a fini par oublier le respect de la nature, et son fonctionnement. Il ne sert à rien de se plaindre des changements climatiques par exemple : la nature ne vous écoute pas. Le cosmos continue à évoluer, que l’homme s’adapte ou pas, et ce n’est pas en pestant contre la pluie que les nuages vont la ravaler !

J’ai pris en note certaines des nombreuses références données par l’auteur ; je ne sais pas si je vais tout comprendre, mais j’ai envie d’apprendre encore plus après avoir lu ce livre !

 

Donc, un excellent ouvrage de vulgarisation, qui m’a donné envie de lire d’autres œuvres de l’auteur, mais aussi d’autres livres sur les sujets abordés !

 

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