Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

La Sélection, tome 2 : L’Élite de Kiera Cass

Posté : 28 juin, 2013 @ 2:26 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

La Sélection, tome 2 : L'Élite de Kiera Cass dans Avis littéraires couv3610935-187x300Genre : Jeunesse, Science-Fiction, Romance

Editeur : Robert Laffont

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 308

Synopsis : Elles étaient 35 candidates. Elles ne sont plus que 6. Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne. La Sélection de trente-cinq candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de six prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illeá, alors que les factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie. Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l’amour qu’elle éprouve depuis l’enfance pour Aspen, garde royal qu’elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales … Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie … Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.

 

Avis : Une couverture toujours aussi énigmatique, une robe un peu étrange : que se passe-t-il dans ce second tome ?!

Tout comme pour La Sélection, j’ai lu ce tome très rapidement (mis bout à bout, une matinée) et j’ai adoré, même si j’ai tout de même préféré le premier. Je me suis à nouveau laissée emporter, je me suis retrouvée à Angeles, dans le palais des Schreave, j’ai suivi America dans ses déboires amoureux, mais aussi Maxon et tous les autres. Je me suis encore attachée à plusieurs d’entre eux, et j’en ai haï d’autres, que je n’appréciais déjà pas spécialement. Mais, dans ce tome, contrairement à d’autres œuvres, la romance n’est pas le seul sujet abordé, même si elle prend une grande place dans l’histoire. On en apprend plus sur le passé d’Illeá et sur son « créateur », sur la politique, sur les autres pays. On découvre peu à peu ce qui se cache derrière la monarchie de castes des anciens États-Unis. Les autres sélectionnées sont aussi bien intégrées à l’histoire. On découvre un peu plus Kriss, Marlee et Celeste, ainsi qu’Elise et Natalie. Il arrive des choses différentes à chacune. Je trouve vraiment génial que l’auteure ne se focalise pas que sur les problèmes amoureux d’America, mais qu’elle s’intéresse aussi au monde du livre, aux autres personnages et aux intrigues extérieures au palais, dans lequel les filles sont « enfermées ». Et oui, à cause de la Sélection, on ne sait que ce que les filles savent, et ici, en l’occurrence America. Cela a dû être compliqué pour l’auteur de parler de tout en s’accommodant au point de vue interne de l’histoire.  

Evidemment, des questions restent en suspens : pourquoi les Rebelles attaquent-ils exactement le palais ? Les factions du Nord sont-elles reliées aux factions du Sud ? Quelle est la véritable histoire d’Illeá ? Et qui est vraiment Gregory Illeá ? Pourquoi l’Histoire se transmet-elle oralement, pourquoi n’est-elle pas écrite ? Et surtout : quelle est la véritable politique mise en place par le roi ? Monarchie ou dictature ? L’auteure parvient à nous parler des différents aspects du monde qu’elle a créé à partir de l’histoire d’America au lieu de ne se focaliser que sur celle-ci, et parvient à nous amener à nous interroger non seulement sur America, Maxon et Aspen, mais aussi sur tout ce qui compose Illeá et la famille royale, ainsi que les autres pays.

Concernant les personnages, je dois avouer qu’America m’a un peu énervée dans ce tome. Malgré mon attachement pour elle, je trouve qu’elle fait un peu n’importe quoi : une fois Maxon, une fois Aspen, comme si elle jouait avec eux, alors qu’en réalité, elle ne sait absolument pas quoi faire. D’un côté, je la comprends : elle joue son avenir. Mais, de l’autre, elle doit choisir et, personnellement, je trouve qu’il n’y a pas photo ! Elle se plaint que Maxon se rapproche des autres, mais elle oublie ce qu’elle fait avec Aspen. Quand le prince lui avoue son amour, elle doute, et quand il va voir les autres, elle le traite de lâche et de menteur ! Elle est très impulsive et ne se rend pas compte qu’elle fait du mal à un tas de personnes en ne se rendant pas compte de ce qui se passe autour d’elle. Elle ne voit pas tout ce que le prince fait pour elle, les risques qu’il prend. Il est clair que Maxon l’aime, et que c’est réciproque, et, même si le statut de princesse lui fait peur, elle peut changer les choses, alors je ne vois pas où est le problème. A la fin du livre, j’ai eu l’impression qu’elle avait compris, et fait son choix … Pour Maxon, je me demande comment il fait pour toujours tout régler. Le pauvre … Quant à Aspen, je ne le supporte pas ! Il veut qu’America soit en sécurité, et c’est lui qui la met en danger en faisant n’importe quoi. J’ai l’impression qu’il est louche, ça ne m’étonnerait pas qu’il fasse partie des rebelles ! Enfin, le roi … Quel manque de tac et de compassion ! Alors que la reine a l’air toujours aussi admirable, lui montre son côté sombre dans ce tome.  

Plusieurs scènes m’ont attristé dans le livre, mais la pire était celle concernant Marlee. J’ai deviné son secret depuis qu’elle en avait parlé à America, et, quelque part, je savais que cela devait arriver, mais c’était vraiment dur et brutal …

 

En définitive, un second tome réussi, qui nous donne encore plus envie de découvrir la suite (qui, malheureusement, ne sort qu’en 2014 …) !

La Sélection, tome 1 de Kiera Cass

Posté : 30 mai, 2013 @ 5:03 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

La Sélection, tome 1 de Kiera Cass dans Avis littéraires couv1189781-186x300Genre : Jeunesse, Romance

Editeur : Robert Laffont

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 344

Synopsis : 35 Candidates.1 Couronne. La compétition de leur vie. Trois cents ans ont passé et les Etatss-Unis ont sombré dans l’oublie. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne. Elles sont trente-cinq jeunes filles : la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras … Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés … Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.   

 

Avis : Tout d’abord, la couverture m’a attirée. Je la trouvais mystérieuse, énigmatique. Pourquoi autant de miroirs et pourquoi se cache-t-elle le visage ? J’ai ensuite lu le synopsis, et je me suis dit : « Elle va vraiment lâcher son copain juste parce qu’elle rencontre un prince ?! » J’ai eu peur d’être déçue et par le personnage, et par l’histoire. J’ai hésité à le lire jusqu’à ce que l’on me propose de me le prêter.

Je peux vous dire que le synopsis est un peu mensonger : America ne lâche absolument Aspen pour le Prince. L’action est trop résumée, et on peut croire des choses, imaginer comment ça se passe. On a tout faux. J’ai rarement lu un livre aussi prenant, je n’arrivais plus à le lâcher ! Je suis complètement rentrée dans l’histoire, je me suis laissée emporter, et j’ai vraiment, vraiment adoré ! C’est un gros coup de cœur !

J’ai d’abord trouvé l’histoire originale. Imaginer les Etats-Unis, le pays le plus puissant au monde actuellement, ruiné, détruit et transformé en une monarchie, il fallait le faire ! Le déroulement historique des faits est tout à fait cohérent. Le système de castes est typique de la dystopie, mais cela n’enlève rien, pour moi, à l’originalité de l’histoire. De plus, la romance m’a paru différente de celle que l’on voit d’habitude (je peux me tromper, je n’en lis pas souvent !). Je trouve que c’est assez subtil, et que les autres sujets abordés dans le livre n’en pâtissent pas, même si l’histoire d’amour tient une place importante.

Je me suis beaucoup attachée à America (la narration à la première personne aide). Elle me fait bien rire et on se rend vite compte qu’elle se sous-estime tout le temps et qu’elle ne se rend pas compte de l’impact qu’elle a sur les gens. Il est très facile, parfois, de s’identifier à elle (dans ce qu’elle ressent, comment elle le ressent et comment elle l’exprime). Comme la plupart des personnages le disent, elle a la carrure d’une princesse (et j’espère franchement que c’est elle qui finira par obtenir la couronne !). Le Prince est également attachant : je me suis dit qu’ils allaient bien ensemble et qu’elle ferait mieux d’oublier Aspen, que j’ai apprécié au début, mais qui m’a énervé par la suite. Les autres candidates ne sont pas vraiment mises sur le devant de la scène (je crois que le nom de toutes n’apparait pas), excepté Marlee et Celeste. L’auteure a voulu faire de cette dernière la fille que l’on ne peut pas s’empêcher de détester, la garce qui ne possède pas une once de gentillesse en son for intérieur. Quant à Marlee, je crois deviner ce qu’elle cache à America … La petite May est très attachante, même à travers ses lettres, les trois servantes d’America le sont également.

 

Je n’ai jamais lu de dystopie avant celle-ci mais, si elles sont toutes aussi biens, je vais m’y mettre ! Je le conseille à tous, il vaut vraiment le coup !

L’Empire des Anges de Bernard Werber

Posté : 3 avril, 2013 @ 2:18 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Genre : ContemporaineL'Empire des Anges de Bernard Werber dans Avis littéraires couv41599860-185x300

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2002

Nombre de pages : 442

Synopsis : Que pensent les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un accident d’avion) a passé avec succès l’épreuve de la « pesée des âmes », il a accédé au royaume des anges. Le voilà chargé de trois mortels, qu’il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses moyens d’action : les rêves, les signes, les médiums, les intuitions, les chats. Que faire pour leur montrer la voie du bonheur ? Et puis comment s’occuper intelligemment au Paradis, un endroit bien sympathique mais sans cinéma, sans musique, sans restaurant ? Après Les Thanatonautes, Bernard Werber nous donne une fois de plus à réfléchir sur notre statut d’être humain, en mélangeant sagesse ancienne, philosophie moderne et humour.

 

Avis : J’ai tout de suite enchaînée avec la suite des Thanatonautes, pressée de savoir ce qui attend Michael Pinson, enfin sorti de son cycle de réincarnation.

Ayant lu le « premier tome », je savais ce qui allait se passer au début mais, le fait que le héros soit étonné de ce qui arrive après sa mort m’a surprise. Puis je me suis dit que l’auteur avait dû penser que tous les lecteurs de L’Empire des anges n’auraient pas forcément lu Les Thanatonautes. Par contre, le fait que Pinson se dise qu’il va enfin savoir ce qu’il y a après la vie n’est pas vraiment cohérent : il le sait déjà, il a exploré la région.

Encore une fois, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, même si j’ai beaucoup aimé me promener dans leurs vies. J’ai aimé retrouvé ceux que l’on avait déjà rencontrés dans le tome précédent. J’ai trouvé l’histoire très originale et j’ai bien visualisé les paysages que l’auteur décrivait. J’ai trouvé l’explication des chiffres très intéressante (elle se trouve aussi dans L’Encyclopédie) et je me suis vite rendue compte que, finalement, TOUS les livres de Bernard Werber sont liés entre eux. Dans ces recueils de nouvelles, on retrouve des ébauches de romans, et dans ces romans, des allusions à d’autres romans. 

C’est clair que, du point de vue des Anges, les humains sont vraiment ridicules ! Les « clients » de Michael passent à côté de choses pourtant évidentes, ou ratent des occasions en or pour rien ! On se rend vite compte qu’un seul client pourrait prétendre au poste d’ange (et encore !) et que, avec les remarques philosophiques qui ponctuent le récit, les Hommes ne sont jamais contents de ce qu’ils ont ou se réjouissent pour de mauvaises raisons.

J’aime beaucoup les interventions extérieures comme les gens interrogés dans la rue qui disent ce qu’ils pensent de la mort, mais surtout les extraits de L’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Je l’ai lu (les deux tomes), et je la trouve vraiment géniale. On apprend beaucoup de choses et on a des réponses à des questions que l’on ne sait même jamais posé. C’est vraiment une œuvre intéressante que je conseille à tout le monde !

 

En définitive, un bon roman qui nous donne toujours une vision un peu scolaire du monde du dessus mais qui nous pousse à nous poser des questions et à imaginer, par nous-même, ce qu’il pourrait potentiellement y avoir là-haut. Egalement une bonne suite aux Thanatonautes, que j’ai préféré à ce tome, et qu’il est mieux de lire avant de commencer ce livre.

Les Thanatonautes de Bernard Werber

Posté : 28 mars, 2013 @ 9:31 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Genre : ContemporaineLes Thanatonautes de Bernard Werber dans Avis littéraires couv47984313-185x300

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 1996

Nombre de pages : 505

Synopsis : L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sous-marin, le monde souterrain ; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde : le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis. Leur dénomination ? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide ? Le livre des morts tibétain, le livre des morts égyptien mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu’étaient le dernier voyage et le « véritable » paradis. Peu à peu, les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques. Le mot terra incognita recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre dernier soupir. Bernard Werber, jeune romancier français traduit dans le monde entier, s’est fait connaitre par Les Fourmis puis Le Jour des Fourmis (Prix des lectrices de Elle, Prix des lecteurs du Livre de Poche). Sa spécialité : les contes d’humour. En Dante moderne, il nous emmène cette fois-ci dans un voyage époustouflant dont beaucoup d’entre nous reviendront « changés ».

 

Avis : J’ai déjà lu des romans et nouvelles de Bernard Werber et j’ai tout simplement adoré ! Je me suis dit qu’il fallait que je continue, puisque cela m’avait plu. Et je suis tombé sur Les Thanatonautes. En voyant que cela parlait de la mythologie, je me suis dit que c’était fait pour moi.

L’idée de base est très intéressante. Je pense que tout le monde se demande ce qui nous attend après la mort, quoi que l’on croie, de quelque religion que l’on soit. On s’imagine tous quelque chose : il n’y a rien ; il y a un Paradis, un Enfer ; il y a réincarnation après la mort. Quoi que l’on pense, ce livre est très intéressant. De plus, le fait que l’auteur mélange toutes les mythologies permet de découvrir leurs ressemblances, alors qu’elles nous semblent tellement différentes les unes des autres. 

J’aime beaucoup le découpage des chapitres : ils sont petits, donc pratiques lorsque l’on n’a pas beaucoup de temps pour lire. En plus, même s’ils sont petits, on n’oublie pas ce qu’il s’est passé précédemment, on ne perd pas le fil.

Je trouve les références aux mythologies vraiment géniales ! C’est tellement intéressant ! Cela donne envie d’en savoir plus, de lire les livres cités dans l’œuvre, quel qu’en soit la religion, simplement parce que c’est quelque chose à savoir. Je me suis peu attachée aux personnages, trop emportée par l’histoire pour m’en soucier. Mais j’ai trouvé que le personnage de Stefania se détachait des autres. Sinon, je les ai trouvé un peu caricaturaux …

L’histoire est vraiment entraînante, on se laisse emporter dans ce monde inconnu, on explore le continent avec les thanatonautes, on s’émerveille des nouvelles découvertes, on s’enrichit des pensées des sages cités par l’auteur, on partage l’opinion des explorateurs, on s’indigne de certains actes, on en comprend certains autres. C’est un beau voyage.

Un seul bémol : l’aspect scolaire du continent des morts.

 

C’est un très bon roman SF qui fait réfléchir et qui nous emmène dans un univers que l’on aimerait croire réel.

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