Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Ecrire sa vie de Marianne Chaillan

Posté : 9 novembre, 2024 @ 9:12 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : PhilosophieEcrire sa vie

Editeur : Les Editions de l’Observatoire

Année de sortie : 2024

Nombre de pages : 143

Synopsis : Nous chérissons nos vieilles photos de classe. Quand nous les regardons, nous nous demandons avec nostalgie ce que sont devenus nos camarades perdus de vue depuis des années. Quelle est leur vie, quel chemin ont-ils emprunté ? Est-ce que tout était joué d’avance ou ont-ils pu choisir leur existence ? Les ouvrages de développement personnel répondent sans appel : nous pouvons et même devons devenir les auteurs de notre vie. Pour Marianne Chaillan, cet impératif de liberté est une imposture nous condamnant, paradoxalement, à la plus grande servitude. Car trouver un véritable chemin de libération pour écrire sa vie n’est pas chose aisée. L’endroit et l’époque où l’on naît, notre famille et son histoire, tous ces faisceaux de déterminismes ne dessinent-ils pas, pour nous et par avance, les lignes de notre existence ? Convoquant la philosophie, la pop culture et la littérature, l’autrice nous invite à une quête passionnante : la recherche de notre liberté, par-delà le destin et la volonté.

 

Avis : Dans ce nouvel essai, Marianne Chaillan se propose de nous parler de liberté et de nous expliquer en quoi nous sommes (ou non) les maîtres de notre vie.

Si une part de son texte est bâti en désaccord total avec les ouvrages de développement personnel qui fleurissent dans toutes les librairies, l’autrice, en écrivant cet essai, ne nous laisse pas seuls face à notre désarroi et à ces questions : suis-je maître de mon destin, suis-je libre, puis-je faire des choix et forger ma propre vie ? Comme toujours, Marianne Chaillan construit son texte de manière très pédagogique, partie par partie, comme elle poserait les briques de notre éducation à la philosophie. Ici, elle part de photos de classe et se pose la question : que sont devenus ces camarades et, surtout, leur vie était-elle déjà écrite d’avance ou ont-ils façonné leur destinée ?

Elle va ainsi évoquer différentes théories philosophiques sur la liberté, mais aussi différentes facettes de nos vies. Elle traite ainsi, par exemple, des déterminismes qui nous contraignent, en partie, à l’aide d’écrivains et de philosophes comme Jean Anouilh et son Antigone, que je faisais moi-même étudier à mes élèves tous les ans en classe de 3e, Victor Hugo ou Epictète ; ou encore, de la volonté, dont elle démystifie brillamment la toute puissance dans une partie attestant du coup monté que peut parfois sembler être la vie, du mérite et de la paresse, qui ne fait que plomber ceux qui ne s’en sortent pas aussi bien que les autres. Ainsi, si le lecteur retrouve des philosophes qu’il connaît ou que l’autrice cite souvent, il est aussi mis en face d’exemples concrets, par exemple, celui d’Ismaël ou de Chantal Jaquet.

J’ai aimé qu’elle évoque aussi, en parlant de développement personnel et de mérite, le fait que l’injonction à donner toujours le meilleur de soi, à « devenir qui nous sommes », cet être latent et meilleur qui sommeille en nous, est parfois contre-productive. On peut avoir l’impression d’un rêve atteignable que l’on ne parvient pas à réaliser parce que nous ne faisons jamais assez. Je cite ici l’autrice, avec la citation qui est, pour moi, l’une des plus importantes de tout le livre : « Un individu, quel qu’il soit, y compris le transclasse [celui qui accède à une classe sociale supérieure au cours de sa vie], est le fruit d’une complexion, un nœud de déterminations qui se tissent et non un individu isolé qui se ferait tout seul. Aussi il importe de comprendre les mécanismes de son histoire pour en finir une fois pour toutes avec cette illusoire figure du self-made-man qui, outre les ravages narcissiques qu’elle produit sur les personnes en question, culpabilise à tort ceux qui n’ont pas connu pareille ascension sociale. » J’ai, d’ailleurs, peu de temps après, cherché des livres sur la culpabilisation, un sujet qui me tient très à cœur.

Enfin, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet essai, grâce à la prose de l’autrice, aux auteurs qu’elle convoque, mais aussi parce que le désespoir que ses textes font parfois naître en moi est compensé par l’affirmation qu’il est toujours possible d’agir, tout en acceptant que tout ne dépend pas de nous. Nous ne sommes peut-être pas tout à fait libres, mais nous ne sommes pas non plus dans la matrice : profitons de ce que nous pouvons et écrivons nos vies, puisque c’est ce seul récit que nous maîtrisons.

 

Donc, comme toujours avec Marianne Chaillan, j’ai passé un très bon moment, j’ai appris des choses et je suis sortie grandie de ma lecture.

A la folie, passionnément de Marianne Chaillan

Posté : 3 avril, 2023 @ 6:32 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : PhilosophieA la folie, passionnément

Editeur : Editions des Equateurs

Année de sortie : 2023

Nombre de pages : 172

Synopsis : Lorsque Marianne Chaillan annonce à ses élèves le cours sur le désir amoureux, tous se redressent et tendent l’oreille ! Voilà qu’on va enfin parler de ce qui fait le sel de la vie ! De fait, que serions-nous sans nos passions ? Romans et poèmes, films et séries, chansons et opéras. : toutes les productions artistiques sont emplies et nourries du désir amoureux. « All you need is love ! » n’est pas seulement le titre d’une chanson légendaire mais une maxime largement partagée. Et pourtant, les philosophes lui opposent un rejet quasi unanime. Si les philosophes épicuriens, par exemple – qu’on considère à tort comme des adeptes du plaisir – se trouvaient dans l’auditoire lorsque Marianne Chaillan commence son cours, ils rétorqueraient : « Quoi ? Nous allons parler de cette maladie plus dangereuse que le virus Ebola ? ». Illusion, promesse de souffrance, le désir amoureux est présenté par de nombreux sages comme une grave menace pesant sur notre existence. Les philosophes ont beau nous alerter, rien n’y fait. On aime, on veut aimer, on veut vibrer ! Devrions-nous les écouter ? Tomber amoureux, est-ce bel et bien perdre la raison et faudrait-il dès lors s’en garder ? Ou bien faut-il considérer, à l’inverse, que vivre sans cette folie ne serait pas si sage ? Dans cet essai, Marianne Chaillan choisit son camp : l’affirmation du désir amoureux, pour le meilleur et pour le pire ! Pour cela, il faudra tordre le coup à quelques préjugés. Il faudra aussi apprendre à reconnaître et à aimer dans les élans tumultueux du désir, parfois sublimes, parfois douloureux, l’essence même de la vie.

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse de la part des Editions des Equateurs.

Cela fait un moment que j’ai découvert Marianne Chaillan avec Ainsi philosophait Amélie Nothomb. Depuis, elle ne m’a jamais déçue et aucun de ses livres ne m’a semblé moins bon que les autres. Et c’est à nouveau le cas avec A la folie, passionnément.

Ici, l’autrice s’attaque au désir amoureux : elle nous le montre sous tous ses aspects, de la rencontre à la rupture, tout en évoquant la passion et l’amour conjugal. Se mêlent ici références littéraires, musicales, filmiques et théories philosophiques : les grandes notions sont, comme d’habitude, accompagnées d’exemples qui permettent de les rendre tout à fait claires pour le lecteur qui ne serait pas versé dans la philosophie. Cela permet aussi de découvrir ou de redécouvrir des œuvres emblématiques : Belle du Seigneur, Anna Karénine, les poèmes de Verlaine, Roméo et Juliette … Ce livre m’a donné envie de retenter Albert Cohen après mon absence d’engouement pour Solal !

La construction en trois parties est cohérente. La première est plutôt « positive » : elle traite de la rencontre, du lien avec autrui, de l’impression que laisse cette fulgurance. La deuxième est plutôt axé sur la souffrance, l’aspect inévitable de la rupture ou du deuil et la nécessaire conscience que l’amour, ou, en tout cas, le désir, ne dure pas toujours. Enfin, la dernière partie revient sur et renforce la thèse de l’autrice : que le désir vaut la peine, qu’il ne faut pas, comme le préconisent certains philosophes, s’en prémunir mais plutôt l’embrasser pleinement. Même l’argument de sa durée limitée et de la souffrance de la perte est réexaminé : c’est justement cette finitude qui fait le sel de la vie. J’ai également apprécié, à travers l’œuvre, le fait que l’autrice nous fasse part d’exemples personnels – celui à propos de sa grand-mère m’a particulièrement émue tout en illustrant parfaitement son propos.

La conclusion est laissée à Barbara ce qui, pour une raison que je ne saurais expliquer, m’a particulièrement touchée – j’ai d’ailleurs écouté, juste après, la chanson dont sont tirées les dernières citations.

 

Je recommande évidemment ce livre et tous ceux que Marianne Chaillan a déjà écrits ! Mais, il faut dire que je ne suis plus très objective étant donné qu’elle compte désormais parmi mes auteurs préférés !

Les Pensées d’Héractète d’Haroun

Posté : 19 décembre, 2020 @ 1:44 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : PhilosophieLes Pensées d'Héractète

Editeur : Editions des Equateurs

Année de sortie : 2020

Nombre de pages : 189

Synopsis : Je suis Héractète et je n’existe pas.

Je suis un philosophe inventé de toute pièce par un auteur prétentieux qui n’hésite pas à m’utiliser pour briller en société.

« Comme dirait Héractète… » et c’est toute l’autorité de la Grèce antique qui vient à ton secours dans une conversation où tu es, il est vrai, à court d’arguments.

Qui ose contredire un philosophe grec ? Il n’est plus là pour se défendre et s’il a traversé les âges, c’est qu’il doit avoir raison.

Alors bienvenue dans mes pensées, mes réflexions, mes aphorismes comme les philosophes sont les seuls à les appeler, car dans le monde actuel on dit plutôt vannes ou punchlines.

Si ça ne te plaît pas, repose ce livre ou offre-le.

Je suis Héractète, le fameux sage qui n’existe que dans la tête de ceux qui veulent bien m’y laisser entrer.

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse de la part des Editions des Equateurs : merci encore !

J’ai découvert Haroun l’année dernière grâce à des vidéos de ses sketchs sur Youtube. Je me souviens m’être dit que son humour était particulièrement surprenant et intelligent.

On le retrouve à la perfection dans ce livre. Ici, il décide de créer un philosophe grec et de le faire parler de divers sujets : la société – évidemment –, Elon Musk, la télévision, la méditation, l’argent et la façon de penser propre à notre époque, etc. Certaines entrées sont très courtes – une phrase parfois – et jouent sur les mots. Toutes font réfléchir le lecteur voire le secouent dans ses certitudes, soit en changeant de point de vue, soit en prenant des exemples qui mettent en perspective le sujet abordé – je pense à l’entrée sur les animaux domestiques … j’ai regardé mon chat différemment après l’avoir lu !

Le ton peut être léger ce qui n’empêche pas les sujets d’être parfois lourds et/ou sérieux. J’ai ri, j’ai souri, j’ai froncé les sourcils, je n’ai pas pu m’empêcher d’écrire sur certaines pages et j’ai maintenant très envie de (re)lire des œuvres philosophiques – comme Nietzsche … ou Nietszche … ou Niestzche …

Un élément que j’ai particulièrement aimé : l’analyse de nos comportements humains ! Je trouve ça fascinant, malgré leur bêtise parfois, et j’ai aimé en avoir un aperçu ici !

 

Donc, un excellent petit livre que j’ai pris grand plaisir à lire ! Je place Héractète près de Platon et Marianne Chaillan !

In Pop We Trust : la philo par les grands classiques de la culture pop ! de Marianne Chaillan

Posté : 23 octobre, 2020 @ 6:02 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Philosophie, EssaiIn Pop We Trust

Editeur : Editions des Equateurs

Année de sortie : 2020 (28 octobre)

Nombre de pages : 252

Synopsis : Quel est le point commun entre Joker, Friends, Breaking Bad ou Star Wars ? Tous sont des classiques de la culture pop. Tous nous ont enthousiasmés et divertis. Ils font désormais partie de nous, de notre imaginaire, de notre langage.

Pourtant les tenants de la grande culture, la « vraie », affectent de les mépriser, les jugent niais ou inconsistants. « Plutôt Phèdre que Netflix ! » Plutôt Racine que La Casa de Papel. Or, n’est-il pas possible d’aimer l’un comme l’autre ? Et opposer les deux, n’est-ce pas ignorer la vertu pédagogique du divertissement ?

L’Anneau de Tolkien nous rappelle celui du berger Gygès dont parle Platon et nous interroge sur la nature humaine. Orange is the New Black nous fait réfléchir au sens de la justice en compagnie de Socrate et d’Aristote. L’histoire d’amour de Jack et Rose à bord du Titanic nous permet de comprendre ce que Levinas nomme « la véritable rencontre avec autrui. » Chacun de ces immenses succès populaires nous pose au moins une grande question philosophique.

In Pop We Trust est donc un cri de ralliement. Une invitation à considérer la profonde sagesse de nos mythes contemporains et à en tirer tous les enseignements. Un manuel de philosophie, pour le bac ou pour la vie, autant qu’un manifeste du gai savoir.

De Harry Potter à l’école de la philosophie à Pensez-vous vraiment ce que vous croyez penser ?, en passant par ses ouvrages consacrés à Disney et Game of Thrones, Marianne Chaillan nous apprend à philosopher dans la joie.

 

Avis : Dès que j’ai appris l’existence de ce livre, j’ai demandé un service presse aux Editions des Equateurs, que je remercie encore ! Depuis Ainsi philosophait Amélie Nothomb, je ne rate aucune sortie de Marianne Chaillan !

Comme les livres précédents que j’ai lus de l’autrice, sans grande surprise, j’ai adoré In Pop We Trust !

Le lecteur se voit proposer un petit voyage au pays des philosophes à travers l’analyse de plusieurs séries et films emblématiques de la culture pop, films et séries qu’il/elle a adorés, que ce soit des œuvres déjà traitées dans des livres précédents, comme Harry Potter et Game of Thrones, ou des petits nouveaux, comme Jurassic Park ou La Casa de Papel ! L’association peut paraître incongrue au premier abord – que peuvent bien nous apprendre ces divertissements considérés comme étant de la « sous-culture » par certains ? – ; elle est pourtant enrichissante de deux manières. D’abord, elle apporte un nouvel éclairage sur l’œuvre abordée : je n’avais jamais pensé à La Casa de Papel ou à Indiana Jones de cette façon ! Ensuite, elle permet aux lecteurs de renouer avec ou de découvrir des concepts et des notions philosophiques qui enrichissent à leur tour sa réflexion, que ce soit sur les séries/films évoqués, sur d’autres œuvres ou simplement pour le plaisir de la réflexion en elle-même !

Comme dans ses ouvrages antérieurs, Marianne Chaillan explique clairement tout en ne prenant pas le lecteur pour un imbécile. Elle lui tient la main pour le guider, mais n’emploie jamais un ton maternaliste. Les exemples, précis et « racontés » avant d’en venir à l’explication philosophiques, vont, en revanche, spoiler ceux qui n’ont pas vu les séries/films analysés ; pour autant, je ne le regrette pas car l’autrice m’a donné envie de regarder La Casa de Papel alors que ce n’était pas le cas avant de lire son livre ! Elle m’a également donné envie de lire/relire certaines œuvres, soit issues de la culture pop comme Hunger Games ou Jurassic Park, soit philosophiques, comme La République ou Le Gai Savoir !

Enfin, j’ai adoré le message de cette non-fiction, message très clairement explicité dans la préface : cesser de mépriser la culture populaire et de croire qu’elle n’a rien à nous apprendre. Cesser d’être élitiste, en somme, et de prôner le retour aux classiques en insultant la culture pop qui serait, comme je l’ai mentionné plus haut, une « sous-culture ». Cesser de faire une distinction entre la « vraie » culture et « l’autre », celle qui ne doit pas être considérée ou étudiée parce qu’elle n’en est pas digne. Cela me rappelle la distinction entre la « vraie » littérature et « l’autre ». Existe-t-il donc des « faux » livres ? Mince, je n’ai jamais fait attention, quel dommage !
Pour autant, l’autrice rappelle qu’il ne faut pas tomber dans un autre travers, qui s’oppose à celui-ci : mépriser les classiques. « Appliquez-vous à garder, en tout chose, le juste milieu. » Suivons donc le conseil de Confucius : lisons Phèdre tout en regardant Netflix ! Pourquoi se priver de l’un ou l’autre quand nous pouvons apprécier les deux ?

 

Donc, un excellent essai qui m’a donné envie de me replonger dans mes classiques pop !

Harry Potter à l’école de la philosophie de Marianne Chaillan

Posté : 25 janvier, 2020 @ 9:26 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Essai Harry Potter à l'école de la philosophie

Editeur : Ellipses

Année de sortie : 2015 [2013]

Nombre de pages : 278

Synopsis : Des dizaines sinon des centaines de millions de lecteurs aux quatre coins du monde ont voyagé dans le monde magique de Harry Potter, découvrant livre après livre et film après film, un univers merveilleux et fascinant. Mais savent-ils qu’en montant avec lui dans le « Poudlard Express » sur la voie 9 3/4, ils allaient s’ouvrir aux plus grandes thèses de la philosophie ?
Car Harry Potter ne nous fait pas seulement entrer à l’école des sorciers mais aussi à l’école platonicienne. Le sage Dumbledore se fait tour à tour stoïcien, adepte de Berkeley et maître de philosophie morale. Le fougueux Sirius Black est le porte-voix des thèses sartriennes sur la liberté humaine contre la vision déterministe du Professeur Trelawney. Lord Voldemort et ses Mangemorts, quant à eux, nous interrogent sur la philosophie de Nietzsche…
A Poudlard, on suit certes des cours de Défense contre les Forces du mal, de Métamorphose et de Sortilèges. On apprend aussi et surtout la philosophie. Le long cheminement de Harry jusqu’au combat final avec le Seigneur des Ténèbres dévoile même une philosophie de la finitude propre à l’œuvre de J. K. Rowling.
Cet ouvrage vous propose de revisiter les aventures de notre cher sorcier pour y vivre, avec un plaisir toujours renouvelè, une remarquable initiation à la philosophie.

 

Avis : Je pense que ce n’est plus un secret : depuis que j’ai lu Ainsi philosophait Amélie Nothomb, j’adore tous les livres que je lis de Marianne Chaillan. Celui-ci ne fait, évidemment, pas exception !

Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal au début, malgré une introduction toujours aussi prenante ! J’ai dû réacclimater mon cerveau à recevoir des informations qui le déroutent parfois ! Je ne comprenais pas tout – c’est ça quand on commence un tel livre tard le soir … Mais, une fois prise par le texte et les idées, j’ai ADORE ! Ce que j’aime tout particulièrement, c’est ce nouvel éclairage apporté à une série que je connais depuis l’enfance. Jamais je n’avais pensé à ce genre de théories philosophiques en lisant Harry Potter ; Marianne Chaillan déploie l’œuvre en nous y faisant voir des idées que nous n’avions pas même soupçonnées, et en nous apprenant des choses au passage ! C’était passionnant !! Et si facile à lire !!

J’ai adoré voir la dichotomie Voldemort/Harry au prisme de la mort, j’ai adoré les explications claires et les exemples tirés de la série que l’autrice nous fournit quand elle traite de théories parfois difficiles à comprendre. Surtout, j’ai adoré la deuxième partie du livre. En effet, comme dans la dernière non-fiction qu’elle a publiée, Game of Thrones : une fin sombre et pleine de terreur, Marianne Chaillan divise son livre en deux parties : la philosophie dans Harry Potter, et la philosophie de Harry Potter. Cette dernière était fascinante ! Et aussi, très apaisante, beaucoup plus que celle développée pour Game of Thrones. J’ai maintenant très envie de relire toute la série !!

Enfin, j’ai adoré lépilogue à propos de A Casual Vacancy ! J’ai le roman dans ma PAL, mais je n’ai pas encore osé le lire. L’analyse avancée par Marianne Chaillan est fascinante, et me donne envie de sauter le pas !

 

Donc, sans surprise, une excellente non-fiction, qui se lit facilement, qui nous apprend énormément, et qui nous offre un éclairage fascinant sur Harry Potter

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