Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Christmas Days: 12 Stories and 12 Feasts for 12 Days de Jeanette Winterson

Posté : 10 décembre, 2017 @ 8:44 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : NouvelleChristmas Days

Editeur : Jonathan Cape

Année de sortie : 2016

Nombre de pages : 293

Titre en français : Pas encore traduit, mais j’ai de l’espoir !

Synopsis : There’s a cat and a dog and a solid silver frog. Frost and icicles. There’s mistletoe, sledges and a donkey with a golden nose. Yuletides, mince pies and a merry little Christmas time.    

 

Avis : J’avais vu ce livre sur la chaîne de Jen Campbell et je m’étais dit qu’il était parfait pour Noël ! En plus, Jeanette Winterson était le dernière auteur féminin que je voulais lire cette année, dans mon petit objectif de lire cinq nouvelles auteurs : Jen Campbell, Angela Carter, Ali Smith, Margaret Atwood et Jeanette Winterson ! Donc objectif accompli !

Pour commencer, je peux dire que j’aime la façon d’écrire de Jeanette Winterson ; j’ai trouvé son écriture agréable, et j’ai aimé les images qu’elle utilisait parfois. Je peux aussi vous dire que ce livre est magnifique rien que par son design. Je suis tombée amoureuse de cette couverture reliée sans jaquette !! Et je n’avais même pas fait attention aux détails des dessins blancs. Vraiment une des plus belles couvertures de ma collection ! Christmas Days ne comporte pas que des histoires, il propose aussi des recettes. Celles-ci sont introduites par une anecdote de l’auteur ; j’ai aimé cette façon de rendre le livre plus personnel encore. L’auteur nous parle de certains de ses Noëls, de sa vie personnelle, de ses proches, des gens avec qui elle fête Noël, de sa façon de le fêter. Elle m’a donné envie d’essayer certaines recettes un de ces jours ! Enfin, toutes les nouvelles sont magiques même si elles ne comportent pas toutes des éléments fantastiques !

Le recueil commence par « Christmas-tide« , une espèce d’introduction dans laquelle l’auteur nous parle des traditions de Noël et surtout, ce qu’est vraiment cette fête, c’est-à-dire une tentative d’éliminer encore les rites païens pour la religion chrétienne. Je savais que Jésus n’était pas né le 25 décembre, mais je ne savais pas tout à fait ce qu’était la fête à l’origine. Elle vient de différentes cultures : les Saturnaliae romaines, les mythes nordiques, un évêque turc, Samhain, une fête celtique qui commence à Halloween … Tout cela, masqué par la naissance du fils de Dieu ; mais surtout, tout cela qui devient très différent de ce que la fête signifiait alors. Les Saturnaliae servaient à remercier la nature ; des sapins décoraient les villes pour rappeler que, même au plus froid de l’hiver, alors que tout semble mort, la vie continue. L’échange de cadeaux était une façon de se dire merci, et d’apaiser la colère du dieu Odin. Autant vous dire que j’ai adoré cette introduction, et que j’ai appris beaucoup de choses !

Vient ensuite la première nouvelle, « Spirit of Christmas« , une très belle histoire chargée de nous rappeler ce que nous oublions trop souvent, comme, par exemple, la vraie signification de Noël, ou ce qui est véritablement important dans la vie. Un couple a loué un chalet pour y fêter Noël et, sur sa route, il croise un enfant étrange qui leur demande de l’aide. La deuxième histoire s’appelle « The SnowMama« , et elle fait partie de mes préférées ! Un peu de magie, et la vie d’une mère et de sa fille change radicalement ! J’ai trouvé cette espèce de légende autour des bonhommes de neige tellement réconfortante, un peu de chaleur dans le cœur ! La première histoire de fantômes est « Dark Christmas » ! Le lecteur suit un homme qui a loué une maison pour y passer Noël avec ses amis. Mais, il n’a pas l’air d’être seul … *frissons* Comme dans toutes les histoires de fantômes, un secret ne demande qu’à être révélé ! Suit « Christmas in New York« , une nouvelle qui mène le lecteur au bord de la magie. C’était si bien fait !! J’ai adoré découvrir la vie de cet homme qui ne croit pas à la magie de Noël, qui ne veut pas le fêter, et qui se retrouve dans une situation où il est forcé de se remettre en question. C’était mignon, c’est indéniable !! La nouvelle suivante, « The Mistletoe Bride«  est plutôt cruelle, et ressemble en cela aux contes de fées, mais pour adulte. C’est aussi une de mes histoires préférées, puisqu’elle est plutôt située au temps des rois et des reines. Le lecteur supporte totalement le personnage principal ! Suit « O’Brien’s First Christmas« , l’histoire d’une jeune femme qui n’a jamais fêté Noël. Sa vie est marron, elle se sent insipide, et se retrouve embarquée dans la magie de la période. Comme dans « The SnowMama », on retrouve un élément fantastique que j’ai adoré ! Comme dans la plupart des nouvelles, l’héroïne n’a besoin que d’une petite impulsion pour changer toute sa vie ! Une de mes préférées également !

Vient ensuite « The Second Best-Bed« , à nouveau une histoire de fantômes ! C’est aussi une histoire d’amour, de jalousie, et qui nous fait réfléchir sur la façon dont les gens réagissent quand ils sont spectateurs de changement dans la vie de personnes qu’ils aiment. J’ai aimé la fin ! « Christmas Cracker » est adorable, aussi doux qu’un bonbon ! Le lecteur suit un pauvre chien rejeté par tous et partout, qui se retrouve coincé dans un cracker géant. Cette nouvelle met aussi en avant l’hypocrisie de la société, comme le fera plus loin « The Silver Frog ». « A Ghost Story » - difficile de deviner le type d’histoire, n’est-ce pas ?! – est vraiment une bonne histoire de fantômes ! Un homme raconte à ses amis qu’il a rencontré un fantôme, puis une fille de leur groupe sort pour respirer un peu. Cette nouvelle évoque George Mallory et son ascension de l’Everest, de laquelle il n’est jamais revenu. On peut quasiment sentir le froid à travers les pages ! L’action de « The Silver Frog » se situe dans un orphelinat, et possède un élément magique que j’ai adoré ! C’est un peu une sorte de conte de fées, aussi cruel que « The Mistletoe Bride », mais de façon différente. J’aime les histoires dans lesquelles des animaux sont impliqués – excepté celles dans lesquelles ils sont brutalisés, bien sûr ! Suit « The Lion, the Unicorn and Me« , qui traite de la Nativité. Sans doute la nouvelle que j’ai le moins apprécié, même si je l’ai tout de même aimé – c’est dire la qualité de la collection ! J’ai aimé que le point de vue soit celui de l’âne ! Enfin, le recueil s’achève sur « The Glow Heart« , la meilleure histoire du livre !!! C’est si beau et si triste, j’en ai pleuré. Une belle façon de rappeler au lecteur que la vie continue, quoi qu’il arrive.

L’auteur achève son livre par ses vœux de Noël, touchants, et qui, comme toutes les histoires et l’introduction, font réfléchir le lecteur.

 

Donc, ce livre est réconfortant, il réchauffe le cœur, même s’il est parfois triste ; il montre que la lumière se trouve même dans les ténèbres les plus épaisses – poésie, quand tu me tiens ! Il est aussi effrayant avec les histoires de fantômes ; il réunit tout ce qu’il faut pour faire un excellent livre.

Norse Mythology de Neil Gaiman

Posté : 3 décembre, 2017 @ 9:15 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Genre : Nouvelle, Mythologie Norse Mythology

Editeur : Bloomsbury

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 265

Titre en français : La mythologie viking

Synopsis : « Before the beginning there was nothing – no earth, no heavens, no stars, no sky: only the mist world, formless and shapeless, and the fire world, always burning. »

From the dawn of the world to the twilight of the gods, this is a dazzling retelling of the great Norse myths from the award-winning, bestselling Neil Gaiman.

 

Avis : Une petite lecture mythologique pour bien continuer décembre !

J’ai déjà lu L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman il y a longtemps, et je me souviens avoir beaucoup aimé ; mais il faut que je relise ce livre, je n’en ai qu’un vague souvenir. Toujours est-il qu’en lisant les synopsis des livres de Neil Gaiman, j’ai très envie de les lire !! Là, le sujet me poussait encore plus vers Norse Mythology : j’adore la mythologie, qu’elle soit grecque, romaine, nordique ou égyptienne. J’aime découvrir les différents mythes, apprendre les différentes caractéristiques des dieux. Neil Gaiman reprend ici une façon d’écrire assez ancienne, avec des procédés comme la répétition de noms. Cela peut paraître lourd, mais, pour ce livre, j’ai trouvé que cela coïncidait avec le type de récit. J’ai été emportée par la plupart des histoires, j’avançais sans m’en rendre compte, je ne voyais pas le temps passer ! J’ai aussi adoré le fait que les mythes nordiques soient un mélange de comédie et de tragédie : on se moque des dieux ou on souffre avec eux selon les histoires ; celles-ci les tournent en ridicule ou racontent leurs batailles et leur mort. Ce qui est agréable aussi dans ce livre, c’est que les femmes ne sont pas mal-représentées : elles ne font jamais ce qu’elles ne veulent pas faire. Mon histoire préférée reste la dernière, « Ragnarok, or the destinies of the gods », qui raconte la dernière grande bataille des dieux, et leur mort ; mais j’ai aimé le fait que, même à l’époque la plus noire, même à la fin des temps, l’espoir subsiste.

En lisant ce livre, on se rend compte que les studios Marvel, qui ont repris l’histoire de la mythologie nordique, l’ont complètement réécrite, à la différence de Neil Gaiman, qui ne fait que reprendre les mythes, les retranscrire pour les faire connaître. Dans les films de superhéros, mais aussi dans les comics je suppose – je ne les ai pas encore lus –, Thor est d’abord un dieu arrogant, convaincu de sa force et de sa noblesse, qui apprend l’humilité en arrivant sur Terre/Midgard. Dans les mythes nordiques, il n’est pas tout à fait le même : convaincu de sa force, il est un dieu bon, et … on ne va pas dire bête, mais il ne brille pas par son intelligence et sa sagesse. Il faut laisser cela à Kvasir par exemple. Quant à Loki, il est également différent entre les vrais mythes et les films : dans les premiers, il est décrit comme séduisant, dangereux, à la fois aimé et détesté par les autres dieux ; chez Marvel, il est tout cela, mais le spectateur peut penser qu’il est bon au fond. Dans la bataille de Ragnarok [SPOILER] dans les mythes, Loki est contre Thor et les autres dieux, et s’allie à ses enfants, dont Hel, la maîtresse des enfers ; dans les films, il aide Thor et détruit Hel avec lui. [FIN DU SPOILER] Les liens de parenté ne sont pas non plus les mêmes, et on ne retrouve pas les mêmes dieux. Odin est bien le père de Thor, mais pas celui de Loki ; celui-ci est désigné comme étant son « blood brother ». Hella dans les films, n’est pas la fille d’Odin, mais celle de Loki : elle s’appelle Hel, et ne semble pas avoir de pouvoirs particuliers. Heimdall est présent, mais, dans les films, Balder n’existe pas, et Sif n’a pas le même rôle que dans les mythes. Freya n’est pas la mère de Thor, mais une Vanir ; c’est Frigg l’épouse d’Odin. Je ne pensais pas qu’autant de modifications avaient été faites !

 

Donc, ce livre est parfait pour les fans de mythologie nordique, mais aussi pour ceux qui veulent la découvrir !

 

The Beginning of the World in the Middle of the Night de Jen Campbell

Posté : 1 décembre, 2017 @ 11:40 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Nouvelle, Fantastique The Beginning of the World in the Middle of the Night

Editeur : Two Roads

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 209

Titre en français : Pas encore traduit !

Synopsis : Stories of family and magic, lost souls and superstition. Spirits in jam jars, mini-apocalypses, animal hearts and side shows.

Mermaids are on display at the local aquarium. A girl runs a coffin hotel on a remote island. And a couple are rewriting the history of the world in the middle of the night.

 

Avis : J’avais très envie de lire ce recueil ; tellement que je l’ai précommandé ! C’est le premier livre pour adultes de l’auteur, et c’est une réussite !

Le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à ce livre est étrange. Mais dans le bon sens du terme ! Etrange parce que nouveau, parce qu’inédit, parce que je n’ai jamais lu ce genre de nouvelles auparavant. The Beginning of the World in the Middle of the Night peut à la rigueur me faire penser à The Bloody Chamber d’Angela Carter (La compagnie des loups en français), mais simplement parce que leurs histoires ne sont pas conventionnelles, surprennent le lecteur, le forcent à se poser des questions, à remettre en cause ses a priori, ses certitudes. J’ai adoré toutes les nouvelles, excepté une qui ne me semblait pas à la hauteur des autres. Petite remarque avant de commencer à vous parler de chaque nouvelle : j’aime particulièrement le fait que le lecteur soit laissé dans le flou ; il ne comprend pas la situation, ni qui sont les personnages. Tout s’éclaircit au fil de l’histoire, et la fin est toujours surprenante !

La première nouvelle, « Animals », est assez dérangeante. Elle m’a mise très mal à l’aise, et ce pour plusieurs raisons : d’abord, la société dystopique dépeinte ici pourrait être la nôtre sous peu, à cause de l’envie de consommation immédiate, mais surtout à cause du besoin de l’homme de tout maîtriser, surtout les autres. Le lecteur ne comprend pas tout de suite ce que cela implique pour le personnage principal ; il ne comprend pas non plus ce qu’il fait, ni ce qu’il ressent vraiment ; pourtant, peut-être par instinct, le lecteur a peur de cette histoire, et de cet homme étrange. [SPOILER] En gros, c’est un psychopathe : il décide quand même de tuer sa mère parce que sa copine lui a dit qu’il fallait qu’il se détache d’elle ! Comme coupage de cordon, plus brutal, je ne connais pas ! [FIN DU SPOILER] Je me souviens des frissons que j’ai eus en finissant la nouvelle, et en comprenant les conséquences de l’avancée de la science : l’homme peut faire n’importe quoi. Effrayant …

« Jacob » est bien plus mignonne – difficile de ne pas l’être après la première nouvelle. Le lecteur suit ici un petit garçon à travers une de ses lettres. Il pense que quelque chose ne va pas chez sa grande sœur : elle a brusquement changé de comportement, il ne la comprend plus, il pense qu’elle devient quelqu’un d’autre. L’auteur écrit de telle sorte que le lecteur croit au fait que la lettre est bien écrite par un petit garçon. Il fait des remarques que seul un enfant peut faire. Cette lettre est envoyée à quelqu’un qu’il ne connaît pas vraiment, ce qui explique sa maladresse. Cette nouvelle est touchante et donne envie d’aider nous-mêmes Jacob à comprendre le monde qui l’entoure, et ses changements.

La troisième nouvelle, « Plum Pie. Zombie Green. Yellow Bee. Purple Monster.”, m’a donné envie que l’auteur écrive un roman entier sur ce monde !! J’ai été emportée, j’ai eu envie d’en découvrir sur ce monde qui m’a paru fascinant ! Je n’ai pas envie de trop vous en dire, pour vous laisser le plaisir de découvrir par vous-mêmes : sachez juste que nous suivons des enfants qui découvrent que l’une d’entre eux a disparu.

C’est la quatrième nouvelle, « In the Dark », que j’ai moins appréciée. Il n’y avait pas d’éléments fantastiques, même si l’histoire est tout de même un peu étrange. Elle m’a semblé plus réaliste, et donc peut-être, moins vraisemblable – ce qui peut paraître contradictoire, mais quand des éléments fantastiques sont présents, le lecteur accepte qu’une sorte de magie existe dans le monde de l’histoire ; ici, la réalité semblait étrange, mais dans un sens qui ne me semblait pas tout à fait juste. En revanche, j’ai apprécié la réflexion qui ouvre la nouvelle à propos du fait que le cerveau humain est parfois très surprenant.

J’ai été très surprise par « Margaret and Mary and the End of the World” ! Je ne m’attendais pas à tomber sur une réécriture de l’histoire de Marie ! Il était très intéressant de voir l’auteur s’emparer du mythe et en faire quelque chose de moderne, mais aussi quelque chose d’assez perturbant, encore une fois. Jen Campbell n’a pas peur d’aborder les sujets qui fâchent : ici, le parallèle entre Marie et Margaret, ainsi que le parallèle entre Dieu et l’homme qui aura ce « rôle » pour la jeune fille, sont assez choquants. La jeune fille est laissée en pâture à un homme par sa mère en prenant le prétexte de la religion. Selon ce qu’on en fait, elle peut amener à faire n’importe quoi. De plus, l’auteur utilise un tableau pour présenter son histoire, Ecce Ancilla Domini de Dante Gabriel Rossetti, qui a pris sa sœur, Christina Rossetti pour modèle – l’auteure de Goblin Market. L’auteure interprète la peinture de manière assez peu conventionnelle je suppose ; mais je n’ai pas pu m’empêcher de voir exactement la même chose qu’elle. [SPOILER] Qui dit que Marie était heureuse d’être enceinte du fils de Dieu ? Après tout, on ne lui a pas demandé son avis. Et pourquoi l’Ange Gabriel a-t-il les pieds en feu ? [FIN DU SPOILER] Une de mes nouvelles préférées du recueil !

« Little Deaths » m’a également donné envie de lire un roman entier sur le sujet !! J’ai tellement envie d’en savoir plus, de découvrir plus en profondeur ce monde où les fantômes existent, mais viennent de nous !

Ma nouvelle préférée est « The Beginning of the World in the Middle of the Night”, sans hésitation. Je comprends pourquoi Jen Campbell l’a choisie pour titre de tout le recueil ; cette histoire est magnifique. Elle est à la fois belle et triste, elle apporte à la fois des réflexions scientifiques et des réflexions spirituelles. Comme pour les autres nouvelles, le lecteur ne comprend pas tout de suite de quoi il s’agit : la pièce n’est jouée que par deux personnages, Evelyn et Julian, visiblement un couple. Evelyn lance le sujet de conversation, et part dans une espèce de débat philosophique sur le début de l’univers, puis sur le début de leur histoire. Julian répond, [SPOILER] et le lecteur comprend qu’ils ne se souviennent pas du tout de la même chose, comme s’ils avaient vécu dans des univers parallèles, ce qui rejoint le débat précédent. [FIN DU SPOILER] La fin m’a explosé le cœur – larmes, bien sûr.

« Pebbles » est une nouvelle sur la guerre, mais pas seulement sur celle entre nations ; elle traite aussi des guerres quotidiennes, de celles qu’il faut livrer chaque jour, soit parce que l’on n’est pas accepté comme on est, soit parce que l’on est mélancolique de nature, et qu’il faut lutter chaque jour pour ne pas se faire submerger.

La fin de « Aunt Libby’s Coffin Hotel » m’a donné des frissons, comme « Animals », mais d’une façon différente. Ici, le lecteur suit une jeune fille qui doit obéir à sa tante, et donc faire croire qu’elle a un lien avec l’au-delà. Il est possible de sentir sa frustration : elle voudrait cesser de mentir et de faire semblant. Et pauvre chien ! J’ai rarement lu une fin qui m’a donné autant de frissons, vraiment !!

« Sea Devils » est horrible !! Un peu comme « Margaret and Mary and the End of the World », elle traite de la religion, des superstitions, et de ce qu’elles peuvent nous pousser à faire. La fin est affreuse !! Ou comment faire en sorte que les gens réfléchissent à ce qu’ils font, et à ce en quoi ils croient.

« Human Satellites » était étrange, et un aperçu d’un futur effrayant, un peu comme « Animals ». Ingénieux et très bien trouvé, le procédé montre jusqu’où l’homme est capable d’aller, et les débats que l’avancée de la science soulève.

La dernière nouvelle, « Bright White Hearts », se passe dans un aquarium dans lequel se trouve une sirène, et j’ai adoré apprendre tout un tas de choses sur les poissons et autres créatures marines. Pas si heureuse de voir, encore une fois, la stupidité de l’homme en revanche …

 

Donc, ce recueil offre une belle diversité d’histoires, aussi étranges les unes que les autres. Certaines vous feront rire, d’autres réfléchir, d’autres pleurer, et deux vous feront frissonner ! Chapeau à Jen Campbell ! Maintenant, j’en veux plus !!

The Bloody Chamber d’Angela Carter

Posté : 25 octobre, 2017 @ 7:20 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Classique, Nouvelle The Bloody Chamber

Editeur : Vintage Classics

Année de sortie : 2016

Nombre de pages : 214

Titre en français : La compagnie des loups

Synopsis : From familiar fairy tales and legends – Red Riding Hood, Bluebeard, Puss in Boots, Beauty and the Beast, vampires and werewolves – Angela Carter has created an absorbing collection of dark, sensual, fantastic stories.

« Magnificent set pieces of fastidious sensuality » IAN McEWAN

« A mix of finely tuned phrase, luscious adjective, witty aphorism, and hearty, up-theirs vulgarity » MARGARET ATWOOD

« The Bloody Chamber is such an important book to me » NEIL GAIMAN

 

Avis : Ce livre était depuis longtemps dans ma wish-list, mais c’est Jen Campbell, en en parlant dans une vidéo, qui m’a poussé à enfin l’acheter et le lire ! Une lecture parfaite pour l’automne et Halloween !

The Bloody Chamber faisait partie de mes prédictions 5 étoiles ; j’étais persuadée que j’allais adorer ce livre, et je ne me suis pas trompée ! Dès la première nouvelle, j’ai d’abord été charmée par l’écriture d’Angela Carter, poétique parfois, parfois crue. J’ai aimé ce qu’elle faisait des contes, faisant ressurgir le contenu latent, ce qui devait rester caché, ce qui n’était que sous-entendu. J’ai aimé aussi le fait qu’elle considère son travail non comme de la réécriture, mais comme de la réinvention, de la réappropriation. Ces « nouveaux » contes choquent, bouleversent, et touchent le lecteur. J’imagine le nombre de personnes qui ont dû détester Angela Carter pour ce livre ! D’ailleurs, l’introduction - qui spoile absolument toutes les nouvelles, soit dit en passant, et que j’ai donc lu à la fin de chaque histoire – évoque des étudiants qui ont refusé d’étudier le recueil parce qu’ils considéraient qu’Angela Carter avait dénaturé et souillé les contes de leur enfance. Vous aurez compris que ce n’est pas du tout mon avis ! Concernant l’introduction, j’ai d’abord trouvé dommage qu’elle spoile toutes les nouvelles, et puis je me suis dit que la dernière partie aurait mieux placé en postface, afin de donner une espèce d’éclaircissement ou d’explication à la fin de chaque histoire. Elle est très bien faite, et permet au lecteur de mieux comprendre le véritable effet de chaque nouvelle sur lui ; par exemple, pour « The Snow Child », j’ai été tellement choquée que je me suis demandée pourquoi Angela Carter avait écrit un tel conte. L’introduction m’a aidé à comprendre, et j’ai pu pleinement l’apprécier. Enfin, d’ordinaire, j’ai du mal avec les recueils de nouvelles, puisque « nouvelles » signifie plusieurs incipits, et j’ai toujours du mal à entrer dans le livre ; il est difficile de m’accrocher immédiatement. Angela Carter a réussi cet exploit pour (presque) toutes les nouvelles !

La première nouvelle, « The Bloody Chamber » est une réappropriation de « Barbe Bleue« . La fin m’a été spoilée parce que je n’ai pas pensé que l’introduction la raconterait … Mais c’est tout de même ma préférée ! Malgré le fait que je savais comment tout finissait, le suspense était présent jusqu’à la fin, j’étais complètement dans l’histoire avec l’héroïne ! Celle-ci n’a pas de nom, mais est la narratrice de sa propre histoire. Le lecteur peut donc peu à peu s’identifier à elle, notamment avec la curiosité qui pousse l’homme à faire ce qu’on lui a expressément interdit de faire. Elle paraît superficielle au début de la nouvelle, attirée dans les bras d’un homme par les cadeaux qu’il peut lui offrir, mais l’on s’attache peu à peu à elle, elle se rend compte de son erreur, de sa vénalité. Bien sûr, si le lecteur connaît « Barbe Bleue », il se doute du contenu de l’histoire, mais cela reste surprenant ! [SPOILER] La découverte des épouses est assez affreuse, notamment la dernière, enfermée dans une Iron Maiden ! [FIN DU SPOILER] Cette nouvelle est la plus longue du recueil, à peu près soixante pages. La fin est surprenante pour qui ne la connaît pas déjà, mais je l’ai tout de même adoré !

La seconde nouvelle, « The Courtship of Mr. Lyon« , raconte une dérive de « La Belle et la Bête« . Cette histoire est plus « mignonne » que la précédente, moins sanglante et moins effrayante. Bien sûr, l’héroïne s’appelle Beauty, et son père va enfreindre les règles de la Bête dans son jardin. Beauty ressemble beaucoup à la Belle que l’on connaît : généreuse, elle désire sauver son père, en tout cas, ici, réparer les torts qu’il a pu causer à la Bête en volant une rose blanche dans son jardin. Elle accepte donc de vivre avec Mr. Lyon pendant un certain temps. Celui-ci ressemble également pas mal à la Bête que l’on connaît : il parle comme les hommes, mais a retrouvé des instincts animaux. J’ai adoré le chien cavalier King Charles qui fait presque office de gouvernante ! Une excellente réappropriation !!

L’histoire suivante, « The Tiger’s Bride« , est aussi une « réécriture » de « La Belle et la Bête« , mais bien moins « mignonne » que la précédente ! La première phrase donne déjà le ton : « My father lost me to The Beast at cards » (Mon père m’a perdu aux cartes contre la Bête). En gros, le père de la Belle est incapable de s’empêcher de jouer, et mise sa fille, qu’il perd, évidemment. La Belle a beau de ne pas se laisser faire une fois chez la Bête, elle reste tout de même, et ne cesse d’être appelée Lady par un étrange majordome simiesque. La Bête, ici, ne parle pas, et ressemble vraiment à une bête fauve, le tigre du titre. Je ne vous dis pas comment cela termine, mais j’ai vraiment aimé cette fin tout à fait différente des réécritures habituelles, très originale, et qui remet en perspective toute l’histoire du conte ! 

Vient ensuite « Puss-in-Boots« , inspiré du « Chat Botté » ! C’est la nouvelle la plus légère, celle à la lecture de laquelle j’ai ri, ce qui semble impossible avec les autres histoires. Puss est un chat acrobate qui parle, et qui aide son maître à séduire le plus de demoiselles et de dames possibles, jusqu’au jour où il tombe sur une jeune fille enfermée, apparemment inaccessible. Impossible de prendre cette histoire au sérieux, notamment quand on se rend compte que [SPOILER] la jeune fille n’est pas si pure et innocente que ça ! Les scènes sexuelles sont vraiment drôles, mais peuvent choquer ceux qui n’ont pas l’humour facile ! [FIN DU SPOILER] La fin est agréable à lire, et fait sourire le lecteur après tant de péripéties !

The Erl-King » n’est pas inspiré d’un conte de fées, mais d’une légende allemande selon laquelle un gobelin malveillant hante la Forêt Noire et tue les personnes qui s’y perdent. La nouvelle est l’une des plus poétiques, vraiment très belle, mais aussi très triste. Le point de vue est celui d’une jeune fille qui se perd dans la forêt et qui se retrouve face au Erl-King. La présence des oiseaux et de leur chant fait beaucoup pour la poésie et la mélancolie de l’histoire, ainsi qu’une sorte d’amour étrange et condamné. L’Erl-King fait figure de roi tyrannique, mais il semble plus faire ceux qu’il attire dans la forêt prisonnier parce qu’il ne veut pas être seul plutôt que parce qu’il est foncièrement mauvais. J’ai adoré l’atmosphère mélancolique de forêt abandonnée, hantée, où la joie n’est présente que parce qu’elle est enfermée.

Vient ensuite « The Snow Child« , inspiré de « Blanche-Neige » ! C’est, pour moi, la nouvelle la plus choquante et la plus directe du recueil, sans doute à cause de sa brièveté – la nouvelle ne fait que deux pages. Le contenu latent du conte est clairement mis en avant, mais je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas vous gâcher la lecture. C’est poétique, puis violent d’un coup, le lecteur en reste bouche bée, il ne comprend pas.

Puis vient « The Lady of the House of Love« , qui n’est pas inspiré d’un conte mais qui reprend la légende du vampire transylvanien. C’est l’histoire d’une comtesse qui vit seule dans un manoir, avec un gardien et une servante (il me semble). Elle se tire régulièrement les cartes pour connaître son avenir, et désespère de sa condition de vampire qui l’empêche de connaître l’amour. Le manoir fait très gothique, ainsi que le personnage de la vampire, et l’histoire qu’elle vit dans la nouvelle. [SPOILER] La fin voit la vampire mourir par amour, parce que son aimé veut la « guérir », et l’amoureux part ensuite pour la France ; la phrase laisse présager qu’il y meurt. [FIN DU SPOILER]

Les trois dernières nouvelles sont différentes réappropriations du « Petit Chaperon rouge« . « The Werewolf » est la plus courte, introduit bien les trois personnages typiques du loup, du chaperon rouge et de la grand-mère, mais fusionne deux de ces personnages de manière assez originale, ce qui rend la fin elle-même surprenante et originale ! La petite fille est plus aguerrie que dans « The Company of Wolves« . Ici aussi, nous retrouvons les personnages typiques du conte, mais, avant l’histoire elle-même, le lecteur se retrouve à lire une sorte d’essai sur le loup, très intéressant et qui donne bien le ton de l’histoire qui va suivre. La fin, encore une fois, est originale, mais aussi étrange, [SPOILER] puisque le comportement du loup change radicalement en quelques instants : il passe de violent, à vouloir manger le petit chaperon rouge, à tendre, quand il dort avec elle. [FIN DU SPOILER] Enfin, la dernière nouvelle, « Wolf-Alice«  est aussi celle que j’ai le moins apprécié, sans doute parce que c’est celle qui m’a paru la plus confuse et la plus obscure de tout le recueil. En effet, on passe d’un personnage à un autre, d’un lieu à un autre, on ne comprend pas exactement le pourquoi de ce qui arrive. Mais, j’ai apprécié la découverte de son corps par Alice ; comme elle n’a pas été éduquée par des hommes, elle est seule face à son anatomie, aux secrets que son corps renferme, aux choses étranges qui peuvent se produire.

 

Donc, ce recueil était excellent, un vrai coup de cœur ! Je suis ravie d’avoir découvert Angela Carter, et j’ai hâte de lire d’autres de ses œuvres !

Dracula’s Guest de Bram Stoker

Posté : 10 mai, 2017 @ 2:45 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantastique, NouvelleDracula's Guest

Editeur : Wildside Press

Année de sortie : 2001

Nombre de pages : 174

Titre en français : L’invité de Dracula

Synopsis : Nine tales of heart-rending terror from the celebrated master of the macabre, Bram Stoker.

Featuring Dracula’s Guest, the exquisite lost chapter from Stoker’s Masterpiece and eight others, including : The Judge’s House, The Squaw, The Secret of the Growing Gold, The Gypsy Prophecy, The Coming of Abel Behenna, The Burial of the Rats, A Dream of Red Hands, Crooken Sands.

 

Avis : J’adore Dracula de Bram Stoker ; je me suis donc dit qu’il était temps de lire ses autres œuvres !

Déjà, première impression à la vue de la couverture : est-ce une blague ? Ce vampire ne fait pas peur du tout !! Sa peau est très étrange, on dirait qu’elle est luisante et qu’elle brille en même temps. C’est vraiment une des couvertures les plus laides et mal faites que j’ai vues ! Passée cette horreur, le recueil commence par le premier chapitre coupé de Dracula, appelé Dracula’s Guest ! J’avoue que je ne savais pas que le roman avait été coupé. J’ai apprécié retrouver Jonathan Harker. Dans cette nouvelle, il est fidèle à lui-même au début de Dracula : il ignore les légendes locales, ne croit pas aux fantômes, aux superstitions, et autres, et est assez téméraire pour s’aventurer dans un village décimé la nuit du Walpurgis ! J’ai aimé retrouver l’atmosphère du roman, la tension, le suspense que l’auteur est capable de mettre dans ses phrases. Dommage que ce chapitre ne figure pas dans l’œuvre ! Il est long, c’est vrai, mais je ne vois pas en quoi il aurait gâché l’ensemble. La seconde nouvelle est « The Judge’s House » et se déroule, comme l’indique le titre, dans la maison d’un juge sadique qui a orné son salon de la corde avec laquelle il aimait pendre les personnes qu’il condamnait. Nous sommes donc ici plutôt du côté de la maison hantée. Ce que j’ai particulièrement aimé ici, c’est le doute instillé dans la nouvelle : le personnage voit-il vraiment ce qu’il voit ou est-il influencé par les légendes rapportées ? En même temps, il n’avait pas l’air d’y croire du tout : tout ce qui arrive est-il alors réel ? Le lecteur ne saura jamais puisque le personnage principal est toujours seul quand quelque chose arrive ! La fin scelle le doute, et donne des frissons ! Suit « The Squaw« , l’histoire de la vengeance d’un chat sur un homme. Etant donné la cruauté de l’acte de l’homme – même si c’était un accident, il a été tellement stupide, et se fiche tellement de ce qu’il a fait ! -, j’étais à 100% pour la vengeance du chat ! La fin sonne comme une ironie du sort ; il faut dire que le personnage joue clairement avec le feu ! Quelle idée d’entrer dans un instrument de torture pour voir l’effet que ça fait ! La nouvelle suivante est appelée « The Secret of the Growing Gold« , l’histoire de deux familles qui finissent par être unies par un mariage. Les époux ne cessent de se disputer, et un jour, la femme disparaît. J’avoue que je ne pensais pas à ce qui lui était arrivé - ce qui est pourtant évident maintenant que j’y pense ! Le lecteur se retrouve alors embarqué dans une histoire de fantômes, de maison hantée, encore une fois. La fin est évidente, mais très bien racontée. Suit « The Gypsy Prophecy« , tout en suppositions et subtilités sur la fin. Un homme se voit prophétiser qu’il va tuer sa femme par la reine des tziganes. Il n’y croit pas et retourne chez lui. Le lecteur n’a jamais le point de vue de l’homme par la suite ; en revanche, il a celui de son ami et de sa femme. La fin, grâce à la subtilité, reste assez mystérieuse et ouverte : le lecteur en fait ce qu’il veut. Puis, vient « The Coming of Abel Behenna » : deux amis très proches tombent amoureux de la même fille. Je vous laisse deviner comment leur relation tourne ! Finalement, elle choisit l’un des deux au hasard, et l’autre promet de se venger. Belle réécriture du mythe d’Abel et Caïn ! Ensuite, on peut lire « The Burial of the Rats« , la nouvelle la plus longue du recueil. Un homme s’aventure trop loin dans Paris, et se retrouve dans un endroit dangereux. Au milieu de l’entrevue, il se rend compte qu’il va devoir fuir avant que ses assaillants l’attaquent. Nous suivons le personnage dans sa fuite. Les hommes autour de lui se confondent avec des ombres, avec des rats ; le secret est de ne pas être blessé, de mourir tout de suite, sous peine d’être « nettoyé » par les rats. Assez affreux comme image ! Puis vient « A Dream of Red Hands« , peut-être la nouvelle qui finit le mieux – même si cela ne veut pas dire qu’elle finit très bien ! Un homme a commis un crime, le confesse au narrateur, et lui explique qu’il n’arrive plus à dormir la nuit tant il se sent coupable. Est soulevé ici le thème de la rédemption, comment se faire pardonner un crime, même si celui-ci n’était pas prémédité. J’ai trouvé la fin plutôt belle, assez émouvante ! Enfin, la dernière nouvelle est « Crooken Sands« , qui, elle aussi, finit plutôt bien comparée aux autres ! Un homme va s’installer en Ecosse pendant un temps : il décide alors de se faire faire un habit écossais de noble, et de le porter pendant tout le séjour. Le thème abordé est ici celui de la vanité : l’homme refuse de comprendre qu’il est en danger s’il ne s’amende pas ! La fin est assez mystérieuse : soit le lecteur comprend qu’il n’y avait rien de fantastique dans toute la nouvelle, soit il comprend que la personne mentionnée était bien le double du personnage principal. Encore une fois, le doute

Si ce recueil n’est pas un coup de cœur, c’est notamment parce que j’ai eu plus de mal à frissonner avec les personnages, ou à m’attacher à eux, à pleinement entrer dans l’histoire qu’avec Dracula. Ce roman est si rythmé, j’étais tellement dedans, que les pages se tournaient toutes seules ! Comme je l’ai déjà dit, j’ai toujours du mal avec le début des romans ou des histoires, donc si les nouvelles sont trop courtes, ou ne m’accrochent pas assez vite, je ne les apprécie pas autant que je le pourrais.

Petite remarque sur l’édition : si ce livre n’est pas un coup de cœur, c’est en partie parce qu’elle est très mal faite !! Elle comporte des tas de fautes de frappe, et, dans « The Secret of the Growing Gold », il manque toute une partie de la nouvelle, ce qui fait que je n’ai pas tout compris : un personnage pose une question, et, soudain, on se retrouve dans un endroit totalement différent, avec un personnage qui a simplement été mentionné alors qu’on se retrouve ici dans ses pensées ! J’ai regardé le prix de ce livre sur Amazon : 26 euros et quelques pour cette édition, ça ne vaut pas du tout le coup !!

 

Donc, un recueil que j’ai beaucoup apprécié, qui ne m’a pas autant plu que Dracula, et dont l’édition était vraiment très mal faite !!

1...34567
 

Baseball fans gather zone |
Eaudefiction |
Ici même |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kpg1221gpk
| Elenaqin
| la saltarelle des baronnes