Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Le voyage d’hiver de Amélie Nothomb

Posté : 30 août, 2014 @ 1:21 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le voyage d'hiverGenre : Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 118

Synopsis : Il n’y a pas d’échec amoureux. Zoïle est tombé éperdument amoureux de la douce Astrolabe, mais la jeune femme consacre tout son temps à Aliénor, une romancière géniale quoique légèrement attardée. Par dépit, il décide de détourner un avion et de l’envoyer percuter la tour Eiffel. A moins que …

 

Avis : Les dernières livres que j’ai lus de cette auteure ne m’ont pas vraiment séduite. Le titre de celui-ci m’a semblé très poétique, je me suis dit que j’allais tenter. Le synopsis m’a intrigué.

C’est encore une fois une histoire assez spéciale. Rien que les prénoms le sont (je n’avais jamais entendu parler de Zoïle avant de lire ce livre, et je voyais l’astrolabe comme un instrument en astronomie …). C’est toujours intéressant d’apprendre d’où viennent les prénoms (je serais moins bête quand j’irais me coucher ce soir). L’amour tient une place importante ici, c’est même le centre de cette histoire, mais on ne peut pas dire que ça réussisse aux personnages. Ici, c’est surtout un amour qui fait souffrir, un amour impossible en quelque sorte, qui mène l’un des personnages à faire quelque chose d’insensé. La douleur de l’impossibilité d’être avec quelqu’un que l’on aime est bien retranscrite ici, mais l’est également le fait d’être en trop : comment l’on se sent quand on l’est, mais aussi quand on ne l’est pas, qu’on fait partie de ceux qui se sentent à leur place. La haine est également un des thèmes principaux, car l’acte que Zoïle veut commettre, c’est sa haine qui le lui commande. J’ai retrouvé un peu plus de poésie ici que dans les deux derniers livres que j’ai lus de l’auteure, mais ce n’est toujours pas le coup de cœur de Journal d’Hirondelle et Stupeur et tremblements. J’espère retrouver un jour un coup de cœur pareil pour ses livres : il me manque seulement La nostalgie heureuse (qui a l’air excellent !) et le tout dernier, Pétronille, dont j’aime beaucoup la couverture. La façon in medias res de commencer le livre m’a plu, et l’histoire est ensuite racontée sous forme de souvenirs par Zoïle, déjà à l’aéroport. J’ai aimé la petite histoire de la tour Eiffel, encore quelque chose que j’ai appris ici !

Les personnages sont toujours aussi étranges. Zoïle n’est pas comme son homonyme, mais il réagit de façon étrange à l’opposition qu’il rencontre chez Astrolabe et Aliénor. Il est excessif dans son envie de faire comprendre à Astrolabe qu’il l’aime. Il tente de faire avancer leur « relation », mais il sent que c’est voué à l’échec, et décide de lui faire payer, et de le faire payer à l’Humanité toute entière. Son acte ultime est désespéré, on peut le dire. Astrolabe, quant à elle, est un personnage dévoué, fidèle, loyal, qui a mis sa vie entre parenthèses pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qu’elle semble admirer. Et sa vie semble trop remplie d’elle pour pouvoir accueillir une personne supplémentaire. C’est un personnage qui ne vit pas, tout comme Aliénor d’ailleurs. Elle est la plus étrange de l’histoire. C’est un personnage qui nous est rendu à la fois antipathique par Zoïle et sympathique par le fait que ce n’est pas sa faute si elle est comme elle est. Astrolabe l’adore, et elle ne semble même pas en être consciente. Elle semble vivre dans un monde parallèle fait d’écriture, de nourriture, et de ce qu’il y a dans sa tête et que l’on ne peut deviner. Ces trois personnages forment un triangle fragile, dont l’un sera forcément exclu à un moment donné. Leur cohabitation semble impossible.

La fin est assez frustrante, dans le sens où ce n’en est pas vraiment une. On peut tout imaginer, une fin heureuse comme une malheureuse, c’est au choix du lecteur. Je ne suis pas fan des livres de ce genre, même si j’avoue que, parfois, cela fait plaisir que l’auteur laisse le lecteur choisir la fin qu’il désire, le laisse imaginer ce qui a pu arriver aux personnages du livre, mais je ne pourrais pas lire que des œuvres qui se terminent comme cela ! Je me souviens encore de Et après de Guillaume Musso, livre qui n’a pas de fin : on la devine, mais l’on n’a aucun détail. C’est un peu cela ici, mais il n’y a pas d’indice de ce que Zoïle a fait.

 

En définitive, un bon livre, que je ne place pas parmi mes préférés mais qui vaut le coup.

Le Sabotage Amoureux de Amélie Nothomb

Posté : 23 août, 2014 @ 5:00 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le sabotage amoureuxGenre : Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 124

Synopsis : Saviez-vous qu’un pays communiste, c’est un pays où il y a des ventilateurs ? Qu’un vélo est en réalité un cheval ? Vous l’apprendrez, et bien d’autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d’amour authentique. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un cheval qui est un vélo …

 

Avis : D’habitude, j’adore les livres d’Amélie Nothomb : étranges, poétiques, spéciaux. J’aime son univers et son esprit un peu décalé. Je me suis dit que j’allais encore passer un bon moment avec ce livre.

Mais cette fois, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et à apprécier ce que je lisais. Il n’était pas du tout comme les autres livres de l’auteure que j’ai lus, il manquait quelque chose que j’avais adoré dans les autres. Il n’y avait, tout d’abord, pas autant de poésie : je retiens souvent beaucoup de citations ; ici, une seule. Le style était pourtant toujours le même. Dans ce livre, l’auteure utilise quelques mots compliqués, que je ne me souviens pas avoir vu dans les autres. J’ai eu l’impression d’une pédanterie, ça m’a gêné. Ce n’en est sans doute pas, et j’ai appris de nouveaux mots en plus ! J’ai également eu du mal à entrer dans le livre dès les premières lignes : j’étais complètement larguée, et ça ne m’a pas donné envie de lire le livre, et donc de prendre plaisir à le découvrir.

L’histoire raconte une nouvelle partie de l’enfance de l’auteure (on peut dire qu’il est à lire juste après Métaphysique des tubes) qui a pour toile de fond la Chine communiste des années 1970. Il fait une boucle : le début est l’arrivée en Chine de la famille belge ; la fin, leur départ pour les Etats-Unis. Amélie Nothomb parlera du pays pendant deux-trois paragraphes, mais, de toute évidence, elle n’aime pas ce pays, elle n’a aucune sympathie pour lui. Il y a un contraste frappant avec le Japon, adoré, adulé, tendrement aimé. La Chine est l’arrière-plan sordide de l’histoire, voilà tout. Le rapport entre le titre et l’histoire est découvert dans la deuxième partie du livre : personnellement, je ne m’attendais pas du tout à ça. En réalité, je ne pensais pas que le livre parlerait de cet aspect de la vie de la narratrice à son âge. Je pensais que le titre concernait la Chine, et je me suis complètement trompée. Peut-être est-ce aussi pour cela que je n’ai pas beaucoup aimé, parce que j’attendais autre chose.

Concernant les personnages, on peut dire que l’auteure/narratrice est toujours aussi spéciale. C’est vraiment une enfant atypique, qui n’a pas les mêmes centres d’intérêt que les autres, qui ne pense pas comme eux, qui juge tout et tout le monde selon elle, et elle seule. Je peux dire que j’ai retrouvé l’enfant arrogante de Métaphysique des tubes. Elle change un peu parce qu’elle découvre l’amour, mais pas tant que ça. Sa vision des hommes, des femmes et des petites filles m’a fait rire. Elena, le personnage secondaire de ce livre, est une peste cinq étoiles. Je sais que certains enfants sont cruels, et elle en fait clairement partie. La narratrice est son jouet, et quand on pense qu’elle est sincère, on hausse le sourcil en se demandant si c’est vrai ou prétendu. On ne peut pas dire qu’il y ait d’autres personnages : tous les autres sont très effacés et vus par les yeux de la narratrice, qui les juge pratiquement tous : les adultes, par exemple, ne sont pas individualisés, ils sont tous les mêmes, ils font les mêmes choses, et constituent un groupe indivisible.  

Des thèmes particuliers sont abordés ici. Tout d’abord, l’amour enfantin. C’est un amour particulier, sans doute incompris même par la narratrice. On dirait bien un coup de foudre : l’amour est là en une seconde. Mais ce n’est pas réciproque, et la souffrance liée à l’amour est donc aussi présentée ici. Le second thème important ici est la guerre et les jeux enfantins. Je dois dire que j’ai été assez dégoutée par certaines scènes : je pense que ça ne me serait jamais venu à l’idée étant petite.

 

En définitive, sans doute le livre d’Amélie Nothomb que j’ai le moins aimé. Je continuerai tout de même à lire cette auteure avec plaisir.

 

Le Fait du prince d’Amélie Nothomb

Posté : 19 juin, 2014 @ 7:21 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le Fait du princeGenre : Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 144

Synopsis : Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.

 

Avis :J’aime beaucoup les quelques livres que j’ai déjà lus d’Amélie Nothomb. L’étrangeté de certains m’a plu et j’aime leur ambiance, bien qu’elle soit parfois pesante. Le Fait du prince est le premier qui m’a intriguée, d’abord de par sa couverture : je la trouve vraiment belle et énigmatique (mais j’avoue, après lecture, ne pas vraiment avoir trouvé le lien avec l’histoire).

Comme presque toujours, chez Amélie Nothomb, le synopsis ne nous apporte presque (et même aucune !) information sur l’intrigue du livre. L’on peut juste penser qu’il sera question de champagne, et sans doute de luxe. Mais rien ne peut nous préparer à l’histoire imaginée par l’auteure. Elle m’a semblé étrange, un peu surréaliste et complètement loufoque, mais j’ai quand même accroché. C’est vrai que nous aussi, parfois, nous aimerions faire comme le personnage principal. Mais l’on n’ose jamais, on se dit que c’est impossible, et puis, on laisserait toutes nos attaches derrière nous : lui n’en a pas, et peut faire ce qu’il veut. Je ne pense pas que je pourrais vraiment vivre comme cela. Et, il faut se poser certaines questions : comment les autres peuvent-ils ne se rendre compte de rien ? Comment la jeune femme peut-elle laisser faire cela ? Et pourquoi personne ne réagit ? L’histoire peut donc paraître incohérente, au moins inconcevable, mais elle peut aussi faire rêver, et imaginer la vie autrement. J’ai retrouvé le style de l’auteure, style que j’adore, mais la poésie qui le caractérise n’était pas très présente, comparé aux autres livres que j’ai pu lire. D’habitude, je relève des tas de citations ; beaucoup moins cette fois. Le sujet n’y prêtait peut-être pas. De ce fait, il ne fait pas partie de mes livres préférés de cette auteure : par exemple, je ne le trouve pas à la hauteur de Journal d’Hirondelle ou Stupeur et tremblements. Mais c’était tout de même une lecture agréable.

Les personnages sont assez énigmatiques, si je puis dire. Le « héros » du livre est un homme, que l’on suit puisque l’œuvre est écrite à la première personne. On se pose les mêmes questions que lui, questions qui, d’ailleurs, restent souvent sans réponse. Il ne sait absolument pas ce qu’il doit faire et se laisse aller à vivre une vie d’oisiveté, ponctuée de champagne et de conversations de sourds avec une jeune femme qu’il ne connaît pas. Ce personnage peut être un anti-héros : il n’agit pas, ne fait rien, s’enlise dans la paresse et son peignoir éponge, et il savoure cette vie dont, apparemment, il n’a jamais osé rêver. Le personnage féminin, quant à elle, est très mystérieux. On ne sait pratiquement rien d’elle, pas même son prénom. Elle passe ses journées à faire des choses que l’on devine plus qu’elle ne les révèle au héros, et elle semble mener une vie très particulière. Cela ne la dérange pas qu’un inconnu loge chez elle, ni que son mari ne soit pas rentré depuis une semaine. Elle ne s’inquiète de rien, et préfère boire du champagne en compagnie d’un homme qui, apparemment, s’intéresse à elle, ce que personne n’a jamais fait. Décrite par le héros, elle semble parfaite, mais garde tout son mystère, malgré les questions que l’on peut se poser sur elle. Les autres personnages sont très effacés, on ne sait pas grand-chose d’eux. Ils ne sont pas creusés, et seuls les personnages principaux ont une véritable identité (ironie !) dans le livre.

La fin est très frustrante, dans la mesure où elle ne nous fournit aucune réponse ! On peut dire que les personnages font ce qui est le mieux pour eux (qu’est-ce qu’ils pouvaient faire d’autre ?), mais tant de questions restent en suspens ! Cela m’a tout de même moins dérangée que dans certains autres livres, où les questions et leurs réponses semblaient essentielles.

 

En définitive, un livre étrange, complètement loufoque et irréaliste, qui peut faire rêver mais, surtout, qui nous fait passer un bon petit moment, même s’il ne fait pas partie de mes préférés. 

Métaphysique des tubes de Amélie Nothomb

Posté : 18 août, 2013 @ 9:15 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Métaphysique des tubes de Amélie Nothomb dans Avis littéraires couv66127896-185x300Genre : Autobiographie, Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 157

Synopsis : Parce qu’elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles – déglutition, digestion, excrétion -, ses parents l’ont surnommée la Plante. L’intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c’est Dieu. Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n’est pas éternelle, même au pays du Soleil levant … Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », Amélie Nothomb nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.

 

Avis : J’ai déjà lu des Amélie Nothomb et les ai toujours trouvés supers, même si spéciaux. Ce livre est la troisième autobiographie de l’auteure que je lis.

Le début est assez étrange, il faut plusieurs pages pour comprendre de quoi l’on parle si on ne lit pas le synopsis avant. Ici, pas de ton enfantin ni de langage d’enfant (excepté pour l’apouarium). C’est l’auteure adulte qui nous raconte son histoire à la première personne, mais au passé. Elle ne cherche pas à nous la raconter comme si c’était l’enfant qui parlait, mais bien comme un témoignage, pour nous montrer comment était son enfance.

J’ai été impressionnée par les détails (nombreux et très précis !) et la mémoire de l’auteure. On peut se demander si ce n’est pas enjolivé (elle en parle à un moment, en disant qu’elle n’a aucun moyen de prouver qu’elle parle de quelque chose de réel). Mais j’ai fait le choix de croire en ce qu’elle racontait et je ne le regrette pas.

Ce livre nous donne un florilège de sentiments. Tout d’abord, de l’indignation envers les parents de la petite, mais également envers l’attitude des Japonais. Même si c’est leur façon de vivre, je dois avouer que j’ai été choquée ! Ensuite, un sentiment d’étrangeté par rapport au bébé qui parle comme un adulte et qui sait déjà tant de choses à deux ans et demi ! Elle parvient à cacher à ses parents qu’elle sait parler ! De la tristesse pour la Plante, un bébé qui ne réagit pas, qui ne vit pas … Et enfin, de l’émerveillement pour le Japon, un pays magnifique où j’adorerais aller ! Tout le long du livre, on partage les sentiments du bébé et de l’auteure une fois adulte.

La dernière phrase est assez étrange : elle sous-entend que la vie de l’auteure se résume à cette période de sa vie, que le reste ne compte pas, ne vaut rien. On pourrait penser que cette époque l’a tellement marqué qu’elle la représente toute entière sans qu’il n’y ai rien à ajouter.

 

Finalement, un livre un peu étrange, mais intriguant, comme tous les livres de cette auteure. C’est un plaisir de lire ses œuvres ! Je les lirai avec plaisir.  

Ni d’Eve ni d’Adam d’Amélie Nothomb

Posté : 15 janvier, 2013 @ 8:04 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Ni d'Eve ni d'Adam d'Amélie Nothomb dans Avis littéraires couv26752747-183x300Genre : Contemporaine, Autobiographie

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 183

Synopsis :  Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’Eve ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier.

 

Avis : Comme d’habitude, c’est un style particulier que j’adore. Stupeur et tremblements m’avait ravi : je suis autant charmée par Ni d’Eve ni d’Adam.

C’est une façon différente de découvrir le Japon, comparé au précédent « volet » : c’est toujours culturel mais on découvre aussi un peu de littérature avec Mishima et Takeshi, les paysages avec le Mont Fuji, et, cette fois encore, différentes traditions et habitudes des Japonais comme pour le passage sur les enfants de cinq ans ou sur les amoureux. J’ai adoré le passage du Mont Fuji, cela m’a encore plus donné envie de voyager et de découvrir ce pays.

A nouveau, on peut facilement s’identifier à l’auteure. Elle nous montre une vie que nous pourrions avoir, une personnalité particulière. Elle n’est pas bourgeoise, hors d’atteinte, comme certains écrivains le sont peut-être. Elle ne cherche pas à se montrer supérieure à ses lecteurs. Cette proximité nous la rend sympathique, de même que son humour. A plusieurs reprises, je me suis mise à rire en m’imaginant les situations, les expressions de visages, le ton, quand Rinri parle français par exemple.

L’histoire d’amour que nous raconte l’auteure est vraiment à part, ce n’est pas une romance comme toutes les autres. C’était réellement une belle histoire, que tous aimeraient vivre je pense. Les deux amoureux sont vraiment complices, il n’y a aucune méchanceté, aucune violence, juste de l’amour, de la tendresse. J’ai trouvé cela touchant.

Les quelques pages avant la fin étaient assez tristes. L’amour de l’un entrave la liberté de l’autre. Je comprends un peu l’auteure avec sa peur de l’engagement, même si je ne partage pas son avis. J’ai trouvé assez amusante la métaphore qu’elle utilise pour décrire les gens qui veulent rester libres.

La fin est touchante. C’est une belle histoire d’amour qui se finit de façon originale, comme elle l’a été tout le long de l’œuvre. La réaction de l’auteure et son explication est émouvante.

Beaucoup écrivent et aimeraient un jour, dans leurs rêves les plus fous, être publié. L’expérience de l’auteure redonne de l’espoir et nourrit ce rêve.

 

J’ai passé un très bon moment. Chaque nouveau livre d’Amélie Nothomb est une excellente découverte.

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