Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Le Livre des soeurs d’Amélie Nothomb

Posté : 27 août, 2023 @ 6:56 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : ContemporaineLe Livre des soeurs

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 194

Synopsis : « Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne. »

 

Avis : Ce livre m’a été offert par ma sœur pour mon anniversaire ! Je l’ai commencé tout de suite, puisque ça faisait maintenant un an que j’avais envie de le lire, mais je n’avais jamais sauté le pas !

J’ai passé un très agréable moment aux côtés de Tristane, une enfant pas comme les autres, presque surréaliste. J’aime ce côté « étrange » dans les romans d’Amélie Nothomb : ces personnages sont majoritairement exceptionnels, presque absolument différents des autres et, pour autant, le lecteur se laisse guider par la voix de l’autrice et suit leur histoire en prêtant foi aux mots. Quelque part, c’est déjà une façon de mettre en abyme la citation choisie pour figurer au dos de l’ouvrage : le lecteur donne le pouvoir qu’il veut aux mots que l’auteur a tracés. Sans lecteur, la littérature reste lettre morte ; un lecteur récalcitrant ne se laissera pas entraîner ou niera le charme que les mots peuvent ou auraient pu avoir sur lui.

J’ai aimé la façon dont l’amour sororal était mis en avant, tout en appréciant le début du roman, qui représente un amour amoureux débordant. Cela peut faire écho à la peur des couples de voir leur idylle se flétrir tout en tombant complètement dans un autre écueil : encore une fois, l’autrice me semble écrire à l’extrême, plonger dans des situations que l’on pourrait avoir du mal à imaginer « dans la vraie vie » tout en étant conscient que ce genre de choses existe réellement – SPOILER 1. Ce roman permet aussi de mettre en avant les traumatismes que laisse l’enfance sans que les parents soient conscients de ce qui arrive. Les mots ont une portée sur les petits et peuvent garder cette emprise une fois adultes : SPOILER 2

Comme d’habitude, j’ai été surprise par certains éléments étranges, mais dans le bon sens du terme ici. Avec un peu de recul, les romans de l’autrice sont presque proches d’une forme de fantasy, un monde qui serait le nôtre mais amélioré, augmenté, avec des êtres exceptionnels et des vies extraordinaires – en tout cas, en ce qui concerne celle de nos héros – : une forme de littérature qui voit plus grand, qui vit plus fort. D’autres personnages, comme Nora, ont, au contraire, des vies très banales, ce qui permet aussi de voir, dans l’écriture de l’autrice, qu’elle comprend l’ordinaire et qu’elle le peint à sa façon. SPOILER 3 J’aime ce flou entre la réalité et quelque chose d’autre : quand je lis ces romans, je n’ai pas envie de décider, j’ai juste envie me laisser porter.

Avec Le Livre des sœurs, j’ai aussi retrouvé une écriture que j’apprécie beaucoup. Je vois rarement le temps passer quand je lis un roman d’Amélie Nothomb et j’apprécie la sonorité des mots qu’elle choisit d’utiliser. C’est toujours un univers à part, mais aussi un style qui se reconnaît de livre en livre.


Donc, une agréable lecture qui traite de l’enfance, de la littérature et de l’amour. Elle sera sans doute suivie de près par celle de Psychopompe. 

 

SPOILER 1 des parents qui négligent leurs enfants, qui en font pour en faire, parce qu’il le « faut ». Ce qui est, en réalité, plus difficile à imaginer, c’est la résilience, la détermination et le côté exceptionnel de Tristane, qui apprend à lire seule et qui endosse, très rapidement, une attitude très responsable alors qu’elle est encore enfant.

SPOILER 2 Tristane est prisonnière de cette image de « petite fille terne » comme n’importe qui peut être enfermé dans la vision que les autres ont eue d’eux, sans être conscients que ce n’est pas ce que voient tous ceux qui croisent leur route.

SPOILER 3 Le fait, par exemple, que Tristane porte, en quelque sorte, Cosette en elle après sa mort, peut être considéré comme paranormal ou comme une forme de maladie mentale.

Les Aérostats d’Amélie Nothomb

Posté : 2 septembre, 2020 @ 11:14 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : ContemporaineLes Aérostats

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2020

Nombre de pages : 175

Synopsis : « La jeunesse est un talent, il faut des années pour l’acquérir. »

 

Avis : Apparemment, c’est ma nouvelle façon de lire le dernier roman d’Amélie Nothomb : aussitôt acquis, aussitôt lu ! Le lendemain de son arrivée dans ma bibliothèque, Les Aérostats est donc déjà fini !

Comme pour les précédents livres de l’autrice, je ne lis que la petite phrase du résumé avant de commencer : pas de chroniques, pas de conférences à son propos, histoire d’entrer complètement à l’aveugle. Pour ceux qui veulent faire de même, attention, je vais parler de l’intrigue dans le paragraphe qui suit !

Ici, nous suivons Ange. Elle – ce qui n’était pas évident à savoir, étant donné qu’à nouveau, l’autrice utilise un prénom épicène, ce que j’adore – vit en colocation avec Donate, un des personnages insupportables de ce roman – en fait, à part Ange et Pie, tous sont insupportables, et c’est aussi une des raisons pour lesquelles j’ai aimé ce roman ! Etudiante en philologie, elle se retrouve contactée par un homme pour donner des cours. Je n’en dis pas plus. Pie est lui aussi un personnage que le lecteur finit par apprécier, notamment parce qu’il permet à Amélie Nothomb de renouer avec un procédé que j’adore : son dialogue incisif, sans pratiquement aucune narration pour le couper. Pie m’a alors fait penser à Prétextat Tach dans Hygiène de l’assassin, un de mes romans préférés ! Pour autant, je ne parviens pas à dire si Pie est attachant ou non : certaines de ses remarques le rendent très antipathique.

J’ai adoré qu’Amélie Nothomb décide ici de se concentrer sur l’éducation et la lecture – Ange va donner des « cours » de lettres. Comment donner envie à un ado de lire ? Comment lui donner le goût des livres, des mots ? Comment lui faire découvrir de la meilleure façon possible la littérature ? La façon de faire d’Ange est radicale SPOILER 1 De plus, l’autrice traite de la dyslexie et de ce qui pourrait la causer SPOILER 2 Ce que j’ai adoré, ce sont les conversations entre Ange et Pie sur les romans qu’ils lisent ! Un lien se crée entre eux grâce à la littérature alors qu’un autre lien parallèle se crée entre les livres et Pie. SPOILER 3

La fin était pour moi évidente une fois que je l’avais lue : impossible que le roman se termine autrement. C’était logique !

 

Donc, un très bon roman, mais qui, après réflexion, me laisse un peu perplexe sur certains points.

 

SPOILER 1 je n’ai pas pu m’empêcher de me dire : « non mais je ne peux pas faire ça avec mes élèves ». Effectivement, Ange ne propose que des classiques purs et durs à son élève : L’Odyssée, L’Iliade, La Princesse de Clèves … et il doit parfois avoir lu le livre pour le lendemain ! Je ne sous-estime pas les ados, mais je me dis que c’est hardcore pour donner envie de lire ! Mais je m’éloigne trop de la fiction en voulant la rapprocher de la réalité.

SPOILER 2 je ne suis pas sûre de ce que je pense sur ce point. L’avis d’Ange est très tranché : il faut pousser les élèves, c’est la seule solution. Il n’y avait pas autant de dyslexiques quand elle était elle-même élève. Mais certains élèves ont de véritables difficultés pour lire, difficultés qui ne peuvent pas être surmontées en une journée, comme c’est le cas pour Pie. Donc, j’émets des réserves sur ce point du roman : trop facile et trop rapidement traité.

SPOILER 3 après réflexion, un autre point que j’ai moins apprécié : la romantisation de la relation prof-élève. Certes, Ange n’est pas amoureuse de Pie, mais elle reconnaît qu’elle est attirée par lui parce qu’il est intéressant. Quant à Pie, il tombe amoureux d’elle parce qu’elle est une figure d’autorité, quelqu’un qui lui permet d’avancer dans la vie. Je comprends pourquoi Pie ressent cela, et j’apprécie qu’Ange n’en « profite » pas, étant donné sa position ; mais c’est un procédé dont je ne suis pas fan.

 

Soif d’Amélie Nothomb

Posté : 8 janvier, 2020 @ 2:39 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : ContemporaineSoif

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 152

Synopsis : « Pour éprouver la soif il faut être vivant. »

 

Avis : Je n’arrêtais pas de croiser ce livre depuis sa publication, et je ne l’avais toujours ni acheté ni lu. J’ai enfin sauté le pas !

J’avais entendu pas mal de critiques négatives sur ce livre ; mais, comme d’habitude quand Amélie Nothomb sort un nouveau roman. J’ai toujours envie de me faire ma propre opinion ; mais je dois avouer qu’entendre parler de Jésus m’a un peu rebutée sur le coup. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai mis tant de temps à le lire ! Pourtant, je sais que l’autrice ne pourrait pas écrire un bouquin vraiment religieux. En fin de compte, j’ai ouvert Soif sans attente particulière, en me laissant guider. Je pense que c’est la meilleure façon pour moi de me faire surprendre par un livre, et de l’apprécier, voire de l’adorer. Parce que j’ai adoré ma lecture.

Dès, les premières lignes, j’ai retrouvé l’écriture que j’aime tant, le ton que j’aime, le style que j’aime. Et j’ai été surprise – alors que je n’aurais pas dû l’être, c’est plutôt commun chez l’autrice – de constater que Soif était écrit à la première personne, ce qui fait que nous sommes dans la tête de Jésus. Ceux qui ne savent absolument rien de lui ne le reconnaîtront que lorsque son nom apparaît pour la première fois, page 21. Pour les autres, ils auront peut-être un doute au début : « Tiens, ça me dit quelque chose les Mariés de Cana … » Dans tous les cas, c’est assez surprenant et original de se retrouver dans la tête de ce personnage. Et malgré l’appréhension, je me suis rapidement laissé porter par les paroles, les réflexions de Jésus. J’ai souffert avec lui, j’ai pensé avec lui, et je me suis échouée à la fin du roman, en tournant la dernière page, le cœur gros. Amélie Nothomb est parvenue à écrire un livre sur Jésus qui n’est pas vraiment religieux, un livre qui nous fait réfléchir, un beau livre touchant qui m’a secouée. Je me suis armée de mon crayon pour souligner, écrire, annoter Soif : tant de belles citations à retenir, de vérité parfois.

Jésus est davantage un homme que le fils de « Dieu », même s’il parle parfois à son père. L’autrice reprend à la fois des éléments du mythe et des faits historiques, tout en faisant de l’homme un personnage « réaliste ». Egal à lui-même, il rappelle qu’il faut aimer son prochain, tout en montrant en quoi lui-même a failli. Soif est à la fois un éloge de l’amour et une prise de conscience que Jésus et « Dieu » s’y sont très mal pris. J’ai adoré qu’il réfléchisse lui-même sur la religion, sur son « père », sur la rédemption qu’il est censé apporter à l’humanité. J’ai adoré que Marie-Madeleine soit présente, la façon dont est représentée Marie, celle dont est présenté Judas.

Evidemment, le lecteur lit toute la passion du Christ, des passages assez douloureux à lire, que ce soit le chemin à parcourir avec la croix sur le dos, la rencontre de sa mère sur le chemin, la crucifixion, la présence de Madeleine, la mort … Et, comme dans tous les romans d’Amélie Nothomb, le titre finit par prendre tout son sens à un moment du roman : [SPOILER] Jésus refuse de boire avant de partir pour être exécuté. Il ressent donc la brûlure de la soif sur la croix ; juste avant, alors qu’il est dans sa cellule, il explique ce qu’est la soif, ce qu’elle représente, ses réflexions sur elle, le fait qu’elle permette de se sentir vivant, et que l’étancher est un tel plaisir après une longue exposition aux affres de la soif. Cela m’a fait penser aux réflexions sur la faim dans Biographie de la faim. La soif, elle, ne peut jamais être étanchée complètement, il n’y a pas de verbe équivalent à « rassasier » pour elle. Elle n’est jamais satisfaite. Cela permet à Jésus de supporter la douleur, car la soif est plus grande, et aussi de connaître un dernier moment de bonheur quand le soldat lui donne à boire avec une éponge. [FIN DU SPOILER] 

Mais, ce qui m’a particulièrement conquise dans ce livre, c’est sa fin. Cette vision de la mort était si paisible, si apaisante … J’avais envie de serrer l’autrice dans mes bras tant ses mots me faisaient du bien. Je ne peux pas tellement vous en dire plus, ce deviendrait trop personnel. Je ne peux que vous recommander de lire Soif

 

Donc, sans doute un de mes préférés d’Amélie Nothomb, ou, en tout cas, un de ceux qui m’ont le plus touchée. 

Péplum d’Amélie Nothomb

Posté : 10 août, 2019 @ 4:57 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Science-fiction Péplum

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 1997 [1996]

Nombre de pages : 154

Synopsis : L’ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve, en 79 après Jésus-Christ, a été le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues. A votre avis qui a fait le coup ?

Pour avoir deviné un des plus grands secrets du futur, la jeune romancière A.N. est enlevée pendant un bref séjour à l’hôpital, et se réveille au XXVIe siècle, face à un savant du nom de Celsius. Entre ces deux personnages que tout oppose – elle furieuse contre ce rapt, lui contre cette fille qui en sait trop – s’instaure une conversation où il sera question de la grande guerre du XXIIe siècle, du réel et du virtuel, de voyages dans le passé mais aussi d’art, de philosophie, de morale.

Science-fiction, satire, finesse psychologique d’un affrontement verbal où chacun cherche la faille de l’autre : dans ce mélange détonant on retrouve l’humour acide, l’insolence, l’éclat du style qui placent la romancière d’Hygiène de l’assassin au tout premier rang des écrivains de sa génération.

 

Avis : Ce livre est dans ma PAL depuis mai 2014 … je devrais vraiment faire une PAL spéciale « les livres les plus vieux de ma bibliothèque », histoire de les lire enfin !

Peut-être que je n’aurais pas dû lire deux livres d’Amélie Nothomb à la suite ? Ou peut-être que c’est juste ce livre qui ne m’a pas convenu ? J’adore toujours autant le style d’écriture de l’autrice, mais j’ai eu du mal à entrer dans Péplum, qui n’est qu’un long dialogue, exactement comme Hygiène de l’assassin, que j’ai adoré. Les deux personnages principaux se détestent cordialement, et donc s’envoient des remarques et des piques toutes les cinq minutes, ce qui peut être lassant – et qui ne l’était pas du tout dans le tout premier roman de l’autrice. Pour autant, ce roman a de belles qualités : son originalité – je n’ai pas envie de trop vous en dire, c’est mieux d’entrer aveugle dans les romans d’Amélie –, le fait que ce soit de la science-fiction, ce que l’autrice n’écrit jamais, quelques belles punch lines, certaines réflexions – sur le passé, le futur, notre responsabilité, l’écologie, la politique, la façon dont la narratrice, A.N. juge à la fois la beauté et l’intelligence. Mais je n’ai pas réussi à pleinement entrer dans le livre … quel dommage !


Donc, une petite déception, malgré une idée vraiment originale !

 

Attentat d’Amélie Nothomb

Posté : 9 août, 2019 @ 7:09 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Contemporaine Attentat

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2013 [1997]

Nombre de pages : 153

Synopsis : La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c’était moi. A présent, quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c’est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle.

A. N.

Epiphane Otos serait-il condamné par sa laideur à vivre exclu de la société des hommes et interdit d’amour ? Devenu la star – paradoxale – d’une agence de top models, Epiphane sera tour à tour martyr et bourreau, ambassadeur ded la monstruosité internationale … et amoureux de la divine Ethel, une jeune comédienne émue par sa hideur.

Sur un thème éternel, l’auteur d’Hygiène de l’assassin et des Catilinaires nous offre un conte cruel et drôle.

 

Avis : Cela fait plus de 5 ans que ce livre se trouve dans ma PAL … je me dis que je me garde des livres d’Amélie Nothomb parce qu’elle n’en publie qu’un par an, et que son écriture risque de me manquer si je lis tout d’un coup et que je dois attendre pour son prochain roman ; mais c’est une très mauvaise excuse, il est temps de l’admettre !

Attentat traite, comme beaucoup de livres de l’autrice, de thèmes qui sont chers : la beauté, la laideur, l’apparence en général, et l’amour. Et, comme dans Riquet à la houppe, sorti après Attentat, les extrêmes s’attirent. Epiphane Otos, l’homme le plus laid du monde, tombe amoureux d’Ethel, la femme la plus belle. Comme d’habitude, j’aime l’originalité de l’autrice, que ce soit pour l’onomastique ou pour ce qui arrive dans ses romans ; l’idée de ce métier trouvé par Epiphane est très intéressante, et permet d’approfondir la réflexion sur l’apparence, sur les attentes de la société en ce qui la concerne, mais aussi sur l’hypocrisie des hommes et leur besoin de conformisme. C’est ce que j’aime toujours dans les romans d’Amélie Nothomb : elle creuse la société, elle fait réfléchir son lecteur, toujours avec cette écriture que j’adore.

Pour autant, Attentat ne fait pas partie de mes préférés de l’autrice. Il m’a parfois semblé un peu long, encore plus avec cette fin très abrupte qui ne m’a pas convaincue. On peut, évidemment, avoir pitié d’Epiphane mais, [SPOILER] d’une certaine façon, Ethel a raison : Epiphane l’aime uniquement pour son physique, et un peu pour sa gentillesse, mais pas du tout pour une sorte de grâce qu’elle cacherait en elle. Il n’est pas capable de défendre son amour quand elle l’accuse de ne l’aimer que pour son apparence. Lui aussi tombe alors dans les travers de la société qu’il dénonce du début à la fin du livre. C’est sans doute la raison qui le pousse à agir comme il le fait à la fin, un acte facile, et qui colle bien avec son espèce de folie. [FIN DU SPOILER] Certains passages antérieurs m’avaient aussi mise mal à l’aise, notamment celui du taureau. C’était sans doute le but, mais cela m’a détachée du livre.

 

Donc, un bon roman, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue.

 

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