Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Paradise Kiss, intégrale d’Ai Yazawa

Posté : 7 décembre, 2017 @ 11:37 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Manga, Shojo Paradise Kiss

Editeur : Kana

Année de sortie : 2009 

Nombre de pages : 876

Synopsis : Un shojo manga très glamour pour les fashion victims et les autres ! 

La très sérieuse Yukari n’a qu’une obsession : réussir son entrée à l’université. De par sa taille et sa silhouette, elle est pourtant le mannequin idéal pour présenter la robe que prépare une joyeuse bande d’étudiants en stylisme qui se regroupe dans une cave-atelier baptisée Paradise Kiss. Enrôlée par ces filles et garçons très originaux, Yukari se retrouve, un peu malgré elle, plongée dans un univers où se concrétisent les rêves les plus fous. Sans compter que l’Amour sera au rendez-vous …

 

Avis : J’ai adoré Nana d’Ai Yazawa, mon manga préféré !! Mais je n’avais jamais lu d’autres mangas de l’auteur, peut-être parce que je pensais que ce ne serait jamais aussi bien. En voyant l’intégrale de Paradise Kiss à la bibliothèque, je me suis laissée tenter !

Autant Nana tournait autour de la musique, autant Paradise Kiss traite de la mode. Yukari tombe dans ce monde inconnu pour elle, auprès de personnages haut en couleur qui lui semblent très étranges, de vrais extraterrestres. Elle est repérée par l’un d’eux, et cela change complètement sa vie. Je me suis beaucoup identifiée à Yukari : elle ne fait pas ce qu’elle veut, elle travaille juste pour plaire à sa mère – ce n’est pas ce que je fais, c’est la suite qui me concerne. Elle aimerait trouver sa voie, mais n’avait pas trouvé le courage jusque-là de se lancer. Ce sont les membres de Paradise Kiss qui, contre leur gré, la poussent à réfléchir sur sa vie, et à se prendre en mains ! Ce que j’ai aussi aimé, c’est que l’auteur n’embellit pas la réalité : si l’un des personnages veut devenir mannequin, ça ne veut pas dire qu’il va devenir très connu dans le monde, ou que sa carrière sera facile. Bien sûr, cela donne des illustrations magnifiques de vêtements formidables ! Seul regret : l’absence de couleurs des planches ! On sait grâce au dialogue que Miwako a les cheveux roses, et que Georges a les cheveux bleus, mais on ne le voit pas ! Et les vêtements doivent être encore plus beaux en couleurs !! L’amour est bien sûr présent, mais, comme Nana, Paradise Kiss n’est pas un shojo ordinaire. L’héroïne, si elle est agaçante, est remise sur le droit chemin de manière brutale par les autres personnages. Pas d’insta love, pas de romances parfaites ; les difficultés de l’amour et de la vie sont présentes, non mises de côté ou oubliées comme dans d’autres shojos. Concernant les personnages, j’ai adoré, bien sûr, Yukari, mais aussi Miwako, adorable et fragile, que les autres personnages protègent tous. J’ai moins apprécié Arashi [SPOILER] surtout pour ses scènes de jalousie, ou les scènes où il fait souffrir Miwako pour rien ! Une scène en particulier m’a donné envie de le frapper ! [FIN DU SPOILER] Georges est assez ambivalent : je l’ai adoré, mais je l’ai aussi détesté à certains moments. Les mères en général laissent à désirer, elles sont centrées sur elles-mêmes, sur leurs espoirs déçus, et pas sur le bonheur de leurs enfants. La fin était tellement triste … [SPOILER] J’avais tellement envie que Yukari et Georges restent ensemble ! [FIN DU SPOILER] Je lirai sans doute d’autres mangas de l’auteur, notamment Gokinjo : une vie de quartier, qui raconte apparemment la vie de Miwako !

 

Donc, j’ai adoré ce manga, j’ai très envie de l’avoir dans ma bibliothèque !! Un coup de cœur évidemment !!

Grimms Manga de Kei Ishiyama

Posté : 30 décembre, 2015 @ 2:30 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 4 commentaires »

Grimms MangaGenre : Manga, Conte

Editeur : Pika

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 448

Synopsis : Découvrez ou redécouvrez les plus beaux contes des frères Grimm adaptés en manga dans une édition double aux couleurs de Noël. Un hommage pétillant d’humour et de modernité, où Kei Ishiyama crée son propre univers pour nous faire revivre ces contes fabuleux. Portés par des valeurs universelles, les récits des frères Grimm continuent de séduire les lecteurs, fascinés par des histoires fantastiques et pleines de magie.  

 

Avis : Ce livre m’a été offert pour Noël, et cela faisait longtemps que je voulais le lire ; je n’ai donc pas hésité à me lancer ! J’ai été transportée d’emblée dans le monde de l’auteur, que j’ai trouvé à la fois féérique et poétique. On ressent les émotions des personnages, et certains nous touchent vraiment, comme Chandelle, ou Elizabeth. Les réécritures sont originales, et modernisées : pour la première fois, j’ai apprécié Blanche-Neige, que je ne supporte pas habituellement ! C’est, bien sûr, remanié, pour pouvoir tenir dans une petite histoire traduite en dessins. Certains mangas demandent deux parties. J’ai particulièrement apprécié « Blanche-Neige », « Le Chat Botté », « Le roi grenouille » ; et les réécritures les plus originales sont pour moi « Le petit chaperon rouge », « Raiponce » et « Hansel et Gretel » ; j’ai aimé tous les contes, même ceux que je ne connaissais pas !

Quant aux graphismes, ils sont superbes ! Les dessins sont vivants et capables de nous transmettre la portée de ce qui arrive aux personnages. La couverture présageait déjà de merveilleux dessins ; l’édition est très belle. De plus, certains personnages sont mignons comme jamais, et nous font compatir à ce qui leur arrive, comme Chandelle, ou le Chat Botté ; ils sont tous très émouvants, et participent pleinement à notre entrée dans le monde du livre. J’ai également découvert des contes que je ne connaissais pas, comme « La fauvette-qui-chante-qui-sautille », ou « Les douze chasseurs », ce qui me donne envie de lire la version originale. Les strips et crayonnés, ainsi que les planches en couleurs sont splendides, et donne encore davantage vie aux contes. 

L’humour se trouve également dans ce manga, ce qui donne lieu à des scènes incongrues, ou très mignonnes. Il compense la gravité de certaines contes, comme « La fauvette-qui-chante-qui-sautille », où l’humour est absent. Il est présent notamment chez « Blanche-Neige », et chez « Le Chat Botté ».

 

En définitive, un excellent manga, qui nous fait découvrir les contes revisités de façon originale, et qui nous laisse la tête pleine de poésie !  

Chi, une vie de chat, tome 1 de Konami Kanata

Posté : 4 mars, 2015 @ 10:02 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Chi, une vie de chat Genre : Manga, Jeunesse

Editeur : Glénat (Kids)

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 162

Synopsis : Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d’un coup, on se retrouve tout seul ? Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ? Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde ! Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d’appartement … La vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l’est encore plus ! Miaaaa …

 

Avis : J’aime les mangas et les BD où se trouvent des chats, parce que cela donne toujours des scènes drôles et mignonnes ! Et oui, parfois, il en faut pour se détendre !

L’histoire est très simple : un petit chat perd sa maman et se retrouve seul : il décide alors de retourner chez lui, mais ne retrouve jamais sa maison. A la place, comme le dit le synopsis, il décide de découvrir le monde. Ce manga est un des seuls que j’ai lus qui soit mis en couleur, et j’ai trouvé ça très sympa ! J’ai bien ri en lisant les aventures du petit Chi, qui n’en fait qu’à sa tête, et qui se retrouve souvent à côté de la plaque. Il ne comprend pas toujours ce que les autres personnages veulent de lui ce qui donne des scènes cocasses et drôles. L’histoire est donc simple, elle n’a rien d’extraordinaire, mais la manière dont elle est traitée fait rire. C’est intéressant et drôle de voir la vie à travers les yeux d’un chaton. Les graphismes sont sympas, j’aime beaucoup la façon dont Chi est dessiné : avec de grands yeux très expressifs qui montre très bien ce qu’il ressent.

Les personnages sont peu nombreux, ce qui permet de s’y attacher facilement. Chi est hilarant, un bébé qui découvre la vie tout en n’écoutant pas toujours ce qu’on lui dit. Il m’a beaucoup fait penser aux chats de mes amies qui font souvent un peu n’importe quoi, et qui font toujours rire leur propriétaire ! Evidemment, il est mignon comme jamais, et est mis dans des situations faites pour faire pousser un « Oooooooh » attendri aux lecteurs. J’ai particulièrement aimé la scène des chaussures quand la famille est partie ! Yosei est très mignon lui aussi, et semble apprendre en même temps que son chat. Il est également astucieux, et j’ai aimé la scène de la fenêtre. Les scènes qui impliquent le père sont également drôles, notamment après le vétérinaire. La mère, quant à elle, tente de « dresser » Chi tout en ayant quelques difficultés.

 

En définitive, un manga sympathique, dont le personnage principal est très mignon et drôle. Cela permet de se détendre et de rire ! Je lirai la suite avec plaisir !

Bleach, tome 1 : The Death and the Strawberry de Tite Kubo

Posté : 4 mars, 2015 @ 9:29 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Bleach, tome 1Genre : Manga, Shonen

Edition : Glénat

Année de sortie : 2003

Nombre de pages : 192

Synopsis : Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d’une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n’arrive pas à trouver le repos.
Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d’assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons…

 

Avis : J’aime beaucoup les mangas, mais j’ai un peu peur de commencer de nouvelles séries parce qu’elles comportent souvent de nombreux tomes, et que je ne les lis pas vraiment à la suite. Et je n’ai pas vraiment les moyens d’acheter tous les tomes de toutes les séries … Enfin, j’ai tout de même commencé cette saga parce qu’on m’a prêté les premiers tomes !

Le scénario est assez intéressant : un garçon de 15 ans, Ichigo Kurosaki, au don particulier de voir les esprits rencontre Rukia Kuchiki, une Shinigami qui ne peut retourner dans la Soul Society. Ensemble, ils vont désormais chasser les Hollows, afin de les libérer. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce manga, c’est son mélange de sérieux et d’humour. Certaines scènes peuvent vraiment nous émouvoir, et d’autres nous faire rire. On passe facilement d’une émotion à l’autre : c’est un atout pour un manga de faire passer par différentes sensations ! De plus, les graphismes sont bons, les traits des personnages sont assez fins, et leur visage exprime bien les émotions que le mangaka a voulu transcrire.

Concernant les personnages, il est facile de s’attacher à Ichigo et à sa famille, grâce à leur passé, mais aussi grâce à leur sensibilité et à leur humour. Ichigo se montre fort, et fait tout pour protéger sa famille, mais on comprend vite qu’il cache quelque chose. Le père d’Ichigo m’a vraiment fait rire : il est assez atypique comme père ! Mais il sait aussi être sérieux parfois, notamment dans les tomes suivants que j’ai lus. Les sœurs d’Ichigo, Karin et Yuzu, sont l’opposé l’une de l’autre. La première est assez sombre, mais on devine qu’il y a quelque chose de plus au fond d’elle. La deuxième est sensible, cherche à faire de son mieux et à aider les autres au maximum. Elles aiment leur frère et ont confiance en lui. Rukia est un personnage que l’on découvre peu à peu, et c’est elle qui nous livre les secrets des Shinigamis et de la Soul Society. Elle nous explique, en même temps qu’à Ichigo, ce que sont les Hollows, ce que sont les Shinigamis, ce qui arrive aux Hollows quand les Shinigamis les délivrent. On découvre peu à peu le monde de Bleach, et j’ai trouvé ça très intéressant. Orihime Inoue est aussi attachante : c’est la fille sexy et mignonne du manga, un peu la caricature typique d’un Shonen. Un peu à côté de la plaque, un peu timide, et manifestement amoureuse du personnage principal. D’autres personnages sont développés dans les tomes 2, 3 et 4, que j’ai lus depuis, comme Chad, ou Kon, un personnage qui, à l’image du manga, est mêlé d’humour et de sérieux. Dans les tomes suivants, on en apprend plus sur les Hollows, mais aussi sur la mère d’Ichigo, et sur le don du jeune homme.

 

En définitive, une série qui a l’air intéressante, qui me plaît beaucoup pour le moment en tout cas ! J’ai hâte de lire la suite !

Soul Eater Not!, tome 1 de Atsushi Ohkubo

Posté : 29 juin, 2013 @ 8:47 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Soul Eater Not!, tome 1 de Atsushi Ohkubo dans Avis littéraires couv50733862-193x300Genre : Manga, Shonen

Editeur : Kurokawa

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 208

Synopsis : C’est la rentrée des classes à Shibusen, la célèbre école pour faucheurs d’âmes dirigé par le Dieu de la mort en personne ! Qui dit nouvelle année dit aussi nouveaux élèves et Tsugumi, une arme démoniaque fraîchement débarquée du Japon, va intégrer les rangs du prestigieux institut. La jeune fille rêve de faire équipe avec un valeureux Meister mais va se heurter à la dure réalité des cours et de la vie en communauté.
Grâce à Tsugumi et ses amies, Death City n’aura bientôt plus de secret pour vous. Et qui sait, vous croiserez peut-être quelques visages connus au détour d’un des couloirs de l’institut…

 

Avis : Ayant entendu parler de Soul Eater, sans jamais l’avoir lu, je me suis dit que ce manga devait être bien. La couverture est sympa, et je me suis dit qu’elle cachait sans doute bien son jeu, sachant comment était Soul Eater.

Sans avoir lu l’ »original », je trouve l’histoire originale : une école pour entrainer des élèves à faucher des âmes. Assez étrange, mais intéressant. Dans ce tome, on entre directement dans l’histoire avec Tsugumi et une des héroïnes du manga originel, Maka. L’histoire est fraiche, drôle, et nous emmène ailleurs. L’héroïne ici est Tsugumi et, bien qu’elle semble ordinaire, comme le fait remarquer Anya, elle est convoité par cette dernière, par Mémé, mais également par un garçon. Tous veulent devenir son Meister, elle qui est une arme démoniaque. La scène où elle parvient enfin à se transformer m’a paru un peu trop facile …

Concernant Tsugumi, elle est drôle, ne se rend pas bien compte de ce qu’il passe entre ses deux amies, se laisse un peu dépassée par les événements et ne se croit pas à la hauteur. Anya, elle, fait semblant d’être forte et de ne pas vouloir se lier à Tsugumi, alors qu’elle ne désire que cela ! Mémé est assez drôle avec ses pertes de mémoires ! Les garçons les plus présents sont Akané et Clay, assez mystérieux : on ne sait pas grand-chose d’eux, excepté pour Akané, dont le mystère se lève à la fin du tome. Quant à Kim, la « sorcière », le mystère reste entier : pourquoi agit-elle comme elle le fait ?

 

En définitive, une série qui a l’air très sympa, et que je compte continuer dès la sortie du second tome, en Juillet 2013 !  

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