Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Frankenstein de Mary Shelley

Posté : 25 mars, 2015 @ 4:07 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Frankenstein Genre : Classique, Science-Fiction

Editeur : Penguin Classics

Année de sortie : 1992

Nombre de pages : 215

Synopsis : Mary Shelley’s fable of the new Prometheus is the only Gothic novel that still reaches a wide and appreciative audience. A brilliant synthesis of contemporary philosophy, literary influences and personal vision, Frankenstein was a bestseller but not a great critical success when it first appeared in 1818. Frankenstein’s presumptuous act of creation, although begun with the best of intentions, is doomed to failure, for man cannot hope to penetrate the secrets of nature. In recounting this chilling tragedy, Mary Shelley demonstrates both the corruption of an innocent creature by an immoral society and the dangers of playing God with science. For this newly revised edition of Frankenstein, Maurice Hindle has made many editorial additions. These include a collation of the texts of 1818 and 1831 and the reprinting of Dr John Polidori’s ‘The Vampyre’, making this companion tale to Frankenstein available for the first time. His masterly Introduction places this extraordinary novel in its historical and literary context.

 

Avis : Cela fait un bon moment que je veux lire ce livre, un classique de la littérature anglaise de science-fiction. Je la place souvent près de Dracula et de Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde. Et je pense que, dans mon top livre, j’ai raison.

Tout comme dans ces deux livres, j’ai trouvé tout ce que j’aime dans Frankenstein : à la fois de l’horreur et de la fantasy, mais on peut ici ajouter du lyrisme et un certain romantisme également. La façon de raconter l’histoire est intéressante : Frankenstein raconte son histoire à Walton, le capitaine d’un navire pris dans les glaces. Cela permet vraiment au lecteur d’entrer dans le livre, et de vivre ce qui est raconté puisque l’on a l’impression que c’est à nous que Frankenstein parle directement, avec ses apostrophes et ses allusions à son présent. L’histoire est, évidemment, terrifiante, mais elle l’est encore plus aujourd’hui, me semble-t-il, avec les avancées de la science. J’ai un peu vu, dans le monstre de Frankenstein, les robots que l’on crée de nos jours, et qui pourraient un jour échapper à leur créateur. C’est assez impressionnant de s’imaginer dans la situation présentée par l’œuvre. Et, avec la façon dont le livre est écrit, on s’identifie facilement aux personnages.

En ce qui les concerne, ils sont assez ambivalents. On peut ressentir de la sympathie pour Frankenstein, qui va tout perdre, et qui va, par là même, nous faire de la peine. Mais l’on en ressent aussi pour le monstre : malgré ses crimes, il est touchant par sa bonté naturelle, par son amour de la race humaine, de la nature, de la vie en général. On peut s’imaginer à sa place tout comme à celle de Frankenstein. En même temps, c’est assez étrange d’apprécier le « méchant » de l’histoire : le monstre est très repoussant par ses actes, par sa haine et la revanche qu’il veut prendre sur son créateur, qui lui aussi, nous indigne : s’il avait pris ses responsabilités, peut-être que l’histoire aurait été différente. Après tout, les créations sont comme des enfants qu’il faut éduquer et aider, qu’il faut couver pour leur faire prendre leur envol petit à petit, et non les laisser dans la nature, livrés à eux-mêmes. Les autres personnages sont aussi attachants. Tout d’abord, Elizabeth et le père de Frankenstein, vus par les yeux de ce dernier. La première est comme une petite fleur qui s’épanouit sous les yeux du personnage principal, qui l’aime sincèrement. Le second semble émouvant et simple, aimant avec ses enfants. Il est également facile de s’attacher au petit William, qui n’apparaît pas beaucoup dans le livre. L’on ne peut que ressentir une tristesse immense quand l’on découvre son destin. On s’attache aussi à Félix, Agatha et leur père, De Lacey, même si ceux-ci sont présents pendant un court passage. Ils ont tout de même une place prépondérante dans la vie du monstre, et l’on s’y attache à travers lui. Clerval et Walton sont également des personnages que l’on apprécie. Ce sont deux amis de Frankenstein très différents l’un de l’autre. Le premier incarne la joie et l’amitié pure et dure, dans le sens où il pourrait faire n’importe quoi pour son ami. Le dernier prend la place du lecteur pendant la majeure partie du récit, donc l’identification avec lui est très forte. Il reçoit l’histoire que nous-mêmes nous recevons.

On peut lire et interpréter l’œuvre de différentes façons : parfois celles-ci sont données dans le synopsis. Par exemple, le fait que l’homme veuille devenir créateur, veuille créer la vie et donc prendre la place de Dieu sur Terre. La punition divine est fatale à celui qui désire donner la vie autrement que naturellement : tel peut être le message. Mais on peut également voir dans le monstre l’homme lui-même, corrompu par sa propre société, corrompu par les autres hommes, un homme qui était bon à la base et qui se pervertit au contact des autres. Le livre peut donc donner une vision très noire de l’Humanité, très pessimiste, qui m’a un peu fait penser à Rousseau, dans sa théorie de l’homme naturel, et de l’homme culturel. On peut également simplement lire le livre comme une histoire d’horreur, sans aucune métaphore. Enfin, ce livre fait réfléchir sur le fait de créer et la responsabilité du créateur envers la créature, comme je le disais à propos du monstre.

La fin est à la fois prévisible et inattendue : prévisible pour ce qui arrive à Frankenstein ; inattendue pour la réaction du monstre. En fait, on aurait pu s’y attendre aussi avec du recul.

 

En définitive, un livre passionnant, haletant, terrifiant, qui fait réfléchir. C’est une de mes œuvres favorites.

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley

Posté : 15 mars, 2015 @ 1:33 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le meilleur des mondes Genre : Science-Fiction, Classique

Editeur : Pocket

Année de sortie : 1977

Nombre de pages : 285

Synopsis : Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d’oeuvre de la littérature d’anticipation, a fait d’Aldous Huxley l’un des témoins les plus lucides de notre temps.
Aujourd’hui, devait écrire l’auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s’abatte sur nous dans le délai d’un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d’ici là de nous faire sauter en miettes… Nous n’avons le choix qu’entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.

 

Avis  :  Ce livre m’intriguait depuis un moment, et j’avais décidé de le commencer pendant les grandes vacances d’été, en août.

Alors, grande question : pourquoi est-ce que je ne le finis que maintenant ? Et bien, jusqu’au chapitre 10, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire. Je n’aimais pas du tout le monde que l’auteur nous décrivait, et j’ai fini par arrêter ma lecture en Septembre. Je ne l’ai reprise que récemment (il y a trois jours je crois), en me disant qu’il fallait tout de même que je le finisse, que la fin était peut-être mieux !

En commençant, je ne sais pas exactement à quoi je m’attendais. J’aime la science-fiction, les mondes dystopiques, les références historiques. Et pourtant, j’ai vraiment eu énormément de mal à apprécier ma lecture. Le monde créé par l’auteur est effrayant : cinq classes de personnes, et, dans les plus basses « castes« , des copies conformes, des « jumeaux » qui viennent du même embryon. Aucun lien ne rattache les individus, si l’on peut parler d’individus ! Aucun ne pense par lui-même, tous sont embrigadés depuis leur naissance par la propagande du Grand Ford. Ils ont des pratiques très étranges, très loin de nos mœurs et de nos habitudes. La division par castes permet la division du travail. Les loisirs sont également très étranges si on pense au Cinéma Sentant, au soma ou autres. Les références sont claires : Bernard Marx et Lenina sont les personnages principaux, et Shakespeare représente la civilisation et la liberté. Et ce monde ne m’a pas du tout attiré. Je n’ai vraiment pas réussi à entrer dans ce livre. Et même quand l’on ne se trouve plus dans le Londres « civilisé » et que l’on est dans un monde sauvage, je n’ai toujours pas apprécié ma lecture.

Quand j’ai repris ma lecture, je m’attendais à ne pas aimer, comme le début. Mais j’ai été assez surprise. En fait, j’ai l’impression que je me suis arrêtée au moment où l’histoire prend vraiment du relief, ou alors mon état d’esprit a nettement changé depuis mon début de lecture. J’ai eu un autre point de vue sur le texte. D’abord, j’ai remarqué qu’il était un peu mal traduit … Ensuite, j’ai vu John d’une autre façon. Il représente l’homme, l’individu, celui qui n’a pas été conditionné et qui arrive dans ce meilleur des mondes. John peut être le lecteur, il est facile de s’identifier à lui. Il cite de très nombreuses fois Shakespeare, et tente de faire ouvrir les yeux à ceux qui sont autour de lui, mais qui, manifestement, n’appartiennent pas à son monde. Ce personnage devient phare, et guide la suite du récit.

Les personnages sont assez caricaturaux, au vu de leur embrigadement. Bernard Marx est le type même de l’homme qui veut la gloire et qui n’agit pas comme les autres : c’est un Alpha, les êtres qui se rapprochent le plus de nous si je peux dire. Il tente, tout le long du livre, de séduire Lenina, qui a, comme tout le monde, des façons de faire assez étranges. Dans la partie que je viens de finir, il devient vraiment ridicule, et même lâche. Lenina, quant à elle, est vraiment le type même de la femme embrigadée : le sexe n’est pas tabou dans cette société, donc il ne l’est pas du tout pour elle. Elle est complètement à côté de la plaque en ce qui concerne l’amour, qu’elle ne peut pas connaître normalement. Mais, vers la fin, il se passe quelque chose en elle, et je dois dire qu’elle m’a un peu fait pitié. Après tout, ce n’est pas de sa faute si elle est comme elle est. John devient un des personnages principaux, et la fin est vraiment centrée sur lui. C’est le marginal de l’histoire, il n’est pas fait pour ce monde, ni pour cette société. Il représente vraiment l’individu tel que nous le connaissons. D’autres personnages apparaissent dans ce livre, comme Helmholtz ou sa Forderie Mustapha Menier qui, vers la fin, nous montre l’envers du décor de la société du Meilleur des mondes.

Ce livre est évidemment un moyen pour l’auteur de faire passer un message fort. Il veut faire ouvrir les yeux sur le totalitarisme qui commence à régner sur l’Europe à l’époque. Il veut montrer un monde « parfait », où les individus n’en seraient plus, où ils seraient tous formatés/embrigadés pour suivre la marche. C’est effrayant, et on ne peut que tout faire pour que cela n’arrive jamais.

La fin n’est pas surprenante si l’on prend un peu de recul : il était évident que cela ne pouvait pas se passer autrement. C’est vraiment une fin très triste, même si l’on n’est pas attaché aux personnages. D’un autre côté, les chapitres qui concernent Helmholtz et Bernard, et surtout en ce qui concerne le premier personnage, et ce que Menier dit de ce l’endroit où celui-ci est envoyé. Cela donne un petit espoir, mais pas grand-chose, au vu de l’état des grandes villes.

 

En définitive, un livre que j’ai commencé par ne pas aimer du tout, puis qui m’a intéressé sans être un livre que j’aime. Une première partie longue et fastidieuse, mais une seconde qui donne du relief à l’histoire. 

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

Le Monde de Narnia, tome 3 : Le Cheval et l’Ecuyer de C. S. Lewis

Posté : 4 décembre, 2014 @ 9:24 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le Monde de Narnia tome 3Genre : Fantasy, Jeunesse

Editeur : Folio Junior

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 233

Synopsis : Shasta, maltraité par le pêcheur qui l’a élevé, quitte le pays de Calormen avec Bree, un cheval doué de parole. Ils n’ont qu’un espoir : rejoindre le merveilleux royaume de Narnia … En chemin, ils rencontrent Aravis, une noble jeune fille qui fuit un mariage forcé. Ensemble, perceront-ils le mystère qui entoure la naissance de Shasta ?

 

Avis : Ce livre n’a pas été adapté en film, donc je ne connaissais pas du tout l’histoire. Je n’ai pas adoré, mais j’ai tout de même aimé.

J’espérais que le lien se ferait avec le tome précédent ; on ne le voit pas directement. En réalité, il n’y en a pas vraiment. Les personnages principaux du deuxième volume apparaissent tardivement, et n’ont pas du tout un grand rôle. Ils sont vraiment mis de côté. Cela ne m’a pas vraiment gêné, mais, quand on entre dans l’histoire, le nom de Narnia est directement cité, donc la continuité est tout de même là. Les lieux que l’on traverse sont assez divers : les palais de Calormen, le désert, les montagnes, des forêts, des châteaux … Les imaginer m’a beaucoup plu. En revanche, un certain manque d’action m’a un peu lassée. Je me suis parfois un peu ennuyée … J’avoue avoir vraiment préféré le deuxième tome à celui-ci. Il m’a un peu fait penser au premier, dans lequel il n’y avait pas non plus beaucoup d’action. Certains passages m’ont paru longs. J’avais hâte de passer à la scène suivante. Les seuls passages qui m’ont vraiment marqué sont ceux où Aslan apparaît, je ne sais pas vraiment pourquoi. J’aime ce personnage depuis que je l’ai découvert dans le film tiré du deuxième tome.

Pour les personnages, je les trouve simples (et je pense que vous aurez remarqué que je les aime complexes hihi). Ils ne m’ont pas déplu pour autant, mais l’on sent qu’ils sont en accord avec l’aspect enfantin de l’histoire. Cela détend aussi de ne pas devoir réfléchir à la complexité du personnage, de ne pas devoir tenter de le cerner. Leur personnalité est très facile à comprendre, et on la connaît avant même d’apprendre à connaître les personnages. On s’attend à ce qu’ils soient tels qu’ils sont effectivement. Shasta est le petit garçon au grand cœur dont les origines sont mystérieuses, et qu’une rencontre va pousser à les découvrir. Aravis est la jeune fille espiègle qui évoluera au fil de l’histoire, et qui se révèle évidemment différente de ce que l’on voit d’elle au début. Bree est un cheval vantard, mais au fond, on sait qu’il est différent. Je n’ai pas réussi à m’attacher à Hwin, un personnage que j’ai trouvé assez effacé. Les autres personnages sont sympathiques : les rois et les reines, les animaux … Et les méchants sont … méchants évidemment. 

La fin ne m’a pas du tout surprise, je m’y attendais. C’était vraiment évident. J’aime les surprises, mais c’était tout de même sympa.

 

Un bon livre, mais qui reste tout de même un peu enfantin.

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

Bilbo le Hobbit de J. R. R. Tolkien

Posté : 4 juillet, 2014 @ 6:57 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

couv57017520Genre : Fantasy

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 380

Synopsis : Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug …

 

Avis : Je suis une grande fan du Seigneur des Anneaux, et je pensais, plus jeune, que Tolkien n’avait écrit que cela ! J’ai été ravie de découvrir que ce n’était pas le cas !

J’ai vu les deux films tirés du livre, et je dois dire qu’en commençant ma lecture, je n’ai pas trop compris d’où certains personnages et certaines scènes venaient. Bolg par exemple. Mais je n’ai tout compris qu’à la fin ! Le livre est fait de telle façon que certains passages plaçaient dans le « bon ordre » dans le film, ne sont relatés qu’à la fin dans le livre (par exemple, ce que fait Gandalf pendant que les nains et Bilbo marchent vers la montagne, ou ce qui se passe du côté des gobelins et des Warg). J’ai eu un peu de mal au début, parce que je connaissais déjà l’histoire, et parce qu’il ne se passait pas grand-chose. C’était un long voyage, avec certains passages vraiment passionnants, captivants, où on veut plonger dans le texte !, mais d’autres plus longs, qui nous donnent envie de tourner les pages plus vite ! J’ai vraiment préféré la fin parce que j’ai appris beaucoup plus de choses que sur la majeure partie du livre. Je ne comprenais pas, avant de l’avoir lu, comment l’on pouvait tourner trois films sur un livre aussi petit (vraiment, comparé au Seigneur des Anneaux, il est minuscule !) : j’ai compris à la fin. Le réalisateur s’est servi de certains passages de récit du narrateur, il les a imaginés et les a intégrés au film. Je pense que, s’il ne l’avait pas fait et avait gardé le livre exactement comme il était, cela aurait été moins attractif, parce qu’il lui aurait fallu faire des espèces de flash-back dans le récit des personnages. En revanche, grâce au livre, on comprend vraiment ce qu’est parti faire Gandalf par exemple. Il n’y a pas d’appendices ici, mais j’aurais aimé en apprendre plus sur le Roi des Elfes de la Forêt par exemple, ou Daïn. Je ne sais pas si certains livres de Tolkien relatent leurs histoires, mais s’ils existent, je les lirai ! L’on voit également, dans ce livre, apparaître l’anneau, perfide et mauvais. Il ne me semble pas pourtant présenté comme tel. Il m’a semblé mis de côté de ce point de vue-là ; en revanche, Bilbo l’utilise abondamment, et, on peut dire, raisonnablement. En tout cas, ce livre nous éclaire sur Gollum, et sa haine des hobbits ! Je pense que si j’avais lu le livre avant de voir les films, j’aurais été plus surprise et j’aurais plus apprécié ma lecture. Mais je suis toujours aussi fan !

Les personnages, comme pour le Seigneur des Anneaux, sont assez fouillés, et, pour la plupart, mystérieux. La plupart sont petits, mais leur petite taille n’est pas ce qui importe, elle ne les empêche pas de vivre de grandes aventures ! Bilbo est déjà connu par certains, c’est un brave petit hobbit qui se révèle très courageux, très intelligent et ingénieux ! On se rend vite compte que, sans lui, les nains seraient morts cent fois ! Il désespère souvent mais reprend espoir, et le redonne aux autres. C’est lui qui trouve les réponses, les clés et les moyens de se sortir de faux pas fatals. On peut même se demander si Gandalf n’a pas lu l’avenir ! Ce serait peut-être trop long de parler de tous les nains, mais je trouve dommage que l’histoire de certains d’entre eux ne soit pas aussi approfondie que dans le film, comme celle de Fili et Kili. Thorïn est évidemment le nain le plus important. Il semble vraiment hautain et arrogant, mais on peut aussi penser que c’est de la fierté et de l’honneur. Il veut être et rester honorable, et il faut que les autres le reconnaissent, même s’ils sont rois des elfes ! Il ne m’a vraiment semblé sympathique au début, mais l’on peut comprendre pourquoi il agit comme il le fait. Balïn est le plus sympathique et le plus proche de Bilbo. Bombur est aussi assez important, il apporte un peu d’humour et de bonhommie à l’histoire. Tous les autres nains sont très effacés, et notamment, Gloïn, le père de Gimli ! Gandalf est aussi un personnage important, puisqu’il met les nains en relation avec Bilbo, et est présent pour tous les tournants importants de l’histoire. Il est un des plus mystérieux personnages du livre !

La fin est vraiment triste, et spectaculaire, on peut le dire, même si je trouve que tout est dit trop vite, mais elle est aussi étonnante, quand on ne connait pas les films. Le troisième promet de l’action !! J’ai hâte de le voir !

 

En définitive, un livre qui nous transporte ailleurs, mais que je n’ai pas trouvé à la hauteur du Seigneur des Anneaux qui reste, il me semble, inégalable !

Le Monde de Narnia, tome 2 : Le Lion, La Sorcière Blanche et l’Armoire Magique de C. S. Lewis

Posté : 20 juin, 2014 @ 9:41 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le Monde de Narnia 2Genre : Fantasy, Jeunesse

Editeur : Folio

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 196

Synopsis : Narnia … Un royaume merveilleux condamné à un hiver éternel, un pays qui attend d’être libéré d’une emprise maléfique. L’arrivée extraordinaire de quatre enfants fait renaître l’espoir. S’ils trouvent Aslan, le grand Lion, les pouvoirs de la Sorcière Blanche pourraient enfin être anéantis …

 

Avis : Je me souviens encore du film tiré du livre, et, en le lisant, j’avais les visages des personnages dans la tête, et les paysages sous les yeux. Je pensais que ça allait peut-être me gâcher la lecture, mais pas du tout !

Tout le monde, ou presque, connaît l’histoire : Lucy entre dans une armoire et découvre un pays formidable, le Monde de Narnia, où vivent des créatures fantastiques comme le faune Tumnus qui l’accueille. On peut vraiment dire que ce livre est un conte de fées à lire aux jeunes enfants pour leur mettre des mondes merveilleux dans la tête. Le style est simple, facilement compréhensible, et l’auteur fait parfois des petits commentaires sur l’histoire pour prendre à partie son lecteur. Elle est enchanteresse, et on se prendrait presque à rêver que Narnia existe vraiment dans notre armoire ! Pour les plus âgés, ce livre peut paraître vraiment enfantin, incohérent, pas du tout réaliste : mais c’est le but ! De plus, cela a été écrit pour la filleule de l’auteur, comme il nous le dit dans une note, au début du livre, et je trouve cela émouvant : un livre écrit pour une enfant transmis à tous les enfants du monde ! En y regardant bien, il n’y a pas beaucoup d’action, mais j’ai tout de même bien aimé ! L’exploration du monde et la guerre entre la Sorcière Blanche et Aslan sont les thèmes principaux. La magie est très présente, qu’elle soit bonne ou mauvaise. En revanche, je comprends en ayant lu le premier tome que ceux qui ne l’ont pas lu n’ont pas de réponses à leurs questions. Par exemple, qui est la Sorcière ? Qui est Aslan ? Qu’est-ce que Narnia ? Je pense qu’il faut vraiment suivre la série pour tout comprendre, car, bien que les livres ne semblent pas se suivre, ils semblent tous liés.

Pour les personnages : dans le film, je n’avais pas du tout aimé Lucy. Elle m’énervait, mais c’est sans doute à cause de l’actrice, et même du doublage français de l’actrice ! Cette fois, j’ai réussi à m’attacher au personnage de Lucy, une petite fille courageuse, généreuse, qui aime ses proches inconditionnellement, qui les croit incapables de faire du mal (à part Edmund) et qui sait reconnaître le mal quand elle le voit, et notamment, la Sorcière Blanche. Susan m’a aussi agacé dans le film ; bien moins ici. Le personnage ne m’a pas semblé très approfondi. Elle suit les décisions de son frère Peter, qui lui aussi est un peu effacé. Il est, évidemment, courageux, guerrier, et jeune garçon au grand cœur. Edmund est un peu à part : c’est le traître, celui qui se laisse avoir par la Sorcière, et qui doit se faire rappeler à l’ordre. A la fin, on se rend compte qu’ils ont tous évolué, et surtout Edmund, dont le surnom royal m’a surprise. Aslan est l’incarnation de la puissance, de la gloire et du roi. Il est très facile de s’imaginer un lion majestueux, immense et superbe, qui impressionne par sa présence, et terrifie par son rugissement. La Sorcière est, évidemment encore, horrible, terrifiante et aussi froide que la glace ! Son château est à son image, comme la nature est à l’image d’Aslan. Ils sont l’opposé l’un de l’autre, l’un rayonnant, l’autre sinistre. Ce sont un peu des caricatures, mais, il faut garder à l’esprit que c’est avant tout pour les enfants. Enfin, le faune M. Tumnus n’est pas un personnage aussi développé dans le livre que dans le film. C’est un peu dommage.

La fin est, si l’on ne connaît pas le film, assez logique, mais aussi un peu étonnante. L’on aurait préféré qu’ils restent, même s’ils n’ont pas choisi de partir. C’est une fin, mais aussi un commencement, parce que ce n’est manifestement que le début pour Peter, Susan, Edmund et Lucy ! Et je dois avouer que cela donne envie de lire la suite pour voir si le monde sera toujours aussi merveilleux, et quels nouveaux personnages l’on découvre dans les volumes suivants.

 

Donc un livre très beau, qui nous parle d’un monde merveilleux dont nous avons rêvé enfants, et qui nous semble encore proche en lisant Le Monde de Narnia ! Je lirai la suite avec plaisir !

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

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