Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Harry Potter, book 5: Harry Potter and the Order of the Phoenix de J. K. Rowling

Posté : 21 juin, 2016 @ 11:02 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

The Order of the Phoenix Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Bloomsbury

Année de sortie : 2003

Nombre de pages : 766

Titre en français : Harry Potter et l’Ordre du Phénix

Synopsis : Harry Potter is due to start his fifth year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. He is desperate to get back to school and find out why his friends Ron and Hermione have been so secretive all summer. However, what Harry is about to discover in his new year at Hogwarts will turn his world upside down …

 

Avis : Besoin de lire quelque chose de réconfort, une valeur sûre, et quoi de mieux qu’Harry Potter dans ces cas-là ?

Ce tome est le plus long de la série, même si ce n’est pas celui qui nous en apprend le plus sur l’histoire : je trouve que c’est plutôt le sixième qui remplit ce rôle. Pour autant, quelques révélations nous sont offertes ici, notamment à la fin, où, encore une fois, tout s’emboîte parfaitement, tout est logique et cohérent. Ce livre commence fort avec un premier chapitre qui en dit déjà long : « Dudley Demented » ou « Dudley Détraqué » en français. Et on peut dire qu’à partir de ce moment, il n’y a pas vraiment de temps mort. Certes, le nombre de pages peut faire peur, mais le lecteur n’a pas le temps de souffler un instant, il est happé par tout ce qui arrive, par la succession de problèmes qui se pose à Harry, par l’enchaînement des actions, par le suspense aussi. De plus, il veut comprendre ce qu’Harry lui-même ne comprend pas : le lien avec Voldemort, la raison pour laquelle Dumbledore l’évite, pourquoi personne ne lui dit ce qui se passe vraiment. L’atmosphère de ce livre est plus sombre que celle des autres : bien sûr, on retrouve Hogwarts, mais sans sa chaleur habituelle, annihilée par la présence de Dolores Umbridge, et l’absence, au fur et à mesure du livre, de plusieurs personnages à cause d’elle. De plus, Voldemort est de retour, ce qui amène son lot de malheurs, et des rêves qu’Harry ne parvient pas à repousser. Aussi, ce livre déclenche chez le lecteur de l’émotion : rarement positive ici, le roman nous fait ressentir de l’indignation, de la colère, de la tristesse, du désespoir ; on a l’impression d’y être, on ne sait pas comment s’en sortir, et la perte finale est atroce. Concernant l’écriture, je l’apprécie toujours autant, et je trouve qu’elle s’améliore de livre en livre.

Harry, dans ce tome, peut paraître un peu agaçant pendant la lecture, notamment par le fait qu’il ne fasse pas toujours confiance à ses proches, et pense qu’ils ne peuvent pas le comprendre ; la fin lui donne raison, ce qui annihile le sentiment d’agacement. En effet, les autres personnages le prennent encore pour un enfant quand lui, comme le narrateur nous le signale au début du roman, a grandi plus vite que la normale, et a été obligé de le faire. Il a vécu des choses qui l’ont fait mûrir précocement ; mais les adultes du livre ne l’ont pas compris et ont tenté de le protéger quand il avait simplement besoin de la vérité. Cela l’a poussé à faire des choses qui mènent à des catastrophes, catastrophes desquelles il se sent coupable sans véritablement l’être. L’attachement au héros est donc renforcé à la fin du livre, car le lecteur aussi aurait aimé le protéger et se rend compte que ce n’est plus possible. De plus, à la première lecture du livre, je devais avoir à peu près le même âge qu’Harry : grandir avec lui ne fait que rendre son histoire plus attachante et plus réelle, on a l’impression d’y être, d’être concerné. Ron, quant à lui, est toujours égal à lui-même : il ne comprend rien aux filles, se sent inférieur à Harry, ne prend pas assez confiance en lui. S’il est forcément un peu effacé derrière Harry, c’est un personnage que le lecteur apprécie, qu’il aimerait voir encore évoluer et grandir. Ron apporte toujours une touche d’humour bienvenue, et déteste les conflits, qu’il fuit autant que possible. Dans l’ombre de ses frères, il semble en sortir un peu dans ce tome. J’adore le personnage d’Hermione depuis ma première lecture, et elle reste ma préférée dans cette série. Intelligente, rusée, comment s’en sortiraient Harry et Ron si elle n’était pas là ? Brillante, elle est capable de les aider pour tout, même si cela lui demande de briser quelques règles, ce qu’elle déteste. Elle est la voix de leur conscience, celle qui veut réussir et les pousse dans la bonne direction, mais aussi celle qu’ils ne veulent pas toujours écouter, ce qui leur joue des tours. Ce qu’elle fait vers la fin du livre est excellent ! Dumbledore est aussi un de mes personnages préférés, même si, ici, il est vu de façon plutôt négative. Distant, Harry ne comprend pas ce qu’il a fait pour mériter une telle froideur, et ressent une inimité croissante pour le directeur d’Hogwarts. Celui-ci, sans doute le personnage le plus intelligent et le plus puissant, celui qui régit un peu les existences de tous dans le livre, finit par s’expliquer à la fin du tome. L’admiration que l’on éprouve (et tous les autres personnages du livre avec nous) pour lui n’est pas entachée, et le lecteur qui lit pour la première fois espère le voir plus souvent dans le tome suivant, et en apprendre plus sur lui. Sirius est également présent ici. Enfermé dans un endroit qu’il déteste, son tempérament semble s’échauffer, il change de comportement, s’emporte plus facilement. Le fait qu’il soit toujours recherché l’empêche de sortir et de vivre comme tout le monde, ce qui le rend fou. J’aime beaucoup ce personnage, même s’il est vrai qu’à certains moments dans ce tome, son emportement est excessif, et il dit des choses qu’il pourrait regretter. Il voit James en Harry, ce qui l’empêche de comprendre véritablement son filleul. D’autres personnages apparaissent dans ce tome, comme Neville, personnage que je trouve de plus en plus attachant, qui me fait parfois de la peine mais qui ne manque pas de courage, Luna, qui fait sa première apparition et de qui la loufoquerie apporte un humour différent au livre, une touche aussi de bizarrerie qui ne veut pas dire qu’elle est folle, mais qu’elle pense autrement, Snape/Rogue, que l’on découvre sous un angle différent dans ce tome, ce qui surprend à la première lecture, mais fait sens à la seconde, explique son comportement et le rend (oui, c’est étrange, mais c’est vrai) attachant, Bellatrix, de qui je trouve le nom très beau et l’âme très noire, un personnage détestable à souhait, l’incarnation de la folie et du mal, comme son maître, Voldemort, qui ne comprend pas l’amour, ne cherche que le pouvoir, et exprime sa peur de la mort. Lupin est présent lui aussi, même si on ne le voit pas énormément, ainsi que la famille Weasley, que j’aime énormément, dont Ginny, qui apparaît très rusée, pleine de ressources, courageuse, Mme Weasley ou l’incarnation de la mère poule par excellence, Fred et George, les casse-cous de service, toujours là pour faire rire ou se venger dans les rires. Evidemment, Dolores Umbridge est le personnage que l’on ne peut que détester, faite de méchanceté pure et d’estime d’elle-même, incapable de penser autrement, contre les sang-mêlé et les créatures magiques. Elle incarne elle aussi tout ce qu’il y a de mauvais, différemment de Bellatrix, tout en pouvant faire autant de mal. Quant à Cornelius Fudge, son incompétence et sa naïveté sont hallucinantes, il ne veut pas comprendre ce qui lui arrive, et son déni entraîne tout ce qui arrive dans ce tome !

La fin est bouleversante, l’action finale, dévastatrice, la révélation fait l’effet d’une bombe, et la seule envie que le lecteur peut avoir après la lecture de ce tome est de commencer le prochain pour en savoir plus sur le destin d’Harry !

 

Donc, un excellent cinquième tome, effrayant par la taille, mais si prenant que l’on ne tient pas compte des pages. Une saga qui devient plus sombre et qui prend de l’ampleur à mesure qu’Harry grandit.

Through the Looking-Glass de Lewis Carroll

Posté : 28 mai, 2016 @ 4:05 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Through the Looking Glass Genre : Conte, Jeunesse

Editeur : Collins Classics

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 150

Titre en français : Alice, à travers le miroir / De l’autre côté du miroir

Synopsis : « It’s a poor sort of memory that only works backward. » In Carroll’s sequel to Alice’s Adventures in Wonderland, Alice once again finds herself in a bizarre and nonsensical place when she passes through a Mirror and enters a looking-glass world where nothing is quite as it seems. From her guest appearance as a pawn in a chess match to her meeting with Humpty Dumpty, Through the Looking-Glass follows Alice on her curious adventure and shows Carroll’s great skill at creating an imaginary world full of the fantastical and extraordinary.

 

Avis : J’ai envie de lire ce livre depuis un certain temps, mais la sortie du film de Tim Burton a pressé ma lecture (même si, après coup, je pense qu’il n’aura pas grand-chose à voir avec l’œuvre d’origine).

Je m’attendais à ce qu’Alice retourne au Pays des merveilles, et qu’elle y retrouve les personnages qu’elle a déjà rencontrés ; mais ce n’est pas du tout le cas ! Ils ne sont pas même mentionnés, même si deux personnages dans le miroir ressemblent à deux qui étaient présents dans le premier tome. J’ai trouvé Through the Looking-Glass beaucoup plus structuré qu’Alice’s Adventures in Wonderland, beaucoup plus clair et donc plus facile à suivre. L’histoire est toujours absurde, les personnages loufoques, mais j’ai eu l’impression de mieux entrer dans le livre, et j’ai plus ri aux bêtises de certains. J’ai aimé la reprise du système du jeu d’échecs, avec son échiquier, ses pions, les Reines, un Roi, les Chevaliers. Dans le monde du miroir, tout est à l’envers, comme dans un reflet : l’écriture, la mémoire, l’action, les paysages, les chemins, ce qui donne des situations hilarantes pour la petite Alice. L’écriture est agréable à lire, et les poèmes ou chansons qui agrémentent le livre le sont aussi !

Alice est toujours l’héroïne, toujours attachante, toujours petite fille, et semble avoir complètement oublié le Pays des merveilles ! Les aventures qu’elle vit n’ont rien à voir avec le premier tome ; on retrouve simplement Alice et Dinah, qui a eu des petits depuis ! En tout cas, la petite est toujours courageuse, et prête à vivre de nouvelles aventures dans un nouveau monde. Elle rit face à l’absurde, tente de rester sérieuse et d’expliquer ce qu’elle veut dire à ceux qui ne la comprennent pas, et qu’elle ne comprend pas. Elle rencontre notamment La Reine Rouge, qui n’a pas aussi mauvais caractère que la Reine de Cœur, qui ne veut pas tuer tout le monde non plus ; La Reine Blanche, maladroite, qui ne semble que murmurer et qui donne un peu l’impression d’être malade ; Tweedledee et Tweedledum, jumeaux qui vont faire tourner Alice en bourrique, lui apprendre des poèmes dont celui du Morse et du Charpentier, et qui font bien rire les lecteurs ! ; Humpty Dumpty, un personnage qui aime jouer avec les mots, et qui aime aussi les expliquer quand ils ne font sens ni pour Alice, ni pour le lecteur. Les chatons de Dinah sont Kitty et Snowdrop, ils commencent et finissent l’histoire, et sont très mignons, comme à peu près tous les chatons.

La fin donne tout son sens à l’histoire – au rêve ? - et est un peu moins abrupte que celle du premier tome. J’ai aimé aussi la « postface », un bel hommage à la véritable petite fille ; de cette façon, le livre s’ouvre et se ferme sur un poème. 

 

Donc, une belle histoire, des personnages et des situations absurdes et drôles, une aventure agréable !

Alice’s Adventures Underground / Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll

Posté : 24 mai, 2016 @ 8:58 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Alice au pays des merveilles Genre : Jeunesse, Conte

Editeur : Saints-Pères

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 98 / 109

Synopsis :  » Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d’un bond car, en un éclair, elle réalisa qu’elle n’avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s’engouffrer dans un vaste terrier sous la haie.  » Pourquoi Alice s’étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C’est au pays des merveilles que l’a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.

 

Avis : J’ai reçu en cadeau de Noël cette édition d’Alice au pays des merveilles. Elle contient le manuscrit en VO d’Alice’s Adventures Under Ground, et la version intégrale française.

Cette édition est merveilleuse ! (sans jeu de mots) J’ai d’abord lu le manuscrit, pensant que je lirai l’histoire entière d’Alice ; je ne savais pas qu’en réalité, le roman final a sans doute été augmenté après l’écriture du manuscrit. J’ai donc lu juste après l’édition française, pour retrouver notamment le Chapelier Fou et le Lièvre de Mars, qui n’était pas présent à l’origine. Quel plaisir de plonger à nouveau dans le pays des merveilles ! La première fois, j’avais trouvé la traduction trop pompeuse, et je me demandais comment un enfant pouvait apprécier l’histoire avec cette écriture. Mais la version originale n’a pas grand-chose à voir. La voix de la petite Alice est plus enfantine, et l’absurde devient charmant vu à travers les yeux de la fillette. Elle tente de trouver une explication pour tout, argumente avec des personnages un peu fous, et découvre un monde qui n’a rien à voir avec le sien. Je n’avais jamais lu de manuscrit avant et je dois dire que ça donne une autre dimension à la lecture. Les illustrations sont enchanteresses et transportent d’autant plus dans le monde du roman. Concernant l’absurde : je ne suis absolument pas fan, c’est quelque chose qui m’agace dans certaines œuvres, mais ici, je trouve que c’est différent. C’est une absurdité joyeuse, une folie douce, qui permet aussi de rêver, et de créer.

Alice est très attachante. Rationnelle, elle tente de comprendre ce qui lui arrive, et se sert des leçons qu’elle apprend pour expliquer ce qu’elle voit. Elle est courageuse, ne se laisse pas impressionner par des personnages qu’elle trouve finalement ridicules ; curieuse, elle pose des tas de questions quand quelque chose lui semble absurde, et la réponse ne la satisfait jamais, ou ne lui arrive pas. Le pays des merveilles n’est pas forcément positif pour elle : tout n’est pas qu’émerveillement, au contraire. Elle ressent de la peur, elle veut rentrer chez elle, se demande ce qu’elle fait là et si elle arrivera à revenir un jour. Elle se sent en danger, seule, sans soutien. Le seul qui pourrait l’aider est le Chat du Cheshire, qu’elle rencontre en chemin. Par des énigmes, il la met sur la voie. Ce personnage est un peu le comble de l’absurde, notamment dans la scène où la Reine se demande comment le décapiter s’il ne laisse apparaître que sa tête. Malicieux, insouciant, son sourire est hypnotique, même à travers les pages. Mais Alice entre dans ce pays étrange à cause du Lapin Blanc, un notable qui a peur d’arriver en retard, et qui passe sous ses yeux avec un gilet et une montre à gousset. Obsédé par le temps, il court sans cesse, excepté quand il tente de faire bonne figure auprès de la Reine, ou quand il lui sert lors d’un procès. D’autres personnages sont présents, comme la Reine, que j’ai déjà cité plusieurs fois, obsédée par le fait de couper la tête d’à peu près tout le monde ; le Roi, plus miséricordieux que sa femme, et un peu effacé derrière elle ; le Chapelier Fou, qui évoque la dent du Temps contre lui autour d’une tea party éternelle partagée avec le Lièvre de Mars et le Loir ; la Chenille, peut-être le seul personnage un peu normal du livre, qui dit aider Alice sans que la petite fille comprenne exactement comment ; la Duchesse, qui devient amie avec la fillette dès leur première rencontre ; la sœur d’Alice, qui lit un livre « sans images et sans conversations », ce que la petite fille trouve ennuyeux. Grâce à la préface d’Amélie Nothomb, j’ai découvert qu’Alice est inspirée d’une véritable petite fille, Alice Liddell, à qui Lewis Carroll (Charles Dodgson) a dédié son livre. C’est une façon de faire voyager Alice, de lui faire découvrir la magie de la littérature peut-être. Aussi, Alice est la seule à porter un nom dans le livre, où, en tout cas, le seul que l’on connaisse, ce qui rend les créatures qu’elle côtoie d’autant plus irréelles.

La fin est assez abrupte, et laisse supposer que tout n’était qu’un rêve. Mais un doute subsiste tout de même.

 

Donc, une belle histoire pour enfants, dont je vais lire la suite dans peu de temps.

Harry Potter book 4: Harry Potter and the Goblet of Fire de J. K. Rowling

Posté : 23 mai, 2016 @ 6:36 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : The Goblet of FireFantastique, Jeunesse

Editeur : Bloomsbury

Année de sortie : 2000

Nombre de pages : 636

Titre en français : Harry Potter et la coupe de feu

Synopsis : The summer holidays are dragging on and Harry Potter can’t wait for the start of the school year. It is his fourth year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry, and there are spells to be learnt, potions to be brewed and Divination lessons (sigh) to be attended. Harry is expecting these : however, other quite unexpected events are already on the march … A much-awaited new Harry Potter adventure from an acclaimed story-telling genius.

 

Avis : Après ma déception avec Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j’ai préféré jeter mon dévolu sur un livre que j’étais certaine d’adorer !

A chaque chronique sur Harry Potter, j’ai l’impression de me répéter : je suis toujours aussi absorbée par l’univers, j’ai toujours autant envie d’y être. Dans ce tome, j’ai eu l’impression que le monde de l’auteure était plus approfondi encore : on rencontre des membres du Ministère, on apprend les noms de différents départements, on assiste à des événements internationaux, comme la Coupe du monde de Quidditch et le Tournoi des Trois Sorciers. Le lecteur se trouve toujours à Hogwarts mais il se rend compte que le monde magique est bien plus vaste qu’il n’aurait pu le penser auparavant. L’intrigue, elle aussi, se complexifie : Harry se retrouve dans une position délicate, souffre de sa cicatrice après treize ans ; tout cela demande une explication, qui est donnée, encore une fois, de façon ingénieuse. Rien ne semble incohérent si l’on adhère vraiment à ce qu’écrit l’auteure. Malgré le fait que ce soit une relecture, et donc que je sache déjà ce qui va arriver, j’ai encore ressenti de l’appréhension face à ce que doit affronter Harry : il faut dire que je ne souviens pas des détails de tout ce que j’ai lu, surtout quand ça fait plusieurs années que je ne m’y suis pas plongée ! L’écriture est toujours aussi agréable. Petite remarque : ce tome fait le double du précédent, mais il ne faut pas avoir peur du nombre de pages ; l’action est constante et palpitante, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer !

Harry Potter est toujours aussi attachant, tout comme ses amis, Ron et Hermione. Leur trio va encore être malmené pendant l’année, que ce soit par des événements d’importance ou par les ricanements des Serpentards. Harry est impliqué, malgré lui, dans une histoire qui le dépasse, et il faut du temps à ses amis pour le comprendre. Il est vu de manières différentes par les protagonistes que le lecteur rencontre : orgueilleux, arrogant, lâche, fragile, craintif, orphelin éploré, délinquant, fou, dangereux. Tout le monde tente de lui faire endosser un rôle dont il ne veut pas, et pratiquement personne ne le voit tel qu’il est vraiment – ou, en tout cas, tel qu’il se voit. Il fait preuve de courage, mais il est clair qu’il n’est pas tout-puissant et a encore des choses à apprendre. Ron montre, dans ce tome, un sentiment que tout le monde connaît et qui ronge parfois les amitiés les plus solides : la jalousie. Le lecteur peut le comprendre, mais ne peut pas s’empêcher de trouver cela dommage. Quant à Hermione, elle reste fidèle à elle-même : une travailleuse acharnée qui fait tout pour aider ses amis, au cœur un peu trop grand, et qui ne comprend pas encore toutes les règles dans le monde qu’elle vient d’intégrer. Le lecteur croise également Dumbledore, directeur d’Hogwarts, un personnage que j’adore, et en qui le héros a toute confiance, Rogue, tout le contraire de Dumbledore pour Harry, toujours aussi sinistre et malveillant, Neville, sur qui l’on a une petite révélation qui nous le rend d’autant plus sympathique, Draco Malfoy, ou celui que le lecteur déteste mais qu’il veut voir apparaître, Mad-Eye Moody, un nouveau professeur très particulier auquel le lecteur peut s’attacher, Hagrid, Pr. McGonagall, les Weasley (quelle famille !), Voldemort et ses partisans.

La fin est peut-être plus sombre que celle des tomes précédents, mais elle est surtout surprenante pour celui qui lit pour la première fois. Elle annonce aussi un tournant dans la série : tout va changer, Hogwarts ne sera plus le même, tout comme les personnages.

 

Donc, un excellent tome, plus long que les autres, mais tout aussi palpitant !

Harry Potter book 3 : Harry Potter and the Prisoner of Azkaban de J. K. Rowling

Posté : 7 mai, 2016 @ 5:22 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Raincoast

Année de sortie : 1999

Nombre de pages : 317

Synopsis : Harry Potter is a wizard ! Along with Ron and Hermione, his best friends, he is in his third year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. Who knows what will happen this year ? Read on to find out and immerse yourself in the magical world of Hogwarts …

 

Avis : Ce livre devait évidemment faire partie de mes futures lectures étant donné que je relis la saga entière en VO !

Je me souviens que ce tome était sans doute celui que j’appréciais le moins avec le second tome, mais je ne sais pas trop pour quelles raisons. Et cette relecture était comme une redécouverte ! Finalement, j’ai vraiment adoré ! J’ai à nouveau plongé dans l’univers d’Harry Potter, et c’était un véritable plaisir ! L’atmosphère est toujours aussi magique, féérique, chaleureuse, même si rendue pesante à la première lecture par ce qui arrive ! Le lecteur s’imagine tout à fait à Poudlard, parmi les autres sorciers, à prendre des cours de potion, de métamorphose, à se disputer avec les Serpentard, à assister à un match de Quidditch, à y participer !! Il est totalement plongé dans ce monde, quitte à s’imaginer qu’il est réel pendant le temps de la lecture ! Et comme dans les deux tomes précédents, les actions se succèdent, s’enchaînent ; le lecteur ne s’ennuie à aucun moment ! Cette relecture m’a également permis de me rendre compte des indices qui parsèment le texte, et que l’on ne remarque pas quand on découvre le texte pour la première fois ! C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte de l’intelligence de l’auteure, de son ingéniosité, de son talent à disperser les pièces du puzzle, à les mettre à portée du lecteur, et à les rassembler au dernier moment, dans quelques chapitres révélation.

Harry est toujours le petit héros auquel le lecteur s’est déjà attaché. Et même, il est d’autant plus facile de le trouver encore plus attachant quand il est malmené par sa famille, mais aussi à cause de tout ce qu’il apprend sur son passé et celui de ses parents. On ne peut pas oublier qu’il est orphelin, et que le besoin de connaître ses parents se fait de plus en plus impérieux. Il est courageux, un peu téméraire également, mais on ne peut pas dire qu’il soit arrogant, malgré ce que pense Rogue. Il ne connaît pas encore toutes les subtilités du monde des sorciers. De plus, (petit spoiler) il a affronté la mort, mais ne peut pas encore voir les Sombrals, parce qu’il n’en avait pas conscience. Son meilleur ami, Ron, est lui aussi toujours attachant, et m’a même fait éclater de rire à la fin du livre !! Quant à Hermione, je m’identifie toujours autant à elle quand j’étais plus jeune. Elle adopte un chat dans ce tome, Pattenrond (Crookshanks en VO), et le défend bec et ongles quand il est agressé ! Elle a également pris toutes les nouvelles matières possibles, ce qui rend sa charge de travail énorme. Son comportement devient étrange, même pour ses plus proches amis, et le lecteur, qui lit pour la première fois, peut se détacher momentanément d’elle. D’autres personnages sont découverts dans ce tome, notamment Sirius Black. Je ne veux rien spoiler à ceux qui n’ont pas encore lu ce livre, mais cet homme est intéressant et plus important que l’on aurait pu le penser. Il découvre également Lupin, un personnage que j’aime beaucoup et qui cache un secret explosif ! On retrouve également Dumbledore, en qui les héros, et le lecteur, ont entièrement confiance, Rogue, que le « premier » lecteur apprend à détester, quand celui qui relit apprend à le connaître autrement, Neville, qui se retrouve encore la risée de tous, ainsi que Draco, qui fait tout pour mener la vie dure à tout ce qui l’entoure. Hagrid est toujours aussi émouvant, McGonagall toujours aussi sévère, mais douce au fond, et l’on découvre l’étrange Professeur Trelawney.

La fin est très bonne ; comme dans les tomes précédents, elle clôt l’année scolaire. Elle donne également très envie de lire la suite, même si je me retiens pour conserver un peu le plaisir de la redécouverte.

 

Donc, un excellent tome encore une fois, une atmosphère et un monde qui restent formidable et qui donnerait envie de vivre dans un univers pareil !

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