Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Mémoires de la forêt, tome 4 : La Saison des adieux de Mickaël Brun-Arnaud

Posté : 25 novembre, 2024 @ 7:31 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseLa Saison des adieux

Editeur : L’école des loisirs

Année de sortie : 2024

Nombre de pages : 303

Synopsis : Autour de la famille Renard, on s’active aux préparatifs de l’anniversaire des quatre-vingts ans de la librairie de Bellécorce quand soudain, une branche craque. C’est le premier signe d’une terrible maladie : le croquebois. Pour en venir à bout, une seule solution : couper l’arbre. Mais, ça, Ernest Renard ne peut s’y résoudre. Le vieux chêne abrite les souvenirs et les oeuvres de sa mère, Anouchka. S’il disparaît, c’est aussi elle qui s’en ira encore un peu plus. À moins que l’arbre des souhaits, un pommier magique dont Anouchka lui avait parlé quand il était petit, n’accomplisse un miracle. Sa quête à travers la forêt lui réservera bien des pépins, et la vie à croquer.

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse de la part de la maison d’édition ; j’étais tellement contente de l’avoir entre les mains ! J’ai adoré les trois autres tomes, même si le premier reste mon préféré, et j’avais hâte, tout en étant réticente, de lire ce dernier volume des aventures d’Archibald et compagnie.

Et j’avais raison !

Raison d’avoir hâte parce que j’ai également adoré cet ouvrage ; il vient même se placer aux côtés des Souvenirs de Ferdinand Taupe, le premier volume, pour le titre de tome préféré de la série ! J’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé : l’écriture de l’auteur, à la fois si poétique, authentique, si fluide et ludique, avec ses jeux sur les mots, sur les noms, ses néologismes ou inventions ; les personnages, même si certains ne sont plus là, même si ce sont d’autres qui occupent ici le devant de la scène – j’ai eu un petit pincement au cœur en constatant que ce n’était pas Archibald le héros de cette aventure, je dois bien l’avouer SPOILER 1 - ; la quête qu’entreprend le héros et qui le mènera à réfléchir, à comprendre un pan de la vie qu’il refusait d’accepter ou de voir. J’aime cette littérature parce qu’elle ne ment pas, parce qu’elle est parfois dure dans ce qu’elle apprend à son lecteur, tout en conservant une douceur enveloppante qui la rend précieuse.

Et c’est pourquoi j’avais aussi raison d’appréhender. Évidemment, j’ai pleuré. Évidemment, j’ai eu mal au cœur, j’ai eu envie que la vie soit différente, toujours douce, toujours tendre, qu’elle ne soit pas si cruelle, qu’elle ne soit pas si brutale : SPOILER 2 J’ai eu envie que SPOILER 3 La fin a été le coup de massue finale et, à nouveau, c’est si beau en même temps ! L’auteur est vraiment parvenu à mêler tristesse et beauté de manière ingénieuse, en livrant une histoire « vraie ». SPOILER 4

 

Donc, une très conclusion, empreinte de tristesse et de joie, de beauté et de cruauté, à l’image de la vie. Nous y retrouvons une dernière fois nos personnages adorés pour leur dire au revoir parce qu’il est trop difficile de leur dire adieu : ils nous accueilleront de nouveau à la prochaine lecture des Mémoires de la forêt.

 

 

SPOILER 1 je me suis laissé surprendre par le fait que c’est lui, en réalité, l’autrice connue sous le nom de Madame Marmotte ! J’ai été ravie de le retrouver et qu’il trouve une place de choix dans ce dernier tome. J’ai aussi tendance à le voir comme un reflet de l’auteur, d’autant plus significatif ici qu’il l’est enfin devenu !

SPOILER 2 la mort d’Anouchka, au début du roman, alors même que nous venons de la rencontrer, alors même qu’elle vient de faire une promesse qu’elle ne pourra pas tenir à son ainé, était dévastatrice. Mais le pire reste la scène où Ferdinand retrouve son trésor : rien que d’écrire ses mots, j’en ai encore les larmes aux yeux. C’était à la fois terrible et si beau.

SPOILER 3 l’arbre de la librairie soit sauvé, même si un spécialiste dit que c’est impossible. Pour autant, j’ai trouvé la quête d’Ernest et la réponse qu’il obtient si belles. Il lui faut accepter que les choses changent, que l’arbre soit aussi soumis au cycle de la vie, qu’il lui faille aussi mourir, et donc qu’il faille déménager et quitter les lieux où sa mère a vécu. 

SPOILER 4 Me remettrai-je un jour de la mort de Ferdinand ? Probablement pas. Mon cœur se gonfle-t-il de joie et de tristesse mêlées en voyant tous les personnages, tous les animaux que nous avons croisés au cours de la série, lui rendre un dernier hommage ? Bien sûr. Cette petite taupe m’a rendu cet animal adorable ; je ne peux plus en voir une sans penser à Ferdinand. Mais, surtout, ne prononcez pas le nom de Taupillon en ma présence ; la réaction est instantanée !

Magic Charly, tome 3 : Justice soit faite ! d’Audrey Alwett

Posté : 3 juillet, 2024 @ 10:49 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseJustice soit faite !

Editeur : Gallimard Jeunesse

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 532

Synopsis : Thadam est en danger : les pannes de magie se multiplient, les gens disparaissent mystérieusement et perdent la mémoire. Sapotille, June et Césaria tentent de déjouer les plans machiavéliques du juge Dendelion qui cherche à accaparer tous les pouvoirs. Seul Charly peut agir, mais il s’est perdu dans un autre monde. Sapotille et ses amis réussiront-ils à le retrouver pour contrer l’Académie et que, enfin, justice soit faite ?
Cabane à pattes de poulet, noix-surprises, apocachips et trolls tricheurs aux cartes…
Le final ensorcelant de Magic Charly !

 

Avis : Au fil des tomes, j’avais de plus en plus aimé lire les aventures de Charly : ce dernier volume est mon préféré !

On y retrouve le monde enchanteur des magiciers, avec tout ce qui était déjà fascinant dans les tomes précédents : l’utilisation de la langue, les gemnez, l’histoire mystérieuse des deux types de magie et de la dernière guerre magique, les allégories … On suit de nouveau les personnages que l’on affectionne déjà, comme Charly, Sapotille – qui reste mon personnage préféré -, June, mais aussi Césaria, Célestin ou encore les élèves de Saint-Fouettard. Tous ont évolué depuis le premier tome et continuent à le faire ici, avec un focus plus poussé sur Sapotille. En effet, la jeune fille grandit et a vécu des choses qui l’ont secouée SPOILER 1 J’ai aussi beaucoup aimé, ici, découvrir SPOILER 2

Mais plus que l’intrigue et les personnages, ce que j’ai aimé, dans ce roman, c’est le fait de me laisser entraîner dans le monde des magiciers, de me laisser porter, de ne pas me prendre la tête. J’ai adoré ces moments d’évasion offerts par l’autrice : j’étais bien, dans ma petite bulle, avec les personnages ! J’ai parfois eu mal au cœur SPOILER 3, j’ai été émue, mais, pendant toute l’œuvre, j’ai conservé un sentiment de légèreté qui m’a fait du bien. Je me suis d’ailleurs, après coup, trouvée dure avec le premier tome, L’Apprenti. Même si le lecteur a déjà été immergé dans différents univers magiques, celui-ci reste enchanteur et j’ai, enfin, réussi à me laisser conquérir.

J’ai aimé la fin, même si elle m’a semblé SPOILER 4

 

Donc, je lirai d’autres romans d’Audrey Alwett, et notamment Les Poisons de Katharz. Je relirai sans doute aussi Magic Charly !

 

SPOILER 1 l’incident avec son grimoire pouvant facilement être, métaphoriquement et littéralement, étant donné le côté très intime des grimoires, une agression sexuelle. Elle doit donc apprendre ce qu’elle tolère, ce dont elle ne veut pas ; apprendre à se faire confiance et à se faire entendre, surtout quand elle trouve que la personne en face d’elle va trop loin.

SPOILER 2 l’autre côté des portails avec Dame Carasse. J’ai aimé la dynamique entre les deux sorcières plus âgées et le fait que Dame Carasse accepte de prendre Charly comme apprenti tout en sachant ce que ses hôtes ont l’intention de faire. 

SPOILER 3 – notamment quand j’ai compris que Célestin allait mourir – parce que je me suis fait spoiler – et quand c’est effectivement arrivé - 

SPOILER 4 un peu convenu. Je trouve tout de même ingénieux de finir sur le fait que Charly élabore un antidote pour sa mère, et j’aime qu’on nous laisse imaginer la suite : est-ce une réussite ou non ? 

Là où règnent les baleines de Jolan C. Bertrand

Posté : 27 juillet, 2023 @ 1:43 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseLà où règnent les baleines

Editeur : L’école des loisirs (Médium)

Année de sortie : 2023

Nombre de pages : 296

Synopsis : Roanne adore les romans d’horreur et la natation synchronisée, d’accord, mais elle avait vraiment d’autres projets que de partir passer l’été chez son oncle Kierzic, qu’elle ne connaît même pas !

Cet homme aussi grincheux que mystérieux vit en solitaire dans un phare planté au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan. Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de caillou désert.

Désert, vraiment ? Dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune. Au même moment, un bateau de pêche est porté disparu. Et d’où vient cette voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit ? Plus le temps passe, plus Roanne se demande si Kierzic ne serait pas un…

 

Avis : A VENIR

Mémoires de la forêt, tome 1 : Les souvenirs de Ferdinand Taupe de Mickaël Brun-Arnaud #plib2023

Posté : 16 avril, 2023 @ 9:28 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseMémoires de la forêt 1

Editeur : L’école des loisirs

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 301

Synopsis : Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu’il a écrit et espérer qu’il soit un jour acheté.

Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l’ouvrage qu’il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu’il a faites et les gens qu’il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec… À l’aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.

 

Avis : J’ai lu ce livre dans le cadre du Plib 2023, puisqu’il est un des finalistes dans la section « jeunesse/YA ». Encore une fois, ce prix m’a fait découvrir un livre que je n’aurais jamais lu sans lui, et c’est tant mieux !

Tout d’abord, parlons de l’esthétique de ce roman. La couverture ne m’attirait pas spécialement, même si je la trouvais très douce. Pour autant, j’aime beaucoup que les illustrations courent sur l’ensemble des couvertures et la tranche pour former un seul et même dessin. De plus, le roman lui-même est illustré : cela le rend d’autant plus chaleureux et offre un bel accompagnement à l’histoire.

Cette dernière, par ailleurs, traite d’un sujet assez lourd : l’oubli et la maladie chez les personnes âgées. En effet, ce qui arrive à Ferdinand, la maladie de l’Oubli-Tout, m’a beaucoup fait penser à la maladie d’Alzheimer ; son comportement ressemble à celui d’une personne atteinte de ce syndrome. Cela rend le livre assez triste, mais aussi très touchant : une forme de mélancolie profonde due à l’oubli définitif à venir se dégage tout en rappelant que de nombreux petits bonheurs restent à vivre sur le chemin. Ce n’est facile ni pour celui qui est touché, ni pour ses proches, mais le lecteur comprend que la force des liens est toujours là et que l’accompagnement se fait dans la douceur.

Côté personnages, Ferdinand est comme un enfant, malgré son âge, à cause de la maladie. Cela le rend à la fois mignon, drôle et terriblement touchant : il ne se rend pas compte de ce qu’il fait. Certaines de ses réactions sont alarmantes pour ses proches, notamment quand il perd pied et ne reconnaît pas ceux qui l’entourent. Archibald, quant à lui, a déjà un prénom que j’adore mais il est aussi adorable dans ses réactions et sa détermination à aider son ami à retrouver son livre. SPOILER 1 De plus, le renard m’a fait penser à un relais du lecteur qui assiste à la quête de Ferdinand pour retrouver Maude, mais qui découvre aussi l’histoire de la vie de son ami, dont il ne sait, en fin de compte, pas grand-chose. Enfin, le libraire, ici, est le récepteur de toutes les histoires des animaux, en plus d’en être le relayeur, ce qui le rapproche encore du lecteur qui reçoit le roman.

J’ai adoré que ce monde soit peuplé d’animaux qui parlent et se vêtent ainsi que les jeux de mots sur les noms de lieux. L’auteur a également semé des tas de références, notamment dans les titres d’œuvres ; ce sont, je trouve, de jolis clins d’œil pour les lecteurs adultes qui liront le roman.

La fin est à la fois terrible, touchante et belle, comme le lecteur pouvait s’y attendre. SPOILER 2

 

En fin de compte, ce roman, tissé de rencontres et de souvenirs, est une ode aux liens qu’une personne forme tout au long de sa vie. C’était très beau, très touchant et cela émouvra petits et grands tout en permettant d’aborder la vieillesse, voire la fin de vie et la perte.

 

 

SPOILER 1 A un moment dans le roman, le narrateur précise qu’Archibald s’en veut parce qu’il a perdu patience avec son ami, Ferdinand. J’ai trouvé cela vraisemblable et émouvant – j’y ai reconnu la culpabilité de ceux qui, parfois, doivent se débrouiller seuls face à des personnes malades qui ne les reconnaissent pas toujours ou auxquelles il faut répéter plusieurs fois la même chose, voire raconter à nouveau la même histoire, la leur. C’était vrai.

SPOILER 2 Je me doutais que Maude était morte ; en effet, de son vivant, Ferdinand ne se serait jamais séparé d’elle, il aurait parlé de sa femme à Archibald, elle serait allée à la librairie avant même son mari, le renard l’aurait donc rencontrée.

 

#ISBN9782211313155

Les Sœurs Hiver de Jolan Bertrand #plib2023

Posté : 9 décembre, 2022 @ 3:08 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, Mythologie Les Soeurs Hiver

Editeur : L’école des loisirs

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 228

Synopsis : Il y a très longtemps, il y avait deux hivers : la Grande, avec ses froids polaires et ses blizzards, et la Petite, avec ses glissades joyeuses et ses batailles de boules de neige. Mais depuis que la Petite a disparu, tout est détraqué au village de Brume ! Les adultes sont inquiets, plus personne ne rit aux bonnes farces d’Alfred et, surtout, les trolls passent leur temps à voler des objets, qu’ils emportent à tout jamais dans la taïga. Lorsque l’oncle d’Alfred se porte volontaire pour rapporter les objets volés et qu’il disparait sous ses yeux, avalé par la tempête, c’en est trop : il faut partir à sa recherche, coûte que coûte, braver les dangers de la forêt boréale, et affronter la Grande Hiver…

 

Avis : J’ai lu ce livre dans le cadre du Plib 2023 ! Je dois dire que c’est d’abord la couverture qui m’a attirée : je la trouve très réussie ! Elle donne envie de se plonger dans l’univers du roman ! Le résumé était également alléchant : j’aime l’idée de deux Hivers représentés par des petites filles, je trouve que c’est plutôt original.

Le bouquin commence par l’histoire, très condensée, des deux sœurs, afin de planter le décor. Puis, le lecteur rencontre Alfred, dix ans. La première scène nous laisse voir le caractère du petit garçon, sa façon d’agir et de penser. Il devient rapidement sympathique pour plusieurs raisons SPOILER 1 Mais, son oncle, Ragnar, doit partir en mission seul, et cela ne le rassure pas … Je ne veux pas trop en dire, donc je m’arrêterai là pour l’intrigue ! J’ai, bien sûr, aimé toutes les références à la mythologie ou à la culture nordique, le fait de voir mentionner Loki ou le peuple same. De plus, je lis ce livre en décembre, ce qui fait que le temps du roman est parfait pour la saison !

Point positif surtout pour moi : alors que je suis malade, ce livre est facile à suivre et me donne envie de continuer à lire. J’ai envie de savoir si Alfred va réussir dans sa quête tout en ne me sentant pas pressée par l’auteur ou le narrateur. J’ai adoré comment le roman était écrit, avec les pensées de l’enfant qui parasite la narration, le dialogue qui semble authentique, les petites touches d’humour apportées par certains éléments. En effet, l’histoire est à la fois rude et douce, représentant à merveille les deux Hivers. D’un côté, la Grande a perdu la Petite depuis si longtemps et Alfred a peur de perdre quelqu’un lui aussi – de plus, SPOILER 2 - ; d’un autre, certains aspects du roman apportent une touche plus légère et font rire le lecteur quand il les imagine SPOILER 3 J’ai également apprécié qu’Alfred râle à propos du fait qu’il est un enfant et que c’est un adulte qui devrait être au courant et faire quelque chose. En effet, dans la littérature jeunesse ou adolescente, cela peut paraître incohérent qu’un enfant soit chargé de tâches difficiles déjà pratiquement infaisables par des adultes.

J’ai apprécié la fin qui laisse le lecteur sur une touche douce, mais qui laisse entendre que toute cette histoire aura des conséquences par la suite.

 

Donc, un très bon roman jeunesse que j’ai trouvé doux et touchant, qui se lit très rapidement et qui plonge le lecteur, l’espace de quelques pages, dans la culture nordique.

 

SPOILER 1 d’abord parce qu’il est farceur, mais sans vouloir faire de mal – le but est, en fin de compte, de faire rire -, mais aussi parce que, dès ce premier moment, le lecteur comprend qu’il est, parfois, « triste pour rien » et que rien ne peut le réconforter alors. D’où la scène suivante avec Ragnar, où l’adulte ne gronde pas Alfred, ne lui demande pas ce qui ne va pas, mais passe juste ce mauvais moment à ces côtés.

SPOILER 2 le passage où la Petite et Alfred comprennent que Loki est détesté par les autres dieux et que personne ne le vengera m’a émue. Malgré la gravité de ce qu’a fait le dieu, le lecteur comprend qu’il a agi ainsi à cause de la solitude.

SPOILER 3 comme les trolls ou les remarques d’Alfred dans la narration ou dans le dialogue, un peu décalés par rapport à la gravité de la situation.

 

#ISBN9782211314145

12345...11
 

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