Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Absolument dé-bor-dée ! ou le paradoxe du fonctionnaire de Zoé Shepard

Posté : 13 juin, 2016 @ 1:16 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Absolument dé-bor-dée !Genre : Humoristique, Contemporaine

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 298

Synopsis : Dur, dur d’être fonctionnaire ! Embauchée après huit années d’études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté. Plongée dans un univers où incompétence rime avec flagornerie, ses journées sont rythmées par des réunions où aucune décision n’est jamais prise, des rapports qu’elle doit rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), des pots de bienvenue, de départ, d’anniversaire. Sans oublier les séminaires « de formation », les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, les chefs « débordés » par les jeux en ligne et les préoccupantes interrogations de tous sur les destinations de vacances et autres RTT … Chargée de mission dans un service fourre-tout, truqueuse patentée de notes administratives, G.O. pour délégations étrangères et hocheuse de tête en réunion, Zoé Shepard raconte avec un humour mordant ses tribulations de fonctionnaire désespérée dans un univers bien pire que tout ce que vous pouviez imaginer.

 

Avis : J’avais envie de lire une lecture détente qui me ferait rire ; je me suis donc dit que Zoé Shepard serait parfaite !

Et pourtant, elle ne m’a pas autant détendu que ce à quoi je m’attendais ! Dès le début, l’humour est présent, souvent acerbe, cynique, l’auteure manie bien l’ironie, et j’ai parfois éclaté de rire quand elle se rendait compte de l’absence de second degré chez certains ; mais derrière lui, on sent l’exaspération, le désespoir, la lassitude. L’impression d’avoir travaillé toutes ses années pour rien, ou le pire cauchemar de celui qui fait de longues études ! Dès le début, l’auteure nous parle des difficultés pour arriver à ce jour où elle passe son oral, où elle va enfin entrer dans l’administration ! Difficultés extrêmement exagérées par rapport au travail qu’elle doit faire ensuite : pratiquement rien. Il semblerait même que ce soit un art de ne rien faire ! J’ai trouvé ce livre plus effrayant que drôle : même si tous les fonctionnaires ne sont pas comme les personnages décrits ici, le fait qu’il en existe quelques uns de la sorte peut facilement rendre malade ! Parfois, on peut avoir l’impression d’une exagération, d’un rajout de la part de l’auteure tant ce qu’elle raconte semble invraisemblable ! Autre chose : sa façon de parler de ses collègues, avec des surnoms plus ou moins sympathiques, devient agaçante au fur et à mesure du livre, et répétitive. Et aussi, on sent la différence entre la narratrice, qui sait de quoi elle parle et a un minimum de culture générale, et les autres, notamment celle qui sort qu’Amélie Nothomb est française.

Concernant les personnages, on sent la colère de la narratrice derrière son humour grinçant ; à travers lui, c’est à une dénonciation que le lecteur a à faire. L’indignation qu’elle ressent nous est communiquée ; il est donc parfois difficile d’apprécier ce livre. J’ai vraiment compati avec la narratrice, je me suis très bien imaginée à sa place : j’aurais réagi de la même façon. On dirait que ce manque de travail et de considération l’ont endurci, en plus des années d’étude qu’elle a eu à subir pour en arriver là. A travers ses yeux, nous rencontrons des fonctionnaires plus hallucinants les uns que les autres : Coralie, qui ne sait pas photocopier correctement, et ne comprend rien à ce qu’on lui dit, Monique, qui ne fait même pas semblant de travailler, sans doute un des seuls personnages sympathiques, Michelle, la seule qui bosse vraiment, et donc celle qui se tape tout le boulot, Clothilde, qui veut absolument se faire mousser, mais ne sait pas ce qui signifie le mot « travail », Fred, carrément pervers, Cyril, qui débarque et ne se rend pas tout de suite compte de l’ampleur de la catastrophe, le patron, sympathique, qui parvient à faire tourner la mairie du mieux qu’il peut et s’étonne du manque de résultat, le maire, ou la corruption incarnée, et d’autres encore. Tous ces personnages semblent vraiment des caricatures, mais cela permet de dénoncer le système dans lequel l’auteure s’est retrouvée !

La fin montre l’aboutissement d’un trop plein d’incompétence, le bord de la crise de nerfs et de la dépression.

 

Donc, un bon livre qui dénonce le comportement de certains fonctionnaires, mais qui ne faut bien sûr pas généraliser. De l’humour, mais surtout, une espèce d’effroi à la vue de ce que peuvent faire ceux qui administrent pour nous !

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson

Posté : 17 mai, 2016 @ 9:09 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire Genre : Aventure, Humoristique

Editeur : Pocket

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 507

Synopsis : Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l’adjoint au maire et de la presse locale ? Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée – presque par inadvertance - à un membre de gang. S’engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja …

 

Avis : Cela faisait longtemps que ce livre se trouvait dans ma PAL, et j’ai eu envie d’un peu d’humour !

Je m’attendais à lire une histoire drôle, rien qu’au vu de la couverture ! Quelle déception ! J’ai ri au début, face à l’énormité des situations dans lesquelles se met le personnage, je me suis dit que c’était différent de ce que j’ai l’habitude de lire. Mais au fur et à mesure de la lecture, l’humour me semblait de plus en plus lourd, les événements de plus en plus impossibles, et je n’ai pas cru à ce que je lisais du tout ! Le livre a donc fini par m’agacer, j’ai pensé plusieurs fois à l’abandonner ; mais, même quand je n’aime pas une lecture, j’aime la finir, la fin rachète parfois les longueurs que l’on peut trouver au cours d’un roman. Ce n’est pas le cas ici. Concernant la structure du roman : certains chapitres relatent le présent d’Allan Karlsson, d’autres, son passé. Si je n’avais lu que le présent, j’aurais sans doute un peu aimé ; mais le passé était surréaliste, complètement loufoque, un peu trop sans doute ! J’ai trouvé tellement incroyable que cela l’a énervé ! Cela m’a aussi fait trouver le temps de la lecture très long ! J’ai fini par compter les pages ! Pour l’écriture, l’auteur tente un comique de répétition qui, à force, comme le reste, agace. Sinon, elle est simple et fluide.

Allan Karlsson est le héros de ce roman. Le jour de son centième anniversaire, il décide de se sauver de la maison de retraite où il vit, et de faire un peu n’importe quoi. Il ne sait pas où il va, ni ce qu’il fait. Il rencontre des gens sur sa route, les met dans l’embarras ou sympathise avec eux, leur raconte son passé, totalement incroyable, et que pourtant, tout le monde croit. Il semble tout à fait inconséquent, se fiche de ce qui pourrait lui arriver, et n’a pas l’air de se rendre compte de la portée de ses actes. Je ne peux pas dire m’être attaché à lui, puisqu’il a participé à mon agacement général ! Les autres personnages qu’il rencontre sont Julius Jonson, un homme moins vieux qu’Allan, et qui semble avoir commis plusieurs petits délits, et être très peu populaire dans l’endroit où il vit ; Benny, qui suit sans trop poser de questions, qui n’a pas l’air d’être celui qui prend les grandes décisions ; Gunilla, qui ne cesse de jurer, une femme au caractère bien trempé ; le Chef, un de ceux à qui il arrive des choses désagréables à cause d’Allan ; l’inspecteur Aronsson, qui ne comprend rien à l’affaire, mais qui s’accroche à ses convictions. Parmi les personnages du passé d’Allan, on croise de nombreux hommes politiques célèbres, notamment Winston Churchill, Franco, Staline, Mao, Kim Il-Sung, etc.

La fin est sympathique, mais ne relève pas le livre. Aussi invraisemblable que le reste de l’histoire, et le lecteur comprend facilement que ça va continuer, comme si Allan était immortel.

 

Donc, un livre que je n’ai pas aimé, en raison d’un humour que j’ai trouvé lourd, d’une histoire en laquelle je n’ai pas du tout réussi à croire, et d’une indifférence générale qui m’a agacé.  

Le Journal de Bridget Jones d’Helen Fielding

Posté : 6 avril, 2016 @ 6:45 dans Avis littéraires | 4 commentaires »

Genre : Le Journal de Bridget JonesChick-Lit, Humoristique

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2001

Nombre de pages : 357

Synopsis : L’irrésistible confession d’une célibataire de vingt-neuf ans, une création comique géniale à laquelle même les hommes n’ont pas résisté ! Un roman tour à tour hilarant, jubilatoire, ironique et tendre.

 

Avis : J’ai lu ce livre il y a un long moment, et je me suis dit que ce serait sympa de le relire : j’étais quand même jeune, et je me disais que je pouvais avoir une opinion différente aujourd’hui.

C’est vrai que ce livre m’avait laissé un peu indifférente dans le sens où je ne me sentais pas vraiment concernée par l’histoire. Je n’arrivais pas à m’identifier à Bridget, du coup, j’étais un peu passée à côté du roman. Je me suis dit que, cette fois, ce serait différent. Et, en effet, ça l’était ! Sauf que j’hésite entre trouver Bridget agaçante ou hilarante. D’un côté, j’ai vraiment ri à certains moments : l’héroïne se met dans des situations hallucinantes qui ne peuvent que déclencher le rire quand on se l’imagine ! Mais elle est aussi agaçante, dans le sens où elle tente de se restreindre sans jamais y parvenir. Elle prend mille résolutions qu’elle laisse tomber le lendemain ; elle prend une décision, une autre, encore une autre ; elle est amoureuse, mais elle est féministe, donc les hommes sont des salauds, mais elle est quand même très amoureuse ; ses proches prennent des décisions pour elle, ça l’énerve, mais rien ne change parce qu’elle ne le dit pas. Parfois, ils lui jouent des mauvais tours, et là, le lecteur compatit vraiment avec elle, comme avec la scène de la soirée dont le thème change. Elle est un peu la proie du destin et des autres, qui ont l’air de se moquer d’elle la plupart du temps. Et elle se laisse avoir par à peu près tout le monde. Maintenant que j’ai relu le livre, j’ai réussi à m’identifier à Bridget parfois : les listes, les décisions à prendre, les résolutions prises et vite abandonnées, les cœurs d’artichaut (parfois), le fait de se faire avoir tout le temps. Pour d’autres lectrices, elles peuvent s’identifier avec le féminisme militant qu’on a du mal à faire coller avec la vie amoureuse et le fait qu’une femme réfléchit énormément à chaque étape qu’elle voit se profiler : un rendez-vous, une invitation, une situation de crise. On dirait parfois que tout est analysé : Bridget aime Daniel, mais elle se demande si, et si, et si … Au bout du compte, elle a raison, mais on peut avoir l’impression qu’elle cherche à ne pas être naturelle, alors que son côté maladroit refait toujours surface. Concernant l’écriture, l’effet journal est vraiment sympa, le lecteur a vraiment l’impression d’entrer dans la vie de Bridget. C’est assez relaxé, dans le sens où les phrases ne sont pas forcément ordonnées ou bien formées dans un journal. Cela rend la lecture plutôt agréable, vraiment détente. De plus, on traverse l’année de Bridget, ce que j’ai vraiment apprécié.

J’ai bien aimé Bridget, même si j’ai parlé du petit problème qu’elle me pose. Son comportement est exagéré parfois, comme ses réactions. Aussi, le lecteur peut avoir l’impression qu’elle ne fait que boire et fumer avec les entêtes des entrées du journal. Elle est obsédée par son apparence, et notamment par son poids, qui n’a pourtant pas l’air excessif. Elle se désespère vite, baisse les bras, les relève ; j’ai parfois eu l’impression d’une mise en pratique de la théorie des vagues chez la femme dans Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, le lecteur peut le sentir en arrière-fond. Mais Bridget est sympathique, elle donne envie de la réconforter ou de la secouer, mais elle ne laisse pas indifférente, c’est déjà ça ! Evidemment, l’héroïne tombe amoureuse, l’heureux élu est Daniel, son patron. Une caricature du séducteur qui manipule Bridget les mains dans les poches. Le type même du gars super énervant, arrogant, qui se prend pour le mâââle. On trouve également Marc, qui porte le nom de famille d’un héros de la littérature : Darcy. Ce nom le prédestine un peu à ce qui va arriver. Il est également une sorte de caricature : celle du type dont on ne connaît le charme que distillé dans le livre. Celui qui a tout pour plaire, mais qui a du mal à se faire valoir, alors qu’il est le seul à vraiment apprécier la personnalité de Bridget. On croise également les parents de l’héroïne, dont la mère est très spéciale, très énervante. Elle prend sa vie en mains de façon radicale – peut-être un peu trop ! Le père, quant à lui, subit ce que fait sa femme, et va pleurer sur l’épaule de sa fille. Le lecteur rencontre également Tom, l’ami homosexuel de Bridget, ainsi que Jude et Sharon, qui représentent toutes les deux une facette de l’amitié : la première est plutôt celle qui a besoin d’aide, quand la seconde est plus forte, plus frondeuse. J’ai aussi finalement aimé le personnage de Perpetua, qui se révèle différente de la façon dont la voit Bridget tout le long.

La fin est assez prévisible, on peut s’attendre à ce que tout se passe bien pour Bridget. J’ai aimé le bilan de fin, qui tente de résumer toute l’année de l’héroïne.

 

En fin de compte, une bonne lecture détente, même si un peu mitigée. Tout de même hâte de (re)lire la suite, et la fin !

Le petit reporter de Pierre Desproges

Posté : 3 avril, 2016 @ 11:39 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

couv41308841Genre : Humoristique

Editeur : Points

Année de sortie : 2001

Nombre de pages : 182

Synopsis : Avant de devenir célèbre à la télévision avec l’émission Le Petit Rapporteur, Pierre Desproges écrivait des « Brèves » dans L’Aurore. Ce sont ces textes qui sont réunis dans la présente édition. Tout Desproges est déjà là : son coup d’œil pour repérer dans l’actualité la nouvelle qui sert de tremplin à son humour dévastateur et à son esprit de provocation à froid, et son écriture inimitable qui fait de chaque paragraphe une perle. Il suscita d’ailleurs un abondant courrier de lecteurs outrés, exigeant l’éviction de Desproges. Le salut vint d’une lettre adressée à la direction et qui disait : « Je ne lis pas L’Aurore mais je l’achète chaque matin pour Desproges. » Et c’était signé Françoise Sagan. 

 

Avis : J’avoue que je ne connaissais Pierre Desproges que de nom avant de découvrir ce livre. Mais en lisant le synopsis et les critiques, je me suis dit que j’allais bien rire à la lecture de ce livre !

Et je ne me suis pas trompée ! Le livre est d’abord divisé en plusieurs parties par sujet traité, comme « Femme », ou « Mode ». Ce qu’on peut appeler des anecdotes sont plus ou moins drôles : elles montrent parfois la bêtise des hommes, ou de leurs réactions, l’absurdité de notre monde. C’est à la fois relaxant, parce que le lecteur n’a pas besoin de se prendre la tête ; aberrant au vu de certaine situations ; drôle avec le ton de l’auteur. Celui-ci est parfois cynique, ironique, grinçant ; on sent que ce que ressent le lecteur à la lecture est aussi ce que l’auteur a ressenti en entendant cette histoire. L’introduction pour expliquer la réaction d’un des directeurs du journal était bienvenue, et montrait à quel point l’humour est parfois mal vu en France : on ne peut pas rire de tout, alors que ça fait parfois tant de bien ! Je suis restée bouche bée face à l’incompréhension entre Bernard Morrot et le directeur : quelle gêne ils ont dû ressentir ! La réaction de Françoise Sagan a sans doute sauvé la chronique, ce qui nous permet de la lire encore aujourd’hui, et de rire des incongruités qu’a décelé Pierre Desproges.

 

Donc, j’ai passé un bon moment à rire et à me détendre ! A réserver à ceux qui ont de l’humour !

Maliki, tome 7, Acte 1 : Hanami

Posté : 22 octobre, 2015 @ 10:54 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Maliki, tome 7 HanamiGenre : Bande-dessinée, Humoristique

Editeur : Ankama

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 96

Synopsis : Maliki est désormais bien installée en Bretagne, avec ses chats et sa ménagerie surnaturelle. Seule Fang semble avoir du mal à s’acclimater, loin de son petit copain Kévin. Mais surprise ! La richissime Doang invite sa petite sœur, Maliki et toute sa bande au Japon ! Un acte de pure générosité ? C’est ce que Fang et Kévin vont tenter de découvrir pendant que Maliki et sa nouvelle amie Becky arpentent l’archipel nippon pour en rapporter les plus croustillantes anecdotes. En route pour le début d’un voyage au quotidien riche en aventures, sushis et super-pouvoirs !

 

Avis : Quand j’ai su qu’un nouveau tome de Maliki sortait, j’étais ravie ! J’avais vraiment hâte de retrouver les aventures de tous les personnages que j’adore !

Quel plaisir de découvrir de nouvelles aventures de Maliki ! Il a fallu attendre un certain temps entre les tomes 4 et 5 selon ce dont je me souviens ! Pour ce tome, il a tout de même fallu patienter deux ans ! Mais c’est toujours un bonheur de lire les péripéties de ces personnages ! Quand j’ai vu le nombre de pages du livre, j’ai été un peu déçue ; je m’attendais à plus ! Mais comme ce n’est qu’un acte 1, j’espère que le suivant ne tardera pas à arriver !

Dans ce tome, nous suivons Maliki et ses proches au Japon, c’est vrai, mais les petits problèmes qui précèdent le voyage sont aussi très agréables à lire, comme l’arrivée à l’aéroport. On découvre d’ailleurs la reprise d’un ancien strip de Maliki, ce qui m’a bien fait rire ! Par la séparation des personnages, l’auteur nous offre à la fois la découverte du Japon par des touristes émerveillés, et l’histoire annexe qui concerne Fang et sa sœur, Doang, qui semble tramer quelque chose de louche ! Le voyage est fascinant : le lecteur « visite » Tokyo et Kyoto avec l’héroïne, qui garde son humour habituel : cela fait du bien de rire, une vraie bouffée d’air frais ! De l’autre côté, l’auteur nous offre une histoire plus mystérieuse, au centre de laquelle se trouve Fang. Cette partie est beaucoup plus sérieuse ! Concernant les graphismes, ils sont toujours aussi beaux ! J’aime beaucoup les dessins de Souillon ! La couverture est magnifique, avec des éléments en relief, qui éclaire le dessin ! Petit plus : une préface de Becky pour présenter le tome, et raconter sa rencontre avec l’héroïne, et une autre de Maliki, qui se moque de sa nouvelle assistante !  

Concernant les personnages, Maliki est toujours aussi attachante ! Son humour un peu décalé et anecdotique est excellent et j’aime toujours autant sa façon d’utiliser la vie quotidienne pour faire rire ses lecteurs ! Nous retrouvons également les personnages habituels comme Fang, que j’apprécie de plus en plus et que j’aime voir grandir au fur et à mesure des tomes ; Ladybird, le double surnaturel de Maliki, mon personnage préféré dans la série avec l’héroïne (sans doute parce qu’elle lui est attachée) ; Fleya et Fëanor, des amours de chat que l’on voit très peu dans ce tome, mais qui nous font toujours autant rire quand ils apparaissent ; Jonn, le grand retour du Normand grognon mais tout tendre à l’intérieur ! ; Doang, toujours aussi froide et étrange dans le sens où elle invite tout le monde au Japon mais éloigne aussi Fang de Maliki, comme pour qu’elle ne se rende compte de rien ; les jumelles et leurs doubles surnaturels, tous recueillis par Doang ; Electrocute, cristallisation de Sabrina et Flèche, hyper énergique et dynamique, que l’on ne voit pas beaucoup ici, comme son ami Ladybird ; Fenimale, qui n’apparaît qu’une seule fois, mais qui montre dans ses quelques répliques tout le caractère qu’on lui connaît ; Kévin, le petit ami de Fang, tout doux et tout amoureux, un peu naïf peut-être aussi. L’on découvre également Becky, l’assistante de Maliki, sa nouvelle amie avec laquelle elle peut jouer à ses jeux vidéos favoris ! On retrouve aussi le Dr Pilven, qui semble beaucoup intéresser Doang.     

La fin donne vraiment envie de connaître la suite ! Quel suspens ! Qu’arrive-t-il à Fang ? Que peut faire Maliki ? Une terreur menace aussi la ville ! Comment tout va-t-il finir ?

 

En définitive, un très bon tome, qui donne vraiment envie de connaître la suite au plus vite ! Seul petit bémol : j’aurais aimé que le livre soit plus long !  

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