Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Malpertuis de Jean Ray

Posté : 13 janvier, 2025 @ 5:33 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantastique, HorreurMalpertuis

Editeur : 10/18

Année de sortie : 2023 [1943]

Nombre de pages : 226

Synopsis : L’oncle Cassave va mourir. Il convoque toute sa famille à son chevet dans la demeure de Malpertuis et leur dicte ses dernières volontés : que tous s’installent dans cette colossale maison de maître et que revienne, aux deux derniers survivants, sa fortune. Aucun des proches ne se doute du drame qui les attend. Tout commence par des lumières qui s’éteignent mystérieusement. Bientôt l’horreur jaillira des murs même de la maison. Le roman Malpertuis est un chef-d’œuvre de la littérature fantastique.

 

Avis : A VENIR

Le Guide Stephen King de Yannick Chazareng

Posté : 21 mars, 2023 @ 6:59 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Essai, Fantasy, HorreurLe Guide Stephen King

Editeur : Hélios

Année de sortie : 2023 [2022]

Nombre de pages : 282

Synopsis : Qui est Stephen King ? Quels sont ses chefs-d’œuvre à lire et à relire et ses ouvrages moins connus qui mériteraient de l’être plus ? Quelles sont les adaptations les plus réussies et celles qu’il vaut mieux éviter aujourd’hui ? Infos, anecdotes, conseils… Yannick Chazareng vous propose de faire le point sur le maître du fantastique !

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse de la part des éditions ActuSF.

J’étais très intriguée par ce guide, notamment parce que je suis curieuse de lire des œuvres de Stephen King tout en étant intimidée, soit par leur sujet, soit par leur taille. J’avais donc très envie de découvrir ce que l’auteur pouvait m’apprendre sur l’écrivain et son œuvre.

Dès le début, le lecteur se trouve face à une introduction qui lui donne envie d’en savoir plus : Yannick Chazareng y évoque la personnalité de King, mais aussi quelques-uns de ses ouvrages et une sorte de micro-résumé alléchant. Pour autant, dès ce moment, je me suis dit que j’allais avoir un peu de mal avec le ton de l’auteur, assez familier avec le lecteur, et sa manière d’écrire – par exemple, le fait de donner plusieurs surnoms à Stephen King. On sent, à travers l’écriture, la passion de l’auteur, mais cela peut paraître un peu trop enthousiaste parfois.

Vient ensuite une biographie de King : elle est intéressante pour ce qu’elle apporte sur son œuvre, mais certaines informations ne me semblaient pas nécessaires pour l’analyse littéraire – peut-être est-ce aussi plus intéressant quand on est déjà un lecteur assidu de King, passionné et avide de renseignements sur notre écrivain phare. Cette partie est entrecoupée de deux interviews que j’ai également trouvé très intéressantes, notamment parce qu’elles traitent de la question de la traduction.

Nous passons ensuite au chapitre sur l’œuvre, celui que j’attendais avec impatience ! J’ai aimé la partie sur les inspirations de l’auteur – j’ai d’ailleurs ajouté de nouveaux livres à ma wish-list. De plus, nous sont révélées ici certaines des connexions entre les différentes œuvres de King – un peu frustrant pour ceux qui veulent les trouver seuls, fascinant pour ceux qui veulent en apprendre plus – avec, pour point d’orgue, La Tour sombre, qui serait le centre névralgique du multivers de l’écrivain. J’ai moi-même abandonné cette série après le tome 2, pour des raisons de thèmes abordés et d’écriture, mais je n’exclus pas de reprendre un jour.
Malheureusement, à partir du moment où l’on entre dans la section des incontournables, je me suis rendu compte que l’auteur spoilait les romans, ce que je trouve dommage, notamment après avoir réussi à ne rien entendre sur Shining parce que je voulais absolument le lire – ici, la fin est révélée, puisqu’est évoqué la suite, Dr. Sleep.

Je n’ai pas poursuivi la lecture pour le moment, de peur de me faire également spoiler Pet Sematary, 22/11/63 et certains autres romans que j’aimerais découvrir par moi-même. J’aimerais continuer, notamment arriver à la section des thèmes de prédilection de King, qui a l’air bien fournie, mais je pense qu’il est préférable que je lise plusieurs autres œuvres avant de reprendre ce guide. J’aurais aimé une petite indication de l’auteur sur les endroits « spoilants », les moments où il est préférable de passer le paragraphe ou la section afin de ne pas se retrouver avec trop d’informations. J’ai toujours envie de lire King – j’ai d’ailleurs repris It pendant ma lecture – mais je suis vraiment déçue d’en avoir trop appris sur Shining.

 

Je reviendrai compléter la chronique lorsque j’aurais terminé le guide, mais je le recommande d’ores et déjà à ceux qui ont suffisamment lu les romans de King pour apprécier cet ouvrage !

Les Errantes de Jo Witek #plib2023

Posté : 5 novembre, 2022 @ 7:42 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Horreur, Fantastique Les Errantes

Editeur : Actes Sud

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 320

Synopsis : Suzanne, une streameuse survoltée, Saskia, une artiste en proie au découragement, et Anne-Lise, une jeune fille pétrie de spiritualité et en décalage avec son époque, cohabitent au dernier étage d’un immeuble bourgeois. Des apparitions fantomatiques et surnaturelles sèment la peur dans l’appartement.

 

Avis : J’ai découvert cette autrice avec Peur express, que j’avais beaucoup aimé pour son ambiance, son écriture et ses personnages, mais surtout pour sa troisième partie très intéressante. En voyant ce livre dans la présélection du PLIB, je me suis dit qu’il serait sympa de lire à nouveau un roman de Jo Witek ! La couverture et le titre m’intriguaient aussi ; j’ai donc fini par me lancer !

L’écriture m’a happée dès le début – il faut dire que je lisais un autre roman que je trouvais particulièrement mauvais avant, il est possible que ça ait aidé un peu ! C’était fluide, bien construit, j’avais envie de continuer à lire alors que j’étais fatiguée : c’était bien parti ! Au fil des pages, je me suis beaucoup attachée aux personnages, même Suzanne qui pouvait paraître agaçante à certains moments. Peu à peu s’installe une ambiance glauque, poisseuse, avec des scènes qui font froid dans le dos. Je n’ai pas été terrifiée en lisant ce livre, mais j’ai eu des frissons de dégoût – il faut s’y attendre quand sont mentionnées des scènes avec du sang, quel qu’il soit – et des petits moments d’angoisse ! Le lecteur est entraîné dans une histoire qu’il ne comprend pas totalement, notamment parce que les intrigues n’ont pas l’air d’avoir de lien entre elles. SPOILER 1 Pour autant, j’étais complètement dedans, j’avais envie de savoir, envie de continuer à suivre les filles et je fomentais des théories seule dans mon coin pour essayer de percer le mystère du sixième étage !

J’ai beaucoup aimé que les héroïnes soient si différentes : outre le fait que cela permet d’avoir plus de diversité niveau personnalité, culture et milieu, il est ainsi possible d’aborder différents sujets sans que cela semble trop lourd ou artificiel. Je pense que j’ai une préférence pour Saskia, non seulement parce qu’elle est artiste, mais aussi parce qu’elle m’a paru plus douce et rassurante, alors même que ce qu’elle vit est affreux. SPOILER 2 Suzanne était donc celle avec laquelle j’avais le plus de mal, sans doute à cause de sa façon de parler et de son côté « je suis cool » alors que ce n’est qu’une carapace pour se protéger. En fin de compte, c’est elle qui m’a fait pleurer ! Enfin, Anne-Lise est très touchante : hors du monde, elle est méprisée par ses pairs, incomprise par ses parents et incapable d’entrer dans le moule qu’on force sur elle. Elle m’a fait de la peine, mais le roman nous apprend aussi à voir une autre facette de sa personnalité. SPOILER 3 Ces trois héroïnes permettent donc d’aborder trois thèmes différents : l’art pour Saskia, la religion pour Anne-Lise et un autre sujet que je vous laisse découvrir pour Suzanne. Dans tous les cas, le lecteur se voit embarquer dans l’intrigue tout en apprenant : c’est bien mené, sans grosses ficelles.

Mais ce livre est un coup de cœur surtout pour l’émotion qu’il m’a fait ressentir. Cela fait un moment que je ne me suis pas laissée emporter à ce point par un roman et, surtout, que je n’ai pas pleuré en lisant. C’est donc chose faite ! La fin est très émouvante : SPOILER 4

 

Donc, j’ai adoré ce roman qui rejoint la liste de mes 25 sélectionnés pour le prix !

 

SPOILER 1 J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la scène où les filles s’efforcent de trouver des liens entre leurs différentes hantises. C’était à la fois angoissant et réconfortant parce qu’elles sont ensemble dans l’épreuve. Et c’est un des éléments que j’ai ADORE dans ce roman : le fait que les filles soient unies, que, malgré leurs différences, elles s’entraident, même si elles ne se comprennent pas ou que c’est difficile au début. On sent que, peu à peu, une amitié se forme, et c’est, je pense, pour cette raison que je n’ai pas vraiment eu peur pendant ma lecture. Ce groupe, cette espèce de cocon que Saskia forme autour des deux autres filles, m’a donné l’impression qu’elles étaient protégées par leur lien grandissant. J’étais bien avec ces filles, dans le studio de l’artiste, j’avais envie de rester avec elles plus longtemps.

SPOILER 2 Elle est la première à se ressaisir, à faire le lien, à accepter ce qui lui arrive tout en restant lucide et capable de frayer avec la société, de faire des choix cohérents qui ne lui valent pas l’asile ou la prison. Elle est réfléchie et douce. Son éducation lui donne un côté encore plus rassurant avec ces chansons qu’elle fredonne, ses remèdes et sa façon d’aider Suzanne à comprendre ce qui lui arrive. Saskia m’a aussi fait très mal au cœur après sa rencontre avec le galeriste, mais il semblait évident qu’elle ne pouvait pas en rester là. Et, grâce à elle, j’en ai appris davantage sur Hilma af Klint que j’avais croisée dans un livre sur les femmes oubliées de l’histoire !

SPOILER 3 J’ai beaucoup aimé le passage où Saskia la voit en guerrière sans peur alors que, plus tôt, elle ne voyait qu’une adolescente perdue, internée contre son gré par ses parents.

SPOILER 4 Déjà, la mention de Saskia qu’elle voudrait parler à sa grand-mère m’a serré le cœur, mais alors quand Suzanne comprend qui est Odette, c’étaient les grandes eaux ! Pire encore quand, dans l’épilogue, le lecteur découvre Gisèle, son point de vue et le fait que les filles lui envoient des mots, des cadeaux, pensent toujours à elle et accordent de la valeur à cette femme à côté de qui tout le monde est passé … Le fait de découvrir que Saskia est une artiste connue, que Suzanne est une grande influenceuse dans son domaine, qu’Anne-Lise a entrepris des études de théologie : cela ne fait que mêler les pleurs et la joie. C’était une fin saine, une fin dans laquelle on se sent bien, comme dans ce groupe que l’on sent encore soudé malgré la fin de l’aventure.

 

#ISBN9782330167868

We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson

Posté : 1 février, 2021 @ 11:07 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Horreur, ClassiqueNovels and Stories Shirley Jackson

Editeur : Library of America

Année de sortie : 2010 [1962]

Nombre de pages : 138

Titre en français : Nous avons toujours vécu au château

Synopsis : In just two decades – she died in 1965, at the age of 48 – Shirley Jackson created a weird and distinctive world of fiction, one in which a grinning death’s head lies just behind the smiling mask of so-called everyday life. She first displayed her genius for conjuring daylight demons in The Lottery, the classic collection whose world-famous title story is an allegory of bloodlust and blind obedience to tradition. She perfected it in two great Gothic novels; The Haunting of Hill House, the tale of an achingly empathetic young woman chosen by a haunted house to be its new tenant, and We Have Always Lived in the Castle, the unrepentant confessions of Miss Merricat Blackwood, a cunning adolescent who has gone to quite unusual lengths to preserve her ideal of family happiness. All three books are here, together with 21 other stories and sketches – two of them previously uncollected – that present the author in all her many modes: unrivalled mistress of the macabre, groundbreaking domestic humorist, and subtle social satirist.

 

Avis : A VENIR

The Lost World de Michael Crichton

Posté : 25 novembre, 2020 @ 4:08 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Science-fiction, HorreurThe Lost World

Editeur : Knopf

Année de sortie : 1995

Nombre de pages : 448

Titre en français : Le Monde perdu

Synopsis : It is now six years since the secret disaster at Jurassic Park, six years since the extraordinary dream of science and imagination came to a crashing end – the dinosaurs destroyed, the park dismantled, the island indefinitely closed to the public.

There are rumors that something has survived… 

 

Avis : A VENIR

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