Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Les Royaumes immobiles, tome 2 : Le Règne des Chimères d’Ariel Holzl

Posté : 23 juin, 2023 @ 7:27 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, YALe règne des chimères

Editeur : Audible (Slalom)

Année de sortie : 2023

Nombre de pages/minutes : 462/702

Synopsis : Un mois s’est écoulé depuis la fuite d’Ivy et d’Odd vers l’Ailleurs. Ils ont trouvé un toit, un emploi et s’accommodent de leur nouvelle vie. Mais c’est sans compter sur les responsabilités d’Ivalie : la reine Mab envoie deux anciennes connaissances de la jeune femme pour la ramener dans les Royaumes immobiles. Hélionie a beau s’être emparée du trône d’Evergrey, elle ne parvient pas à maîtriser le Glimmer qui poursuit sa déliquescence. De son côté, Séline règne sur Radiance où des chimères cauchemardesques peuplent la nuit perpétuelle qu’elle entretient.
Ivy va devoir se battre pour son peuple, nouer de nouvelles alliances – notamment avec la mystérieuse cour des Ombres –, travailler sur sa maîtrise de l’Art et sa confiance en elle-même et surveiller ses arrières, car les Royaumes immobiles n’ont pas terminé de livrer leurs secrets !

 

Avis : J’ai lu ce tome 2 juste après le tome 1, histoire de finir la duologie rapidement et d’être toujours dedans, de ne rien avoir oublié.

Alors que dans La Princesse sans visage, j’avais trouvé la voix de la narratrice assez agaçante, j’ai trouvé que ça allait beaucoup mieux dans ce volume ; la gêne revenait seulement quand Ivalie parlait ou pendant des scènes qui m’ont semblé embarrassantes. J’ai surtout aimé les scènes de bataille ; malgré ce côté action, le livre m’a paru trop long. Le monde du dessous était fascinant à découvrir, comme la diversité des types de feys et le fait de les voir agir. Evidemment, Echo est adorable et c’est sans aucun doute mon personnage préféré – il faut dire que je ne me suis attachée à personne - même si j’ai apprécié l’espèce de « folie » qui règne chez certains personnages feys ou la déchéance mentale de certains -, j’avais juste envie de suivre l’intrigue jusqu’au bout.

Pour autant, je ne peux pas dire que j’ai adoré cette duologie comme je ne peux pas dire qu’elle va rester avec moi ou que j’ai envie de la relire parce que j’ai été agacée par la romance. Ivalie se pose des questions d’ordre amoureux en plein milieu d’une guerre, elle papillonne et voit tel personnage masculin puis cet autre comme un love interest : personnellement, je me fous de ce genre de sous-intrigue, c’est même plutôt quelque chose qui va me gâcher la lecture. Si c’est harmonieux et que ça ne prend pas trop de place, oui ; mais si ça parasite l’univers, que c’est davantage mis en avant que le développement du monde, non. Ce n’était pas tout à fait le cas ici, mais j’ai quand même eu du mal à apprécier, ce qui explique aussi mon manque total d’attachement aux personnages.

J’ai beaucoup aimé la fin SPOILER 1 Ceci dit, je trouve que SPOILER 2 - ou c’est peut-être l’effet « fin accélérée« . Dernière remarque concernant l’écriture : elle est toujours aussi agréable et j’ai quand même très envie de lire d’autres livres d’Ariel Holzl.

 

Donc, un tome que j’ai apprécié et qui clôt une duologie à l’univers plutôt bien ficelé mais qui souffre de cette surdose de love interest, de questionnements amoureux et de cringe typique de certaines œuvres YA.

 

SPOILER 1 notamment le fait qu’Odd ne finisse pas avec Ivalie – sans doute parce que je n’ai jamais adhéré à ce couple et que je n’aimais pas spécialement Odd. 

SPOILER 2 la cohabitation entre les différents royaumes après la fin de la guerre est un peu trop facile 

Les Royaumes immobiles, tome 1 : La Princesse sans visage d’Ariel Holzl #plib2023

Posté : 19 juin, 2023 @ 4:34 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, YALa Princesse sans visage

Editeur : Slalom/Audible Studios

Année de sortie : 2022

Nombre de pages/de minutes : 386/576

Synopsis : Une plongée fantastique au royaume des feys
Dans les Royaumes Immobiles, l’existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d’énergie magique et chaotique. Or le trône d’Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque.
Elle est une « Belle-à-mourir » : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au cœur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé…

Un roman fantastique de haute volée dans l’univers sombre et mystérieux des Feys.

 

Avis : J’ai lu ce roman dans le cadre du Plib 2023 ; l’ayant trouvé sur Audible, je me suis dit que ce pouvait être sympa de l’écouter pendant mes trajets quotidiens.

Je n’étais pas vraiment attirée par La Princesse sans visage ; j’adore les intrigues de cour, mais le côté fey ne me disait rien, peut-être parce que j’ai lu plusieurs romans de ce type et qu’ils étaient toujours une déception. J’ai tout de même fini par me lancer et j’ai été plutôt agréablement surprise par plusieurs éléments.

Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé explorer le monde des feys, découvrir différentes espèces, leurs particularités, mais aussi la cruauté de certaines d’entre elles. Cela reprend l’idée que notre vision de ces créatures est biaisée, complètement à côté de leur véritable nature, assez sauvage. Tout est dans l’apparence, mais la violence n’est jamais vraiment loin, comme si elle faisait partie intégrante de l’identité des feys. J’ai aussi retrouvé, dans ce roman, la qualité d’écriture d’Ariel Holzl, que j’avais déjà pu constater dans Les Sœurs Carmines.

L’intrigue, quant à elle, est plutôt « banale » : une princesse oubliée va devoir se battre pour défendre son héritage en participant à des épreuves afin de remporter son trône. Pour autant, cela ne m’a pas dérangée : j’adore le trope des épreuves à surmonter/remporter pour avancer ! En revanche, j’ai trouvé que le côté YA (le livre est considéré comme appartenant à cette catégorie), lui, était gênant, notamment parce qu’il impose un love interest que j’ai trouvé inintéressant voire agaçant. Deux scènes notamment m’ont littéralement fait lever les yeux au ciel : SPOILER 1 Je déteste ce genre d’éléments : ils parasitent ma lecture et me la gâchent en me sortant du roman parce qu’ils ne me semblent ni nécessaires ni vraisemblables. J’aurais préféré que l’auteur se concentre exclusivement sur l’univers qu’il développe et qui me semble fascinant ainsi que sur les autres relations entre les personnages, que ce soit Vesper, Hélionie, les reines ou les autres prétendantes.

Etant donné que j’ai écouté ce roman, je m’arrête un instant sur la narratrice, qui m’a parue parfois presque automatique, c’était assez étrange. J’ai également eu du mal avec le parasitage d’Ivy dans la narration même – je me rends compte que j’ai de plus en plus de mal avec le point de vue interne, notamment avec des personnages adolescents.

Je n’ai pas vraiment été surprise : je me doutais SPOILER 2 En revanche, la fin, elle, était plutôt inattendue ! SPOILER 3

 

Pour conclure, certains éléments m’ont un peu gâché cette lecture, mais j’ai tout de même eu envie de lire la suite, intriguée par les rebondissements inattendus à la fin de ce tome 1 !

 

SPOILER 1 lorsqu’Ivalie perd sa meilleure amie et qu’elle se demande ce qu’elle ressent pour Tybalt et quand elle se demande si elle est attirée par Odd alors qu’elle va affronter une épreuve particulièrement difficile sous peu. Cela permet aussi d’introduire le trope du triangle amoureux qui me hérisse.

SPOILER 2 qu’Hélionie n’était pas morte et qu’elle était celle qui allait trahir Ivalie. 

SPOILER 3 Je ne m’attendais pas à cette révélation sur Obéron et à la mort de Titania !

 

#ISBN9782375543610

Lames vives, tome 1 : Obédience d’Ariel Holzl #plib2020

Posté : 26 janvier, 2020 @ 3:48 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, YALames vives

Editeur : Mnémos (Naos)

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 332

Synopsis : Le vif-argent coule dans leurs veines.
Les esclaves sont devenus les maîtres.
La République d’Obédience est née.

Six destins se croisent et se brisent comme des chaînes dans ce roman aux personnages complexes et humains. Un récit d’aventure puissant, poignant et addictif sur la liberté et la lutte pour ses idéaux.

 

Avis : J’avais abandonné ce livre en novembre, incapable d’entrer dans l’histoire et de me faire à l’univers. Comme c’est une lecture pour le plib, je me suis dit qu’il fallait tout de même que je le finisse !

Et je n’ai toujours pas réussi à accrocher malheureusement … L’univers est intéressant, et même intriguant parfois ; mais le manque d’explications m’a perdue au début de la lecture, et le roman n’a pas réussi à me récupérer ensuite. Lors de certains chapitres, je ne comprenais pas tout, et cela a fini par m’agacer. A la fin du roman, certaines choses étaient encore floues !

Je n’ai pas retrouvé ce que j’aimais dans l’écriture d’Ariel Holzl ; je ne me suis pas attachée aux personnages – aucune émotion quand certains sont en danger, agacée par certains et par leurs réactions. Le trio Nazeem/Minah/Gryff m’a particulièrement déplu, pour plusieurs raisons : d’abord, l’espèce de romance qui naît, et qui forme un triangle amoureux … Puis, le fait qu’ils se trouvent ensuite dans un désert. Je n’ai jamais aimé ce décor, et le roman en a sans doute pâti pour moi.

La fin - comme le début – est bourrée d’action, mais cela ne m’a pas happée pour autant … Et alors, la toute dernière scène : je ne sais pas quoi en penser, mais elle ne me donne pas envie de lire la suite malheureusement.

 

Donc, je suis complètement passée à côté de ce roman, et je ne pense pas lire le deuxième et dernier tome ! 

 

#ISBN9782354087487

Les Soeurs Carmines, tome 3 : Dolorine à l’école d’Ariel Holzl

Posté : 3 novembre, 2019 @ 2:53 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy Dolorine à l'école

Editeur : Mnémos (Naos)

Année de sortie : 2018

Nombre de pages : 262

Synopsis : L’école de la vie n’a point de vacances. Même quand on y meurt.

Pour Dolorine Carmine, la rentrée des classes est une bonne occasion de se faire de nouveaux ennemis camarades. Cependant, la fillette n’a pas trop l’habitude de parler avec les vivants. Les fantômes, en revanche …

Dans le pensionnat bizarre tout à fait normal où elle a atterri, les spectres manquent pourtant à l’appel. Ont-ils été chassés par les horreurs mignonnes petites bestioles des environs ? A moins qu’ils ne travaillent au laboratoire de Miss Elizabeth, la nouvelle institutrice ?

Personne ne semble avoir la réponse.

Monsieur Nyx veut tout brûler.

Mais Dolorine reste optimiste : en fouinant partout, elle finira bien par les retrouver !

Un peu de curiosité n’a jamais tué personne … si ?

 

Avis : Livre lu pour #teamguérisseurs pour le #tournoidesélites organisé par le #plib2020 !

guerisseur-1

Cette série n’aura pas fait long feu dans ma PAL, contrairement à tout un tas d’autres livres que j’entends râler parce qu’ils sont là depuis la nuit des temps !

Dans ce troisième tome, comme l’indique le titre, on va suivre Dolorine, la benjamine de la famille Carmine, alors qu’elle va à l’école dans un pensionnat. Comme avec les tomes précédents, j’ai beaucoup aimé l’univers, assez gothique et proche de celui de Burton. J’aime toujours autant les jeux et transformations de mots, notamment ceux des jours de la semaine et ceux des mois. J’ai adoré aussi le sujet sous-jacent : la mort et le fait de vouloir la vaincre de manière scientifique. Miss Elisabeth est une véritable Dr. Frankenstein, mais elle n’emploie pas tout à fait les mêmes méthodes (et j’ai aimé cette potentielle référence au film quand un des enfants s’exclame : « Il est vivant » en parlant d’un autre personnage censé être mort). J’aurais pu aussi adorer le pensionnat lui-même, une vieille bâtisse effrayante qui cache des secrets peu reluisants ; malheureusement, je n’étais pas assez à fond dans ma lecture. Et je pense savoir pourquoi.

Certes, il est agréable de suivre Dolorine, de la découvrir un peu plus ; mais j’aurais aimé suivre davantage ses sœurs. J’aurais, en fait, aimé que chaque tome de cette série ne se focalise pas autant sur une sœur, mais nous permette de les suivre chacune suffisamment pour être happée par chaque intrigue. Ici, Tristabelle et Merryvère sont présentes, mais j’aurais aimé les voir davantage, en apprendre plus encore sur ce qui leur arrive, sur leurs intentions – assez claires pour Tristabelle, moins pour Merryvère -, sur leur vie après leur tome respectif. Je me suis retrouvée à adorer les passages avec les deux grandes sœurs, moins ceux qui suivaient Dolorine … J’aurais aimé aussi voir davantage en action le pouvoir des familles : certes, on le voit parfois ici, mais pas suffisamment à mon goût. J’aurais aimé en apprendre plus sur les Amécrins, comprendre l’histoire de la famille Carmine, et son lien avec cette famille perdue. Je me pose, en fait, encore tout un tas de questions sur l’univers ! Et je suis déçue de ne pas avoir la réponse !

J’ai trouvé la fin assez décevante elle aussi : je m’attendais à plus de difficultés pour faire accepter une chose aussi énorme à Miss Elisabeth – personnage que j’aime beaucoup par ailleurs, tout en nuances et en complexité. J’ai trouvé que c’était un peu trop facile, j’avais envie de plus ! Malgré tout, la dernière scène m’a plu, parce qu’elle rappelle que, certes, en littérature, on peut ressusciter certains personnages un peu comme on le veut ; l’auteur est maître après tout ; mais il faut aussi accepter que la mort arrive, qu’elle est commune à tous. Et donc qu’il ne sert à rien d’adoucir la littérature jeunesse en faisant croire aux lecteurs que tout le monde est beau et tout le monde survit toujours. Au niveau littéraire, qu’une série s’arrête aussi et ne se perpétue pas pendant des tomes et des tomes, malgré les demandes des lecteurs. Ce qui ne veut pas dire que je suis satisfaite, avec toutes mes questions sur les bras !! 

 

Donc, un bon tome, mais qui me laisse clairement sur ma fin ! J’en attendais plus !

Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais d’Ariel Holzl (#plib2020)

Posté : 3 novembre, 2019 @ 11:20 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseFingus Malister 1

Editeur : Rageot

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 187

Synopsis : « Préparez votre soupe ! Trouvez 120g de sève de mandragore, 80g d’or des fous. Mélangez-les dans un bocal à élixir, faites mijoter une journée à feu follet. Répandez-la sur tout cadavre frais, il reviendra à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification sera accompli ! »

Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui …

 

Avis : Livre lu pour la #teamguerisseurs pour le #tournoideselites organisé par le #plib2020 ! (#ISBN9782700273786)

guerisseur-1

J’ai acheté ce livre aux Halliénales 2019, avec tous les autres livres de l’auteur !

Tout d’abord, je dois dire que j’ai eu un peu de mal à entrer dans le livre : je n’étais pas immédiatement happée, j’ai dû attendre quelques pages pour vraiment être avec les personnages. C’est sans doute parce que ce tome sert d’introduction, et parce qu’il est écrit pour la jeunesse ? En tout cas, il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour vraiment être dans l’histoire !

Je l’avoue, j’ai parfois eu du mal avec Fingus : il me fait à la fois mal au cœur, et il m’agace énormément ! Orphelin, il n’a qu’une seule amie ; tous les autres habitants du village sont contre lui parce qu’il appartient à la famille Malister, celle des seigneurs maléfiques qui ont empoisonné la région avec leur magie noire. Sa façon de parler à Polly m’a hérissé le poil à plusieurs reprises, tout comme son arrogance ; mais je pense que c’est une façade : il n’a personne auprès de lui, et vit seul dans une maison en proie à un monstre qu’il ne contrôle pas du tout ! J’avais donc à la fois envie de le prendre dans mes bras et de le frapper, c’était étrange ! Quant à Polly, je l’ai beaucoup aimé ! Elle est réfléchie, intelligente, et généreuse. La scène avec sa famille, dans la maison, m’a tellement fait penser aux Weasley dans Harry Potter : j’avais exactement le même sentiment de confort, de sécurité, d’union au sein d’un groupe ! C’était merveilleux ! Dans le même temps, le lecteur sent d’autant plus que Fingus n’a pas cette sécurité, ce confort, et qu’il risque de mal tourner sans Polly et sa famille !

D’autres univers ont clairement influencé l’écriture de ce livre : quelle satisfaction de trouver le nom de Poe, ou celui de Lewis Carroll, et de voir l’influence d’autres auteurs que j’affectionne ! J’ai également aimé le jeu de l’auteur sur les noms et sur les mots : on ne le retrouve pas autant que dans Les Sœurs Carmines, mais il est tout de même présent !

Au fil des pages, je me suis donc laissée entraîner par l’univers de Fingus, et la fin m’a vraiment donné envie de lire la suite ! J’ai vraiment hâte de voir comment les personnages vont s’en sortir !

 

Donc, un bon roman jeunesse, qui a fini par me happer, dont les personnages sont attachants, et qui me donne envie de découvrir la suite !

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