Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Mexican Gothic de Silvia Moreno-Garcia

Posté : 18 novembre, 2020 @ 8:14 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Historique, FantasyMexican Gothic

Editeur : Del Rey

Année de sortie : 2020

Nombre de pages : 304

Titre en français : pas encore traduit

Synopsis : From the author of Gods of Jade and Shadow comes a reimagining of the classic gothic suspense novel, a story about an isolated mansion in 1950s Mexico — and the brave socialite drawn to its treacherous secrets.

He is trying to poison me. You must come for me, Noemí. You have to save me.

After receiving a frantic letter from her newly-wed cousin begging for someone to save her from a mysterious doom, Noemí Taboada heads to High Place, a distant house in the Mexican countryside. She’s not sure what she will find — her cousin’s husband, a handsome Englishman, is a stranger, and Noemí knows little about the region.

Noemí is also an unlikely rescuer: She’s a glamorous debutante, and her chic gowns and perfect red lipstick are more suited for cocktail parties than amateur sleuthing. But she’s also tough, smart, and has an indomitable will, and she is not afraid: Not of her cousin’s new husband, who is both menacing and alluring; not of his father, the ancient patriarch who seems to be fascinated by Noemí; and not even of the house itself, which begins to invade Noemi’s dreams with visions of blood and doom.

Her only ally in this inhospitable abode is the family’s youngest son. Shy and gentle, he seems to want to help Noemí, but might also be hiding dark knowledge of his family’s past. For there are many secrets behind the walls of High Place. The family’s once colossal wealth and faded mining empire kept them from prying eyes, but as Noemí digs deeper she unearths stories of violence and madness.

And Noemí, mesmerized by the terrifying yet seductive world of High Place, may soon find it impossible to ever leave this enigmatic house behind.

 

Avis : A VENIR

Des oeillets pour Antigone de Charlotte Bousquet #plib2021

Posté : 27 octobre, 2020 @ 4:59 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Historique, FantasyDes oeillets pour Antigone

Editeur : Scrineo

Année de sortie : 2020

Nombre de pages : 352

Synopsis : 1991, France. En triant les affaires de sa sœur disparue cinq ans plus tôt dans des circonstances tragiques, Luzia retrouve son vieux médaillon ainsi que son journal intime. À sa lecture, elle s’interroge : et si son suicide était lié à ce bijou et à la mort de leur tante vingt ans auparavant à Évora ?

Quand elle commence à être assaillie de cauchemars et d’hallucinations, la jeune femme se lance sur les traces de la vérité. Une quête qui la plongera dans le passé de sa famille, dans un Portugal déchiré par la dictature de Salazar…

Trois époques.
Trois femmes.
Trois destins.
Une volonté : être libre.

 

Avis : Ce livre se trouve dans ma wish-list depuis un moment ; étant présélectionné pour le plib, il en sort enfin !

Je ne sais pas trop ce à quoi je m’attendais pour ce roman. Je me souviens avoir lu le synopsis il y a longtemps et avoir accroché ; mais c’est surtout le titre qui m’a appelée ! J’adore l’Antigone d’Anouilh et Des œillets pour Antigone m’a aussi fait penser, après réflexion de mon compagnon, à Des fleurs pour Algernon, un roman que j’ai adoré ! De plus, la couverture est très belle, ce qui a achevé de me convaincre !

J’ai passé un très bon moment avec ce roman ! L’écriture est agréable, j’ai aimé suivre différentes timeline et différentes héroïnes avec elles, malgré quelques petits éléments que je n’aime pas trop dans la narration à la première personne. La narratrice principale est Luz, dont la sœur s’est suicidée il y a cinq ans (TW) – nous sommes en 1991. Malgré leur inimitié réciproque, elle décide de comprendre pourquoi Sabine en est arrivé là et quels secrets se cachent derrière le médaillon qu’elle trouve dans ses affaires. Ce livre, pour moi, n’est pas du fantastique : le doute que pouvaient avoir le lecteur et les personnages s’estompe rapidement pour laisser place à la certitude. Quand c’est le cas, l’histoire bascule dans la fantasy paranormale pour moi. Je n’en dirai pas plus, histoire de ne spoiler personne !

En plus de Luz, le lecteur suit Alma en 1971 – en point de vue interne à la troisième personne, si je ne m’abuse – et Sabine, à travers son journal, en 1986. Alma nous permet de découvrir le Portugal post-Salazar, dirigé par Caetano ; Sabine, elle, nous permet de lire ses derniers mois, d’assister à ce qui lui est arrivé. J’ai adoré le lien entre Alma et Valente, son Lusitanien ; je n’avais jamais lu de roman qui traiterait d’un amour particulier entre cavalière et cheval. Davantage qu’une monture ou un simple animal, Valente est l’ami d’Alma et j’ai adoré les scènes où le lecteur les voit ensemble ! SPOILER 1 Quant à Sabine, elle est une ado de 15 ans typique au début de son journal : elle évoque ses amis, ses amours, sa famille, ce qui la passionne, et écrit comme une ado ! Lentement, insidieusement, après un été au Portugal, sa situation change …

Autant que l’histoire et l’écriture, j’ai aimé les sujets traités dans ce roman :
- le Portugal post-Salazar et les rébellions contre l’Estado Novo. Je n’ai lu qu’un seul livre traitant du Portugal et il se concentrait sur la guerre d’indépendance de l’Angola : Le Cul de Judas d’Antonio Lobo Antunes. J’ai retrouvé des éléments au sujet de cette guerre dans ce roman, mais je ne savais pas grand-chose du Portugal et de son histoire. J’en ai donc appris un peu plus ici !
- les relations sororales. Sabine et Luz se détestent tant que c’est parfois difficile à croire. Elles n’ont jamais appris à se connaître et sont deux étrangères l’une pour l’autre. C’est la première fois que je lisais un roman où les relations entre deux sœurs sont aussi mauvaises !
- le SIDA (TW). Le roman s’ouvre, du point de vue de Luz, sur la mort de Freddie Mercury. En plus de perdre son idole, la jeune femme est assurée de perdre également un ami, même s’il suit un traitement. Je crois que je n’avais encore jamais lu de roman qui traite aussi ouvertement du SIDA, sans embellissement. Cela permet également d’aborder la question de l’homosexualité, difficilement acceptée par les proches et par la société en général.
- la corrida. Elle est, certes, au second plan, mais c’est un sujet qui enflamme Alma, qui refuse que les chevaux de son père ne soient des chevaux de corrida.
- la musique et la poésie. Elles sont présentes du début à la fin du roman grâce à des citations assez fréquentes et à l’amour des personnages pour la musique, dit de diverses manières, exprimé par leur besoin de jouer, d’écouter ou de chanter.

La fin m’a beaucoup émue. Je suis passée de l’indignation à la tristesse. SPOILER 2

 

Donc, ce roman est une belle découverte, à la limite du coup de cœur ! C’est la première fois que je lisais Charlotte Bousquet ; ce ne sera sans doute pas la dernière !

 

SPOILER 1 : Comprendre que la première scène que nous lisons est la mort de Valente est d’autant plus émouvant que nous assistons, juste après, à l’enterrement/apaisement d’Alma et des chevaux qui l’entourent.

SPOILER 2 Cet adieu n’est pas seulement celui d’Hélio, Thiago et Luz à Alma, mais c’est aussi celui de Julien à Luz. Le jeune homme sait qu’il va mourir et tient à délivrer un dernier message à son amie.

 

#ISBN9782367408361

En la forêt de triste amertume de Céline Rosenheim

Posté : 24 octobre, 2020 @ 12:38 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, HistoriqueEn la forêt de triste amertume

Editeur : Editions du Petit Caveau

Année de sortie : 2020

Nombre de pages : 147

Synopsis : Le roi de France a sombré dans la folie. Les princes du sang se déchirent pour s’emparer du pouvoir tandis que la reine tente d’oublier cette nuit où elle a failli mourir, étranglée par son époux. Le duc d’Orléans assiste impuissant à la montée des tensions entre la Champagne et la Bourgogne, alors même qu’une attaque de l’empire aléman semble imminente.

Dans l’ombre, la duchesse s’inquiète de son propre sort, comme de celui du royaume. Clémentia d’Orléans souffre de crises de langueur qui la vouent au silence de sa chambre tout le jour. Et pourtant, à la nuit tombée, un nouvel élan l’anime, celui du sang. La duchesse pourra-t-elle guérir de ce mal qui la fait tant souffrir ? Le chevalier Hermant lui en a fait promesse. Il ira quérir un remède dans les forêts d’Armor, là où la magie est plus vivace qu’ailleurs.

 

Avis : A nouveau un service presse, cette fois chez les éditions du Petit Caveau ! Merci encore !

Ce court roman raconte l’histoire de Clémentia, duchesse d’Orléans, atteinte d’une étrange affliction. Pendant qu’elle va de crise en regain, le royaume de France est en danger : le roi étant incapable de gouverner, les hommes de pouvoir se déchirent pour savoir qui règnera à sa place, le temps qu’il recouvre la santé, tout en oubliant l’empereur d’Alémanie.

J’ai rapidement été séduite par l’écriture de l’autrice : belle, fluide, et l’on sent l’influence médiévale dans les tournures de phrases et certains mots employés. J’ai également adoré le contexte historique et l’ambiance qu’il apporte. Derrière l’intrigue, le lecteur peut sentir l’inspiration médiévale à nouveau. On retrouve les grandes traditions du genre : la belle dame affligée d’un mal mystérieux, le chevalier prêt à tout pour l’aider, la romance, les mystères de Bretagne …

Pour autant, je n’ai pas su entrer dans ce livre et je ne parviens pas vraiment à déterminer pourquoi. Peut-être parce que je n’ai pas toujours compris où allait le récit : pourquoi nous montrer le point de vue de l’empereur, celui de la reine de France si l’histoire s’achève tout de même avec Clémentia ? Pourquoi ne pas simplement se concentrer sur elle ? Pourquoi multiplier les intrigues secondaires au lieu d’en donner davantage au lecteur sur l’histoire de la duchesse et du chevalier ? De plus, le côté fantasy est très dilué SPOILER 1 même si j’ai apprécié les passages du chevalier en Armor ! Enfin, la fin est assez nébuleuse, ce que j’ai beaucoup apprécié ; mais aucune réponse n’est donnée SPOILER 2

 

Donc, un court roman qui ravira les lecteurs qui aiment la littérature médiévale ou inspirée par elle !

 

SPOILER 1 : Clémentia est-elle vraiment vampire ? Qu’est-elle ? Que lui arrive-t-il exactement ?

SPOILER 2 sans doute parce que les personnages ne sont plus là pour les fournir.

Dracula’s Child de J.S. Barnes

Posté : 14 octobre, 2020 @ 8:00 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, Horreur, Historique Dracula's Child

Editeur : Titan Books

Année de sortie : 2020

Nombre de pages : 576

Titre en français : pas encore traduit

Synopsis : Dracula returns…

It has been some years since Jonathan and Mina Harker survived their ordeal in Transylvania and, vanquishing Count Dracula, returned to England to try and live ordinary lives. But shadows linger long in this world of blood feud and superstition – and, the older their son Quincy gets, the deeper the shadows that lengthen at the heart of the Harkers’ marriage. Jonathan has turned back to drink; Mina finds herself isolated inside the confines of her own family; Quincy himself struggles to live up to a family of such high renown. And when a gathering of old friends leads to unexpected tragedy, the very particular wounds in the heart of the Harkers’ marriage are about to be exposed…

There is darkness both within the marriage and without – for, while Jonathan and Mina wrestle with the right way to raise a child while still recovering from the trauma of their past lives, new evil is arising on the Continent. A naturalist is bringing a new species of bat back to London; two English gentlemen, on their separate tours of the continent, find a strange quixotic love for each other, and stumble into a calamity far worse than either has imagined; and the vestiges of something thought long-ago forgotten is, finally, beginning to stir…

 

Avis : A VENIR

Women & Power de Mary Beard

Posté : 30 août, 2020 @ 3:11 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Essai, HistoriqueWomen & Power

Editeur : Liveright

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 126

Titre en français : Les Femmes et le pouvoir

Synopsis : « A modern feminist classic. »—The Guardian

From the internationally acclaimed classicist and New York Times best-selling author comes this timely manifesto on women and power. At long last, Mary Beard addresses in one brave book the misogynists and trolls who mercilessly attack and demean women the world over, including, very often, Mary herself.

In Women & Power, she traces the origins of this misogyny to its ancient roots, examining the pitfalls of gender and the ways that history has mistreated strong women since time immemorial.

As far back as Homer’s Odyssey, Beard shows, women have been prohibited from leadership roles in civic life, public speech being defined as inherently male. From Medusa to Philomela (whose tongue was cut out), from Hillary Clinton to Elizabeth Warren (who was told to sit down), Beard draws illuminating parallels between our cultural assumptions about women’s relationship to power—and how powerful women provide a necessary example for all women who must resist being vacuumed into a male template.

With personal reflections on her own online experiences with sexism, Beard asks: If women aren’t perceived to be within the structure of power, isn’t it power itself we need to redefine? And how many more centuries should we be expected to wait?

 

Avis : Enfin, j’ai fini un livre de Mary Beard !! Ce n’est pas comme si SPQR était en cours depuis … longtemps !

Avant de lire Women & Power, j’avais entendu tout un tas d’avis négatifs à son propos : « trop court », « pas assez de contenu », « pas de solution donnée », « ça ne vaut pas le coup par rapport au prix ».
Après l’avoir lu, je suis surprise par ces critiques. Je dirai plutôt que je suis admirative de la capacité de Mary Beard à traiter un sujet comme le fait de faire taire les femmes dans nos sociétés avec autant d’efficacité et en si peu de pages !

Ce petit livre est à la fois intéressant et instructif. Mary Beard analyse la situation actuelle du discours des femmes dans nos sociétés grâce à la mythologie (Pénélope, Méduse et les Amazones par exemple) et de l’histoire antique (et moins antique) ; le lecteur peut voir de multiples parallèles et comment, même si cela a évolué et s’améliore aujourd’hui, les mêmes grandes lignes sont suivies de nos jours concernant le discours/les voix des femmes. Une femme est moins prise au sérieux qu’un homme, sa voix est ridiculisée parce qu’elle est aiguë et son autorité et ses connaissances sont remises en question à cause de son genre – exemple : Mary Beard qui se voit expliquer l’histoire antique, même si elle est experte sur ce sujet et pas la personne en face d’elle.

L’autrice traite aussi du harcèlement et des insultes dans les médias et les réseaux sociaux. C’est si facile de rabaisser une femme en utilisant son apparence, la façon dont elle s’habille ou même ses organes génitaux. C’est si facile d’utiliser les créatures mythologiques comme Méduse pour se moquer d’une politicienne. C’est si facile de voir la différence de traitement entre femmes et hommes dès que l’on approche des sphères de pouvoir. Et c’est si triste et agaçant de se rendre compte que l’on vit encore dans ce genre de monde dans lequel ce que les femmes disent n’a aucune valeur à cause de leur genre. Tu es une femme donc tu ne peux pas parler de tel ou tel sujet, à tel ou tel public, tu ne peux pas gérer telle ou telle responsabilité. Ou tu dois admettre que tu n’es pas une femme mais une créature hybride capable de gérer, mais toujours sujette aux blagues et insultes vulgaires.

Cette chronique est fatigante à écrire tant la situation paraît parfois désespérante. Même quand nous avons l’impression d’avancer, nous ne pouvons pas nous débarrasser de ces chaînes ridicules.
Je remercie tout de même Mary Beard d’avoir écrit ces cours et de les avoir publiés dans ce livre. J’espère qu’elle en écrira un plus long encore sur ce sujet, j’ai très envie de le lire et de plonger plus loin dans le monde des femmes et du pouvoir, à la fois de nos jours et dans l’histoire antique !

 

Donc, un excellent petit livre qu’il me tarde de voir étendre en gros livre style pavé sur le sujet !!

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