Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Contes et Légendes inachevés, tome 1 : Le Premier Age de J. R. R. Tolkien

Posté : 3 juin, 2013 @ 8:09 dans Avis littéraires | 1 commentaire »

Contes et Légendes inachevés, tome 1 : Le Premier Age de J. R. R. Tolkien dans Avis littéraires couv50155897-182x300Genre : Fantasy

Editeur : Pocket

Année de sortie : 2001

Nombre de pages : 251

Synopsis : D’années en années, le culte jaloux qui entourait le Seigneur des Anneaux à sa publication dans les années 50 s’est transformé en succès universel. Les Hobbits, ce « peuple effacé mais très ancien » qui vivait quelque part au nord-ouest de l’Ancien Monde, nous sont devenus aussi familiers que les héros des contes de fées ou ceux des grandes épopées, avec Bilbo, Gandalf, Bombadil ou Galadriel et tous les habitants de la Terre du Milieu. Magistralement restitués par son fils après la mort de J. R. R. Tolkien, Les Contes et Légendes inachevés du Premier Age prolongent et élargissent l’œuvre de l’inépuisable conteur.

 

Avis : Ayant beaucoup aimé Le Seigneur des Anneaux, j’avais envie d’en découvrir un peu plus sur la Terre du Milieu et ses légendes. La couverture présageait des aventures épiques. J’avais un peu peur des longues descriptions dont je me souvenais dans la trilogie de l’Anneau.

Je n’ai retrouvé ces longues descriptions que dans le premier conte, que j’ai moins apprécié que le second. L’histoire de Tuor est intéressante, et elle croise une fois la route deTúrin, ce qui rapproche les deux légendes ; mais elle m’a paru plus longue, bien qu’elle soit, en réalité, plus courte que celle de la Geste des enfants de Húrin. Dans les deux contes, les personnages principaux, Tuor et Túrin, deux cousins qui ne se connaissent que de nom, voyagent toujours. Tuor va vers un endroit bien précis, il ne change pas d’avis et ne fait pas d’escales, tandis que Túrin est toujours en vadrouille, il erre et trouve des compagnons par hasard. La quête de Tuor n’est pas ennuyeuse, mais j’ai ressenti des longueurs que je n’ai pas perçu avec les Enfants de Húrin : il est vraiment dur d’imaginer correctement le monde que l’auteur a créé, avec tous les noms elfiques ou autres que portent les lieux où les personnages se rendent. C’est assez compliqué de localiser les endroits par rapport aux autres, de se rendre compte de la distance, mais aussi du temps qui passe, notamment dans le deuxième conte. En deux mots, le personnage a passé trois ans au même endroit, donc, à la fin, on se rend compte que l’on n’a pas correctement fait évoluer le personnage : quand il est censé avoir près de trente ans, on l’imagine encore dans la vingtaine. Enfin, j’ai été transporté sur la Terre du Milieu, ailleurs, dans un autre univers, auprès de personnages épiques, tragiques, qui ne nous ressemblent absolument pas. En effet, il est vraiment dur de s’identifier à des personnages comme Morwen, Femme ressemblant à une Elfe et se comportant comme une reine, ou Húrin, partant à la guerre et étant maudit par Morgoth, affrontant des dangers que jamais nous ne rencontrerons.

Sinon, le second conte est vraiment prenant, quand le premier est vraiment frustrant ! Il est vraiment inachevé : à peine le personnage est-il arrivé à son but que l’histoire s’arrête. Un tas de questions se pose : est-il resté longtemps ? Qu’est-ce qu’il a fait là-bas ? Qu’est-ce qu’il a fait de sa vie ? Sa femme ? Ses enfants ? Quel a été son destin ? Rien de précis n’est dit dans les notes. J’ai aimé connaitre l’histoire de Tuor, mais il est tout de même dommage que l’on ne sache pas tout.

Quant à la Geste des Enfants de Húrin, j’ai adoré ! Bien que le personnage soit toujours sur les routes, l’histoire reste captivante, les paysages sont décrits, mais, cela passait plus facilement que dans le premier conte. Et les personnages en eux-mêmes sont bien développés. Certains sont attachants et on a pitié d’eux parce qu’ils sont touchés par une malédiction, comme la pauvre Nienor et Túrin lui-même, que ses actes poursuivent, et qui fait le mal autour de lui sans le vouloir. L’histoire de Nienor m’a particulièrement touchée. Elle souffre des actes des autres sans jamais rien faire de mauvais, elle paie comme les autres. On dirait presque qu’elle ne possède pas de vie propre, qu’elle est dirigée par les souhaits des autres, et la recherche de ceux qu’elle a perdu, sans même les connaitre.

 

Je continuerais donc à lire les œuvres de Tolkien, maître de la Fantasy, qui nous transporte dans un autre monde, avec des personnages complexes et des histoires captivantes !

L’Epée de vérite, T.2 : La Pierre des Larmes de Terry Goodkind

Posté : 18 février, 2013 @ 1:38 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Genre : Fantasy L'Epée de vérite, T.2 : La Pierre des Larmes de Terry Goodkind  dans Avis littéraires lepee+de+verite+t02-195x300

Editeur : Bragelonne 

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 835

Synopsis : Richard, Zedd et Kahlan croyaient en avoir fini avec les ténèbres. Mais leur victoire sur le tyran Darken Rahl a des conséquences terribles qu’ils ne pouvaient l’imaginer. Le voile qui sépare le monde des vivants et le royaume des morts s’est déchiré. Le Gardien des enfers sera bientôt en mesure de le traverser..
Il a déjà réveillé ses serviteurs. Leurs manigances sèment le feu et le sang. Désormais, le danger est partout, il rôde et nul ne peut lui échapper. Pour Zedd le sorcier, l’unique espoir réside en une certaine pierre, la petite fille qui la porte… et le Sourcier de Vérité
Richard est face à son destin. Car, s’il refuse d’être un magicien, il n’en subit pas moins les atroces souffrances liées à ce don. S’il n’apprend pas la magie, il mourra. Les Sœurs de la Lumière la lui enseigneront, à condition qu’il se soumette. Or pour rien au monde Richard ne veut revivre le cauchemar d’être esclave. Mais s’il renie son héritage, il condamne l’avenir du monde
Une seule personne détient le pouvoir de faire accepter à Richard ce qu’il abhorre : Kahlan, la Mère Inquisitrice. Pour sauver Richard et son peuple, elle devra tout sacrifier et déclencher une guerre qui emportera tous ceux quelle aime
Malheur à celui qui néglige la Deuxième Leçon du sorcier..

 

Avis : J’ai eu une très bonne impression sur la fin du premier tome et je m’attendais à ce que cela continue dans le second. Il est vrai qu’il y a beaucoup d’action au début, mais j’ai trouvé qu’ensuite, l’intrigue trainait un peu en longueur. Pour moi, l’action a repris quand Richard et Kahlan se sont séparés. J’ai vraiment aimé le livre à partir de ce moment-là. On découvre de nouveaux personnages comme Chandalen et les Sœurs de la Lumière, et les héros se révèlent vraiment tels qu’ils sont. Ensemble, je les trouvais quelques fois franchement agaçants ! Ils en rajoutaient toujours, ou ils devenaient ridicules parfois. Concernant les Contrées du Milieu, on découvre qu’elles ne sont pas la seule région du monde, avec D’hara, mais qu’il existe aussi un Ancien Monde, où il est pratiquement impossible d’entrer. Il est aussi intéressant de découvrir la politique du Nouveau Monde, avec le Conseil et les différents royaumes.

J’ai aimé découvrir l’Inquisitrice telle qu’elle doit être dans sa vie quotidienne. C’était une facette de Kahlan que l’on n’avait pas encore découvert dans le premier tome et qu’il est important de connaitre. On en apprend également plus sur sa vie, sur sa famille, et c’est très intéressant. Richard ne change pas beaucoup dans ce tome, à part le fait qu’il apprenne et comprenne la deuxième leçon du Sorcier et qu’il s’accepte comme il est.

Certaines scènes m’ont fait frémir, comme lorsque la reine est enfermée. L’horreur de certaines situations est oppressante, l’auteur sait leur donner le réalisme dont elles ont besoin pour faire peur. Le fait que l’on puisse imaginer tout cela, en lisant, donne parfois envie de refermer le livre, pour ne pas lire d’autres horreurs, mais l’envie de savoir ce qu’il se passe ensuite est trop forte.

L’amitié entre Richard et Gratch m’a beaucoup touchée. C’est une histoire hors du commun et j’ai trouvé le petit monstre émouvant, comme lorsqu’il essaie de parler. Le parallèle entre cette amitié et l’histoire d’amour entre Richard et Kahlan est assez intéressant : c’est une façon ingénieuse de faire comprendre quelque chose au personnage.

 

Ce tome est donc assez bon, même s’il présente quelques longueurs. Je lirais sans doute la suite.


Le Seigneur des Anneaux, Tome 3 : Le Retour du Roi de J.R.R. Tolkien

Posté : 29 décembre, 2012 @ 1:04 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : FantasyLe Seigneur des Anneaux, Tome 3 : Le Retour du Roi de J.R.R. Tolkien dans Avis littéraires couv57510361-209x300

Editeur : Folio

Année de sortie : 2000

Nombre de pages : 651

Synopsis : Le royaume de Gondor s’arme contre Sauron, le seigneur des ténèbres, qui veut asservir tous les peuples libres, hommes et elfes, nains et hobbits. Mais la vaillance des soldats de Minas Tirith ne peut rien désormais contre la puissance maléfique de Mordor. Un fragile espoir, toutefois, demeure : le Porteur de l’Anneau, jour après jour, s’approche de la montagne où brûle le feu du destin, seul capable de détruire l’Anneau Unique et de provoquer la chute de Sauron …


Avis : J’ai adoré me plonger à nouveau dans le monde du Seigneur des Anneaux. J’ai finalement préféré ce dernier tome. C’était vraiment une fin superbe, digne d’une grande trilogie. Je n’y ai pas trouvé les longueurs des deux autres tomes : même si les longues descriptions sont toujours présentes, elles ne gênent pas l’action, même si elles ne permettent toujours pas, à mon sens, de tout imaginer comme l’auteur l’aurait voulu.

Contrairement aux deux premiers tomes, cette fois, j’ai ressenti de l’émotion, notamment lors de la mort de Théoden. Je pense que, cette fois, on a le temps de voir arriver la mort, d’être triste et de compatir à ce qui arrive aux personnages. La fatalité de ce qui arrive au roi rend la scène plus touchante : il aimerait voir Eowyn une dernière fois, et ne le peut pas alors qu’elle est près de lui !

J’ai apprécié le fait qu’une femme tue le Roi-Sorcier, et pas un homme. Les femmes n’ont souvent pas leur place dans les guerres, que ce soit dans les romans ou en réalité. Ici, elles sont mises en valeur par le courage et l’ambition de la Dame de Rohan, ainsi que par la générosité et la compassion de la Dame Galadriel, lorsqu’elle épargne Saroumane, devenu mendiant. Je trouve ça vraiment intéressant que les femmes aient un rôle prépondérant dans une saga telle que Le Seigneur des Anneaux, même si elles ne sont toujours pas égales aux hommes.

Concernant Gollum, j’ai à nouveau ressenti de la pitié pour lui. Il est maltraité en raison de son apparence et du fait que tous le pensent mauvais, alors qu’il est sans doute capable de bonnes choses. Même s’il trahit, c’est grâce à lui que Frodon arrive à la Montagne du Destin, et que finalement, l’Anneau est détruit. Ses mauvaises actions ont finalement de bonnes conséquences. Il est vu comme mauvais, perfide, alors que lui même ressent de l’aversion pour ce qu’il fait, comme lorsqu’il amène Frodon à Cirith Ungol, dans l’antre d’Arachne. Cette dernière m’avait terrorisé dans le film, et elle est aussi affreuse dans le livre ! Même sans la voir, avec les descriptions de l’auteur, on l’imagine assez bien et elle m’a semblé encore plus horrible décrite.

Certains romans fantastiques s’arrêtent à la fin de la guerre, on ne sait rien de la suite, on ne sait pas ce qui arrivent aux personnages : ici, c’est différent. Chaque personnage a une « fin » différente, que j’ai apprécié de connaitre. Par exemple, le fait que Legolas part finalement aux Havres Gris en emmenant Gimli avec lui, ou que les Hobbits ont réussi à nettoyer la Comté et ont chacun une fonction importante dans leur pays. Je trouve qu’il est important de connaitre la fin de l’histoire de chaque personnage ; c’est assez frustrant quand on ne sait pas ce qu’il se passe après.

Concernant les appendices, il est vrai qu’ils ne sont pas indispensables mais je les trouve très utiles. J’ai vraiment adoré en savoir plus sur les différents peuples de la Terre du Milieu, comme sur les Nains. Le meilleur était surtout l’histoire d’Aragorn et Arwen : enfin, on en apprend plus sur eux !

 

Cette trilogie est l’une des meilleures que j’ai lu. Je la relirais sans doute un bon nombre de fois avant de m’en lasser (si je m’en lasse !). Je la conseille à tous les fans de Fantasy qui ne l’ont pas encore lue !


 

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Le Seigneur des Anneaux, Tome 2 : Les Deux Tours de J.R.R. Tolkien

Posté : 12 décembre, 2012 @ 8:54 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy

Editeur : Pocket Le Seigneur des Anneaux, Tome 2 : Les Deux Tours de J.R.R. Tolkien dans Avis littéraires couv42920039-183x300

Année de sortie : 2002

Nombre de pages : 568

Synopsis : Frodon le Hobbit et ses Compagnons se sont engagés, au Grand Conseil d’Elrond, à détruire l’Anneau de Puissance dont Sauron de Mordor cherche à s’emparer pour asservir tous les peuples de la Terre habitée : Elfes et Nains, Hommes et Hobbits. Dès les premières étapes de leur audacieuse entreprise, les Compagnons de Frodon vont affronter les forces du Seigneur des Ténèbres et bientôt ils devront se disperser pour survivre. Parviendront-ils à échapper aux Cavaliers de Rohan ? Trouveront-ils asile auprès de Ceux des Arbres, grâce à l’entremise de Sylvebarbe ? Qu’adviendra-t-il de Gandalf le Gris métamorphosé, au-delà de la mort, en Cavalier Blanc ?

 

Avis : Parmi les films, le deuxième est celui que j’ai préféré. On rencontre de nouveaux personnages, l’Anneau se rapproche de Mordor, Gollum apparait vraiment dans l’histoire et, surtout, Gandalf revient ! La Communauté se divise et chacun suit la route qu’il doit prendre. Je l’ai préféré parce que tout se met lentement en place : par exemple, le fait qu’Aragorn prenne de l’assurance et qu’il accepte enfin son passé et son destin, ce qui amène à ce qui se passera dans le dernier tome.

Mais, comme pour le premier livre, je trouve que l’émotion n’est pas vraiment là. Peut-être est-ce aussi parce que j’ai vu le film avant, je ne sais pas, mais je trouve ça vraiment dommage. Il y a certaines scènes où on ne peut pas s’empêcher de verser une petite larme. Peut-être que les événements s’enchainent trop vite et ne nous laissent pas le temps de nous attarder sur une scène ? Ou peut-être que l’on est tellement pris dans l’action que l’on ne fait pas assez attention ? Dans tous les cas, malgré ce petit bémol, comme le précédent tome, j’ai beaucoup aimé me plonger dans l’histoire. 

Cette fois, j’ai préféré la première partie à la seconde, j‘ai préféré voir évoluer Aragorn et ses compagnons : je suis plus entrée dans l’action, j’ai trouvé cette partie plus prenante que celle concernant Frodon, Sam et Gollum, qui m’a semblé plus lente et longue. Concernant les personnages, j’ai autant aimé découvrir les Hommes de Rohan que le frère de Boromir, Faramir.

Les longues descriptions me semble alourdir le récit et le trop plein de détails ne permet pas de s’imaginer convenablement les paysages. L’auteur devait avoir une vision très précise de l’environnement de la Terre du Milieu, mais je n’ai pas réussi à bien « voir » ce qu’il décrivait. 

Pour les personnages, j’ai adoré Sylvebarbe. J’ai beaucoup aimé sa personnalité et l’histoire des Ents était fascinante. Il serait drôle que les arbres se mettent à bouger et à nous parler, que la Nature se réveille et nous dise de nous occuper d’elle ! J’aime également beaucoup l’ambiguïté du personnage de Gollum. On aurait pu penser que l’auteur l’aurait présenté comme très noir, qu’il n’y ait aucun espoir de retour vers le bien pour lui or, Gollum est aussi Sméagol, et il a la possibilité de revenir dans le droit chemin. Et cela rend le personnage émouvant : même s’il peut redevenir bon, on sait déjà qu’il finira mauvais. C’est un peu cruel. Il est comme un pauvre petit être déchiré entre deux pensées totalement opposées : la sienne propre et celle de l’Anneau. 

 

En fin de compte, c’est un tome très réussi. Certains « deuxième tome » sont juste transitoires, juste là pour le fait d’écrire un tome et de faire une trilogie, mais ici, il est vraiment important. Il nous en apprend beaucoup sur l’intrigue, sur les personnages et sur l’histoire des Peuples de la Terre du Milieu. J’espère que la suite sera à la hauteur de mes attentes ! 

 

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Les Bannis et les Proscrits T.1 : Le Feu de la Sor’cière de James Clemens

Posté : 23 novembre, 2012 @ 9:58 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

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Editeur : Milady

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 536

Synopsis : Par une nuit fatale, dans le merveilleux pays d’Alasea frappé par une malédiction, trois mages firent un ultime acte de résistance, sacrifiant tout dans l’espoir de préserver le bien. Cinq cents ans plus tard, au jour anniversaire de cette nuit sinistre, une petite fille hérite d’un pouvoir perdu depuis longtemps. Mais avant qu’elle puisse comprendre son terrible don, le Seigneur Noir lance ses monstres ailés pour la capturer et lui rapporter la magie embryonnaire qu’elle détient. Fuyant les hordes des ténèbres, Elena est précipitée vers une issue terrible … et vers la compagnie d’alliés inattendus. Formant avec eux une bande de parias et de hors-la-loi, elle va tenter de combattre les forces implacables du mal et de secourir un empire autrefois glorieux …

 

Avis : La couverture est très attirante : on découvre déjà un univers fantastique et enchanteur, avec des lieux étranges, sinistres, et merveilleux à la fois. Elle donne tout de suite envie d’être dans l’histoire, d’apprendre à connaitre les personnages, d’entrer dans les lieux qu’ils vont découvrir. 

Le début de l’histoire est très intriguant : j’aime beaucoup l’idée d’une histoire dans une histoire et aussi de cette implication du lecteur, qui devient un élève et qui est censé apprendre l’histoire de son pays. On se sent plus touché par ce qui se raconte, on est plus concerné. L’idée du narrateur mystérieux est très intéressante : on sait qu’il fait partie de l’histoire mais on ne se doute pas de qui il peut être. Et on a beau chercher des indices dans l’œuvre, il n’y en a aucun. Le début donne déjà envie de lire la suite rien que pour connaitre ce personnage mystère !

Dès ce premier tome, on sait que ce sera une saga très intéressante. Les personnages sont vivants, attachants, assez développés. On connait les pensées de chacun d’eux, on perçoit déjà les intentions de certains, leur nature, on peut se les imaginer très facilement, que ce soit physiquement ou mentalement. Mon préféré est sans doute Kral : il a l’air d’un gros dur sans cœur, mais il se révèle être un être sensible, qui a des sentiments comme tout le monde. Je le trouve plus attachant que les autres. Evidemment, j’aime beaucoup aussi le personnage d’Elena, que je trouve assez touchant et courageux. Elle veut montrer sa force en cachant sa peur mais, elle aussi est comme tout le monde. C’est sans doute ce qu’il y a de mieux avec ces personnages : ils sont réalistes.

Les lieux, fascinants et fantastiques, sont également facilement imaginables, et assez diversifiés. L’on passe de l’habitat d’un ogre à celui des Siluras. Je trouve ça assez intéressant : on ne retrouve pas les mêmes paysages tout le temps, comme c’est parfois le cas dans certains livres de Fantasy. 

Ce que je trouve également intéressant, c’est que l’on suit chaque personnage séparément pour découvrir son histoire personnelle, ce qui est assez inhabituel dans les romans que j’ai lu : souvent, on prend l’action en cours et on découvre l’histoire des personnages pendant l’œuvre. Là, on en sait plus que les personnages, et je trouve que cela démarque l’œuvre des autres romans que j’ai déjà lu.

 

Je conseillerais ce livre à tous ceux qui adorent la Fantasy, à ceux qui voudraient essayer, mais également, et surtout, à ceux qui veulent se réconcilier avec elle parce qu’ils ont eu une mauvaise expérience.

Je n’avais pas lu une aussi bonne saga depuis L’Héritage de Christopher Paolini.

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