Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

A Song of Ice and Fire, book 1: A Game of Thrones de George R. R. Martin

Posté : 24 juillet, 2014 @ 11:42 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

A Game of ThronesGenre : Fantasy

Editeur : Bantam Books

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 807

Synopsis : Long ago, in a time forgotten, a preternatural event threw the seasons out of balance. In a land where summers can last decades and winters a lifetime, trouble is brewing. The cold is returning, and in the frozen wastes to the north of Winterfell, sinister and supernatural forces are massing beyond the kingdom’s protective Wall. At the center of the conflict lie the Starks of Winterfell, a family as harsh and unyielding as the land they were born to. Sweeping from a land of brutal cold to a distant summertime kingdom of epicurean plenty, here is a tale of lords and ladies, soldiers and sorcerers, assassins and bastards, who come together in a time of grim omens. Here an enigmatic band of warriors bear swords of no human metal; a tribe of fierce wildlings carry men off into madness; a cruel young dragon prince barters his sister to win back his throne; and a determined woman undertakes the most treacherous of journeys. Amid plots and counterplots, tragedy and betrayal, victory and terror, the fate of the Starks, their allies, and their enemies hangs perilously in the balance, as each endeavors to win that deadliest of conflicts: the game of thrones.

 

Avis : J’avais vraiment hâte de lire cette série, je n’en ai entendu que du bien (la plupart sur la série télé, donc je me suis dit que le livre était encore meilleur !) Et je ne me suis pas trompée !

On est littéralement plongé dans le monde de Game of Thrones dès le prologue ! Nous sommes évidemment d’abord du côté de Winterfell, plus particulièrement près du Mur, et la première scène est déjà terrifiante ! L’histoire semble assez sinistre, et elle m’a fait penser à la série Les Bannis et les Proscrits, du point de vue de l’atmosphère ; sinon, l’intrigue n’a rien à voir ! Ce livre s’écrit sous plusieurs angles, notamment celui d’Eddard Stark, de ses filles, de sa femme, Catelyn, de Bran, de Jon, de Tyrion et de Daenerys, le seul personnage qui ne se trouve pas dans les Sept Royaumes. Cela peut paraître déroutant au premier abord, mais on se rend rapidement compte que le livre n’aurait pas pu être écrit autrement. On vogue d’un personnage à l’autre, d’une intrigue à une autre, et parfois, on aimerait que les chapitres soient plus longs, surtout quand il se passe des choses qui nous donnent envie de connaître la suite immédiate ! Je n’avais encore jamais lu un livre écrit de cette façon, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ! A cause de ce style d’écriture, plusieurs intrigues se mêlent : celle du roi, Robert Baratheon avec Eddard, Sansa et Arya, celle de Daenerys chez les Dothraki, celle du Mur, celle des Lannisters et de leurs secrets. Certaines sont plus importantes que d’autres, qui semblent mineures, mais cela donne des personnages très complexes et très complets. Il n’y a pas énormément de descriptions, mais l’on s’imagine très aisément les paysages, les bâtiments, les personnages. Les premiers sont splendides, et très divers, de Winterfell à King’s Landing, et surtout chez les Dothraki. Les seconds sont tantôt impressionnants, tantôt étranges. Les châteaux font rêver et le Mur, frissonner. En tout cas, ce livre m’a vraiment transporté dans un autre monde, et j’ai vraiment, vraiment adoré m’évader avec ce tome !

Concernant les personnages, comme je l’ai dit, ils sont très complexes, et très complets, ce qui les rend réalistes et proches de nous. J’ai bien sûr mes petits préférés : Eddard Stark (je me suis vraiment beaucoup attachée à ce personnage, pour mon grand malheur : pour moi, c’est LE héros), Daenerys Targaryen (je crois qu’elle est tout en haut de la liste ; elle est tout ce qu’une reine doit être, elle est impressionnante, et on oublie facilement qu’elle n’a que treize/quatorze ans !), Jon Snow (courageux, il prend la décision de sa vie ; je ne l’aimais pas au début, mais j’ai fini par l’apprécier), Arya (elle est touchante, forte et naturelle, elle ne s’embarrasse pas de courtoisies et de manières, je l’ai adoré) et Catelyn Stark (elle aussi est touchante, mais aussi très forte et courageuse à la fois, elle prend des décisions difficiles qu’elle fait tout pour ne pas regretter) ; et ceux que je déteste (mais je pense que c’est le cas pour à peu près tout le monde) : Jaime (quelle horreur !, arrogant, vaniteux, et, en l’imaginant, il m’a fait penser au physique de magazine …), Cersei (elle incarne la devise des Stark) et Tywin Lannister (il n’apparaît pas beaucoup dans ce tome, mais c’est assez pour se faire une idée sur le personnage), Alliser Thorne (il est le meilleur, personne ne peut le surpasser, tous les « petits jeunes » sont des imbéciles qu’il faut dresser … tout pour le détester), Viserys Targaryen (un roi déchu qui ne se rend pas compte qu’il ne retrouvera jamais sa couronne … Il m’a fait pitié en même temps que je l’ai haï), Petyr Baelish (il me fait penser à Peter Petitgros dans Harry Potter, un petit rat insidieux). Sur certains, je n’arrive pas à me prononcer, Tyrion (un personnage assez étrange, dont je ne sais pas trop que penser ; il me fait pitié, il m’énerve, et il me touche) et Sansa (dès le début, on se rend compte qu’elle est très influençable, qu’elle vit dans un monde tout rose, sans nuages, sans « méchants-qui-gagnent » ; ce qu’elle fait à la fin m’a vraiment dégouté. Je peux dire que je ne l’aime pas, mais en même temps, j’ai aussi pitié). Il y a d’autres personnages que j’apprécie, comme Jory Cassel, Jorah Mormont, Robb, et les amis de Jon. 

La fin est à la fois vraiment triste et merveilleuse, notamment grâce aux intrigues mêlées. On se dit qu’il va y avoir de l’action par la suite ! J’ai hâte de lire le deuxième tome !

 

En définitive, un premier tome excellent qui présage une série excellente, qui fera sans doute partie de mes préférées !

Bilbo le Hobbit de J. R. R. Tolkien

Posté : 4 juillet, 2014 @ 6:57 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

couv57017520Genre : Fantasy

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 380

Synopsis : Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug …

 

Avis : Je suis une grande fan du Seigneur des Anneaux, et je pensais, plus jeune, que Tolkien n’avait écrit que cela ! J’ai été ravie de découvrir que ce n’était pas le cas !

J’ai vu les deux films tirés du livre, et je dois dire qu’en commençant ma lecture, je n’ai pas trop compris d’où certains personnages et certaines scènes venaient. Bolg par exemple. Mais je n’ai tout compris qu’à la fin ! Le livre est fait de telle façon que certains passages plaçaient dans le « bon ordre » dans le film, ne sont relatés qu’à la fin dans le livre (par exemple, ce que fait Gandalf pendant que les nains et Bilbo marchent vers la montagne, ou ce qui se passe du côté des gobelins et des Warg). J’ai eu un peu de mal au début, parce que je connaissais déjà l’histoire, et parce qu’il ne se passait pas grand-chose. C’était un long voyage, avec certains passages vraiment passionnants, captivants, où on veut plonger dans le texte !, mais d’autres plus longs, qui nous donnent envie de tourner les pages plus vite ! J’ai vraiment préféré la fin parce que j’ai appris beaucoup plus de choses que sur la majeure partie du livre. Je ne comprenais pas, avant de l’avoir lu, comment l’on pouvait tourner trois films sur un livre aussi petit (vraiment, comparé au Seigneur des Anneaux, il est minuscule !) : j’ai compris à la fin. Le réalisateur s’est servi de certains passages de récit du narrateur, il les a imaginés et les a intégrés au film. Je pense que, s’il ne l’avait pas fait et avait gardé le livre exactement comme il était, cela aurait été moins attractif, parce qu’il lui aurait fallu faire des espèces de flash-back dans le récit des personnages. En revanche, grâce au livre, on comprend vraiment ce qu’est parti faire Gandalf par exemple. Il n’y a pas d’appendices ici, mais j’aurais aimé en apprendre plus sur le Roi des Elfes de la Forêt par exemple, ou Daïn. Je ne sais pas si certains livres de Tolkien relatent leurs histoires, mais s’ils existent, je les lirai ! L’on voit également, dans ce livre, apparaître l’anneau, perfide et mauvais. Il ne me semble pas pourtant présenté comme tel. Il m’a semblé mis de côté de ce point de vue-là ; en revanche, Bilbo l’utilise abondamment, et, on peut dire, raisonnablement. En tout cas, ce livre nous éclaire sur Gollum, et sa haine des hobbits ! Je pense que si j’avais lu le livre avant de voir les films, j’aurais été plus surprise et j’aurais plus apprécié ma lecture. Mais je suis toujours aussi fan !

Les personnages, comme pour le Seigneur des Anneaux, sont assez fouillés, et, pour la plupart, mystérieux. La plupart sont petits, mais leur petite taille n’est pas ce qui importe, elle ne les empêche pas de vivre de grandes aventures ! Bilbo est déjà connu par certains, c’est un brave petit hobbit qui se révèle très courageux, très intelligent et ingénieux ! On se rend vite compte que, sans lui, les nains seraient morts cent fois ! Il désespère souvent mais reprend espoir, et le redonne aux autres. C’est lui qui trouve les réponses, les clés et les moyens de se sortir de faux pas fatals. On peut même se demander si Gandalf n’a pas lu l’avenir ! Ce serait peut-être trop long de parler de tous les nains, mais je trouve dommage que l’histoire de certains d’entre eux ne soit pas aussi approfondie que dans le film, comme celle de Fili et Kili. Thorïn est évidemment le nain le plus important. Il semble vraiment hautain et arrogant, mais on peut aussi penser que c’est de la fierté et de l’honneur. Il veut être et rester honorable, et il faut que les autres le reconnaissent, même s’ils sont rois des elfes ! Il ne m’a vraiment semblé sympathique au début, mais l’on peut comprendre pourquoi il agit comme il le fait. Balïn est le plus sympathique et le plus proche de Bilbo. Bombur est aussi assez important, il apporte un peu d’humour et de bonhommie à l’histoire. Tous les autres nains sont très effacés, et notamment, Gloïn, le père de Gimli ! Gandalf est aussi un personnage important, puisqu’il met les nains en relation avec Bilbo, et est présent pour tous les tournants importants de l’histoire. Il est un des plus mystérieux personnages du livre !

La fin est vraiment triste, et spectaculaire, on peut le dire, même si je trouve que tout est dit trop vite, mais elle est aussi étonnante, quand on ne connait pas les films. Le troisième promet de l’action !! J’ai hâte de le voir !

 

En définitive, un livre qui nous transporte ailleurs, mais que je n’ai pas trouvé à la hauteur du Seigneur des Anneaux qui reste, il me semble, inégalable !

Le Monde de Narnia, tome 2 : Le Lion, La Sorcière Blanche et l’Armoire Magique de C. S. Lewis

Posté : 20 juin, 2014 @ 9:41 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le Monde de Narnia 2Genre : Fantasy, Jeunesse

Editeur : Folio

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 196

Synopsis : Narnia … Un royaume merveilleux condamné à un hiver éternel, un pays qui attend d’être libéré d’une emprise maléfique. L’arrivée extraordinaire de quatre enfants fait renaître l’espoir. S’ils trouvent Aslan, le grand Lion, les pouvoirs de la Sorcière Blanche pourraient enfin être anéantis …

 

Avis : Je me souviens encore du film tiré du livre, et, en le lisant, j’avais les visages des personnages dans la tête, et les paysages sous les yeux. Je pensais que ça allait peut-être me gâcher la lecture, mais pas du tout !

Tout le monde, ou presque, connaît l’histoire : Lucy entre dans une armoire et découvre un pays formidable, le Monde de Narnia, où vivent des créatures fantastiques comme le faune Tumnus qui l’accueille. On peut vraiment dire que ce livre est un conte de fées à lire aux jeunes enfants pour leur mettre des mondes merveilleux dans la tête. Le style est simple, facilement compréhensible, et l’auteur fait parfois des petits commentaires sur l’histoire pour prendre à partie son lecteur. Elle est enchanteresse, et on se prendrait presque à rêver que Narnia existe vraiment dans notre armoire ! Pour les plus âgés, ce livre peut paraître vraiment enfantin, incohérent, pas du tout réaliste : mais c’est le but ! De plus, cela a été écrit pour la filleule de l’auteur, comme il nous le dit dans une note, au début du livre, et je trouve cela émouvant : un livre écrit pour une enfant transmis à tous les enfants du monde ! En y regardant bien, il n’y a pas beaucoup d’action, mais j’ai tout de même bien aimé ! L’exploration du monde et la guerre entre la Sorcière Blanche et Aslan sont les thèmes principaux. La magie est très présente, qu’elle soit bonne ou mauvaise. En revanche, je comprends en ayant lu le premier tome que ceux qui ne l’ont pas lu n’ont pas de réponses à leurs questions. Par exemple, qui est la Sorcière ? Qui est Aslan ? Qu’est-ce que Narnia ? Je pense qu’il faut vraiment suivre la série pour tout comprendre, car, bien que les livres ne semblent pas se suivre, ils semblent tous liés.

Pour les personnages : dans le film, je n’avais pas du tout aimé Lucy. Elle m’énervait, mais c’est sans doute à cause de l’actrice, et même du doublage français de l’actrice ! Cette fois, j’ai réussi à m’attacher au personnage de Lucy, une petite fille courageuse, généreuse, qui aime ses proches inconditionnellement, qui les croit incapables de faire du mal (à part Edmund) et qui sait reconnaître le mal quand elle le voit, et notamment, la Sorcière Blanche. Susan m’a aussi agacé dans le film ; bien moins ici. Le personnage ne m’a pas semblé très approfondi. Elle suit les décisions de son frère Peter, qui lui aussi est un peu effacé. Il est, évidemment, courageux, guerrier, et jeune garçon au grand cœur. Edmund est un peu à part : c’est le traître, celui qui se laisse avoir par la Sorcière, et qui doit se faire rappeler à l’ordre. A la fin, on se rend compte qu’ils ont tous évolué, et surtout Edmund, dont le surnom royal m’a surprise. Aslan est l’incarnation de la puissance, de la gloire et du roi. Il est très facile de s’imaginer un lion majestueux, immense et superbe, qui impressionne par sa présence, et terrifie par son rugissement. La Sorcière est, évidemment encore, horrible, terrifiante et aussi froide que la glace ! Son château est à son image, comme la nature est à l’image d’Aslan. Ils sont l’opposé l’un de l’autre, l’un rayonnant, l’autre sinistre. Ce sont un peu des caricatures, mais, il faut garder à l’esprit que c’est avant tout pour les enfants. Enfin, le faune M. Tumnus n’est pas un personnage aussi développé dans le livre que dans le film. C’est un peu dommage.

La fin est, si l’on ne connaît pas le film, assez logique, mais aussi un peu étonnante. L’on aurait préféré qu’ils restent, même s’ils n’ont pas choisi de partir. C’est une fin, mais aussi un commencement, parce que ce n’est manifestement que le début pour Peter, Susan, Edmund et Lucy ! Et je dois avouer que cela donne envie de lire la suite pour voir si le monde sera toujours aussi merveilleux, et quels nouveaux personnages l’on découvre dans les volumes suivants.

 

Donc un livre très beau, qui nous parle d’un monde merveilleux dont nous avons rêvé enfants, et qui nous semble encore proche en lisant Le Monde de Narnia ! Je lirai la suite avec plaisir !

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

Le Monde de Narnia, tome 1 : Le Neveu du Magicien de C. S. Lewis

Posté : 21 avril, 2014 @ 10:50 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Le monde de Narnia tome 1Genre : Fantasy, Jeunesse

Editeur : Folio Junior

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 203

Synopsis : Polly trouve parfois que la vie à Londres n’est guère passionnante … jusqu’au jour où elle rencontre son nouveau voisin, Digory. Il vit avec sa mère malade et un vieil oncle original. Celui-ci force les deux enfants à essayer des bagues magiques qui les transportent dans un monde inconnu. Commence alors la plus extraordinaire des aventures … Le monde enchanté de Narnia, le pays de l’imaginaire, vous attend.

 

Avis : Cette histoire m’a toujours intéressée, j’ai saisi l’occasion quand j’ai pu emprunter ce livre.

J’ai aimé ce premier tome, mais je ne peux pas dire que je l’ai adoré. J’ai trouvé la mise en place de l’histoire très longue, et, arrivée à la moitié du livre, j’ai trouvé qu’il ne s’était pas passé grand-chose – et même pratiquement rien … Le style est assez enfantin, on voit que l’œuvre a été écrite pour des enfants. C’est tout de même une histoire très intéressante, surtout si l’on a regardé le film de l’épisode deux. On comprend pas mal de choses incompréhensibles sans le premier épisode, et même, on a des réponses à des questions que l’on ne s’est pas posées. Par contre, j’ai trouvé les personnages principaux un peu superflus : ils mettent en place toute l’intrigue des épisodes précédents, mais ils n’agissent jamais seuls. Tout leur est dicté par des inscriptions ou par des personnages plus puissants qu’eux. Et, franchement, que fait Polly concrètement, à part tenter d’empêcher Digory de faire des bêtises et critiquer son oncle ? J’exagère peut-être un peu, mais j’ai clairement eu l’impression qu’elle s’effaçait derrière tous les autres personnages. On oublie presque qu’elle est là parfois.

Les personnages sont un peu caricaturaux : les enfants sont les gentils et les adultes les méchants. Digory incarne l’enfant « modèle-mais-pas-trop », qui écoute, qui a des principes, et qui agit comme on le lui demande. Il semble clairement être la marionnette de son oncle et de forces puissantes qu’il ne peut pas contrôler. Aslan se sert aussi de lui, mais lui rend bien. J’ai déjà parlé de Polly : elle me semble être la raison de Digory, mais il ne l’écoute jamais. On ne peut pas dire qu’elle tienne un grand rôle dans l’histoire : elle accompagne le personnage principal, lui donne des conseils qu’il ne suit pratiquement jamais, et se charge de quelques tâches qu’il lui donne. On aurait pu penser qu’étant donné l’importance que lui donnait le synopsis, elle serait plus présente dans l’histoire. L’oncle Andrew est l’incarnation de l’homme intelligent qui œuvre pour le mal et qui ne semble pas se rendre compte de ce qu’il fait. Il utilise plus faible que lui pour faire le sale boulot et se retrouve finalement dans le pétrin. Enfin, la sorcière : l’incarnation du mal, la beauté fatale, celle qui apporte la mort et le malheur partout où elle passe. Et en ayant vu le film, on comprend toutes les allusions d’Aslan. Quant à lui, il semble parfait : la puissance, la création, le bonheur, la joie, la vie. Tout le contraire de la sorcière.  

La naissance de Narnia est le plus beau moment du livre. On dirait vraiment un paradis perdu, à peine né et déjà menacé. On s’imagine aisément ce monde et on en rêverait presque. Sa création est miraculeuse, magnifique, et cela donne envie d’y être.

La fin annonce clairement le deuxième tome, et tout semble coïncider avec le film si on l’a vu. Elle donne envie de lire le second livre.

 

En définitive, un livre préambule où tout est mis en place, mais où il ne se passe pas grand-chose si on attend vraiment de l’action. J’ai tout de même hâte de lire la suite !

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

Les Héritiers d’Enkidiev, tome 1 : Renaissance d’Anne Robillard

Posté : 1 mars, 2014 @ 5:27 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Les Héritiers d'Enkidiev, tome 1Genre : Jeunesse, Fantasy

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 349

Synopsis : Les Chevaliers d’Emeraude ont vaincu l’Empereur Noir et ses guerriers insectes. Quinze ans plus tard, les héritiers d’Enkidiev partent à la conquête des Territoires Inconnus. Mais que trouveront-ils au-delà des montagnes volcaniques ? Depuis la défaite d’Amecareth, Enkidiev connaît la paix pour la première fois. Les Chevaliers d’Emeraude ayant survécu aux combats doivent oublier leur passé douloureux et donner un autre sens à leur existence … Pourtant, une ombre plane sur la confrérie : le roi Onyx est en danger. Le venin de sa blessure de guerre le tue à petit feu. Même s’il s’accroche désespérément à la vie, il lui reste peu de temps. N’écoutant que leur courage et leur loyauté, les Chevaliers se réunissent une nouvelle fois. Seule une fleur qui pousse dans les Territoires Inconnus pourrait sauver Onyx. Mais que leur réserve ce nouveau monde ?

 

Avis : Ayant lu toute la saga des Chevaliers d’Emeraude et m’étant vraiment attachée aux personnages, je me suis vite intéressée à cette saga, que j’ai tout de même tardé à lire …

En relisant le synopsis, je me suis rendue compte que ce livre ne tenait pas ses promesses. On a vraiment l’impression que l’aventure va tout de suite commencée, alors qu’en réalité, l’auteur nous dit tout ce qui est arrivé aux personnages de la précédente saga. Les héros ne partent pas tout de suite pour les Territoires Inconnus : on passe d’abord par un inventaire de leur vie après la guerre. L’action se passe sur quinze ans mais on ne se rend pas compte du temps qui passe. Les années défilent, et on s’y perd un peu de deux façons différentes : dans les chapitres, où un enfant peut passer de trois à douze ans en deux paragraphes, et entre les chapitres, parce qu’ils remontent le temps, alors que le chapitre d’avant l’a déjà survolé d’un point de vue différent. A par ça, c’est un bon livre. A force de passer les chapitres, on s’habitue à remonter dans le temps. Parfois, on peut avoir l’impression de quelques redites, parce que la vie des personnages s’entremêlent, mais cela nous donne deux visions différentes sur la même situation.

Dans ce livre, on retrouve les personnages principaux des Chevaliers d’Emeraude. Certains disparaissent, d’autres sont un peu laissés à l’abandon, et des personnages qui étaient secondaires dans la saga se retrouvent sur les feux de la rampe dans ce tome. Cela nous permet d’apprendre à les connaître, et aussi de donner une vie propre au livre, qui ne se rattache pas aux anciens Chevaliers, mais bien à leurs héritiers. On fait donc la connaissance des enfants des Chevaliers, tous très différents et qui semblent se rapprocher entre eux. Les seuls personnages principaux de la précédente saga qui semblent garder leur importance dans celle-là sont Onyx, Hadrian, Wellan et Kira.

On ne peut pas vraiment dire qu’il y ait beaucoup d’action dans ce livre. On parcourt la vie des personnages, mais il n’y a plus de combats et plus de véritables quêtes (en tout cas, celles qui apparaissent ne sont pas encore développées). Cela nous donne un autre aperçu de la saga. Les Chevaliers redeviennent des gens ordinaires, apprennent un métier pour pouvoir vivre par eux-mêmes. On est loin des épopées des Chevaliers d’Emeraude, mais on ne s’ennuie pas pour autant.

Une seule chose m’a vraiment dérangé dans ce tome : les longues listes de noms du début, prises dans l’ordre alphabétique. J’ai trouvé que ça assommait un peu le lecteur, mais cela passe vite !

La fin donne envie de lire le second tome au plus vite pour enfin entrer dans une nouvelle aventure avec de nouveaux personnages ! Le petit extrait du deuxième volet accroit encore cette envie !

 

En définitive, un livre intéressant, qui donne envie de découvrir la suite des aventures des Héritiers d’Enkidiev !

1...2627282930
 

Baseball fans gather zone |
Eaudefiction |
Ici même |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kpg1221gpk
| Elenaqin
| la saltarelle des baronnes