Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

La Ligne Verte de Stephen King

Posté : 3 juillet, 2015 @ 9:17 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

La Ligne VerteGenre : Fantastique

Editeur : J’ai lu

Année de sortie : 2001

Nombre de pages : 509

Synopsis : « Ça s’est passé en 1932, quand le pénitencier de l’Etat se trouvait encore à Cold Mountain. Naturellement, la chaise électrique était là. Ils en blaguaient, de la chaise, les détenus, mais comme on blague des choses qui font peur et auxquelles on ne peut échapper. Ils la surnommaient Miss Cents Mille Volts, la Veuve Courant, la Rôtisseuse. » Dans le bloc des condamnés à mort, au bout d’un long couloir que les prisonniers appellent la ligne verte, la chaise électrique attend John Caffey. Le meurtrier des petites jumelles Detterick, jadis découvert en larmes devant leurs cadavres ensanglantés. Paul Edgecombe, le gardien-chef, l’accueille comme les autres, sans état d’âme. Pourtant, quelque chose se trame … L’air est étouffant, la tension à son comble. Un rouage va lâcher, mais pourquoi ? Les provocations sadiques d’un maton dérangé, la présence d’une souris un peu trop curieuse, l’arrivée d’un autre condamné ? Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est avant tout une brillante réflexion sur l’exécution capitale.

 

Avis :  J’ai tenté de faire comme le disait l’auteur : lire peu à peu, épisode par épisode, comme le livre avait été publié à l’origine, mais aussi le lire collectivement. J’ai lu le premier épisode avec grand plaisir, et j’ai attendu une semaine pour lire la suite, mais je n’ai pas pu m’arrêter une seconde fois aussi longtemps. Pour le collectif, personne dans mon entourage n’aime vraiment lire, ou ils préfèrent le faire à leur rythme, donc je l’ai lu seule.

Dès le synopsis, le lecteur sait que c’est une histoire prenante, qui ne va pas le laisser indemne. L’on suit Paul Edgecombe qui nous raconte précisément l’année 1932 au pénitencier de Cold Mountain, il est narrateur de sa vie, parle directement aux lecteurs. Il est gardien-chef de la prison, et travaille au bloc E, celui où se trouvent les condamnés à mort. Son écriture est très personnelle, elle est donc tout de suite très touchante. Le lecteur s’attache facilement au narrateur/personnage : on oublie presque que c’est une histoire inventée et l’on a vraiment l’impression que les personnages ont existé. Ce livre est un concentré et un mélange d’émotions plus intenses les unes que les autres : l’indignation et la tristesse dominent, mais l’on ne peut négliger la beauté de certains passages. En réalité, un seul mot me vient pour ce livre : frappant ! Le lecteur prend une véritable gifle en pleine figure, parce qu’il s’attache à des personnages qui vont mourir, ou qui souffrent. Le mal est omniprésent, et le bien semble sur le point d’être vaincu à chaque instant. L’on se trouve toujours sur un fil, si fin que l’on tangue à chaque instant.

Comme je l’ai dit, Paul, le narrateur, est très attachant. Il entretient bien le suspense par de petites allusions à la suite de l’histoire sans tout de suite donner de détails. Il emploie également l’humour pour dédramatiser la situation : le lecteur ne peut qu’imaginer la pression sur les épaules des gardiens, et la tension qui règne au bloc E. Il est normal d’avoir besoin de se détendre. Paul semble être un roc face à la tempête de ses souvenirs. Il veut raconter son histoire, même soixante ans après, et il tient le coup. Sa douleur effroyable est perceptible. Il a vu peu à peu partir tous ceux qu’il aimait : le lecteur ne peut qu’imaginer sa souffrance. Il est seul maintenant. Autre chose à propos de ce personnage : je n’ai pas compris tout de suite l’intérêt de son problème de santé dans l’histoire. J’ai trouvé ça assez étonnant au début, et puis je me suis dit que c’était sans doute pour que ce soit encore plus personnel. Finalement, il est clair que ce problème a une importance considérable, et qu’il fait vraiment partie de l’intrigue. Venons-en à John Caffey … Je crois que c’est un de mes personnages préférés dans toute la littérature, et un de ceux qui m’ont le plus marquée. Il est si maladroit, innocent, doux. Dès le début, j’ai eu vraiment du mal à l’imaginer faire du mal à une mouche. Le lecteur a envie de le protéger de la vie, et du monde. Il est tellement triste, désespéré par l’Humanité et le mal qui y règne que c’en est bouleversant. C’est aussi un très beau personnage, quelqu’un que l’on oublie difficilement. J’avoue que je me suis beaucoup accrochée à lui, et que j’ai beaucoup espéré pour lui. Le lecteur découvre également d’autres personnages comme les autres gardiens, Brutus, Dean, Harry, auxquels on s’attache facilement pour diverses raisons. Ils sont très différents les uns des autres mais sont amis, et se soutiennent mutuellement. Del est aussi attachant, ce qui est assez perturbant pour le lecteur. C’est un être abominable, et pourtant, dans le bloc E, il vit aussi joyeusement que possible, bavarde avec les gardiens, rit avec eux. Et le pire, c’est que le lecteur oublie peu à peu qui il était, et ne se souvient que de ce qu’il est actuellement. Wharton est une horreur, je ne vois rien d’autre à dire sur lui : c’est un pervers, et peut-être le seul que le lecteur espère voir mourir. Percy est insupportable, un homme abject qui n’a pas sa place où il se trouve. Il est pervers également, mais d’une autre façon : il aime se délecter de la souffrance des autres et est lâche à souhait. Ce qu’il fait à Delacroix est tout simplement immonde. Et le pire, c’est qu’il cherche à se justifier !! A vomir … Janice, la femme de Paul, est attachante elle aussi, parce que son mari l’aime passionnément, et cela se sent dans sa façon de parler d’elle. Elle est forte, et tente tout pour sauver ceux qui le méritent. Elle est un pilier pour Paul, et ne l’accable pas quand il prend des décisions difficiles. Elaine Connely semble être un reflet de Janice, donc tout aussi attachante. Elle lui ressemble beaucoup, et, même âgée et malade, elle reste intransigeante quand il s’agit de protéger ceux qu’elle aime. Hal et Melinda Moores ont un rôle important à jouer dans cette histoire, surtout la seconde. Il est facile de la trouver attachante dans sa fragilité, et sa sénilité. Quant à lui, son métier est difficile et l’use, c’est visible, surtout à la fin.

Il y a une véritable réflexion ici sur la peine capitale : elle est vraiment peu à peu montrée comme une abomination, une horreur inhumaine. Le pénitencier utilise la violence contre la violence, et cela finit par faire réfléchir ceux qui exécutent les condamnés. Paul Edgecombe travaille depuis de longues années au bloc E, et on peut penser qu’il est particulièrement apte à juger la condamnation à mort. Par exemple, le fait que le sac que l’on met sur la tête du condamné soit pour les témoins montre bien qu’ils veulent assister à la mort du criminel, mais qu’ils ne veulent pas voir son visage torturé, sans doute parce qu’ils pourraient en ressentir de la honte. La mort d’Edouard Delacroix est tout simplement abominable, et les témoins ne le supportent pas, même s’il a tué plusieurs personnes de façon horrible. J’ai eu du mal à lire ce passage, et j’ai eu mal au cœur en repensant aux scènes qui concernaient Delacroix, des scènes plutôt joyeuses où l’on oublie qu’il a tué. En effet, le lecteur s’attache aux condamnés, comme les gardiens, même si ce sont des criminels notoires. Del est très apprécié, et sa mort est difficile à vivre pour tout le monde. Sans parler de John Caffey … Il est le bien incarné, et pourtant, il est condamné à la chaise, sans jamais s’en plaindre. Cela donne vraiment à réfléchir, et le lecteur se révolte peu à peu contre la peine capitale. Bien sûr, il y a aussi des criminels comme Wild Bill Wharton, qui méritent de mourir pour le lecteur comme pour les gardiens. Il semble également y avoir une réflexion sur la religion : avant de mourir, les condamnés ont droit de prier avec un pasteur, ou seul, pour le salut de leur âme. Dieu condamne les criminels, qui brûleront en Enfer. Pourtant, un événement contrarie cette logique religieuse, et remet en question le « bien-fondé » de la peine capitale pour certains. En effet, que se passe-t-il si un condamné est en réalité innocent ?

La fin est éprouvante (quelques larmes, forcément …), un peu comme tout le livre, mais elle est plutôt logique et prévisible. Elle nous assure que nous n’oublierons pas cette histoire de sitôt, et surtout pas John Caffey. J’avoue que je m’étais imaginée beaucoup de fins différentes, jusqu’à la toute fin, si je puis dire. Enfin, concernant Paul, j’ai eu un peu mal au cœur pour lui. Il se retrouve seul avec ses souvenirs, et c’est assez affreux, quand on y pense. Je vais bientôt regarder le film !

 

En définitive, un coup de cœur, un chef-d’œuvre formidable, et une formidable claque en pleine figure ! Inoubliable !

 

Challenge des 100 livres à lire au moins une fois

Ce qui nous lie de Samantha Bailly

Posté : 23 juin, 2015 @ 2:38 dans Avis littéraires | 4 commentaires »

Ce qui nous lie Genre : Romance, Fantastique

Editeur : Milady (Grande Romance)

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 282

Synopsis : Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler … et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie « normale », celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore. Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre Raphaël, chasseur de têtes et de cœurs, un homme inaccessible qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens … 

 

Avis : J’ai acheté ce livre sur un coup de tête, et j’avais très envie de le lire ; mais j’ai laissé traîner un peu. Je me suis donc enfin décidée !

Je ne m’attendais à rien de spécial, donc je n’avais pas d’a priori. Et je pense que ça a sauvé ma lecture. J’ai vu de nombreux avis négatifs parce que les lecteurs attendaient quelque chose de précis. J’ai passé un bon moment avec ce livre, je me suis laissée porter par l’écriture de Samantha Bailly qui, soit dit en passant, me semble bien refléter celle d’une nouvelle génération d’écrivains en herbe. C’est une écriture sincère, authentique, qui ne cherche pas ses mots, claire, et qui peut parfois embarrasser le lecteur : je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je me suis parfois sentie gênée face aux mots employés, à l’expression. De plus, c’est un livre écrit à la première personne narrative, ce qui plonge le lecteur dans l’histoire directement : j’aime beaucoup être immergée dans les livres sans préparation, même si c’est souvent assez déroutant. Autre chose : même si certains n’ont pas du tout aimé les sauts dans le temps effectués par le personnage, je dois dire que ça a ajouté quelque chose à ma lecture. J’ai aimé ces ellipses, même si elles anticipaient beaucoup sur les événements. Je trouve qu’elles donnaient encore plus envie de savoir ce qui s’est passé entre deux. Bon, c’était aussi assez frustrant, mais les pièces du puzzle s’emboîtent finalement. Ensuite, c’est vrai qu’il y a une romance, mais l’histoire ne m’a pas paru centré dessus, et je préfère ça ! Je n’aime pas trop les histoires à fond sur la romance, où la fille est une gourde, et se fait avoir à tous les coups parce qu’elle n’est pas lucide, ne fait pas assez attention. Je trouve ça très énervant ! Ici, ce n’est pas vraiment le cas, heureusement ! J’ai trouvé que l’intrigue se concentrait sur le combat intérieur qui bouleverse Alice. Elle tente de comprendre, elle veut tout contrôler, ce qui est assez énervant parfois. Enfin, l’on se retrouve ici dans une ambiance de bureau assez agréable à première vue, où tout le monde doit se tutoyer, où tout le monde est censé bien s’entendre, mais où certaines tensions sont bien palpables.

Je me suis un peu attachée au personnage d’Alice : son histoire m’a fait mal au cœur, elle a vécu des choses difficiles qui la hantent encore et l’empêche de vivre pleinement sa vie. Je ne peux pas dire qu’elle ressemble aux héroïnes habituelles des romances, elle est au contraire plutôt atypique. Elle est très lucide, et tente de ne pas se laisser aller. Elle a une carapace épaisse, elle s’est endurcie, et ne veut laisser personne pénétrer dans son cercle privé. Je l’ai parfois trouvé un peu énervante : grâce à son don, elle pense connaître les gens, et les jugent dès le premier regard. Elle est perspicace, elle sait de quoi elle parle, mais elle ne sait pas se détendre. C’est une héroïne très tourmentée, qui partage ses pensées avec le lecteur. J’ai eu des sensations assez mitigées par rapport à ce personnage. Je l’ai aimé à la fin. Concernant Raphaël, il est le type même du gars mystérieux que l’on ne rencontre que dans les romans. Il résiste au don de l’héroïne, il m’a fait penser à Bella dans Twilight, qui résiste au don d’Edward, ce qui intrigue les deux personnages et les rapprochent. Il est aussi le type même de celui qui aime courir les filles et ne supporte pas qu’une d’entre elles ne succombe pas à son charme. Il est agaçant pour Alice et pour le lecteur, il semble arrogant, mais se révèle tout de même à elle peu à peu, la laisse pénétrer ses défenses. Son comportement vers la fin du livre est assez incompréhensible si l’on n’a pas tous les éléments, que l’on découvre à la fin. Quant aux autres personnages, il est très facile de s’attacher à certains d’entre eux au fur à et mesure qu’Alice les voit différemment et s’attache aussi à eux : Shamin, une jeune femme qui semble rigide et inaccessible, mais qui s’avère différente en réalité ; Romain, le petit stagiaire qui ne sait pas draguer, qui est la risée de ses collègues mais qui reste charmant dans sa maladresse ; Sébastien, le coureur de jupons qui, à première vue, peut indigner le lecteur par sa façon de traiter les femmes, mais qui lui aussi s’avère différent et se révèle peu à peu à Alice comme un personnage attachant ; John, l’ami d’enfance, le pilier, qu’Alice aime tendrement ; Tim, l’ex copain, le salaud qui a un peu tout déclenché ; la grand-mère d’Alice, si attachante et douce.

Pour le côté fantastique, en fait, je me rends compte que je l’ai peu à peu oublié. Le don d’Alice est intégré à sa vie, il est tout à fait normal pour elle. Elle le découvre un jour, et nous raconte comment il apparaît, puis comment il ne la lâche plus, ses recherches pour comprendre. Mais, finalement, ce n’est pas ce qui compte le plus : ce qui compte, c’est comment Alice voit les gens, son intuition un peu, même si son don l’aide quand même beaucoup. J’ai trouvé que ce roman était plus psychologique que fantastique en fait, mais ce n’est pas un mauvais point.

La fin n’est pas prévisible, mais pas si surprenante au vu du personnage d’Alice et de son évolution. Elle a changé, mais elle reste égale à elle-même : indépendante et lucide.

 

En définitive, un bon roman, plus psychologique que fantastique, qui nous montre le combat d’une jeune femme pour enfin accepter de vivre, et ne plus fuir face aux autres. Ce livre me donne envie de lire d’autres livres de Samantha Bailly !

Parle-moi ! de Sarah Mlynowski

Posté : 17 janvier, 2014 @ 9:06 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Parle-moi !Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Albin Michel (Wiz)

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 354

Synopsis : Trois ans à sortir avec le beau, sublime, merveilleux Bryan. Trois ans à négliger ses amis, les soirées et les sorties entre copines. Trois ans ensemble et à l’instant où le diplôme est en poche, l’université au bout du chemin, Bryan quitte Devi. Effondrée, la jeune fille pense que son avenir est fichu. Mais le destin n’a pas dit son dernier mot. Son portable sonne : à l’autre bout du fil, c’est elle-même, Devi, trois ans plus tôt. Et une question effrayante et géniale à la fois que Devi, quatorze ans, pose à Devi, dix-sept ans. « Si tu pouvais retourner trois ans en arrière, Devi, que changerais-tu ? »

 

Avis : Une couverture sympathique, assez intrigante, tout comme le titre, si on ne lit pas le synopsis. L’idée est intéressante, originale, et donne envie de voir ce que ça peut donner.

Le début nous permet déjà d’entrer dans l’histoire, c’est un début in medias res, qui nous présente directement la situation : Devorah vient de se faire larguer par Bryan, son copain depuis trois ans. Et on voit tout de suite qu’il était le centre de sa vie. Je n’ai rien contre l’idée, c’est même un peu normal, même s’il faut avoir des amis. Le début donne une bonne impression, et la façon dont Devi parvient à communiquer avec son double du passé est vraiment originale et sympathique. Elles mettent bien sûr toutes les deux du temps à comprendre ce qui leur arrive. Les façons dont le futur change quand la Devi du passé fait certaines choses différemment de sa première « vie » sont intéressantes, et montrent que le futur n’est pas déterminé, que l’on peut toujours changer les choses par les différents choix que l’on peut faire. Cela nous interroge évidemment sur ce que nous ferions si nous pouvions changer le passé, si nous pouvions communiquer avec la fille que nous étions, ou la fille que nous serons (après tout, ça marche dans les deux sens, non ?).

Mais quelque chose m’a vraiment rebuté dans ce livre, et ne m’a pas permis d’apprécier l’histoire convenablement : Ivy. Elle est butée, complètement enfermée dans ses idées, elle ne tente pas de comprendre Bleue, ni même de relativiser, ou de se remettre en question. Elle ne pense qu’à elle, et à son futur, sans penser à Bleue, qui, elle aussi, a le droit de profiter de la vie. Elle ne fait absolument rien pour améliorer sa situation, puisque Bleue peut le faire à sa place. Et pourquoi cette obsession de tout changer ? Notre vie est telle qu’elle est parce qu’on a fait certains choix, et dans tous les cas, c’est notre vie. Si on pouvait la changer, comme le montre le livre, ce ne serait plus notre vie, mais celle d’une inconnue, et on ne saurait plus qui on est réellement. Cela m’a vraiment agacé. En revanche, Bleue m’a plu. Elle ne se pose pas trop de questions, même si elle sait qu’il faut aussi penser au futur, elle vit au jour le jour. Mais elle obéit beaucoup trop à Ivy, qui la domine complètement. Les mauvaises idées des jeunes filles changent complètement leur vie, et souvent pour le pire. Mais je ne pouvais vraiment pas supporter Ivy, qui ne comprend pas que Bryan fait partie de sa vie !

De plus, malgré tout ça, la fin est évidente. Après tout, l’idée de départ de Bryan est peut-être une bonne idée pour se rendre compte de qui on est sans l’autre, même si, bien sûr, ce doit être dur de s’éloigner de celui que l’on aime … Franchement, je ne sais pas si j’y arriverais, mais si je devais le faire, je ne ferais pas comme eux, ce ne serait pas une séparation.

 

En définitive, une idée intéressante, mais une héroïne très énervante, qui m’a un peu gâché ma lecture …

Percy Jackson, tome 3 : Le Sort du Titan de Rick Riordan

Posté : 19 octobre, 2013 @ 12:48 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Percy Jackson, tome 3 : Le Sort du Titan de Rick Riordan  dans Avis littéraires couv25565927-201x300Genre : Jeunesse, Fantastique

Editeur : Albin Michel (Wiz)

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 356

Synopsis : Les monstres sont toujours décidés à tuer les demi-dieux. Percy et ses amis Annabeth, Grover et Thalia se retrouvent face à un horrible manticore. Ils n’ont la vie sauve que grâce à l’intervention de la déesse Artémis et de ses Chasseresses. Mais, lorsque Annabeth puis Artémis disparaissent, une nouvelle quête semée d’embûches s’annonce : Percy devra plus que jamais se méfier des manipulations et des pièges de Cronos, le Seigneur des Titans.

 

Avis : Ayant lu les deux premiers tomes et les ayant apprécié, il fallait que je continue cette saga, prêtée par ma cousine adorée ! Couverture intrigante et synopsis intéressant : il n’en fallait pas plus !

Toujours de très bonnes références aux mythes grecs : le livre nous en fait (re)découvrir certains que l’on aurait pu oublier (en tout cas, je les avais oublié !) comme le jardin des Hespérides, ou le Lion de Némée. Je ne connaissais pas l’existence du Dragon ni le nombre des sœurs, même si j’avais entendu parler de ce mythe. On devine l’identité du Général quand les héros arrivent à la Montagne du Désespoir. Les indices ne manquaient pas ! Mais surtout, dans ce tome, on découvre Artémis et Apollon, les jumeaux de Zeus et Léto. Je me suis rendue compte seulement en les découvrant qu’il manquait pas mal de Dieux dans les autres tomes : Héphaïstos, Aphrodite (même si l’on entend parler des deux avec Arès) et je ne me souviens pas avoir « vu » Athéna dans les autres tomes. Même s’ils étaient tous mentionnés, tous les dieux n’apparaissent que dans ce troisième tome. Par contre, l’apparence d’Artémis m’a surprise : je ne l’imaginais pas du tout comme ça. L’idée des Chasseresses est assez intéressante, tout comme celle du char du Soleil.

Le ton de l’histoire est toujours égal à lui-même : plein d’humour et d’entrain. Il reste toujours assez enfantin, ce qui lasse un peu … Certaines répliques des personnages montrent que ce sont encore des enfants. Mais l’intrigue rattrape ce petit défaut, et l’humour des personnages aussi. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire à certains moments ! Néanmoins, on se rend compte que l’écriture de l’auteur évolue : tout ne se finit pas aussi bien que dans les autres tomes, certains personnages font des choix difficiles et la mort fait sa grande entrée dans le monde de Percy Jackson. J’avoue que je me suis sentie mal dans la scène concernée, pleine d’émotion, de tristesse et de regrets.

De nouveaux personnages apparaissent dans ce tome : Nérée, le Vieillard de la Mer, Zoé Nightshade, les Chasseresses, mais aussi des mortels, des Titans et monstres divers. Les autres personnages sont égaux à eux-mêmes : Grover me fait toujours bien rire, Annabeth est encore plus attachante et Percy le fait l’effet d’un garçon qui devient un homme et prend de plus en plus de responsabilités, et qui fait des promesses qu’il ne peut pas toujours tenir … Les dieux ne changent pas, Chiron non plus, mais Thalia fait un choix décisif qui change tout le cours de l’histoire. Luke et son armée sont toujours aussi horribles, mais la vision de l’auteur n’est pas manichéenne : Luke n’est pas complètement « méchant », il reste une part de l’ancien Luke quelque part, et cela rend de l’espoir à Annabeth, ce qui gène Percy (haha !). Ils vont finir ensemble, évidemment !

La fin est toujours ce qu’il y a de mieux dans les Percy Jackson, elle donne toujours envie de tout de suite ouvrir le tome suivant pour la comprendre et découvrir les nouvelles aventures des héros, qui s’annoncent hautes en couleur !

 

En fin de compte, un petit tome bien sympa qui attise notre curiosité et qui fait évoluer l’histoire, bien que le ton soit toujours un peu enfantin !     

Percy Jackson, tome 2 : La Mer des Monstres de Rick Riordan

Posté : 24 juillet, 2013 @ 2:16 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Percy Jackson, tome 2 : La Mer des Monstres de Rick Riordan  dans Avis littéraires couv51919120-201x300Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 314

Synopsis : Être le fils de Poséidon, un honneur ou une cruelle plaisanterie ? Lorsqu’une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment … Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlé sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.

 

Avis : Le synopsis présage une nouvelle aventure pour Percy Jackson et ses amis. Après mon avis mitigé sur le premier tome, j’ai voulu voir ce que cela donnait par la suite.

J’ai retrouvé les références aux mythes grecs, que j’ai trouvés aussi bien faites que dans le premier tome. On retrouve aussi de nouveaux monstres, comme les Cyclopes ou les Lestrygons (que je ne connaissais pas). Le ton est toujours léger, et l’humour est toujours très présent. Les remarques de Percy, certaines de Grover et de Tyson m’ont bien fait rire. L’apparence du dieu que l’on découvre dans ce tome est conforme à ce que l’on pourrait en attendre de nos jours. L’histoire est toujours aussi originale, et l’on en découvre plus sur ce qui pourrait arriver à Percy à l’avenir. Certaines révélations sont intrigantes, et inattendues, et elles rendent l’histoire encore plus intéressante. On découvre de nouveaux lieux mythiques, comme la fameuse Mer des Monstres, l’île de Polyphème ou l’île des Sirènes. J’ai beaucoup aimé l’idée du centre de remise en forme C.C.. 

Les scènes de ce tome m’ont paru beaucoup moins faciles que celles du premier tome, même si ce dernier faisait 100 pages de plus, et même si Percy et ses amis s’en sortent finalement toujours bien. On voit toujours que l’histoire a été écrite pour de jeunes enfants, notamment dans le combat entre Luke et Percy sur le bateau. La fin était peu prévisible, même si je m’y attendais un petit peu. Il y avait quelques indices tout le long du livre. Toujours est-il que Percy fait plus que son âge, comme ses amis.

Les personnages sont toujours aussi sympathiques. Percy et Annabeth évoluent un peu dans ce tome : Percy découvre sa famille et prend conscience que ce n’est pas la faute de son père s’il ne peut pas être proche de lui ; Annabeth découvre son défaut fatal et devient de plus en plus proche de Percy. Tyson est touchant et marrant dans sa façon de parler. On peut éprouver de la pitié pour lui dans certaines scènes. J’ai été contente de retrouver Grover dans ce tome, je ne m’attendais pas à l’y découvrir. Les autres personnages sont toujours les mêmes, mais l’on se rend compte qu’ils sont plus complexes que ce que l’on pouvait penser.

La fin est assez surprenante et nous indique clairement que la suite sera encore pleine de surprises, d’aventures et de rebondissements !

 

C’est donc un bon second tome, qui donne envie de lire la suite très rapidement !

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