Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Eating Animals de Jonathan Safran Foer

Posté : 8 novembre, 2017 @ 9:11 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Essai, Sociologie Eating Animals

Editeur : Back Bay Books

Année de sortie : 2010 [2009]

Nombre de pages : 267

Titre en français : Faut-il manger les animaux ?

Synopsis : Like many people, Jonathan Safran Foer – author of the internationally acclaimed novels Everything Is Illuminated and Extremely Loud and Incredibly Close – spent his early adult years oscillating between enthusiastic carnivore and occasional vegetarian. As he became a husband and then a father, the moral dimensions of eating became increasingly important to him. Faced with the prospect of being unable to explain to his son why we eat some animals and not others, Foer set out to explore the origins of many eating traditions and the fictions involved with their creations.

Traveling to the darkest corners of our dining habits, Foer raises the unspoken question behind every fish we eat, every chicken we cook, and every burger we grill. Eating Animals is a book that, in the words of the Los Angeles Times, secures Jonathan Safran Foer « a place at the table with our greatest philosophers. »  

 

Avis : J’ai trouvé ce livre dans une bibliothèque, et je me suis dit que Nonfiction November était le bon moment pour le lire !

J’ai repoussé la lecture d’Eating Animals pendant des années parce que je savais qu’il allait me choquer, et, sans doute, me faire définitivement renoncer à manger de la viande. Puis, dernièrement, j’ai réduit ma consommation, je me pose des questions : je me suis dit que c’était le bon moment pour enfin me lancer ! Même si ce que Jonathan Safran Foer nous expose est choquant – et, en quelque sorte, on savait déjà ce qu’on allait lire, on savait que les conditions dans les abattoirs ne sont pas idylliques et que, pour que nous mangions de la viande, il faut qu’un animal souffre et meurt – il parvient tout de même à écrire avec humour (sarcasme et ironie aussi, bien sûr !) et n’est jamais vraiment moralisateur ; il ne demande pas au lecteur de devenir végétarien, il ne fait que lui montrer ce qu’il mange, et ce que cela implique. Son but est de faire en sorte que les gens consomment différemment, pas qu’ils ne consomment plus du tout de viande. De plus, il mêle ses recherches et ses réflexions à des épisodes de sa vie ; ce livre n’est donc pas vraiment un essai, mais plus un mémoire ; il l’a commencé parce qu’il a appris qu’il allait être père, et qu’il voulait le meilleur pour son fils. Je suis restée bouche bée en me rendant compte que l’auteur a passé trois ans à faire des recherches pour écrire son livre, recherches sur les abattoirs, sur l’industrie de la viande, sur la pêche, sur les fermes familiales et industrielles. Il explique clairement les différences, les enjeux politiques et économiques. Une des parties qui m’a le plus frappée est celle sur la santé : notre façon de manger, et surtout, notre façon d’élever ce que l’on mange, est tellement désastreuse qu’une nouvelle pandémie est imminente. Eating Animals est vraiment effrayant parfois, mais il ne nous dit que la vérité. Parlant de cela, l’auteur nous prouve, études à l’appui, que le régime végétarien ne compromet pas la santé de la personne qui s’y astreint – c’est, apparemment, la principale excuse pour continuer à manger de la viande, et j’avoue que c’était aussi mon excuse pour ne pas sauter le pas ! Jonathan Safran Foer nous met aussi en face de nos contradictions, et de nos traditions : pourquoi mangeons-nous tels animaux et pas d’autres ? sont-ils vraiment moins intelligents ? ne ressentent-ils pas la douleur ? est-ce légitime ? la viande est-elle si importante dans nos vies ?

Honnêtement, je savais que ce livre allait me changer, mais pas à ce point là : l’auteur est parfois brusque, cru, il nous raconte les choses telles qu’il les voit. Je ne pensais pas non plus que les conditions étaient aussi affreuses. Bien sûr, l’auteur nous parle des Etats-Unis, mais, il ne faut pas se leurrer : les conditions en France ne sont pas idylliques, et les exportateurs américains livrent en France ! J’ai souvent eu envie de vomir en lisant Eating Animals, et je me suis demandé aussi, comme l’auteur, pourquoi tant de gens trouvent que le végétarisme est une déviance, ne l’acceptent pas comme un choix éthique, deviennent insultants ou se sentent insultés. L’auteur évoque la honte, honte d’être au courant et, pourtant, de ne pas vouloir changer. Quand il parle de la pêche, et du nombre de « dommages collatéraux » (parfois jusqu’à 98% de ce qui est pêché !) qui sont rejetés, une fois morts bien sûr, à la mer … Ce livre m’a renforcé dans mes convictions, m’a poussé à enfin sauter le pas, m’a définitivement ouvert les yeux, moi qui voulais les garder fermés. Impossible maintenant, d’oublier, et de manger à nouveau de la viande.

 

Donc, un excellent mémoire, qui nous ouvre les yeux, qui nous choque, qui nous fait réfléchir, et qui cesse de nous mentir sur l’importance de consommer de la viande. A lire pour tous !

Traité sur la tolérance de Voltaire

Posté : 14 août, 2017 @ 1:51 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Philosophie, Essai Traité sur la tolérance

Editeur : Folio (Sagesses)

Année de sortie : 2016 [1763]

Nombre de pages : 132

Synopsis : Convaincu de l’innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation. Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme.

Avec une ironie mordante et un style inimitable, l’écrivain plaide pour le respect des croyances et l’esprit de tolérance.

 

Avis : Je n’avais pas l’intention de lire ce livre, mais il est au programme de l’année à venir ; donc, pas le choix !

Etrangement, je suis le genre de personnes qui ne lient pas les livres quand ils sont réédités pour une occasion particulière. Après l’attentat contre Charlie Hebdo, tout le monde s’est rué sur Traité sur la tolérance de Voltaire ; je me suis demandée à quoi ça leur servirait. Il était trop tard. J’ai maintenant lu ce livre, et je l’ai trouvé excellent, comme Micromégas, seul autre livre que j’ai lu de Voltaire. Et je me suis demandée ce que ces gens y ont trouvé. Je doute qu’il les ait rassurés, mais je pense qu’il a pu aider ceux qui ne savaient pas quoi penser, qui se retrouvaient bouche bée devant un événement qu’ils ne comprennent pas. Il a pu les empêcher de faire l’amalgame entre terroristes et musulmans, de répondre à la violence par la violence.

Mais parlons du livre en lui-même. Voltaire a écrit ce Traité sur la tolérance à l’époque de l’Affaire Calas, modèle d’intolérance et d’injustice. En effet, Jean Calas, protestant, est accusé d’avoir assassiné son fils parce qu’il voulait se convertir au catholicisme. Sans preuves, le capitoul de Toulouse a condamné Calas à la roue. La justice a tué un innocent à cause de sa religion, parce qu’elle n’était pas la tendance dominante. Peut-on faire plus intolérant, plus injuste et plus absurde ? Même si cette affaire date de 1763, je ne peux pas m’empêcher de m’énerver en y pensant. Mais comment peut-on être aussi cruel, aussi idiot, pour tuer quelqu’un parce qu’il ne pense pas comme nous ? Dans ce cas, si quelqu’un n’aime pas mon livre préféré, je vais le tuer parce qu’il a un avis différent du mien ? Mais, revenons à Voltaire ! Ici, il s’en prend à la religion catholique principalement, montrant en quoi elle a déformé l’histoire pour se faire plaindre – notamment quand Voltaire explique les relations entre Romains et chrétiens -, reproduisant une lettre scandaleuse d’un père de l’Eglise qui demande l’exécution de millions de personnes parce qu’elles sont protestantes. Mais comment peut-on concilier les principes de la religion avec ce genre de propos ?! Voltaire nous montre comment ils y parviennent – par hypocrisie et en jouant sur les mots, ce qui est agaçant au possible !! L’auteur nous parle également de la tolérance dans d’autres pays, et notamment au Japon et en Chine. J’ai vraiment aimé découvrir leur façon de penser, ainsi que l’histoire, racontée par Voltaire. Il nous explique même comment l’intolérance ne devrait pas exister dans la religion catholique, pourquoi, et qui a le droit d’être intolérants selon le texte de sa religion ! Bien sûr, Voltaire écrit avec une bonne dose d’ironie bienvenue ! Pour autant, il reste déiste, et sa prière à Dieu, à la fin du livre, sonne comme une prière aux hommes : réveillez-vous, rendez-vous compte que, si vous croyez en Dieu, et même si vous n’y croyez pas, l’homme n’a pas été créé pour s’entretuer, pour se nuire, pour se détruire. La vie est si courte, et notre passage sur Terre, si insignifiant, qu’il est idiot de passer ce temps dans la haine. J’ai retrouvé des réflexions de Micromégas vers la fin. Un chapitre a été ajouté pour nous parler de la réhabilitation de Calas et de l’indemnisation de sa famille ; ou comment réparer une injustice quand il est déjà trop tard. Je vous avoue que je suis souvent dégoûtée en voyant ce que l’homme est capable de faire à un autre homme pour des raisons ridicules.

 

Donc, ce livre est important, il délivre un message fort, et il est triste qu’il faille attendre un attentat pour qu’on écoute à nouveau Voltaire. Il est même triste qu’on est besoin de l’écouter : la tolérance devrait être acquise depuis le temps. Encore du chemin à faire !

The Book of (Even More) Awesome de Neil Pasricha

Posté : 26 juillet, 2017 @ 8:56 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Essai, Psychologie The Book of (Even More) Awesome

Editeur : Berkley

Année de sortie : 2012 [2011]

Nombre de pages : 379

Titre en français : La vie est (vraiment) cool

Synopsis : What’s more awesome than awesome ? Neil Pasricha of 1000awesomethings.com presents a brand-new collection of things that make you go AWESOME ! …

When a baby falls asleep on you

Letting go of the gas pump perfectly so you end up on a round number

The smell of Play-Doh

The sound of snow crunching under your boots

 

Avis : Je n’ai pas pu résister ; après la lecture de The Book of Awesome le mois dernier, je me suis précipitée sur The Book of (Even More) Awesome !

J’ai autant adoré que le premier tome ! On retrouve l’humour de l’auteur, sa façon d’impliquer son lecteur, ses explications sur ces petits riens qui nous rendent heureux. Encore une fois, certains articles sont très courts – une phrase suffit -, d’autres sont très longs, avec des étapes, ou une liste, par exemple, pour les meilleurs jeux de société. Certains sont accompagnés de photos, comme « Parvenir à prendre, enfin, la photo parfaite ». Comme dans le tome précédent, l’auteur veut simplement nous montrer qu’il existe de nombreuses choses positives à côté desquelles nous pouvons passer à côté si nous nous laissons aller à voir tout en noir ; ce n’est pas pour autant que le malheur n’existe pas, comme l’atteste la dernière entrée : « Atteindre la lumière au bout du tunnel ». L’auteur sait que tout n’est pas tout rose, c’est la raison pour laquelle il a écrit ce livre ! Comme pour The Book of Awesome, j’ai annoté ce livre avec des « Tout à fait d’accord », ou « A vérifier » ! J’ai beaucoup souri, ri, et j’ai aussi ressenti quelques bouffées de nostalgie, notamment quand il parle de l’enfance – « La table des enfants », « L’odeur du Play-Doh », « La sensation quand on se balance très haut sur une balançoire ». On se sent mieux quand on referme The Book of (Even More) Awesome ! A garder près de soi !!

 

Donc, un coup de cœur qui nous remonte le moral, et qui nous fait voir la vie différemment !

The Happiness Equation: Want Nothing + Do Anything = Have Everything de Neil Pasricha

Posté : 22 juin, 2017 @ 3:01 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Psychologie, Essai The Happiness Equation

Editeur :Vermilion

Année de sortie : 2017 [2016]

Nombre de pages : 269 (+ 6) 

Titre en français : Pas encore traduit

Synopsis : The Happiness Equation is the result of an unrelenting search, over more than a decade, to hack human happiness. It contains the collective wisdom of hundreds of positive psychologists, dozens of Fortune 500 CEOs and thousands of personal interviews.

Turning to a wide range of sources - from the Buddha to Vonnegut and from Hitchcock to Home Alone - Neil Pasricha focuses on one life-changing question:

What is the formula for a happy life?

This book has the answers.

The Happiness Equation will teach you:

  • How to make more money than a Harvard MBA
  • What the healthiest hundred-year-olds teach us about retirement
  • How to add one hour to your day with only one small change
  • The one thing many billionaires want but cannot have

And much, much more.

 

Avis : Je m’intéresse de plus en plus à la pensée positive, et j’ai été intriguée, en commandant The Book of Awesome, de voir que Neil Pasricha avait écrit un autre livre, cette fois encore – si on peut dire – sur le bonheur.

Dans les deux ouvrages de pensée positive que j’ai, il est question de la mauvaise presse que connaît le bonheur. C’est soit ringard d’être heureux, soit impossible. Et ça ne s’apprend pas, encore moins dans un livre. Ok, dans ce cas, comment être pleinement heureux ? Et pourquoi n’y arrive-t-on pas ? Si c’est si facile, si ça ne s’apprend pas, alors, tout le monde devrait l’être non ? La pensée positive, dans les livres que j’ai en tout cas, explique que le bonheur n’est pas inné, qu’il s’apprend. Et je suis assez d’accord. Les gens heureux font des choses qui les rendent heureux. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on est heureux tout le temps, qu’on n’a pas de baisse de moral, ou de petites rechutes ; cela veut dire qu’on se rend compte qu’on est dans une de ses phases, et que l’on fait des efforts pour en sortir. Donc, le bonheur demande des efforts. Et j’étais intéressée par « l’équation » du bonheur de Neil Pasricha.

Il explique, dès le début, que le lecteur ne sera peut-être pas d’accord avec lui sur tout tout de suite, qu’il lui faudra quelques relectures pour changer sa façon de voir la vie et certains concepts mentionnés. Puis, le lecteur trouve le sommaire de son livre, divisé en trois parties : Want Nothing, Do Anything et Have Everything. L’auteur parle de secrets pour être plus heureux. Et je me suis rendue compte, en lisant, que j’avais déjà amorcé une espèce de changement avant même la lecture du livre, parce que j’avais déjà décidé de changer. Je me suis rendue compte que je savais déjà certaines choses, comme le fait que le cerveau est fait pour se concentrer sur les émotions négatives parce que l’homme préhistorique avait constamment besoin d’être aux aguets. J’ai appris des choses aussi, et j’ai aimé les nombreuses références de Neil Pasricha, que ce soit Barack Obama, Gandhi, Buddha, ou Karl Vonnegut. Deux poèmes se trouvent dans le livre, If de Rudyard Kipling et « Leisure » de W. H. Davis, ainsi que des extraits d’Alice’s Adventures in Wonderland et des vignettes de BD. 

Rien qu’en achetant le livre, j’avais déjà envie d’un changement, et d’essayer d’être plus heureuse, donc, en un sens, j’étais déjà convaincue. Mais l’argumentation de l’auteur est sensée, claire, il explique tout convenablement, avec le même humour que dans The Book of Awesome, et toujours en interpellant le lecteur, en lui parlant, comme si l’auteur dialoguait véritablement avec le lecteur, ce que j’apprécie énormément quand je lis. Il nous fait réfléchir sur ce que l’on pense établi, sur des notions récentes que l’on pense immuables, et, même si l’on est réticent au début, au fil de l’explication, on comprend que ce que dit l’auteur est évident, et qu’on s’en serait rendu compte le moment venu, c’est-à-dire, trop tard. Il parle d’argent, de retraite, de famille, de notre société, qui s’est peu à peu transformée en une culture du « toujours plus », une culture de l’apparence et de celui qui réussit le mieux financièrement parlant. Je ne vais pas vous donner les neuf secrets pour être heureux, parce qu’il faut lire l’explication pour bien comprendre, pour laisser l’idée décanter, et pas simplement lire les titres, jeter le livre, et se dire que c’est n’importe quoi de toute façon, que ça ne marchera jamais. Sans efforts, ça ne marchera jamais en effet. Mais on peut toujours essayer !

 

Donc, complètement convaincue par ce livre qui devient un coup de cœur ! A garder près de soi en cas de rechute !  

The Novel Cure: An A-Z of Literary Remedies d’Ella Berthoud et Susan Elderkin

Posté : 15 mai, 2017 @ 1:40 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

The Novel Cure Genre : Essai

Editeur : Canongate

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 444

Titre en français : Remèdes littéraires : Se soigner par les livres

Synopsis : This is a medical handbook – with a difference. Whether you have a stubbed toe or a severe case of the blues, within these pages you’ll find a cure in the form of a novel to help ease your pain. You’ll also find advice on how to tackle common reading ailments, such as what to do when you feel overwhelmed by the number of books in the world, or you have a tendency to give up halfway through. When read at the right moment, a novel can change your life. The Novel Cure is an enchanting reminder of that power.

 

Avis : Je suis toujours en quête de livres, et j’avais cherché des ouvrages sur les livres, des auteurs qui donnent des recommandations. Je suis tombée sur de nombreux résultats, dont The Novel Cure !

L’idée de remèdes littéraires aux maux de la vie m’a plu : après tout, la littérature nous « sert » dans la vie de tous les jours, même si ce n’est pas son but initial ! Les auteures reconnaissent, bien sûr, que ce n’est pas toujours vers elle que l’on se tourne quand on rencontre ce genre de problèmes/crises/événements ; pourtant, elles se font un devoir d’aider le « patient » au maximum, avec plusieurs recommandations pour une seule entrée parfois, selon la gravité du cas, ou selon le point de vue. J’ai aimé aussi le fait que la nature des problèmes traités soient diverses, à la fois physiques et émotionnelles : on peut trouver un remède pour le mal de tête, un contre le cancer, et un pour le deuil. Bien sûr, les auteures expliquent que l’on ne guérit pas forcément, mais que la littérature peut aider à remonter la pente, à accepter une situation, ou, tout simplement, à ne pas se sentir seul. Je ne savais pas que le métier de « bibliothérapiste » existait – il ne doit pas exister beaucoup en France je pense ! – et je trouve ce métier génial ! Recommander des livres à des gens selon leurs goûts, leur vie, leurs problèmes actuels, c’est exactement ce que j’aimerais faire !!

Qui dit « remède » dit souvent « problème », donc « négatif » ; ce livre nous permet de voir le bon côté des choses, ou, dans tous les cas de rester positif. Les auteures ont injecté, dans leurs articles, de l’humour, ce qui est très agréable ! J’ai aussi aimé leur façon de reprendre parfois la manière d’écrire d’un auteur pour parler de son livre, ou leur concision quand c’était nécessaire – notamment pour le mal de tête !

Bien sûr, ce livre est médical, mais c’est aussi et surtout un livre de recommandations littéraires : ma wish-list a littéralement explosé ! Les auteures savent mettre les livres qu’elles recommandent en avant, mais elles mettent aussi en garde le lecteur quand c’est nécessaire, par exemple, avec American Psycho de Bret Easton Ellis ou Requiem for a Dream de Hubert Selby Jr.. Enfin, grâce à elles, j’ai découvert des livres et des auteurs que je ne connaissais pas du tout ! Ce que j’ai aussi apprécié, c’est qu’il n’y ait pas que des Anglais et des Américains : certes, ils sont majoritaires, mais les auteures sont anglaises, donc cela paraît logique ! Il y a tout de même des auteurs de nationalité différente : français, suédois, grecs, italiens, allemands, etc. A noter aussi, pendant la lecture : ce livre donne ENORMEMENT envie de lire ! J’ai interrompu sa lecture à deux reprises pour me plonger dans de la fiction !

Dernière petite remarques : des petits spoilers par-ci, par-là. Souvent, ils ne sont pas trop importants, mais cela arrive, notamment pour Anna Karénine : si je ne l’avais pas encore lu, je leur en aurais voulu !!

 

Donc, un excellent livre de recommandations - je vérifierai si elles fonctionnent ! Indispensable pour les bibliophiles convaincus du pouvoir de la littérature ! A garder sur son chevet !

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