Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

L’écume des jours de Boris Vian

Posté : 8 avril, 2013 @ 8:02 dans Avis littéraires | 6 commentaires »

L'écume des jours de Boris Vian dans Avis littéraires 51ifi5xzmjl._sl500_aa300_Genre : Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 335

Synopsis : Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre-culte depuis plus de soixante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains …

 

Avis : J’avais un très mauvais à-priori sur cet auteur : le seul livre que j’avais lu était J’irai cracher sur vos tombes et je pense que j’étais trop jeune pour le lire (il m’a traumatisé !). Cette année, en littérature, on nous a conseillé de lire L’écume des jours. Je me suis dit que c’était l’occasion de tenter de nouveau une de ses œuvres.

Je l’ai trouvé assez spécial, je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de romans mais, contrairement à d’autres livres que j’ai pu lire de ce genre, j’ai aimé celui-ci. Je me suis attachée à certains personnages, déplorée l’attitude d’autres ; en ai encouragée certains et me suis attristée pour d’autres. Je n’ai pas ressenti de grandes émotions mais j’ai beaucoup souri en lisant certaines phrases, soupiré pour d’autres. J’y ai trouvé quelques citations marquantes comme « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le bonheur de tous les hommes, c’est celui de chacun. ». Tout est dit en finesse, sans vulgarité, beaucoup de choses sont sous-entendues.

Ce roman ressemble à la vie, en un peu plus surréaliste. Il y a beaucoup de métaphores que l’on peut interpréter à sa guise et assez de critiques (comiques ou sérieuses ?). J’ai aimé les nombreux jeux de langue et les néologismes. C’est aussi une belle histoire d’amour. Les deux personnages principaux sont très amoureux l’un de l’autre, ça se voit, ça se sent et ça nous fait rêver. D’autres histoires d’amour parsèment le roman dont celle de Chick et Alise, bien différente de celle de Colin et Chloé !

On découvre vite que, comme le dit le synopsis, c’est « à la fois comique et poignant, heureux et tragique ». On sait qu’il se passera quelque chose de « grave », qui gâchera tout. J’ai trouvé très poétique l’idée du nénuphar, que l’on retrouve avec Chloé et avec Colin. Le rétrécissement des pièces de la maison, la perte de l’argent économisé, ainsi que la perte de la lumière montre bien la déchéance des personnages qui, pourtant, ne sont pour rien dans cette descente aux Enfers. J’ai aimé la petite souris, que je me suis efforcée d’imaginer comme la décrivait l’auteur, dans son physique et dans ses gestes. L’obsession de Chick pour Sartre pourrait être une critique de l’auteur sur les gens qui s’attachent à des personnes qu’ils ne connaissent pas et qui collectionnent des choses sans importance comparées à ce qu’il perde mais aussi une critique de Sartre lui-même.

La fin est assez triste, on pourrait presque parler de tragédie. Contrairement à d’autres romans, on sait ce qu’il adviendra du personnage principal, ce qui nous épargne la frustration. C’est un roman achevé, qui ne laisse aucun suspense.

 

En définitive, un roman que j’ai beaucoup aimé et qui rattrape le traumatisme du premier Boris Vian lu. Une fresque réaliste et une belle histoire d’amour : à lire.      

 

challenge-des-100-livres-chez-bianca Classique dans Avis littéraires

Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer

Posté : 13 mars, 2013 @ 3:01 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer dans Avis littéraires couv61690460-181x300Genre : Contemporaine

Editeur : Points

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 462

Synopsis : Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu’elle expliquera cette disparition injuste, le garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête l’entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l’après 11-Septembre.

 

Avis : J’ai vraiment adoré ce livre ! Je ne pouvais plus m’arrêter de lire tellement j’étais prise par l’histoire !

J’aime la façon dont il est écrit : les mots d’Oskar nous touchent plus que ceux d’un narrateur externe à l’histoire. Quelques fois, il est difficile de le comprendre (il faut s’habituer aux expressions qu’il emploie couramment), mais finalement, son récit est plein d’humour, de tendresse et de tristesse. Je pense que l’auteur montre bien ici le désespoir que l’on ressent lorsque l’on perd quelqu’un de cher, les tabous, ce que l’on refuse de voir et ce que l’on aimerait voir, la peur de tout ce qui a trait à sa perte, la honte que l’on éprouve parce qu’on ne lui a pas dit tout ce qu’on devait lui dire. Ce réalisme rend l’histoire encore plus bouleversante.

Je me suis attachée aux personnages et tout particulièrement à Oskar. Il est vraiment touchant, on a parfois envie de le protéger de ce qu’il découvre ou de ce qu’il pense. C’est un personnage exceptionnel, émouvant, assez compliqué et sur-intelligent, qui nous fait réfléchir. Il nous donne une espèce de leçon de vie. Il semble bien plus courageux que la plupart des adultes et va jusqu’au bout de sa quête pour l’amour de celui qu’il a perdu. Mais, même avec tout cela, on n’oublie jamais que c’est un enfant. L’auteur écrit de telle manière que l’on s’en souvienne. On le voit dans sa façon de dire les choses : il ne le fait pas toujours directement, mais en employant d’autres mots ; ou dans ses sentiments, sa façon de les exprimer. Cela rend le livre plus vivant, plus réaliste et plus touchant.

Les lettres du grand-père sont aussi très émouvantes. On ne peut pas s’empêcher de se dire qu’il est trop tard, de regretter qu’il n’ait pas réagi avant. Ses lettres sont vraiment belles, pleines de sentiments pour quelqu’un qu’il ne connait pas et de souvenirs d’un passé difficile. La grand-mère, quant à elle, m’a semblé assez étrange, que ce soit dans sa façon d’écrire, de penser ou de vivre avec son mari. Ses souvenirs et ses sentiments sont exprimés d’une façon très particulière, mais on les comprend et on les reconnait pour ce qu’ils sont. Sa vie est une vraie tragédie. (Le passage de la machine à écrire avec son mari m’a fait mal au cœur).

J’ai aimé la diversité de supports et les photos présentes dans le livre (les dernières donnent le vertige …). Grâce à cela, c’est comme si on entrait dans la vie privée des personnages, dans les cahiers journaliers et les lettres du grand-père, dans celles de la grand-mère, dans les souvenirs d’Oskar. On a presque l’impression que les personnages sont réels. Et on apprend à connaitre le père à travers ce que les autres pensaient de lui, on se l’imagine bien dans les passages où il apparait.

Par contre, j’ai été un peu déçue par la fin de l’histoire de la clé. Je me suis dit : Tout ça pour ça ?! Je m’attendais à quelque chose de mieux, de plus spectaculaire. J’en attendais peut-être trop … 

 

Quoi qu’il en soit, même si la fin n’est pas celle que j’imaginais, c’est un très bon livre, un vrai coup de cœur ! Je le conseille à tous ceux qui aiment les belles histoires.

Le Liseur de Bernhard Schlink

Posté : 11 mars, 2013 @ 10:47 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Le Liseur de Bernhard Schlink  dans Avis littéraires couv4112422-181x300Genre : Contemporaine ; Drame

Editeur : Folio

Année de sortie : 2009

Nombre de pages : 243

Synopsis : A quinze ans, Michaël fait la connaissance d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours et lui fait la lecture à haute voix. Cette Hanna, mystérieuse, disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste au procès de cinq criminelles parmi lesquelles il reconnaît Hanna. Elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée. Il la revoit une fois, des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ? »

 

Avis : J’ai vu le film bien avant de lire le livre, et j’avais beaucoup aimé. J’avais trouvé Kate Winslet excellente dans son rôle, émouvante, touchante, jamais dans le mélodrame. Puis, on m’a offert le livre.

Je trouve que le synopsis en dit un peu trop. Pour celui qui ne connait pas du tout l’histoire, il risque d’être un peu déçu des découvertes déjà annoncées dans le résumé : ce sont des choses qui auraient pu surprendre si elles n’avaient pas été révélées. Je pense qu’il aurait fallu conserver quelques surprises, comme leur relation, le procès et la condamnation. J’aime les synopsis mystérieux, qui révèlent des choses en en cachant d’autres. Je trouve ça plus judicieux : ça donne envie d’en lire plus, d’en savoir plus, de découvrir les personnages et leur histoire.

J’aime beaucoup les personnages et leur authenticité. Leurs sentiments sont de vrais sentiments : cela se voit avec les nombreuses questions que se pose le narrateur tout le long de l’œuvre. Il se remet en question, s’interroge sur ce qu’il ressent vraiment. L’auteur philosophe et nous emporte dans les réflexions de Michaël sur la vie, la culpabilité et l’amour. Malgré son aspect criminel, j’ai aimé le personnage d’Hanna. Elle est touchante, malgré sa froideur et sa cruauté. De plus, je l’ai trouvé vraiment courageuse d’apprendre ce qu’elle a appris (je ne vais pas tout dire quand même !) à son âge et de cette façon. Et nous découvrons le pouvoir que la lecture peut avoir dans une relation.

Le style de l’auteur est assez particulier : il ne fait pas durer le suspense comme certains autres écrivains, mais dit les choses telles qu’elles sont dès le début du chapitre, comme « J’ai revu Hanna en cours d’assises. » Il n’y a pas de surprises, c’est même presque froid. Mais les sentiments s’expriment par la suite, avec le personnage de Michaël. C’est comme s’il avait besoin que ça sorte, et qu’il pouvait ensuite exprimer ce qu’il ressentait. Bien que j’aime les surprises, j’aime aussi ce style.

Ce livre pose également la question de la culpabilité et des sentiments de la génération qui suit celle qui était adulte sous le Troisième Reich, à propos de cette période. J’ai trouvé l’aspect historique de l’œuvre très intéressant, tout comme la quête du personnage dans le passé, parmi les camps et les horreurs commises par les nazis. 

 

Finalement, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Il nous fait réfléchir et nous fait découvrir une assez belle histoire. Un bon roman !

Un jour de David Nicholls

Posté : 9 mars, 2013 @ 2:50 dans Avis littéraires | 3 commentaires »

Un jour de David Nicholls dans Avis littéraires couv9745690-180x300Genre : Contemporaine

Editeur : 10/18

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 620

Synopsis : 15 Juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d’une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s’attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes où la splendeur d’aimer a fait chavirer le monde entier.

 

Avis : J’avais des appréhensions par rapport à ce livre. Je m’attendais à quelque chose de tout rose, ou tout noir : une grande histoire d’amour avec un super happy end, ou deux êtres dépravés qui ne parvenaient jamais à se retrouver. Finalement, je n’ai pas été déçue ! Un jour parle à la fois d’amour de façon triste et joyeuse, sans tomber dans le mélodrame. J’ai trouvé l’histoire d’Emma et Dexter très compliquée, et je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’il était vraiment dommage qu’ils se mentent constamment à eux-mêmes. Quelle belle ruse de l’auteur ! Nous faire attendre plus de 450 pages pour qu’enfin, ils se rendent compte de ce qu’ils éprouvent réellement ! Tout le long du livre, c’est la seule chose qu’on attend : que cette couverture devienne réalité ! En attendant, j’ai beaucoup aimé me promener dans leur vie. Je me suis parfois reconnue dans les pensées d’Emma, ses sentiments, ses malaises. Une part d’elle me ressemble.

J’ai trouvé les personnages très réalistes. Il n’y a pas de fausseté dans leurs sentiments, je pense vraiment que certaines personnes ont déjà ressenti la même chose. Ils pourraient être n’importe qui, quelqu’un que l’on croiserait un jour au coin d’une rue. Ils nous ressemblent aussi par certains aspects de leur personnalité et peut-être aussi par le déni de leurs sentiments. Ils ne veulent pas s’avouer ce qu’ils ressentent vraiment, que ce soit de l’attirance ou de la répulsion. De plus, au fil des années, on remarque l’évolution des personnages, ce qui les rend encore plus vivants. Ils changent, comme tout le monde.

L’histoire d’Emma et Dexter est vraiment particulière. J’ai trouvé très intéressant de la suivre. J’ai également beaucoup aimé le fait que l’on ne parle que d’une journée, très importante pour les deux personnages, qui scellent leur avenir. C’est comme si l’auteur voulait résumer leur vie à une seule journée ! Et pourtant, cela n’enlève rien au récit. On sait pratiquement tout des personnages, rien ne nous échappe. On assiste aux événements les plus marquants, les plus importants, sans rien de superflu.

La fin m’a un peu déplu, je dois l’avouer. Je ne m’attendais vraiment pas à ça ! J’ai trouvé ça bouleversant et je me suis mise à la place de Dexter. Quelle épreuve ! Mais l’auteur était ingénieux de ne pas laisser se terminer le livre sur cela. Je pense que les lecteurs seraient restés sur leur faim.

 

J’ai donc beaucoup aimé ce livre. L’intrigue m’a paru assez inattendue et intéressante. Une très belle histoire. 

La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett

Posté : 23 février, 2013 @ 4:45 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 3 commentaires »

Genre : ContemporaineLa Couleur des sentiments de Kathryn Stockett dans Avis littéraires couv24520463-186x300

Editeur : Babel

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 608

Synopsis : Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. La jeune bourgeoise blanche et les deux bonnes noires, poussées par une sourde envie de changer les choses malgré la peur, vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a connu un succès considérable dans le monde entier, et a été adapté au cinéma. En France, le roman a reçu en 2011 le grand prix des lectrices de Elle.

 

Avis : J’avais préalablement étudié le film en cours, et je l’avais trouvé bouleversant. Je me suis donc décidée à lire le livre. Comme je connaissais déjà l’histoire, je n’ai pas eu de surprises, mais j’ai tout de même retrouvé l’émotion que j’avais ressentie en voyant le film.

Certains personnages sont très attachants. On aimerait pouvoir s’appuyer sur quelqu’un comme Aibileen, avoir une amie comme Minnie ou comme Skeeter, aider une personne comme Celia Foote ou consoler un enfant comme Mae Mobley. Ils sont rendus vivants, grâce au contexte historique, aux événements marquants mentionnés, comme la mort du Président Kennedy, mais également, pour Minnie et Aibileen, par leur façon d’écrire. Cela rend l’histoire plus authentique, plus réelle.

La relation entre Aibileen et Mae Mobley est vraiment touchante. J’imaginais très bien leurs moments passés ensemble, les sourires qu’elles échangeaient. J’ai parfois ri en imaginant Mae Mobley dans certains passages, et aussi retenu mes larmes, dans des scènes touchantes ou vraiment tristes. J’ai beaucoup aimé la relation entre Celia et Minnie, entre une Blanche pas comme les autres et la Noire la plus grande gueule de Jackson. Pour moi, ces deux histoires ont donné la plupart des meilleurs passages du livre.

Comme bon nombre de lecteurs, je pense, j’ai détesté le personnage de Hilly. Elle représente vraiment tout ce que je ne peux pas supporter. Elle parle parce qu’elle aime entendre le son de sa voix mais elle ne sait pas ce qu’elle dit. Et elle invente des prétextes hallucinants juste pour la conforter dans son racisme. (J’ai bien ri en apprenant la Chose Abominable Epouvantable !)

Le fait que l’auteure ne mâche pas ses mots pour décrire la vie des Noirs à Jackson rend le récit plus frappant. On se dit presque : « Waouh … C’était vraiment comme ça … » Ce livre montre encore que, même si l’on apprend que ceci se passait comme cela, il faut l’avoir sous les yeux pour vraiment comprendre ce que cela représentait. En tournant les pages, on se rend bien compte de l’absurdité du racisme, de séparer les Blancs des Noirs, de clamer qu’ils sont différents alors que seule leur couleur de peau n’est pas la même. Ce livre est, pour moi, une belle leçon de vie.

Le passage concernant l’auteure montre vraiment qu’elle était impliquée dans l’écriture de son roman, que cela faisait partie de sa vie et qu’elle voulait vraiment en rendre compte, pour que les autres sachent comment cela se passait. On ne peut pas s’empêcher de la rapprocher de Skeeter, et de voir en Demetrie toutes les autres bonnes du livre. Ce passage ajoute un plus au roman, quelque chose de particulier qui fait que ce n’est plus une œuvre de fiction, mais quelque chose qui a peut-être été vécu.

 

J’avoue que j’avais peur d’être déçue par la lecture de ce roman, et finalement, il fait partie de mes préférés ! Je le conseille à tous !

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