Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Les Rougon-Macquart, tome 1 : La Fortune des Rougon d’Emile Zola

Posté : 22 mai, 2023 @ 10:11 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Classique, Historique La Fortune des Rougon

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2021 [1871]

Nombre de pages : 442

Synopsis : Dans la petite ville provençale de Plassans, au lendemain du coup d’Etat d’où va naître le Second Empire, deux adolescents, Miette et Silvère, se mêlent aux insurgés. Leur histoire d’amour comme le soulèvement des républicains traversent le roman, mais au-delà d’eux, c’est aussi la naissance d’une famille qui se trouve évoquée : les Rougon en même temps que les Macquart dont la double lignée, légitime et bâtarde, descend de la grand-mère de Silvère, Tante Dide. Et entre Pierre Rougon et son demi-frère Antoine Macquart, la lutte rapidement va s’ouvrir. Premier roman de la longue série des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon que Zola fait paraître en 1871 est bien le roman des origines. Au moment où s’installe le régime impérial que l’écrivain pourfend, c’est ici que commence la patiente conquête du pouvoir et de l’argent, une lente ascension familiale qui doit faire oublier les commencements sordides, dans la misère et dans le crime.

 

Avis : A VENIR

Mrs Dalloway de Virginia Woolf

Posté : 7 février, 2021 @ 5:25 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : ClassiqueMrs Dalloway

Editeur : Vintage Classics

Année de sortie : 2004 [1925]

Nombre de pages : 172

Synopsis : In this vivid portrait of one day in a woman’s life, Clarissa Dalloway is preoccupied with the last-minute details of party she is to give that evening. As she readies her house she is flooded with memories and re-examines the choices she has made over the course of her life.

 

Avis : A VENIR

We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson

Posté : 1 février, 2021 @ 11:07 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Horreur, ClassiqueNovels and Stories Shirley Jackson

Editeur : Library of America

Année de sortie : 2010 [1962]

Nombre de pages : 138

Titre en français : Nous avons toujours vécu au château

Synopsis : In just two decades – she died in 1965, at the age of 48 – Shirley Jackson created a weird and distinctive world of fiction, one in which a grinning death’s head lies just behind the smiling mask of so-called everyday life. She first displayed her genius for conjuring daylight demons in The Lottery, the classic collection whose world-famous title story is an allegory of bloodlust and blind obedience to tradition. She perfected it in two great Gothic novels; The Haunting of Hill House, the tale of an achingly empathetic young woman chosen by a haunted house to be its new tenant, and We Have Always Lived in the Castle, the unrepentant confessions of Miss Merricat Blackwood, a cunning adolescent who has gone to quite unusual lengths to preserve her ideal of family happiness. All three books are here, together with 21 other stories and sketches – two of them previously uncollected – that present the author in all her many modes: unrivalled mistress of the macabre, groundbreaking domestic humorist, and subtle social satirist.

 

Avis : A VENIR

My Cousin Rachel de Daphné du Maurier

Posté : 12 août, 2020 @ 1:02 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Classique My Cousin Rachel

Editeur : Virago (Modern Classics)

Année de sortie : 2011 [1951]

Nombre de pages : 335

Titre en français : Ma Cousine Rachel

Synopsis : A penetrating psychological study with all the haunting power of Rebecca.

I threw the piece of paper on the fire. She saw it burn…

Orphaned at an early age, Philip Ashley is raised by his benevolent older cousin, Ambrose. Resolutely single, Ambrose delights in Philip as his heir, a man who will love his grand home as much as he does himself. But the cosy world the two construct is shattered when Ambrose sets off on a trip to Florence. There he falls in love and marries – and there he dies suddenly. In almost no time at all, the new widow—Philip’s cousin Rachel—turns up in England. Despite himself, Philip is drawn to this beautiful, sophisticated, mysterious woman like a moth to the flame. And yet…might she have had a hand in Ambrose’s death?

 

Avis : J’ai lu ce livre avec Salomé !

J’ai découvert Daphné du Maurier avec Rebecca : l’ambiance était si particulière et le roman si surprenant que j’ai, depuis, ajouté la majorité de ses livres à ma wish-list – et je suis toujours hantée par Manderley.

Cette fois, je suis entrée sur mes gardes, certaine que quelque chose d’étrange allait se passer et aurait besoin d’une explication. Jusqu’à la fin, j’étais persuadée que j’avais compris. J’ai clairement sous-estimé l’autrice. SPOILER 1

Comme le narrateur est Philip, le lecteur peut s’attacher à lui ; pour ma part, je me suis attachée à Rachel et j’ai clairement détesté Philip parfois. Il est misogyne, il sous-estime Rachel et il a l’impression de la connaître et de la comprendre complètement, comme si elle était facile à lire. Il était vraiment très agaçant et il ne comprend pas qu’il y a une réelle différence entre grandir orphelin mais protégé en Cornouailles et l’enfance pauvre de Rachel en Italie. Et ses réflexions sur les humeurs des femmes … Kendall qui dit à Philip que les femmes ne peuvent pas décider rationnellement à cause de leurs émotions … SPOILER 2
De plus, comme c’est une narration à la première personne, Philip pourrait être considéré comme un narrateur peu fiable SPOILER 3 (sur Rebecca, attention !) J’adore ce procédé : il est toujours compliqué de déterminer ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, les moments où l’on peut faire confiance au personnage et ceux où il ne doit pas être cru. Est-ce que Philip nous ment ? Est-ce qu’il vit dans une illusion ? Ou est-ce que tout est vrai ?
Autre chose qui m’agace avec Philip : SPOILER 4

Les autres personnages sont moins évidents à cerner puisque le lecteur n’a que le point de vue de Philip.
Rachel est, bien sûr, au centre du roman. Personne ne la connaît et Philip la déteste dès le début. SPOILER 5 Elle est un mystère : son passé, qui elle est vraiment, ce qu’elle ressent, comment elle agit. Philip ne la comprend pas toujours (étonnant haha), même s’il est convaincu que c’est le cas à un moment donné. Avant qu’ils se rencontrent, elle a de nombreux visages et j’ai adoré ça ; une fois qu’ils se rencontrent, le lecteur n’a ni description ni âge. Elle reste entourée de mystère, floue pour un temps, jusqu’à ce que le texte fasse le focus. SPOILER 6
Kendall
n’est pas vraiment le personnage le plus agréable, mais, contrairement à ce que pense Philip, je ne l’ai pas trouvé trop intrusif. Il laisse Philip faire ce qu’il veut et si son filleul était plus … mature ? ouvert ? peut-être n’y aurait-il eu aucune tension entre eux.
Je n’ai pas aimé Ambrose, sans doute à cause de sa façon de parler des femmes. Mais je me suis attachée à lui grâce à Philip et Rachel. SPOILER 7
J’ai aimé Louise : elle est lucide et clairement amoureuse de Philip – ou, au moins, elle espère devenir son épouse. Il ne comprend pas (encore) ou ne veut pas l’admettre.
Petit bonus : je me suis représenté Seecombe comme Carson de Downton Abbey !

J’ai vraiment été surprise par la fin : je ne m’attendais pas du tout à ça !

Mention spéciale pour le premier chapitre et les dernières lignes : j’ai pensé à The Haunting of Hill House !

Même si je n’avais pas aimé l’histoire, j’aurais aimé l’écriture : elle est très belle et crée vraiment une ambiance particulière, comme dans Rebecca. Daphné du Maurier crée, grâce à sa plume et à ses décors, à la fois une ambiance cosy dans laquelle le lecteur se sent bien, des endroits où il a envie de passer plus de temps, et une atmosphère plus sombre qui envahit peu à peu le roman. J’avais envie de rester dans la maison, sur les terres, dans les jardins avec les personnages ! J’ai également annoté mon exemplaire, souligné les belles phrases, les indices de ce qui va arriver !

 

Donc, un très bon roman qui m’a vraiment secouée !

 

SPOILER 1 Tout le long, j’étais convaincue que Rachel avait empoisonné Ambrose et faisait la même chose à Philip. Mais, à la fin, j’ai eu un doute. A la fin, je me suis dit que Rachel pouvait, éventuellement, avoir empoisonné Ambrose, mais qu’elle était vraiment attachée à Philip, qu’elle l’aimait vraiment ; tout n’était pas qu’un mensonge. Donc, malgré le fait que l’intrigue et sa résolution semblent évidentes – une femme tue un homme pour son argent -, ça ne l’était pas vraiment. Et le lecteur et les personnages sont laissés avec leur doute quand Rachel meurt !!

SPOILER 2 En fin de compte, celui qui n’est pas rationnel depuis le début est Philip. Il n’était guidé que par ses émotions, et même aveuglé par elles : son amour (?) était si fort qu’il ne prenait pas Rachel en compte. C’était à propos de lui et seulement de lui.

SPOILER 3 comme la narratrice de Rebecca, qui crée, en réalité, le fantôme de Rebecca à cause des agissements de Mrs. Danvers et s’imagine tout un tas de choses qui ne sont pas vraies ou réelles au fil du roman.

SPOILER 4 quand il commence à être violent et blâme Rachel. Haha. Mec, si tu es violent, TU es responsable, pas elle. Contrôle-toi et arrête de dire que c’est ELLE qui ne sait pas se contrôler. Il pense, après l’avoir étranglée, qu’elle va lui pardonner et continuer à vivre avec lui comme si de rien n’était : il ne comprend pas qu’elle ait peur de lui et qu’elle veuille une autre femme avec elle dans la maison.

SPOILER 5 Je n’étais pas sûre qu’il allait tomber amoureux d’elle parce que je n’avais pas relu le synopsis ou vu le film avant de lire.

SPOILER 6 J’ai eu mal au cœur pour Rachel. Pauvre quand elle était jeune, elle a épousé un homme qui HÉSITAIT entre sa MÈRE et ELLE : déjà, là, tout va bien ! Il a pris Rachel parce que sa mère avait perdu sa beauté ! Puis, il est mort, elle est devenue veuve avec des problèmes d’argent. Elle rencontre Ambrose, l’épouse. Par amour ? pour se sentir en sécurité ? pour se débarrasser de ses problèmes d’argent ? parce qu’il l’aime ? Le lecteur ne le saura jamais. Puis, il meurt et elle est seule à nouveau. Elle part en Cornouailles pour … ? se rapprocher de la seule famille qu’elle ait – Philip ? obtenir de l’argent de lui ? découvrir l’endroit où son mari décédé a vécu ? Pourquoi est-elle venue en Angleterre ? Le lecteur ne le saura jamais. Elle obtient l’argent à la fin, et son attitude change ; elle dit à Kendall qu’elle n’a jamais eu l’intention de se remarier. Elle est libre de toute dépendance à un homme. Elle n’a aucun compte à rendre à personne pour la première fois de sa vie. Et elle meurt parce qu’un homme riche a des doutes sur elle, parce qu’il la soupçonne. J’étais si triste quand elle est morte, j’ai vraiment été surprise. Quel gâchis …

SPOILER 7 Je dois avouer que j’étais un peu choquée que Philip l’oublie si rapidement et si complètement. Il oublie que Rachel est la veuve d’Ambrose et ne pense qu’à ses propres sentiments. Il est prêt à oublier tout ce qui est arrivé à Ambrose, oublier ses lettres et ses avertissements simplement parce qu’il ne peut pas se passer de Rachel – ou de la Rachel qu’il imagine, sa Rachel fantasmée. Ambrose était censé être son modèle, la personne qu’il aime le plus au monde !

Lady Chatterley’s Lover de D.H. Lawrence

Posté : 19 avril, 2020 @ 1:24 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : ClassiqueLady Chatterley's Lover

Editeur : Penguin (Twentieth Century Classics)

Année de sortie : 1995 [1928]

Nombre de pages : 302 + 33

Titre en VF : L’Amant de Lady Chatterley

Synopsis : Ranks among the twentieth century’s most extraordinary literary achievements … [it] uniquely combines energy with elegy, pungency with delight, tradition with experiment‘ – Michael Squires 

With her soft brown hair, lithe figure and big, wondering eyes, Constance Chatterley is possessed of a certain vitality. Yet she is deeply unhappy; married to an invalid, she is almost as inwardly paralysed as her husband Clifford is paralysed below the waist. It is not until she finds refuge in the arms of Mellors the game-keeper, a solitary man of a class apart, that she feels regenerated. Together they move from an outer world of chaos towards an inner world of fulfillment.

Included here, in his essay A Propos of Lady Chatterley’s Lover, are Lawrence’s own, final thoughts on male-female relationships in the modern world. This Penguin edition reproduces the newly established Cambridge text, the first edition ever to restore to Lawrence’s most famous work the words he wrote and the first to correct authoritatively the 1928 Florence edition which Lawrence personally supervised.

 

Avis : J’ai pris ce livre au hasard dans ma PAL : j’avais envie d’un classique et celui-ci se trouvait dans ma bibliothèque depuis plus de deux ans !

Quelque chose d’étrange s’est produit à la lecture de ce livre : je suis tombée amoureuse d’un auteur tout en n’étant pas entièrement d’accord avec lui.

 

ATTENTION, pour les personnes qui y sont sensibles, je vais parler du sujet du roman, c’est-à-dire, de sexe dans cette chronique. Je préfère vous prévenir ! 

 

Donc, d’un côté, le grand amour :

- J’ai adoré l’écriture de D.H. Lawrence, ce qui n’aurait pas dû être le cas, puisque je déteste quand un auteur répète souvent les mêmes expressions ou même les mêmes mots : ici, je ne sais pas pourquoi, cela ne m’a pas dérangée du tout ! J’ai, au contraire, tellement adoré l’écriture de cet auteur que j’ai envie de lire tous ses livres !

- Je suis complètement d’accord avec le message principal que D.H. Lawrence essaie de faire passer : les hommes se sont séparés de la nature et de leur cycle naturel – dans tous les domaines – et ils ont besoin de les retrouver pour mener une vie qui vaille le coup. Ce roman se concentre sur le sexe, mais on peut aller plus loin encore !

- SPOILER 1 Dans son essai, l’auteur explique que Platon, Aristote et Jésus ont détruit le côté physique de l’homme, son corps, pour faire régner l’esprit, ce qui a, en quelque sorte, estropié l’humanité.

- L’auteur dépeint une femme dont la vie sexuelle est libérée ET qui ne se sent pas coupable à cause de cela : c’est la première fois que je rencontre ce type de personnages féminins dans un roman classique ! Elles se sentent toutes coupables d’une façon ou d’une autre. Ici, pas de honte, et c’était formidable !

- Je me suis sentie très proche de ce livre et de ses personnages : j’avais l’impression que tout sonnait vrai, authentique.

 

Mais, d’un autre côté, je ne suis pas du tout d’accord sur certains points :

- Il n’est pas permis aux femmes de rechercher le plaisir par d’autres moyens que le phallus : c’est le « grand pont » et la seule façon pour les hommes et les femmes d’être unis. Si une femme recherche le plaisir différemment, l’homme est dégoûté et l’amour ne peut pas durer. Les pénis sont nécessaires à une vie sexuelle normale. Et l’homosexualité est considérée comme secondaire, incomplète. Haha. Mais bien sûr. C’est évident. Que serions-nous, pauvres femmes, sans le phallus ? Et comment deux femmes pourraient-elles être considérées comme un couple naturel ? Haha. Laissez-moi rire.

- Un commentaire raciste est placé dans la bouche de Mellors : il dit que les femmes noires sont comme de la boue pour les hommes blancs. JE SUIS DÉÇUE LAWRENCE, JE SUIS TRÈS DÉÇUE.

- Enfin, je me dois d’évoquer l’aspect religieux. Naïvement, et étant donné le sujet du roman, je ne pensais pas que la religion serait présente dans cette œuvre. Je me suis largement trompée. Je suis d’accord avec certaines idées qu’a D.H. Lawrence à propos de la religion dans son essai « A Propos of Lady Chatterley’s Lover« , mais je ne le suis pas tout à fait. Lawrence voit la religion comme une façon pour les hommes de revenir à la nature et au cycle naturel qui est le leur ; mais je n’en suis pas persuadée. Dans son essai, j’ai eu l’impression d’un mix de paganisme et de religion qui m’a plu, mais je ne peux pas faire confiance à l’Eglise ou croire en Dieu. C’était, pour autant, très intéressant, une fois que l’on enlève le sexisme religieux.

 

C’était une lecture très personnelle, pleine de contradictions pour moi. Je comprends pourquoi Lady Chatterley’s Lover était controversé à l’époque de sa publication, et je comprends même pourquoi il peut choquer encore aujourd’hui. Je suis violemment contre certains aspects du roman ; mais je ne peux pas pour autant le rejeter complètement. Je l’ai adoré, j’adore D.H. Lawrence – qui rejoint mon panthéon d’auteurs et autrices à vénérer, malgré son aversion pour Jane Austen – et je pense que je lirai tous ses livres doucement, afin de m’immerger dans son œuvre.

 

Donc, un roman qui m’a surprise, qui m’a secouée et qui m’a fait découvrir un nouvel auteur que j’aime (bientôt un favori ?) !

 

SPOILER 1 : J’ai adoré que Mellors et Clifford représentent chacun un côté de l’humanité. Mellors est l’homme naturel, le véritable homme, celui qui a besoin du corps, qui le représente. Clifford est l’homme mort : sa paralysie représente son incapacité à être un homme véritable. Pas dans le sens où il est impuissant – même si c’est aussi le cas – mais dans le sens où, même s’il avait pu l’être, il ne l’aurait pas été. Il est le bourgeois qui ne pense qu’à l’esprit, pour qui le corps est haïssable, quelque chose dont il faut s’accommoder parce qu’il est là, mais rien qui vaille vraiment la peine. Il est mort à l’intérieur, une âme morte, parce qu’il ne comprend pas le lien de l’homme avec la nature et le besoin physique des hommes et des femmes. Il est l’esprit, Mellors est le corps. Un équilibre serait formidable, mais ce n’est pas du tout ce que cherchait à trouver ce roman ! 

12345...23
 

Baseball fans gather zone |
Eaudefiction |
Ici même |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kpg1221gpk
| Elenaqin
| la saltarelle des baronnes