Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

The Mortal Instruments, book 2: City of Ashes de Cassandra Clare

Posté : 17 janvier, 2017 @ 10:50 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

City of Ashes Genre : Fantastique

Editeur : Walker Books

Année de sortie : 2016

Nombre de pages : 411

Titre en français : The Mortal Instruments, tome 2 : La cité des cendres / L’épée mortelle

Synopsis : Love and power are the deadliest temptations … Haunted by her past, Clary is dragged deeper into New York City’s terrifying underworld of demons and Shadowhunters – but can she control her feelings for a boy who can never be hers?

 

Avis : Ma sœur m’a conseillé de continuer la série, et comme ça faisait un moment que je voulais lire ce tome, je me suis lancée !

Je me souviens avoir adoré le premier tome, City of Bones, et je me suis dit que j’allais autant adoré City of Ashes. Eh bien, non, j’ai trouvé que ce second volet était un peu en-dessous du premier, peut-être parce que je n’ai pas été autant surprise par ce tome. J’ai d’abord trouvé qu’il y avait quelques longueurs dans la première partie : elles ne me dérangent pas, j’en ai l’habitude dans les longs livres du genre les différents tomes de la série A Song of Ice and Fire ou Bleak House, qui font partie de mes préférés de tous les temps et qui, pourtant, sont un peu longs parfois. Cela s’explique aussi par le fait que cette première partie installe le livre : tout s’enchaîne dans les suivantes. Ce n’est donc pas un défaut. L’action est très présente tout de même : on commence par une bagarre dans un bar, puis un vol, puis les batailles se succèdent. Peut-être aussi plus de scènes sanglantes ici par rapport au premier livre : beaucoup de sang partout, et pas mal de morts aussi ! On en apprend aussi plus sur le monde créé par l’auteur, et notamment sur le second « mortal instrument » ! J’ai aimé retrouver cet univers de Downworlders, associé à des Shadowhunters et des démons. On comprend aussi que Clary et Jace ne sont pas ordinaires, que quelque chose est différent chez eux. J’ai aimé découvrir les fées, un peuple ambivalent, mais que j’ai trouvé captivant ! L’amour tient aussi une grande place dans ce livre, sous la forme – j’ai envie de dire comme toujours – d’un triangle amoureux. Je n’aime pas ça d’ordinaire, mais il me dérange beaucoup moins ici que dans d’autres livres YA : Clary a conscience de ce triangle, il la gêne, elle veut s’en débarrasser, elle tente même de se forcer à le faire, mais elle n’y peut rien, c’est plus fort qu’elle. Elle n’hésite pas parce que l’hésitation n’est pas possible, et c’est surtout cet aspect des triangles amoureux qui me saoule, ainsi que le fait que l’héroïne (parfaite souvent) ignore qu’elle est aimée. Ici, aussi, Clary n’est pas parfaite, mais j’y reviendrai quand je parlerai des personnages ! Le style d’écriture est agréable sans être merveilleux. J’aime la façon dont les titres des chapitres sont écrits, ainsi que le lien de tout l’univers créé avec la religion chrétienne : cela permet des références à la Bible – je n’ai pas encore lu d’histoire qui l’évoquait explicitement. Enfin, j’ai aimé l’humour de certains personnages et de certains passages : je me suis parfois retrouvée à pouffer comme une idiote ! Mention spéciale pour la couverture : j’adore l’édition de cette série chez Walker Books, je dois avouer que tous les tomes sont sublimes !

Concernant les personnages, comme je le disais plus haut, Clary n’est pas une héroïne parfaite, ce qui en fait une jeune fille à laquelle je parviens à m’attacher. Elle ne sait pas tout faire du premier coup, elle ne comprend pas tout, elle est sonné d’avoir atterri dans un monde qu’elle ne connaît pas et qui lui fait peur, ce qui est NORMAL ! Aussi, elle ne veut pas faire souffrir les autres d’elle et ne cesse de s’accuser. Elle aime quelqu’un qu’elle ne peut pas aimer, ce qui la pousse à faire des choix douteux, mais qu’elle pense nécessaire pour se « guérir ». Elle est spéciale, comme je le disais plus haut, mais dans le sens où on s’est servi d’elle. J’ai aimé sa fragilité, et sa force quand c’est nécessaire, une force qui vient des tripes, pas du tout innée, mais comme un dernier instinct de survie. Quant à Jace, je ne parviens pas à l’apprécier. Il m’agace, même si parfois, il me touche aussi : dans ce tome, rien ne va pour lui ! Il est possible de comprendre son attitude par rapport à son éducation, à la façon dont il voit la vie, mais je n’arrive pas à m’attacher à lui. En revanche, j’aime beaucoup Simon ! Je savais très bien qu’il allait lui arriver ce qui lui est arrivé – je ne l’imaginais pas comme ça quand même, mais je le savais ! J’ai très envie d’en parler, mais je ne veux surtout pas vous spoiler ça, ce peut être une surprise pour certains !! Il est franc, honnête, et veut, en retour, de la franchise et de l’honnêteté, et pas quelque chose de factice et de forcé. Il parvient à me toucher, contrairement à Jace. J’aime aussi le personnage d’Alec, pas vraiment timide, plutôt réservé, surtout quand on parle de ses relations avec les autres, un peu la voix de la raison pour Jace parfois, ainsi que pour sa sœur, Isabelle, que j’ai plus apprécié dans ce tome que dans le précédent ! Elle est la classe incarnée, tout en étant badass et sensible parfois ! D’autres personnages se trouvent dans le livre, comme Luke, que j’aime aussi beaucoup, Magnus, qui me fait bien rire, Maia, un nouveau personnage que j’ai apprécié, l’Inquisitrice, incapable d’écouter quelqu’un d’autre qu’elle-même, Valentine, un méchant non manichéen, ce que j’aime beaucoup, les Lightwood, qui paraissent bien froids dans ce tome – même si le lecteur sent bien que ce n’est qu’un aspect de Maryse par exemple. [SPOILER] Agramon m’a semblé un peu trop facile à tuer ! [FIN DU SPOILER]

La fin m’a beaucoup moins surprise que celle du premier tome : une grande bataille qui finit plutôt bien, une révélation manquée [SPOILER] (mais qu’est-ce qu’Imogen dit à Jace ?!!!!!) [FIN DU SPOILER], et une dernière phrase assez frustrante !! Je m’attends à ce que beaucoup de choses arrivent dans le troisième volume, que j’ai hâte de lire !

 

Donc, un tome où il m’a manqué l’étincelle, mais qui reste tout de même une très bonne lecture.

The Mortal Instruments, book 1 : City of Bones de Cassandra Clare

Posté : 2 juin, 2016 @ 11:29 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

City of Bones Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Walker Books

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 506

Titre en français : The Mortal Instruments, tome 1 : La coupe mortelle / La cité des ténèbres

Synopsis : Clary Fray is seeing things: vampires in Brooklyn and werewolves in Manhattan. Irresistibly drawn to the Shadowhunters, a secret cadre of warriors dedicated to ridding the world of demons, Clary encounters the dark side of New York City – and the dangers of forbidden love.

 

Avis : Cela fait un moment que ma sœur ne cesse de me dire qu’il faut que je commence cette série. C’est chose faite !

J’avais peur d’être un peu déçue : j’ai seulement vu la fin du film, donc je connaissais déjà le grand retournement de situation, j’avais donc peur que ça me gâche un peu la lecture. Je me suis trompée ! J’ai adoré découvrir le monde des Shadowhunters du début à la fin ! Tout ce que Clary pensait voir est en fait une façade, une espèce de sortilège qui cache une réalité extraordinaire, faite de créatures fantastiques, vampires, loups-garous, fées et autres. J’adore ce genre d’univers, donc celui-ci ne pouvait pas faire exception. L’histoire des Shadowhunters est très intéressante, leur origine angélique, leur devoir de protéger les humains des démons, leur amitié fragile avec les Downworlders qui dépend d’Accords menacés. Quant à l’intrigue, elle est elle aussi très intéressante : Clary ne comprend pas ce qui lui arrive, sa mère lui cache beaucoup de choses, et elle se retrouve au milieu d’un conflit dont elle ignore tout. Sa rencontre avec les Shadowhunters est brusque, effrayante, et lui fait tout remettre en question. L’atmosphère est assez gothique, les actions se passent dans des châteaux, des églises, dans des endroits plutôt sombres ; le lecteur trouve pas mal de références en latin, et parfois à la Bible, ce qui ne fait pas de ce livre un roman religieux : l’auteure se sert de certaines choses qui en sont issues, mais les détourne pour alimenter son monde fantastique. L’écriture est agréable, on sent parfois l’émergence du narrateur, qui semble donner son avis sur ce dont il parle.

Clary est l’héroïne du roman. Déboussolée par tout ce qui lui arrive, j’ai aimé son caractère : elle ne se laisse pas faire, et tente de rendre la réplique à Jace. Malgré ses moments de détresse, je ne l’ai pas trouvé agaçante ; au contraire, je me suis plutôt attachée à elle. La seule chose qui aurait pu m’énerver, c’est son aveuglement pour l’amour qu’on lui porte : c’est tellement évident ! Mais j’ai l’impression que presque toutes les héroïnes sont dans ce cas, elle ne fait donc pas exception. Elle se révolte contre tout ce qui lui tombe dessus, elle a peur du changement qui s’amorce, mais elle n’en est pas moins courageuse. Comme la plupart des autres héroïnes (et comme un peu tout le monde), elle se dévalorise beaucoup, dans tous les domaines, mais elle sait aussi être lucide et reprendre le dessus. J’ai eu un peu de mal au début (et à la fin) avec Jace. Son côté je m’en foutiste, je-suis-le-plus-fort, je-n’ai-peur-de-rien m’a agacé. Puis, j’ai fini par l’apprécier, lui et son humour plutôt noir ou ironique selon les situations. Comme l’héroïne, lui aussi est aveugle, ce qui est aussi énervante que pour Clary. La description qui est faite de lui le fait ressembler à un ange intrépide,  »badass », mais au fond, il cache quelque chose de cassé, une blessure que personne n’a le droit de toucher. Il a fini par me faire mal au cœur. Alec, lui aussi, cache quelque chose, et c’est étrange comme on est capable de voir pour les autres ce que l’on ne voit pas pour nous-mêmes. Son secret est vite dévoilé, et son attitude fait alors sens. Froid, on se rend compte qu’il est malheureux, et que c’est sa façon de le montrer. Lui aussi m’a fait mal au cœur : on se rend compte que le tabou existe aussi dans le monde des Shadowhunters. Quant à Isabelle, j’ai aimé ce personnage. Elle explique son attitude à la fin, et on peut la comprendre. Seule fille au milieu de garçons, elle ne sait pas comment réagir à l’irruption de Clary dans leur vie. J’ai adoré son côté guerrière ! Simon, le seul humain pure souche de la bande, m’a eu l’air très sympathique. Meilleur ami de Clary, il lui cache quelque chose qu’elle aurait dû voir depuis longtemps. Il a l’air un peu d’un geek coincé au début, son humour, parce qu’il n’est pas drôle, fait rire, et ses raisonnements, absurdes dans un monde tel que celui des Shadowhunters, font partie de cet humour. Le lecteur rencontre d’autres personnages, comme Hodge, qui cache pas mal de choses (comme pratiquement tout le monde dans le roman), Luke, qui bouleverse autant la vie de Clary que les événements les plus importants, Jocelyn, que j’ai beaucoup apprécié à travers ce que tous les personnages disent d’elle, elle a l’air merveilleuse, et prête à tout pour protéger sa famille, Magnus Bane, que j’ai apprécié, pour sa façon d’être et son espèce d’humour, Madame Dorothea, sorcière ou humaine ? et, évidemment, un autre personnage qui va retourner le monde sans dessus dessous !

La fin est une véritable bombe, même si je m’y attendais avec le film. Ce dernier retournement de situation m’a semblé un des plus cruels que j’ai eu à lire ! Je ne peux même pas imaginer cette situation ! Et l’épilogue donne envie de lire la suite, même si je me demande bien ce que cela va donner !

 

Donc, un excellent premier tome, qui ouvre au lecteur un monde formidable, peuplé des créatures de toutes les histoires qu’il a pu lire, puisqu’elles sont toutes vraies dans ce livre !

12
 

Baseball fans gather zone |
Eaudefiction |
Ici même |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kpg1221gpk
| Elenaqin
| la saltarelle des baronnes