Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Les Radley de Matt Haig

Classé dans : Avis littéraires — 16 avril, 2013 @ 2:32

Les Radley de Matt Haig dans Avis littéraires couv62988548-185x300Genre : Fantastique

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 504

Synopsis : Ils n’ont qu’une addiction : le sang. Mais depuis plus de vingt ans, ils ont décidé de renoncer à leur péché mignon et de se désintoxiquer. Pas facile d’être un vampire urbain au XXIe siècle ! Dans une banlieue british tout ce qu’il y a de plus respectable, les Radley essayent désespérément de se comporter comme « des gens normaux ». Mais des vampires de souche peuvent-ils définitivement refouler leurs désirs et leurs instincts ? Pas sûr … A contre-courant de toutes les histoires de vampires d’hier et d’aujourd’hui, l’Anglais Matt Haig renouvelle le genre avec ce roman, féroce et brillante satire de notre société, et aussi pur plaisir de lecture … et d’angoisse. Hilarant, effrayant et cruellement familier !

 

Avis : Le synopsis présageait une histoire intrigante, pleine de rires et de frissons, avec laquelle je me serais bien amusée. L’idée était assez originale, nous montrait une autre facette des vampires et nous donnait un autre point de vue, une autre façon de les voir. 

Mais je m’attendais à autre chose. J’ai trouvé l’histoire beaucoup plus sérieuse que ce qu’en disait le résumé. Je pensais bien rire tout le long de l’œuvre, ce qui n’a pas été le cas. J’ai eu quelques surprises, grâce à quelques retournements de situation, mais, globalement, j’ai été un peu déçue.

J’ai bien aimé les personnages et les découvertes que l’on fait à travers eux. Mon préféré a été Rowan, qui évolue tout le long du livre. Clara, quant à elle, reste la même. J’ai également apprécié les parents, et je trouvais dommage qu’ils ne soient pas plus proches. Concernant Will, on voit bien la volonté de l’auteur de nous montrer qu’il a voulu le faire ressembler le plus possible à un enfant capricieux. Pour les autres personnages, excepté Eve et son père, ils ne sont là que pour permettre ou empêcher les personnages principaux d’agir, et n’évoluent pas vraiment dans leur mentalité, excepté peut-être Toby, à la fin (le pauvre !).

Je pense qu’il aurait été mieux de ne pas dire ce qu’étaient les Radley dans le synopsis : cela gâche l’effet de surprise de la première scène de meurtre, assez sanglante et affreuse (parfois, j’aimerais ne pas savoir imaginer chaque détail !). Les passages du Manuel de l’Abstinent nous permettent de bien tout comprendre, comme le glossaire à la fin de l’œuvre. Mais il manque quelque chose, je ne sais pas quoi, pour faire de ce livre un coup de cœur. Par contre, ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que l’on ne se concentre pas que sur un seul personnage, mais sur une famille entière. Cela nous permet de voir des aspects différents de la vie d’un vampire, leurs différents actes, réactions, pensées.

La fin, malgré tous mes efforts, m’a tout de même un peu fait penser à Twilight. Elle était assez prévisible, et même attendue à un moment. Je pensais que cela finirait de manière plus … inattendue, spectaculaire.

 

C’est tout de même un bon roman fantastique avec lequel j’ai passé un bon moment.

Shadow Lady, T. 1 de Masakazu Katsura

Classé dans : Avis littéraires — 14 avril, 2013 @ 11:55

Genre : Manga, ShonenShadow Lady, T. 1 de Masakazu Katsura dans Avis littéraires shadowlady01-185x300

Editeur : Tonkam

Année de sortie : 1997

Nombre de pages : 191

Synopsis : Aïmi, une jeune fille timide et réservée, se transforme la nuit en une super voleuse grâce à une boîte de fard à paupière magique. Elle vole par amour du risque, et bientôt par amour d’un jeune policier, nommé Bright, qui a juré de l’arrêter…

 

Avis : Je me suis dit qu’il fallait peut-être que j’essaie de lire des mangas un peu plus vieux que ceux que je lis d’habitude. Celui-ci m’a paru intéressant.

J’ai trouvé les graphismes très bien. Les visages sont expressifs, les vêtements sont bien dessinés. On comprend bien l’histoire, l’écriture est tout à fait lisible et le manga se lit tout seul. L’idée est peu originale (elle m’a beaucoup fait pensé à Catwoman qui cherche à échapper à Batman et à la police) mais elle est bien exploitée.  

Les personnages sont un peu caricaturaux mais on s’attache facilement aux héros. Aimi peut apparaitre un peu schizophrène, une espèce de Dr. Jekyll qui se transforme en Mr. Hyde la nuit, en moins malsain. Bright est assez mystérieux : on ne sait pas grand-chose de lui. On ne sait rien des autres personnages, mais cela ne gêne pas le récit.

Beaucoup de choses restent assez flous : pourquoi Bright est obsédé par Shadow Lady ? Comment Aimi s’est procuré son maquillage ? Quel est le passé des personnages ? Je pense, et j’espère, que les réponses sont dans les tomes suivants.

La fin est assez intrigante, on se pose beaucoup de questions : cela donne envie de connaitre la suite.

 

C’est donc un livre trouvé au hasard qui m’a plu et que je ne regrette pas d’avoir lu. Il se lit très facilement et tout aussi rapidement. 

L’écume des jours de Boris Vian

Classé dans : Avis littéraires — 8 avril, 2013 @ 8:02

L'écume des jours de Boris Vian dans Avis littéraires 51ifi5xzmjl._sl500_aa300_Genre : Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 335

Synopsis : Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre-culte depuis plus de soixante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains …

 

Avis : J’avais un très mauvais à-priori sur cet auteur : le seul livre que j’avais lu était J’irai cracher sur vos tombes et je pense que j’étais trop jeune pour le lire (il m’a traumatisé !). Cette année, en littérature, on nous a conseillé de lire L’écume des jours. Je me suis dit que c’était l’occasion de tenter de nouveau une de ses œuvres.

Je l’ai trouvé assez spécial, je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de romans mais, contrairement à d’autres livres que j’ai pu lire de ce genre, j’ai aimé celui-ci. Je me suis attachée à certains personnages, déplorée l’attitude d’autres ; en ai encouragée certains et me suis attristée pour d’autres. Je n’ai pas ressenti de grandes émotions mais j’ai beaucoup souri en lisant certaines phrases, soupiré pour d’autres. J’y ai trouvé quelques citations marquantes comme « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le bonheur de tous les hommes, c’est celui de chacun. ». Tout est dit en finesse, sans vulgarité, beaucoup de choses sont sous-entendues.

Ce roman ressemble à la vie, en un peu plus surréaliste. Il y a beaucoup de métaphores que l’on peut interpréter à sa guise et assez de critiques (comiques ou sérieuses ?). J’ai aimé les nombreux jeux de langue et les néologismes. C’est aussi une belle histoire d’amour. Les deux personnages principaux sont très amoureux l’un de l’autre, ça se voit, ça se sent et ça nous fait rêver. D’autres histoires d’amour parsèment le roman dont celle de Chick et Alise, bien différente de celle de Colin et Chloé !

On découvre vite que, comme le dit le synopsis, c’est « à la fois comique et poignant, heureux et tragique ». On sait qu’il se passera quelque chose de « grave », qui gâchera tout. J’ai trouvé très poétique l’idée du nénuphar, que l’on retrouve avec Chloé et avec Colin. Le rétrécissement des pièces de la maison, la perte de l’argent économisé, ainsi que la perte de la lumière montre bien la déchéance des personnages qui, pourtant, ne sont pour rien dans cette descente aux Enfers. J’ai aimé la petite souris, que je me suis efforcée d’imaginer comme la décrivait l’auteur, dans son physique et dans ses gestes. L’obsession de Chick pour Sartre pourrait être une critique de l’auteur sur les gens qui s’attachent à des personnes qu’ils ne connaissent pas et qui collectionnent des choses sans importance comparées à ce qu’il perde mais aussi une critique de Sartre lui-même.

La fin est assez triste, on pourrait presque parler de tragédie. Contrairement à d’autres romans, on sait ce qu’il adviendra du personnage principal, ce qui nous épargne la frustration. C’est un roman achevé, qui ne laisse aucun suspense.

 

En définitive, un roman que j’ai beaucoup aimé et qui rattrape le traumatisme du premier Boris Vian lu. Une fresque réaliste et une belle histoire d’amour : à lire.      

 

challenge-des-100-livres-chez-bianca Classique dans Avis littéraires

L’Empire des Anges de Bernard Werber

Classé dans : Avis littéraires — 3 avril, 2013 @ 2:18

Genre : ContemporaineL'Empire des Anges de Bernard Werber dans Avis littéraires couv41599860-185x300

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2002

Nombre de pages : 442

Synopsis : Que pensent les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un accident d’avion) a passé avec succès l’épreuve de la « pesée des âmes », il a accédé au royaume des anges. Le voilà chargé de trois mortels, qu’il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses moyens d’action : les rêves, les signes, les médiums, les intuitions, les chats. Que faire pour leur montrer la voie du bonheur ? Et puis comment s’occuper intelligemment au Paradis, un endroit bien sympathique mais sans cinéma, sans musique, sans restaurant ? Après Les Thanatonautes, Bernard Werber nous donne une fois de plus à réfléchir sur notre statut d’être humain, en mélangeant sagesse ancienne, philosophie moderne et humour.

 

Avis : J’ai tout de suite enchaînée avec la suite des Thanatonautes, pressée de savoir ce qui attend Michael Pinson, enfin sorti de son cycle de réincarnation.

Ayant lu le « premier tome », je savais ce qui allait se passer au début mais, le fait que le héros soit étonné de ce qui arrive après sa mort m’a surprise. Puis je me suis dit que l’auteur avait dû penser que tous les lecteurs de L’Empire des anges n’auraient pas forcément lu Les Thanatonautes. Par contre, le fait que Pinson se dise qu’il va enfin savoir ce qu’il y a après la vie n’est pas vraiment cohérent : il le sait déjà, il a exploré la région.

Encore une fois, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, même si j’ai beaucoup aimé me promener dans leurs vies. J’ai aimé retrouvé ceux que l’on avait déjà rencontrés dans le tome précédent. J’ai trouvé l’histoire très originale et j’ai bien visualisé les paysages que l’auteur décrivait. J’ai trouvé l’explication des chiffres très intéressante (elle se trouve aussi dans L’Encyclopédie) et je me suis vite rendue compte que, finalement, TOUS les livres de Bernard Werber sont liés entre eux. Dans ces recueils de nouvelles, on retrouve des ébauches de romans, et dans ces romans, des allusions à d’autres romans. 

C’est clair que, du point de vue des Anges, les humains sont vraiment ridicules ! Les « clients » de Michael passent à côté de choses pourtant évidentes, ou ratent des occasions en or pour rien ! On se rend vite compte qu’un seul client pourrait prétendre au poste d’ange (et encore !) et que, avec les remarques philosophiques qui ponctuent le récit, les Hommes ne sont jamais contents de ce qu’ils ont ou se réjouissent pour de mauvaises raisons.

J’aime beaucoup les interventions extérieures comme les gens interrogés dans la rue qui disent ce qu’ils pensent de la mort, mais surtout les extraits de L’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Je l’ai lu (les deux tomes), et je la trouve vraiment géniale. On apprend beaucoup de choses et on a des réponses à des questions que l’on ne sait même jamais posé. C’est vraiment une œuvre intéressante que je conseille à tout le monde !

 

En définitive, un bon roman qui nous donne toujours une vision un peu scolaire du monde du dessus mais qui nous pousse à nous poser des questions et à imaginer, par nous-même, ce qu’il pourrait potentiellement y avoir là-haut. Egalement une bonne suite aux Thanatonautes, que j’ai préféré à ce tome, et qu’il est mieux de lire avant de commencer ce livre.

Les Thanatonautes de Bernard Werber

Classé dans : Avis littéraires — 28 mars, 2013 @ 9:31

Genre : ContemporaineLes Thanatonautes de Bernard Werber dans Avis littéraires couv47984313-185x300

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 1996

Nombre de pages : 505

Synopsis : L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sous-marin, le monde souterrain ; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde : le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis. Leur dénomination ? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide ? Le livre des morts tibétain, le livre des morts égyptien mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu’étaient le dernier voyage et le « véritable » paradis. Peu à peu, les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques. Le mot terra incognita recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre dernier soupir. Bernard Werber, jeune romancier français traduit dans le monde entier, s’est fait connaitre par Les Fourmis puis Le Jour des Fourmis (Prix des lectrices de Elle, Prix des lecteurs du Livre de Poche). Sa spécialité : les contes d’humour. En Dante moderne, il nous emmène cette fois-ci dans un voyage époustouflant dont beaucoup d’entre nous reviendront « changés ».

 

Avis : J’ai déjà lu des romans et nouvelles de Bernard Werber et j’ai tout simplement adoré ! Je me suis dit qu’il fallait que je continue, puisque cela m’avait plu. Et je suis tombé sur Les Thanatonautes. En voyant que cela parlait de la mythologie, je me suis dit que c’était fait pour moi.

L’idée de base est très intéressante. Je pense que tout le monde se demande ce qui nous attend après la mort, quoi que l’on croie, de quelque religion que l’on soit. On s’imagine tous quelque chose : il n’y a rien ; il y a un Paradis, un Enfer ; il y a réincarnation après la mort. Quoi que l’on pense, ce livre est très intéressant. De plus, le fait que l’auteur mélange toutes les mythologies permet de découvrir leurs ressemblances, alors qu’elles nous semblent tellement différentes les unes des autres. 

J’aime beaucoup le découpage des chapitres : ils sont petits, donc pratiques lorsque l’on n’a pas beaucoup de temps pour lire. En plus, même s’ils sont petits, on n’oublie pas ce qu’il s’est passé précédemment, on ne perd pas le fil.

Je trouve les références aux mythologies vraiment géniales ! C’est tellement intéressant ! Cela donne envie d’en savoir plus, de lire les livres cités dans l’œuvre, quel qu’en soit la religion, simplement parce que c’est quelque chose à savoir. Je me suis peu attachée aux personnages, trop emportée par l’histoire pour m’en soucier. Mais j’ai trouvé que le personnage de Stefania se détachait des autres. Sinon, je les ai trouvé un peu caricaturaux …

L’histoire est vraiment entraînante, on se laisse emporter dans ce monde inconnu, on explore le continent avec les thanatonautes, on s’émerveille des nouvelles découvertes, on s’enrichit des pensées des sages cités par l’auteur, on partage l’opinion des explorateurs, on s’indigne de certains actes, on en comprend certains autres. C’est un beau voyage.

Un seul bémol : l’aspect scolaire du continent des morts.

 

C’est un très bon roman SF qui fait réfléchir et qui nous emmène dans un univers que l’on aimerait croire réel.

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