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Archive pour la catégorie 'Avis littéraires'

Chroniques des Enchanteurs, T. 1 : 16 Lunes de Kami Garcia & Margaret Stohl

Posté : 1 mai, 2013 @ 12:47 dans Avis littéraires | 1 commentaire »

Genre : Fantastique, JeunesseChroniques des Enchanteurs, T. 1 : 16 Lunes de Kami Garcia & Margaret Stohl dans Avis littéraires couv71244509-185x300

Editeur : Hachette, Black Moon

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 635

Synopsis : « J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j’avais su qu’en même temps que cette fille surgirait aussi une malédiction … J’étais éperdument amoureux, mais cet amour était perdu d’avance. » L’amour est-il plus fort que le destin ?

 

Avis : Ce livre a longtemps traîné sur mon étagère. J’avais été attirée par la couverture, mais j’avais peur d’être déçue par l’histoire. Finalement, je l’ai lu il y a deux ans, et j’ai vraiment adoré. Le début m’avait semblé long, mais, par la suite, j’étais vraiment entrée dans l’histoire et je n’arrivais plus à m’arrêter de lire. J’avais mis une semaine à lire le début, et, partir du cercle Sanguinis, deux jours pour lire tout le reste tellement j’étais dedans ! Etant donné que je n’ai eu que très récemment les deux derniers tomes, je me suis dit qu’il faudrait que je relise l’intégralité de la saga ; comme j’avais aimé, ça ne me posait pas de problème.

J’aime le style d’écriture. Je trouve que la narration à la première personne est un très bon moyen pour nous faire rentrer dans l’histoire dès le début. On a vraiment l’impression d’y être.

J’ai beaucoup aimé imaginer les différents lieux arpentés par Lena et Ethan : Ravenwood Manor, Greenbrier, la bibliothèque, le lycée. Contrairement à certains autres livres, il y a juste assez de détails pour se représenter les lieux correctement : il n’y en a ni trop, ni pas assez. On voit que les auteures avaient une idée précise des lieux, comme si elles les avaient déjà vu (peut-être est-ce le cas). En tout cas, cela rend l’histoire plus réelle.

Le schéma de l’histoire est un peu complexe : suis-moi, je te fuis ; fuis-moi, je te suis. La première fois, les allers et retours des personnages ne m’ont pas gêné ; là, j’ai trouvé qu’il y en avait beaucoup, et j’ai trouvé certaines scènes étranges parce que pas totalement cohérentes. Mais cela n’enlève rien au plaisir que j’ai pris à lire ce livre !

Je trouve très originale l’idée d’Enchanteurs voués aux Ténèbres ou à la Lumière, tout comme l’idée de la malédiction et des yeux de différentes couleurs. L’idée du Kelting est excellente ! Je ne me souviens pas avoir lu de livre semblable à celui-là, on peut dire que son histoire est unique, elle ne ressemble à aucune autre. Par contre le schéma narratif m’a légèrement fait penser à Twilight, sauf que les rôles sont inversés : elle est attirée, mais elle doit le fuir, elle est avec lui, elle le quitte pour revenir ensuite parce qu’elle ne peut pas vivre sans lui. Ce qui est bien, c’est que seul cela ressemble à une œuvre déjà créée, rien d’autre (à part le nom de Boo Radley, mais c’est dit dans le livre).

J’ai beaucoup aimé les personnages de Lena et d’Ethan, mais également celui de Macon. Il est très mystérieux, on ne sait pas tout de lui, et je trouve que son statut d’Incube lui va très bien. Il donne envie d’en apprendre plus sur lui. J’ai aussi aimé son chien, protecteur de Lena, même s’il a l’air de faire peur. Les Enchanteurs sont également de bons personnages : leurs pouvoirs leur sont propres, ce qui les rend uniques. On aimerait en avoir certains dans notre famille, comme Tante Del, Bonne Maman, Reece ou Ryan, et on aimerait en éviter d’autres à tout prix, comme Larkin et Ridley. Amma est un personnage complexe que j’ai également apprécié. Les habitants de Gatlin sont comme tout habitant d’une petite ville.

J’ai aimé l’espèce de cours d’histoire dispensé par le livre : on apprend quelques informations sur la Guerre de Sécession que, personnellement, je ne connais pas très bien. Je ne savais pas que le Sud voyait la fin de la Guerre de cette manière, ni le Nord de cette façon. Par contre, je me demande s’il y a vraiment reconstitution de la bataille de Honey Hill (qui existe vraiment, j’ai vérifié !)

La fin du livre m’a vraiment étonnée et attristée … Je me suis dit : « Non, pas possible … ». Et c’est lorsqu’on est touché par la fin, lorsqu’on se rend compte qu’on s’est attaché aux personnages, que l’on peut dire que c’est un bon roman, parce qu’il nous procure des émotions différentes. Certains livres ne nous font rien quand nous les lisons : celui-là nous emmène ailleurs, nous fait partager la vie des personnages, nous rend joyeux ou triste.

 

En définitive, un roman fantastique que j’ai vraiment beaucoup aimé, peut-être un peu moins à la relecture, mais qui fait tout de même partie de mes préférés !

 


Fruits Basket, T.1 de Natsuki Takaya

Posté : 27 avril, 2013 @ 6:28 dans Avis littéraires | 3 commentaires »

Genre : Manga ShôjoFruits Basket, T.1 de Natsuki Takaya dans Avis littéraires couv48232836-190x300

Editeur : Delcourt

Année de sortie : 2002

Nombre de pages : 180

Synopsis :Tohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu’elle ignore, c’est que la famille Sôma est victime d’une malédiction secrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douzes animaux du zodiaque chinois ! Avec d’aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises.

 

Avis : Ce manga me faisait de l’œil depuis longtemps, j’ai fini par céder à la tentation !

Je trouve les personnages très attachants. L’histoire de Tohru est très touchante et assez triste. C’est un personnage courageux et naturellement gentil, qui ne veut jamais déranger, qui veut plaire à tout le monde, ne léser personne et ne pense pas assez à elle. Il est facile de s’identifier à elle parfois. Quant aux garçons, ils sont mystérieux, maladroits : en un mot, mignons. Ils sont bien faits pour amplifier le suspense : que ressentent-ils vraiment ? pourquoi agissent-ils comme ça ? comment tout cela va évoluer ? Le personnage que j’ai préféré est celui de Kyo : il est plus mystérieux que les autres et me fait bien rire quelques fois, même s’il est aussi rongé par le fait d’être toujours à l’écart, seul.

La malédiction de la famille est assez originale. Il fallait y penser. Le premier tome donne déjà envie de connaitre toute la famille et de voir comment leur histoire va se terminer. On se demande surtout comment la relation entre Kyo et Yuki va évoluer, et même si elle évoluera !

J’aime le fait que l’on en apprenne plus sur la culture chinoise, notamment, ici, les signes du zodiaque chinois. Je ne connaissais pas l’histoire des animaux invités à une fête et du tour de la souris au chat. Je trouve intéressant d’apprendre ce genre de choses : cela fait partie des traditions de cultures que l’on ne connait pas et qu’il est toujours important, ou intéressant, de connaitre. 

Les graphismes sont très bien réalisés, certains dessins dégagent vraiment quelque chose. L’auteure représente très bien les émotions qu’elle veut faire passer à travers ses personnages.

Enfin, l’humour est très présent dans ce manga. C’est très agréable, et je me suis souvent retrouvée en train de rire. Que ce soit l’attitude des personnages, les paroles ou les situations dans lesquelles ils se retrouvent, on ne peut s’empêcher de rire de leur maladresse ou de leur franchise.

 

Un très bon manga qui donne vraiment envie de lire la suite de la saga et que je conseille à tous les lecteurs de shôjo !

Les Radley de Matt Haig

Posté : 16 avril, 2013 @ 2:32 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Les Radley de Matt Haig dans Avis littéraires couv62988548-185x300Genre : Fantastique

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 504

Synopsis : Ils n’ont qu’une addiction : le sang. Mais depuis plus de vingt ans, ils ont décidé de renoncer à leur péché mignon et de se désintoxiquer. Pas facile d’être un vampire urbain au XXIe siècle ! Dans une banlieue british tout ce qu’il y a de plus respectable, les Radley essayent désespérément de se comporter comme « des gens normaux ». Mais des vampires de souche peuvent-ils définitivement refouler leurs désirs et leurs instincts ? Pas sûr … A contre-courant de toutes les histoires de vampires d’hier et d’aujourd’hui, l’Anglais Matt Haig renouvelle le genre avec ce roman, féroce et brillante satire de notre société, et aussi pur plaisir de lecture … et d’angoisse. Hilarant, effrayant et cruellement familier !

 

Avis : Le synopsis présageait une histoire intrigante, pleine de rires et de frissons, avec laquelle je me serais bien amusée. L’idée était assez originale, nous montrait une autre facette des vampires et nous donnait un autre point de vue, une autre façon de les voir. 

Mais je m’attendais à autre chose. J’ai trouvé l’histoire beaucoup plus sérieuse que ce qu’en disait le résumé. Je pensais bien rire tout le long de l’œuvre, ce qui n’a pas été le cas. J’ai eu quelques surprises, grâce à quelques retournements de situation, mais, globalement, j’ai été un peu déçue.

J’ai bien aimé les personnages et les découvertes que l’on fait à travers eux. Mon préféré a été Rowan, qui évolue tout le long du livre. Clara, quant à elle, reste la même. J’ai également apprécié les parents, et je trouvais dommage qu’ils ne soient pas plus proches. Concernant Will, on voit bien la volonté de l’auteur de nous montrer qu’il a voulu le faire ressembler le plus possible à un enfant capricieux. Pour les autres personnages, excepté Eve et son père, ils ne sont là que pour permettre ou empêcher les personnages principaux d’agir, et n’évoluent pas vraiment dans leur mentalité, excepté peut-être Toby, à la fin (le pauvre !).

Je pense qu’il aurait été mieux de ne pas dire ce qu’étaient les Radley dans le synopsis : cela gâche l’effet de surprise de la première scène de meurtre, assez sanglante et affreuse (parfois, j’aimerais ne pas savoir imaginer chaque détail !). Les passages du Manuel de l’Abstinent nous permettent de bien tout comprendre, comme le glossaire à la fin de l’œuvre. Mais il manque quelque chose, je ne sais pas quoi, pour faire de ce livre un coup de cœur. Par contre, ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que l’on ne se concentre pas que sur un seul personnage, mais sur une famille entière. Cela nous permet de voir des aspects différents de la vie d’un vampire, leurs différents actes, réactions, pensées.

La fin, malgré tous mes efforts, m’a tout de même un peu fait penser à Twilight. Elle était assez prévisible, et même attendue à un moment. Je pensais que cela finirait de manière plus … inattendue, spectaculaire.

 

C’est tout de même un bon roman fantastique avec lequel j’ai passé un bon moment.

Shadow Lady, T. 1 de Masakazu Katsura

Posté : 14 avril, 2013 @ 11:55 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Manga, ShonenShadow Lady, T. 1 de Masakazu Katsura dans Avis littéraires shadowlady01-185x300

Editeur : Tonkam

Année de sortie : 1997

Nombre de pages : 191

Synopsis : Aïmi, une jeune fille timide et réservée, se transforme la nuit en une super voleuse grâce à une boîte de fard à paupière magique. Elle vole par amour du risque, et bientôt par amour d’un jeune policier, nommé Bright, qui a juré de l’arrêter…

 

Avis : Je me suis dit qu’il fallait peut-être que j’essaie de lire des mangas un peu plus vieux que ceux que je lis d’habitude. Celui-ci m’a paru intéressant.

J’ai trouvé les graphismes très bien. Les visages sont expressifs, les vêtements sont bien dessinés. On comprend bien l’histoire, l’écriture est tout à fait lisible et le manga se lit tout seul. L’idée est peu originale (elle m’a beaucoup fait pensé à Catwoman qui cherche à échapper à Batman et à la police) mais elle est bien exploitée.  

Les personnages sont un peu caricaturaux mais on s’attache facilement aux héros. Aimi peut apparaitre un peu schizophrène, une espèce de Dr. Jekyll qui se transforme en Mr. Hyde la nuit, en moins malsain. Bright est assez mystérieux : on ne sait pas grand-chose de lui. On ne sait rien des autres personnages, mais cela ne gêne pas le récit.

Beaucoup de choses restent assez flous : pourquoi Bright est obsédé par Shadow Lady ? Comment Aimi s’est procuré son maquillage ? Quel est le passé des personnages ? Je pense, et j’espère, que les réponses sont dans les tomes suivants.

La fin est assez intrigante, on se pose beaucoup de questions : cela donne envie de connaitre la suite.

 

C’est donc un livre trouvé au hasard qui m’a plu et que je ne regrette pas d’avoir lu. Il se lit très facilement et tout aussi rapidement. 

L’écume des jours de Boris Vian

Posté : 8 avril, 2013 @ 8:02 dans Avis littéraires | 6 commentaires »

L'écume des jours de Boris Vian dans Avis littéraires 51ifi5xzmjl._sl500_aa300_Genre : Contemporaine

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 335

Synopsis : Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre-culte depuis plus de soixante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains …

 

Avis : J’avais un très mauvais à-priori sur cet auteur : le seul livre que j’avais lu était J’irai cracher sur vos tombes et je pense que j’étais trop jeune pour le lire (il m’a traumatisé !). Cette année, en littérature, on nous a conseillé de lire L’écume des jours. Je me suis dit que c’était l’occasion de tenter de nouveau une de ses œuvres.

Je l’ai trouvé assez spécial, je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de romans mais, contrairement à d’autres livres que j’ai pu lire de ce genre, j’ai aimé celui-ci. Je me suis attachée à certains personnages, déplorée l’attitude d’autres ; en ai encouragée certains et me suis attristée pour d’autres. Je n’ai pas ressenti de grandes émotions mais j’ai beaucoup souri en lisant certaines phrases, soupiré pour d’autres. J’y ai trouvé quelques citations marquantes comme « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le bonheur de tous les hommes, c’est celui de chacun. ». Tout est dit en finesse, sans vulgarité, beaucoup de choses sont sous-entendues.

Ce roman ressemble à la vie, en un peu plus surréaliste. Il y a beaucoup de métaphores que l’on peut interpréter à sa guise et assez de critiques (comiques ou sérieuses ?). J’ai aimé les nombreux jeux de langue et les néologismes. C’est aussi une belle histoire d’amour. Les deux personnages principaux sont très amoureux l’un de l’autre, ça se voit, ça se sent et ça nous fait rêver. D’autres histoires d’amour parsèment le roman dont celle de Chick et Alise, bien différente de celle de Colin et Chloé !

On découvre vite que, comme le dit le synopsis, c’est « à la fois comique et poignant, heureux et tragique ». On sait qu’il se passera quelque chose de « grave », qui gâchera tout. J’ai trouvé très poétique l’idée du nénuphar, que l’on retrouve avec Chloé et avec Colin. Le rétrécissement des pièces de la maison, la perte de l’argent économisé, ainsi que la perte de la lumière montre bien la déchéance des personnages qui, pourtant, ne sont pour rien dans cette descente aux Enfers. J’ai aimé la petite souris, que je me suis efforcée d’imaginer comme la décrivait l’auteur, dans son physique et dans ses gestes. L’obsession de Chick pour Sartre pourrait être une critique de l’auteur sur les gens qui s’attachent à des personnes qu’ils ne connaissent pas et qui collectionnent des choses sans importance comparées à ce qu’il perde mais aussi une critique de Sartre lui-même.

La fin est assez triste, on pourrait presque parler de tragédie. Contrairement à d’autres romans, on sait ce qu’il adviendra du personnage principal, ce qui nous épargne la frustration. C’est un roman achevé, qui ne laisse aucun suspense.

 

En définitive, un roman que j’ai beaucoup aimé et qui rattrape le traumatisme du premier Boris Vian lu. Une fresque réaliste et une belle histoire d’amour : à lire.      

 

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