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I found myself in Wonderland.

Archive pour juillet, 2024

Tout Terry Pratchett de Stéphanie Chaptal et Yannick Chazareng

Posté : 17 juillet, 2024 @ 10:37 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Tout Terry PratchettGenre : Essai, Fantasy, Science-fiction

Editeur : ActuSF

Année de sortie : 2024

Nombre de pages : 326

Synopsis : Des mages archi-nuls, une MORT qui a des états d’âmes, des personnages loufoques, des univers délirants, des trouvailles magnifiques, des jeux mots formidables, le tout avec en prime un regard féroce sur notre monde et ses travers.

Tout cela, et bien plus encore, c’est l’œuvre de Terry Pratchett. Du Disque Monde au Peuple du Tapis, de De bons présages au Grand Livre des gnomes, des générations de lecteurs et lectrices se sont plongés avec délectation de ses romans et nouvelles.

Avec Tout Terry Pratchett, nous vous proposons de plonger dans ses pages, dans ses thématiques préférées, dans la manière qu’il avait de nous faire rire, et dans sa vie aussi. Découvrez son œuvre et l’homme qui l’était à travers nos textes mais aussi de nombreuses interviews…

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse de la part des Nouvelles Éditions ActuSF. J’étais assez intriguée par ce titre : je n’ai lu que deux romans de Terry Pratchett, tous deux dans sa série des Annales du Disque-monde (The Colour of Magic, le tome 1, et Mort, le tome 4) et j’avais envie d’en savoir un peu plus sur lui.

Avant d’y entrer, j’avais un peu peur de me faire spoiler la majorité de ses œuvres, notamment parce que j’ai lu, en partie, le Guide Stephen King de Yannick Chazareng et j’ai dû m’arrêter parce qu’il révélait certains rebondissements de romans que je n’avais pas encore lus. Ceci dit, il est normal, en écrivant sur un auteur en particulier et en voulant analyser ses œuvres, de les spoiler. Ce ne fut pas le cas ici, excepté pour l’intégralité des nouvelles de Terry Pratchett – que j’ai, pour autant, toujours envie de lire.

Je suis un peu mitigée sur cet ouvrage. J’ai adoré les premières parties : la préface, qui donne envie de continuer à lire et d’en apprendre plus ; la biographie qui nous permet de découvrir un peu l’homme derrière l’auteur ; l’introduction au Disque-monde, qui permet de se projeter dans l’univers de l’auteur en nous présentant les lieux et les personnages. Cette partie contient sans doute quelques éléments révélés, ce qui peut gêner les lecteurs qui aiment entrer dans leurs romans à l’aveugle, comme c’est mon cas. Pour autant, ici, j’étais contente de les découvrir et cela m’a davantage donné envie de me jeter sur les tomes des Annales que ça ne m’a agacée. J’ai apprécié d’avoir un guide de lecture qui permet de se repérer dans les plus de quarante tomes et qui les rend plus abordables. Mes parties préférées étaient les interviews : celles des différents traducteurs de Terry Pratchett, mais aussi une de l’auteur lui-même et d’autres proches de lui ou lecteurs de son œuvre. Cela permet d’approcher le travail de l’écrivain, de ceux qui transmettent ses mots à des lecteurs qui ne le comprennent pas, mais aussi d’analyser certaines parties de ses romans, comme l’économie avec l’entretien de Denis Colombi.

Ce qui m’a moins plu ici, ce sont les résumés, trop longs, des autres œuvres de Terry Pratchett. L’analyse est moindre voire inexistante et je me suis détachée de l’ouvrage. Le lisant également de manière suivie, j’ai repéré pas mal de répétitions : le lecteur se voit expliquer à plusieurs reprises pourquoi l’auteur est surnommé Pterry et d’autres anecdotes encore. J’ai trouvé cela dommage. J’aurais aimé, peut-être, davantage d’analyse, comme l’esquisse dans la partie sur le féminisme de l’auteur, très courte et étrangement introduite.

 

Donc, malgré cette déception finale, je garde un bon souvenir de ce livre. Je lirai également d’autres œuvres analysant Les Annales du Disque-monde, mais après avoir continué un peu la série de Pratchett. Je le recommande peut-être davantage à ceux qui ne connaissent pas bien l’univers de l’auteur ; ceux qui l’apprécient savent sans doute déjà ce que j’ai appris ici.

Libre comme une déesse grecque de Laure de Chantal

Posté : 9 juillet, 2024 @ 11:20 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Libre comme une déesse grecqueGenre : Essai, Féminisme, Mythologie

Editeur : Flammarion (Champs)

Année de sortie : 2024 [2022]

Nombre de pages : 244

Synopsis : Les Grecs et les Romains ont-ils inventé le féminisme ?

Si les sociétés antiques peuvent être qualifiées de machistes, leur mythologie nous montre tout le contraire. Elle nous montre de savantes magiciennes, comme Médée ou Circé, de sages gouvernantes, comme Pénélope, d’irréductibles guerrières comme les Amazones et des déesses, tant de déesses, les Parques, les Muses, Aphrodite, Athéna, toutes porteuses de civilisation et de création. Non seulement la mythologie gréco-romaine nous offre des figures de femmes profondément puissantes, mais elle a donné des traits féminins aux plus belles forces de la civilisation. Dans la mythologie, le meilleur de l’Homme est une femme.

 

Avis : J’ai adoré cette vision très puissante des femmes dans la mythologie grecque !

Je n’ai pas grand-chose de négatif à écrire, honnêtement : j’ai aimé la façon dont l’autrice a organisé son œuvre et les femmes qu’elle a choisies de mettre en avant, l’humour qu’elle infuse parfois, l’émotion que l’on ressent aussi en lisant certains paragraphes. J’ai adoré redécouvrir des déesses, découvrir des héroïnes mais, surtout, j’ai adoré que l’autrice entre dans le détail, que ce soit dans les histoires racontées ou dans l’étymologie qui est passionnante ! J’ai adoré retrouver des œuvres d’art, les voir analysées, les voir expliquées et comprendre à nouveau, s’il était besoin, qu’en fin de compte, tout est sujet à interprétation.

Je m’y connais plutôt en mythologie et, effectivement, j’avais aussi la vision de cette société, de cette culture misogyne, de ces dieux puissants qui, parfois, dégradent les femmes au rang d’objet, les placent en victimes. J’ai adoré que l’autrice me les fasse voir très différemment, pas du tout comme je l’ai appris et comme je l’ai vu moi-même pendant toutes ces années. Cela ne veut pas dire, bien sûr, que les sociétés grecque et romaine n’étaient pas sexistes : les femmes ne sont pas citoyennes, elles ont peu de droits, elles sont propriété de leur mari et toujours sous la tutelle d’un homme, excepté certaines veuves ou quelques femmes à la marge des autres, comme les hétaïres grecques. Mais cette autre vision de la culture et de la littérature gréco-romaines m’a touchée, m’a rassurée, en un sens, m’a donné de la force aussi. Ce livre m’a également donné très envie de découvrir certains textes ou auteurs, comme Callimaque, Catulle et Ovide – j’ai lu les deux derniers, mais pas les ouvrages mentionnés.

Je n’arrivais pas à mettre le doigt sur la raison pour laquelle, malgré la misogynie de la mythologie grecque, je l’adorais toujours profondément. Évidemment, c’est un réservoir d’histoires, le « premier roman du monde », mais c’est aussi une œuvre qui nous montre un grand éventail de personnages, divins ou mortels, aux prises avec des émotions violentes, aussi bien positives que négatives. J’ai une nouvelle raison de l’adorer : la liberté de ces femmes qui la peuplent.

Dernière remarque tout de même : certains éléments ne m’ont pas totalement convaincue – j’ai noté de petites questions dans les marges -, mais cela n’a pas gâché ma lecture, que j’ai trouvé rafraîchissante.

 

Donc, une excellente œuvre sur les femmes dans la mythologie grecque (et un peu la mythologie romaine aussi) que je recommande chaudement ! Je lirai avec plaisir d’autres ouvrages de l’autrice, comme Notre grammaire est sexy : Déclaration d’amour à la langue française ou Les neuf vies de Sappho : Le premier écrivain est une écrivaine !

Les sœurs Charbrey, tome 2 : Un mari récalcitrant de Cassandra O’Donnell

Posté : 8 juillet, 2024 @ 6:09 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Un mari récalcitrantGenre : Historique, Romance

Editeur : J’ai lu

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 250

Synopsis : - Ton fiancé sait-il à quel point tu peux être insolente dans l’intimité ?
- Non, mais moi je sais à quel point tu peux être mufle devant tout le monde, rétorqua Rosalie avec un sourire glacial.
Rosalie Charbrey ne parvient pas à y croire. Comment le duc de Langford, l’homme qui l’a séduite et abandonnée deux années plus tôt, ose-t-il se comporter d’une manière aussi odieuse ? Que cherche-t-il après tout ce temps ? À ruiner son bonheur et son prochain mariage avec le jeune et charmant vicomte d’Edgfield ? Bah, peu importe si ce débauché semble, pour une raison obscure, déterminé à lui rendre la vie impossible, Rosalie est fermement décidée, elle, à résister aussi bien à ses assauts qu’à gagner la guerre que « Sa Grâce » vient de lui déclarer…

 

Avis : J’ai lu le premier tome de cette duologie il y a un moment maintenant – après vérification, c’était il y a dix ans ! – et j’en garde un bon souvenir : c’était une lecture légère, sans prise de tête et surprenante parce que la romance, à l’époque – et aujourd’hui encore – n’est pas mon genre préféré. Je suis très difficile et je suis rapidement agacée par certaines tropes. Je me rappelle m’être complètement laissée surprendre et emporter par Sans orgueil ni préjugé. Dix ans plus tard, alors que je sentais arriver la panne de lecture, que rien ne me faisait envie malgré ma PAL infinie, je me suis lancée dans la lecture de ce deuxième tome.

Je m’attendais à la même chose que pour le premier : quelque chose de léger mais de passionné, qui m’emporte, le temps de la lecture, loin de mes doutes et de mes soucis. C’est exactement ce que j’ai obtenu !

C’était facile à lire, rapide, l’écriture était bonne – même si la répétition de certaines phrases m’a gênée parfois. L’histoire n’était pas forcément très originaleSPOILER 1 J’ai apprécié que, contrairement à Morgana, le domaine de prédilection de Rosalie soit la littérature, mais j’aurais aimé la voir davantage à l’œuvre !

Bien sûr, ce n’est pas parce que j’apprécie un livre que je ne remarque pas certains éléments qui ne me plaisent pas forcément : ici, les personnages masculins sont assez caricaturaux, des espèces d’ours mal-léchés devenus lions attendrissants, fidèles à une seule femme, la leur, mais capables de redevenir sauvages pour les protéger. La violence dont ils sont capables est effarante puisque SPOILER 2
Pour autant, cette fois, j’ai su laisser de côté cette petite voix qui pointe tous les défauts des livres que je lis pour apprécier le voyage ! Enfin, j’ai l’impression que j’apprécie davantage les romances historiques que les contemporaines.

Donc, une duologie qui m’a emportée, comme je le voulais, et que je relirai sans doute quand la panne de lecture pointera le bout de son nez !

 

SPOILER 1 une jeune femme se fait apparemment berner par un homme qui l’a séduite mais, en fait, il avait peur de s’engager et donc, lorsqu’il revient et qu’elle est sur le point de se marier, il fait tout pour la dissuader – y compris la séduire de nouveau. On ajoute à cela un enlèvement, transformant Rosalie en demoiselle en détresse, des hommes prêts à la violer et Langford en sauveur face à la femme fatale et déçue qui se venge sur la jeune femme juste et honnête qu’est l’héroïne. Tout cela, moins la naïveté de Rosalie qui a un caractère assez trempé tout de même, comme sa sœur dans le tome précédent.

SPOILER 2 Langford va jusqu’à tuer Alice en l’étranglant – ou en lui cassant la nuque, ce n’est pas tout à fait clair. Pour autant, ce n’est pas ce qui gêne Rosalie ; en effet, si elle ne revient pas vers lui, c’est parce qu’elle pense encore qu’il ne l’aime pas … 

Mythes & Meufs, tome 2 de Blanche Sabbah

Posté : 3 juillet, 2024 @ 11:10 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Biographie, Bande-dessinéeMythes et meufs 2

Editeur : Dargaud

Année de sortie : 2023

Nombre de pages : 131

Synopsis : Blanche Sabbah décortique des mythes, des contes, des textes bibliques et des dessins animés en y interrogeant le rôle de la femme et la façon dont ces récits ont évolué à travers les siècles, participant à une éducation patriarcale. 21 nouvelles figures à découvrir dans ce nouvel opus : La belle (de la Belle et la Bête), Circé, Mulan, Lady Macbeth, Barbie, La Parisienne, Esmeralda, la Schtroumpfette, Ellie (The Last of Us), Trinity Daenerys Targaryen, Poison Ivy, Atalante, Les Walkyries, Chang’E, Les Ménades, Sainte Soline, Égérie, Anne Frank et un épisode spécial « Les autrices » sont au sommaire de ce volume 2.

 

Avis : Un très bon second tome, même si je ne suis pas d’accord avec tout.

J’ai aimé que les figures présentées soient assez diversifiées, aussi bien du point de vue de leur origine que de leur provenance, mais aussi sur les analyses qu’elles suscitent, les thèmes qu’elles permettent d’aborder, les idées qu’elles font émerger.
J’ai adoré la partie sur Poison Ivy, un personnage que j’aime beaucoup !
Je rejoins totalement l’autrice sur certaines analyses, notamment celle du personnage de Daenerys Targaryen et sur le côté très stéréotypée des femmes dans Game of Thrones à mesure que l’on avançait dans la série.

Je suis moins d’accord sur l’analyse des héroïnes shakespeariennes, notamment parce que les hommes, chez le dramaturge, sont eux aussi le jouet de leurs passions – je pense notamment à Othello, puisque l’autrice mentionnait Desdémone.

Enfin, j’ai découvert de nouvelles figures historiques ou mythologiques, notamment Sainte Soline et Chang’e !

J’ai passé un très bon moment ; en effet, ce n’est pas parce que je ne partage pas toutes les idées de l’autrice que je ne sors pas positive de cette lecture. J’ai appris des choses, je me suis posé des questions. Ce livre a alimenté mes débats intérieurs et mes réflexions, et c’est tout à fait ce que j’en attendais. J’espère que l’autrice continuera cette série que je trouve passionnante !

Magic Charly, tome 3 : Justice soit faite ! d’Audrey Alwett

Posté : 3 juillet, 2024 @ 10:49 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseJustice soit faite !

Editeur : Gallimard Jeunesse

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 532

Synopsis : Thadam est en danger : les pannes de magie se multiplient, les gens disparaissent mystérieusement et perdent la mémoire. Sapotille, June et Césaria tentent de déjouer les plans machiavéliques du juge Dendelion qui cherche à accaparer tous les pouvoirs. Seul Charly peut agir, mais il s’est perdu dans un autre monde. Sapotille et ses amis réussiront-ils à le retrouver pour contrer l’Académie et que, enfin, justice soit faite ?
Cabane à pattes de poulet, noix-surprises, apocachips et trolls tricheurs aux cartes…
Le final ensorcelant de Magic Charly !

 

Avis : Au fil des tomes, j’avais de plus en plus aimé lire les aventures de Charly : ce dernier volume est mon préféré !

On y retrouve le monde enchanteur des magiciers, avec tout ce qui était déjà fascinant dans les tomes précédents : l’utilisation de la langue, les gemnez, l’histoire mystérieuse des deux types de magie et de la dernière guerre magique, les allégories … On suit de nouveau les personnages que l’on affectionne déjà, comme Charly, Sapotille – qui reste mon personnage préféré -, June, mais aussi Césaria, Célestin ou encore les élèves de Saint-Fouettard. Tous ont évolué depuis le premier tome et continuent à le faire ici, avec un focus plus poussé sur Sapotille. En effet, la jeune fille grandit et a vécu des choses qui l’ont secouée SPOILER 1 J’ai aussi beaucoup aimé, ici, découvrir SPOILER 2

Mais plus que l’intrigue et les personnages, ce que j’ai aimé, dans ce roman, c’est le fait de me laisser entraîner dans le monde des magiciers, de me laisser porter, de ne pas me prendre la tête. J’ai adoré ces moments d’évasion offerts par l’autrice : j’étais bien, dans ma petite bulle, avec les personnages ! J’ai parfois eu mal au cœur SPOILER 3, j’ai été émue, mais, pendant toute l’œuvre, j’ai conservé un sentiment de légèreté qui m’a fait du bien. Je me suis d’ailleurs, après coup, trouvée dure avec le premier tome, L’Apprenti. Même si le lecteur a déjà été immergé dans différents univers magiques, celui-ci reste enchanteur et j’ai, enfin, réussi à me laisser conquérir.

J’ai aimé la fin, même si elle m’a semblé SPOILER 4

 

Donc, je lirai d’autres romans d’Audrey Alwett, et notamment Les Poisons de Katharz. Je relirai sans doute aussi Magic Charly !

 

SPOILER 1 l’incident avec son grimoire pouvant facilement être, métaphoriquement et littéralement, étant donné le côté très intime des grimoires, une agression sexuelle. Elle doit donc apprendre ce qu’elle tolère, ce dont elle ne veut pas ; apprendre à se faire confiance et à se faire entendre, surtout quand elle trouve que la personne en face d’elle va trop loin.

SPOILER 2 l’autre côté des portails avec Dame Carasse. J’ai aimé la dynamique entre les deux sorcières plus âgées et le fait que Dame Carasse accepte de prendre Charly comme apprenti tout en sachant ce que ses hôtes ont l’intention de faire. 

SPOILER 3 – notamment quand j’ai compris que Célestin allait mourir – parce que je me suis fait spoiler – et quand c’est effectivement arrivé - 

SPOILER 4 un peu convenu. Je trouve tout de même ingénieux de finir sur le fait que Charly élabore un antidote pour sa mère, et j’aime qu’on nous laisse imaginer la suite : est-ce une réussite ou non ? 

12
 

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