Les Royaumes immobiles, tome 2 : Le Règne des Chimères d’Ariel Holzl
Editeur : Audible (Slalom)
Année de sortie : 2023
Nombre de pages/minutes : 462/702
Synopsis : Un mois s’est écoulé depuis la fuite d’Ivy et d’Odd vers l’Ailleurs. Ils ont trouvé un toit, un emploi et s’accommodent de leur nouvelle vie. Mais c’est sans compter sur les responsabilités d’Ivalie : la reine Mab envoie deux anciennes connaissances de la jeune femme pour la ramener dans les Royaumes immobiles. Hélionie a beau s’être emparée du trône d’Evergrey, elle ne parvient pas à maîtriser le Glimmer qui poursuit sa déliquescence. De son côté, Séline règne sur Radiance où des chimères cauchemardesques peuplent la nuit perpétuelle qu’elle entretient.
Ivy va devoir se battre pour son peuple, nouer de nouvelles alliances – notamment avec la mystérieuse cour des Ombres –, travailler sur sa maîtrise de l’Art et sa confiance en elle-même et surveiller ses arrières, car les Royaumes immobiles n’ont pas terminé de livrer leurs secrets !
Avis : J’ai lu ce tome 2 juste après le tome 1, histoire de finir la duologie rapidement et d’être toujours dedans, de ne rien avoir oublié.
Alors que dans La Princesse sans visage, j’avais trouvé la voix de la narratrice assez agaçante, j’ai trouvé que ça allait beaucoup mieux dans ce volume ; la gêne revenait seulement quand Ivalie parlait ou pendant des scènes qui m’ont semblé embarrassantes. J’ai surtout aimé les scènes de bataille ; malgré ce côté action, le livre m’a paru trop long. Le monde du dessous était fascinant à découvrir, comme la diversité des types de feys et le fait de les voir agir. Evidemment, Echo est adorable et c’est sans aucun doute mon personnage préféré – il faut dire que je ne me suis attachée à personne - même si j’ai apprécié l’espèce de « folie » qui règne chez certains personnages feys ou la déchéance mentale de certains -, j’avais juste envie de suivre l’intrigue jusqu’au bout.
Pour autant, je ne peux pas dire que j’ai adoré cette duologie comme je ne peux pas dire qu’elle va rester avec moi ou que j’ai envie de la relire parce que j’ai été agacée par la romance. Ivalie se pose des questions d’ordre amoureux en plein milieu d’une guerre, elle papillonne et voit tel personnage masculin puis cet autre comme un love interest : personnellement, je me fous de ce genre de sous-intrigue, c’est même plutôt quelque chose qui va me gâcher la lecture. Si c’est harmonieux et que ça ne prend pas trop de place, oui ; mais si ça parasite l’univers, que c’est davantage mis en avant que le développement du monde, non. Ce n’était pas tout à fait le cas ici, mais j’ai quand même eu du mal à apprécier, ce qui explique aussi mon manque total d’attachement aux personnages.
J’ai beaucoup aimé la fin SPOILER 1 Ceci dit, je trouve que SPOILER 2 - ou c’est peut-être l’effet « fin accélérée« . Dernière remarque concernant l’écriture : elle est toujours aussi agréable et j’ai quand même très envie de lire d’autres livres d’Ariel Holzl.
Donc, un tome que j’ai apprécié et qui clôt une duologie à l’univers plutôt bien ficelé mais qui souffre de cette surdose de love interest, de questionnements amoureux et de cringe typique de certaines œuvres YA.
SPOILER 1 notamment le fait qu’Odd ne finisse pas avec Ivalie – sans doute parce que je n’ai jamais adhéré à ce couple et que je n’aimais pas spécialement Odd.
SPOILER 2 la cohabitation entre les différents royaumes après la fin de la guerre est un peu trop facile
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