Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour mars, 2023

It (Ça) de Stephen King

Posté : 27 mars, 2023 @ 9:24 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : HorreurIt

Editeur : Scribner

Année de sortie : 2016 [1986]

Nombre de pages : 1396

Synopsis : To the children, the town was their whole world. To the adults, knowing better, Derry Maine was just their home town: familiar, well-ordered for the most part. A good place to live.

It was the children who saw – and felt – what made Derry so horribly different. In the storm drains, in the sewers, IT lurked, taking on the shape of every nightmare, each one’s deepest dread. Sometimes IT reached up, seizing, tearing, killing . . .

The adults, knowing better, knew nothing.

Time passed and the children grew up, moved away. The horror of IT was deep-buried, wrapped in forgetfulness. Until they were called back, once more to confront IT as IT stirred and coiled in the sullen depths of their memories, reaching up again to make their past nightmares a terrible present reality.

 

Avis : Je ne sais pas trop pourquoi j’ai commencé à lire ce livre, peut-être un défi personnel vu l’auteur, le genre et la taille. Toujours est-il que je n’avais aucune envie de le lire et, après deux ans et demi, il est enfin terminé ! Je me suis dit que cela valait bien une chronique !

Dès le début, j’ai pensé que je n’allais pas apprécier ma lecture. En effet, le roman commençait assez mal pour moi avec une scène que j’ai eu du mal à finir. SPOILER 1 J’ai tout de même eu envie de poursuivre parce que j’ai trouvé que le passage était bien écrit : la tension monte peu à peu, le lecteur et le personnage se rendent compte petit à petit de l’horreur de ce qui est en train d’arriver jusqu’à la révélation finale.

J’ai été obligée, par la suite, de faire plusieurs pauses : à certains moments, je ne pouvais pas lire ce livre sans me sentir très mal, donc j’arrêtais et je me disais que j’y reviendrais plus tard. Et, effectivement, j’y revenais toujours, même si je n’ai jamais mis aussi longtemps à lire un roman ! (et j’espère que je ne mettrai plus jamais autant de temps !)

J’ai beaucoup aimé certains aspects :
- Ça, évidemment, et ce que ça représente : c’était intrigant et j’ai beaucoup aimé son côté « métaphorique »/ »allégorique ». SPOILER 2
- la façon dont Ça fonctionne et son origine SPOILER 3
-
la constitution d’une équipe et l’entremêlement des époques ; j’ai trouvé l’idée de commencer dans le présent (dans les années 80) puis de revenir régulièrement dans le passé (dans les années 50) ingénieuse parce qu’elles nous permettaient toutes les deux de nous attacher différemment aux personnages et de déjà voir ce qu’ils sont devenus ! J’aimais aussi les moments où SPOILER 4 De plus, étant donné le nombre monstrueux de pages que contient ce roman, les personnages sont plutôt bien développés et placés au centre de l’histoire – ce qui ne veut pas dire qu’ils n’étaient pas agaçants à partir d’un moment. Certaines scènes étaient étrangement cosy parce que le lecteur se trouve avec les enfants, en été, à construire une cabane ; parce que le lecteur fait partie du groupe. C’est toujours un de mes tropes préférés en littérature et il a fonctionné encore une fois ici.
- même si j’avais besoin de faire des pauses, ce roman est prenant. C’est comme si l’auteur avait planté ses dents dans mon esprit et que je ne pouvais pas m’échapper tant que je n’avais pas terminé ! Même quand je ne le lisais pas, il était dans un coin de ma tête – pas toujours, heureusement, mais j’étais consciente que je ne l’avais toujours pas terminé et qu’il le « fallait », non seulement parce que j’avais envie de m’en débarrasser, mais aussi parce que je voulais connaître la fin pour les personnages !

Passons maintenant à ce que je n’ai pas apprécié :
- comme je l’ai dit, ce roman est long, très long, et peut-être est-ce un peu trop ! Ce nombre de pages permet de développer les personnages, mais (dans mon édition numérique) 1576 pages … Certaines parties auraient pu bénéficier de coupes sans que cela gêne le récit.
- une scène au début contient de la « violence de rue » : un personnage est tabassé et je déteste ce genre de passages. J’ai déjà abandonné des livres qui présentent ce genre de scènes ; je ne peux pas les lire, c’est tout. Puis, SPOILER 5 C’était l’association de deux tropes que je ne supporte pas !
- cette scène à la fin : pas du touuuuuuuuuuut nécessaire et tellemeeeeeeeeeeeeeeeent gênante ! C’est un énorme non ! SPOILER 6
- les scènes gore : je savais qu’il y en aurait, c’était évident – c’est un roman d’horreur écrit par King, personne n’est dupe ! Mais ce n’est pas pour autant que j’arrive à les apprécier. Les pires étant probablement SPOILER 7
-
quelques éléments agaçants dans les chapitres avec les enfants comme les répétitions, (« beep-beep, Richie ! »), les surnoms qui reviennent sans cesse, leurs rires hystériques qui traversent le récit SPOILER 8, Richie et ses Voix !
- le personnage de Beverly. Je la trouve assez mal-écrite et je ne comprends pas pourquoi, à chaque fois qu’un chapitre est centré sur elle, SPOILER 9 Vraiment, cette construction m’a beaucoup agacée.
- SPOILER 10
-
peut-être, enfin, le côté stéréotypé des personnages : cela ne m’a pas forcément agacée, mais c’est la raison pour laquelle aucun d’eux ne sera sur ma liste de personnages préférés.

Malgré tous ces inconvénients, j’ai vraiment apprécié cette lecture – jusqu’à ce que j’atteigne la scène qui m’a dérangée comme rarement en lisant – et la toute fin. Je ne suis pas sûre d’apprécier SPOILER 11 mais la fin des personnages m’a semblé correcte. SPOILER 12

 

Pour conclure, je suis contente d’avoir lu It, c’est une forme d’accomplissement, et je peux dire que certains éléments de ce roman sont vraiment très bons ; mais d’autres m’ont empêchée d’aimer ce livre autant que je l’aurais pu.

 

SPOILER 1 C’était abominable d’assister au suicide de Stan à travers sa femme et d’avoir tous ces détails. Le sang qui goutte, la certitude que tout va bien, puis le doute … 

SPOILER 2 Ça se nourrit de la peur que Ça provoque, mais ça y parvient uniquement parce que tout le monde a peur de quelque chose et que certains ne parviennent pas à échapper à leurs peurs. Il était logique que les enfants soient sa cible privilégiée : nous sommes plus facilement effrayés très jeunes et j’ai adoré l’explication qui est donnée à ce sujet, le fait que les adultes sont terrifiés par des choses trop complexes pour que ça puisse s’en servir contre eux, puisse les incarner – même si des adultes meurent tout de même dans le roman ; simplement, Ça ne peut pas se nourrir de leurs peurs et ne peut pas les attirer aussi facilement que les enfants. Le fait que ça s’attaque principalement aux enfants le rend d’autant plus cruel, plus mauvais et plus détestable : le lecteur finit par le haïr – ce fut mon cas dès le début à cause du meurtre de George. En effet, le petit garçon est rendu très attachant, sans doute parce qu’il est si jeune, qu’il meurt si vite et que son frère l’aime tant. Le lecteur veut que les Losers parviennent à tuer Ça ! J’étais aussi mortifiée par la « forme finale » de la créature : mais pourquoi, pourquoi toujours des araignées géantes ?! Le fait que Ça soit une femelle m’a surprise et permet, par la même occasion, à l’auteur d’ajouter un élément toujours plus abominable : l’engeance de la créature et l’extermination à laquelle doit se livrer Ben !

SPOILER 3 la scène lors de laquelle le lecteur assiste à l’arrivée de ça n’est pas une de mes préférées ; mais comprendre comment ça manipule les habitants de Derry, la façon dont ça contrôle, en réalité, la ville comme bon lui semble et peut faire ce que ça veut était énorme ! Les gens perdent leur capacité à voir les choses clairement et n’interviennent plus pour aider/sauver leurs voisins, qu’ils soient adultes ou enfants. J’ai lu quelque part que cela pouvait représenter la banalité du mal ; j’y ai plutôt vu la façon dont les gens peuvent détourner le regard quand ils ne veulent pas s’impliquer dans des choses qui pourraient, même légèrement, bouleverser leurs habitudes, leur vie ou potentiellement leur apporter des ennuis. Ces scènes lors desquelles Ça parle à Tom, à Henry ou au père de Bev sont à la fois fascinantes et terribles, comme le sont celles qui expliquent son cycle, la façon dont Ça dort et se nourrit régulièrement. L’une de mes scènes préférées : le moment où Ça, qui a compris que les enfants forment une équipe contre lui, tente de les atteindre à travers une photo après qu’ils comprennent que Ça apparaît sur plusieurs clichés d’époques différentes ! 

SPOILER 4 les personnages font exactement la même chose au même moment dans les deux époques différentes ! 

SPOILER 5 le même personnage, Adrian, est littéralement mangé vivant par Ça … 

SPOILER 6 Je ne peux (et veux) tout simplement pas imaginer un groupe d’enfants de 11 ans en train de faire un gang-bang dans les égoûts après une rencontre presque fatale avec Ça ! Mais … qu’est-ce qui se passe ?!! C’est non ! Cette scène m’a dégoûtée, agacée, j’étais en colère et vraiment gênée et j’aurais honnêtement préféré ne pas lire cette scène. Je travaille avec des enfants de cet âge : c’est non. Cela ne fait pas sens, ce n’était pas nécessaire du tout, cela n’apporte rien à l’oeuvre (au contraire), la justification est absurde et ma lecture a été complètement gâchée. Vraiment, j’ai rarement été aussi énervée et attristée de la sorte par la même scène. Je savais qu’elle se trouvait là, j’en avais entendu parler, mais je m’attendais à ce que ce soit sous-entendu, à ce que le narrateur y fasse vaguement allusion, et pas qu’il la décrive pendant TRENTE INTERMINABLES PAGES !! Je me suis sentie mal en la lisant, j’ai regretté l’avoir fait et j’espère ne plus jamais lire ce genre de choses. 

SPOILER 7 celles avec Patrick Hockstetter et les sangsues. J’ai rarement lu une scène qui m’a autant remuée ! C’était absolument affreux, j’en ai eu la nausée ! D’autres scènes étaient déjà horribles avec lui – je trouve que c’est le pire personnage avec Henry – mais vraiment, les détails, quelle horreur ! 

SPOILER 8 j’ai bien compris qu’ils étaient secoués par ce qui leur arrivait et que c’était une façon involontaire de lâcher la pression, de faire comprendre qu’ils sont terrifiés, traumatisés, mais cela m’a quand même agacée à force ! 

SPOILER 9 apparaissent des références sexuelles ou à la sexualité, alors même que c’est une enfant de 11 ans. J’ai eu l’impression qu’elle ne ressemblait pas à une enfant de cet âge, elle n’était pas écrite comme telle ; elle ressemblait davantage à une adolescente de 15 ou 16 ans, voire à une jeune adulte. 

SPOILER 10 Bill qui trompe Audra avec Beverly ; mon estime pour un personnage a rarement plongé aussi rapidement, surtout parce qu’il est conscient de ce qu’il fait, qu’il pense à Audra et qu’il y va quand même. Je n’ai pas aimé assister à cette scène, à cette espèce de faux débat intérieur. J’ai eu l’impression qu’il se cherchait des excuses parce qu’il « devait » être avec Beverly. C’est non. 

SPOILER 11 l’espèce de trip que font Bill et Richie pour vaincre Ça, 

SPOILER 12 J’ai eu les larmes aux yeux quand Eddie est mort et je me suis rendu compte à ce moment-là que j’étais attachée à lui. J’étais aussi contente que Beverly finisse avec Ben – ce qui rend la scène de tromperie encore plus inutile, mais passons. La toute fin est pleine d’espoir, avec Bill qui parvient à réveiller Audra de son « sommeil ». 

Le Reflet brisé de Nina Gorlier #plib2023

Posté : 27 mars, 2023 @ 10:36 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy Le Reflet brisé

Editeur : Magic Mirror

Année de sortie : 2022

Nombre de pages : 416

Synopsis : Au cœur du royaume de Steinburg, la rumeur se propage : il se dit que la nouvelle reine serait affreusement laide. Wilhelm II vient de prendre pour épouse Kirsten von Schaffen. Mais l’union n’est que politique, nécessaire pour calmer les tensions avec Brückenberg, la contrée ennemie. Sitôt mariée, la jeune princesse subit de plein fouet la cruauté de la cour. Étrangère au pays, défigurée, sans famille ni amis, elle est une cible facile pour Wilhelm et ses partisans. Pourtant, en silence, malgré la douleur, la reine calomniée endure et se bat pour exister. Pour prendre la place qui lui revient. Jour après jour, son reflet s’adoucit dans les yeux de son confident : Weiss, son beau-fils. Le prince héritier s’affirme comme l’exact opposé de son père. Il est érudit, altruiste et séduisant. La relation qui se tisse entre les deux jeunes gens, discrète et puissante, brise la solitude de la souveraine. Mais dans l’ombre de sa chambre, à l’abri des regards, le miroir offert par son époux comme une ultime moquerie murmure à l’oreille de Kirsten … De lui viendra son ascension ou sa perte.

 

Avis : J’ai lu ce livre dans le cadre du Plib 2023 ; j’en avais un peu entendu parler de manière positive, j’avais donc hâte de le découvrir !

Je suis entrée dans ce livre en attendant des intrigues de cour, une romance potentielle et un peu de magie. J’ai eu tout cela, mais pas tel que je l’imaginais ! Dès le début du roman, je pensais savoir où il allait ; je me suis rapidement rendu compte que je me trompais. Ce n’était pas forcément un sentiment agréable, mais cela n’a pas pour autant gâché ma lecture. En effet, je ne savais pas que ce roman était une SPOILER 1 Cette partie était très bien construite, bien amenée, avec subtilité. J’ai également apprécié le côté intrigues de cour. Kirsten, en arrivant à Steinburg, sait qu’elle entre dans la fosse aux lions sans aucun allié. Elle est étrangère, fille de l’ennemie et elle va devoir faire sa place dans ce nouveau royaume qui ne veut pas d’elle. J’ai aimé la voir naviguer parmi les courtisans, tenter de trouver des alliés, se méfier, former des alliances. Il faut dire que ce trope est un de mes préférés !

Le lecteur se voit, peu à peu, donner des informations, notamment sur Kirsten, afin de comprendre où le mène le roman. On en apprend plus sur son passé, par exemple, sur la cicatrice qui lui barre le visage ou sur son enfance. SPOILER 2 En effet, au début du roman, le lecteur sait seulement qu’elle sort du couvent et qu’il s’est passé quelque chose avec un personnage qu’elle appelle l’Ange.

J’en viens ainsi aux personnages : je n’ai réussi à m’attacher à aucun d’eux. Si Kirsten est un peu touchante au début, à cause de son histoire, SPOILER 3 Quant à Weiss, je l’ai trouvé trop lisse, trop parfait. J’ai eu un peu de mal avec Kai ; j’aurais peut-être pu m’attacher à Till s’il avait été davantage présent. De plus, la romance ne m’a pas accrochée. SPOILER 4

Dernier bémol : quelques fautes de syntaxe/français et quelques coquilles se sont glissées dans le roman, ce qui est dommage étant donné que l’autrice fait parfois un vrai travail de recherche au niveau du vocabulaire.

La fin est plutôt originale elle aussi : SPOILER 5 Je l’ai trouvée, elle aussi, bien amenée et plutôt originale, si on se réfère au modèle originel de ce genre d’histoires.

 

Donc, un bon roman que j’ai plutôt apprécié, original et dont différents éléments sont bien amenés, mais dont certains aspects m’ont déplu.

 

 

SPOILER 1 réécriture de contes. Je ne m’attendais donc pas à ce que Weiss représente Blanche-Neige, Kirsten, la méchante reine, Kai, le Chasseur et Till, l’un des sept nains. Ce n’était pas pour autant « forcé » : en effet, cette réécriture est bien faite et plutôt subtile, sans gros sabots. Weiss veut dire « blanc » en allemand, ses cheveux sont noirs et on nous rappelle que sa mère voulait un enfant aussi blanc que la neige, aussi noir que l’ébène et aussi rouge que le sang ; l’histoire de Kirsten semble clairement être celle d’une femme qui n’avait pas d’avenir et qui se le forge, même si elle doit tuer pour ça, à l’aide d’un miroir malsain et d’une forme de magie « interdite » ; Kai est un étranger qui a dû apprendre à chasser pour survivre et qui vit avec Till, autrefois membre d’une troupe de sept nains. J’ai trouvé cela très bien construit, amené avec délicatesse. S’ajoutent même quelques autres contes : « La Reine des neiges » – je me demandais d’où je connaissais ce prénom, Kai, et j’ai fini par comprendre -, « Le Petit chaperon rouge » – très brièvement, avec les cheveux de Gerta et la mention de son chaperon -, peut-être même « Hansel et Gretel » avec l’histoire de la Vieille ? 

SPOILER 2 On en arrive à comprendre que sa mère l’a abandonnée dans les bois et qu’elle a été secourue par une femme qu’elle appelle la Vieille et qui est visiblement une sorcière telle qu’on l’imagine dans les contes et à la période « médiévale ». Elle va lui apprendre l’art des plantes ; puis Kirsten se retrouvera au couvent où elle va rencontrer l’Ange. J’ai aimé cette inclusion de la sorcellerie sans jamais utiliser le mot de sorcière, il me semble. C’était, là encore, subtil et bien amené. Pour autant, j’aurais aimé que ce côté de l’intrigue soit peut-être davantage exploité ? Plusieurs personnages pratiquent la sorcellerie, mais j’ai l’impression que les autres fils de l’intrigue – la romance, les questionnements intérieurs sur le destin des personnages, les intrigues de cour – prennent le pas sur cet aspect du roman.

SPOILER 3 dès que l’on comprend son véritable but, dès qu’elle commence à tuer à tire-larigot, il m’était impossible de garder la moindre affection pour elle. De plus, le fait de lier sa laideur physique à sa laideur morale, ainsi que la beauté au pouvoir pour les femmes, m’a semblé un peu facile – c’est effectivement le cas dans les contes, mais ce n’est pas pour autant que j’ai apprécié cet aspect du roman. 

SPOILER 4 J’avais bien compris qu’elle éclorait entre Kirsten et Weiss, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle apparaisse entre Weiss et Kai. Je ne suis pas fan des triangles amoureux et je n’ai pas réussi à apprécier la romance entre les deux personnages masculins, je n’arrive pas encore à comprendre pourquoi. Peut-être parce que c’était original, mais qu’on le voit dans tellement d’œuvres contemporaines que ça ne l’est plus ? 

SPOILER 5 Weiss renonce à son trône pour aller vivre loin de Steinburg avec Kai et Till et Kirsten garde le trône. En quelque sorte, tout est bien qui finit bien pour chacun d’entre eux : elle a obtenu le pouvoir, ce qu’elle voulait ; lui, qui n’en voulait pas, a obtenu une vie libre, sans contraintes. Plutôt réussi là aussi.

 

 

#ISBN9791097222284

Le Guide Stephen King de Yannick Chazareng

Posté : 21 mars, 2023 @ 6:59 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Essai, Fantasy, HorreurLe Guide Stephen King

Editeur : Hélios

Année de sortie : 2023 [2022]

Nombre de pages : 282

Synopsis : Qui est Stephen King ? Quels sont ses chefs-d’œuvre à lire et à relire et ses ouvrages moins connus qui mériteraient de l’être plus ? Quelles sont les adaptations les plus réussies et celles qu’il vaut mieux éviter aujourd’hui ? Infos, anecdotes, conseils… Yannick Chazareng vous propose de faire le point sur le maître du fantastique !

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse de la part des éditions ActuSF.

J’étais très intriguée par ce guide, notamment parce que je suis curieuse de lire des œuvres de Stephen King tout en étant intimidée, soit par leur sujet, soit par leur taille. J’avais donc très envie de découvrir ce que l’auteur pouvait m’apprendre sur l’écrivain et son œuvre.

Dès le début, le lecteur se trouve face à une introduction qui lui donne envie d’en savoir plus : Yannick Chazareng y évoque la personnalité de King, mais aussi quelques-uns de ses ouvrages et une sorte de micro-résumé alléchant. Pour autant, dès ce moment, je me suis dit que j’allais avoir un peu de mal avec le ton de l’auteur, assez familier avec le lecteur, et sa manière d’écrire – par exemple, le fait de donner plusieurs surnoms à Stephen King. On sent, à travers l’écriture, la passion de l’auteur, mais cela peut paraître un peu trop enthousiaste parfois.

Vient ensuite une biographie de King : elle est intéressante pour ce qu’elle apporte sur son œuvre, mais certaines informations ne me semblaient pas nécessaires pour l’analyse littéraire – peut-être est-ce aussi plus intéressant quand on est déjà un lecteur assidu de King, passionné et avide de renseignements sur notre écrivain phare. Cette partie est entrecoupée de deux interviews que j’ai également trouvé très intéressantes, notamment parce qu’elles traitent de la question de la traduction.

Nous passons ensuite au chapitre sur l’œuvre, celui que j’attendais avec impatience ! J’ai aimé la partie sur les inspirations de l’auteur – j’ai d’ailleurs ajouté de nouveaux livres à ma wish-list. De plus, nous sont révélées ici certaines des connexions entre les différentes œuvres de King – un peu frustrant pour ceux qui veulent les trouver seuls, fascinant pour ceux qui veulent en apprendre plus – avec, pour point d’orgue, La Tour sombre, qui serait le centre névralgique du multivers de l’écrivain. J’ai moi-même abandonné cette série après le tome 2, pour des raisons de thèmes abordés et d’écriture, mais je n’exclus pas de reprendre un jour.
Malheureusement, à partir du moment où l’on entre dans la section des incontournables, je me suis rendu compte que l’auteur spoilait les romans, ce que je trouve dommage, notamment après avoir réussi à ne rien entendre sur Shining parce que je voulais absolument le lire – ici, la fin est révélée, puisqu’est évoqué la suite, Dr. Sleep.

Je n’ai pas poursuivi la lecture pour le moment, de peur de me faire également spoiler Pet Sematary, 22/11/63 et certains autres romans que j’aimerais découvrir par moi-même. J’aimerais continuer, notamment arriver à la section des thèmes de prédilection de King, qui a l’air bien fournie, mais je pense qu’il est préférable que je lise plusieurs autres œuvres avant de reprendre ce guide. J’aurais aimé une petite indication de l’auteur sur les endroits « spoilants », les moments où il est préférable de passer le paragraphe ou la section afin de ne pas se retrouver avec trop d’informations. J’ai toujours envie de lire King – j’ai d’ailleurs repris It pendant ma lecture – mais je suis vraiment déçue d’en avoir trop appris sur Shining.

 

Je reviendrai compléter la chronique lorsque j’aurais terminé le guide, mais je le recommande d’ores et déjà à ceux qui ont suffisamment lu les romans de King pour apprécier cet ouvrage !

 

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