Encens de Johanna Marines #plib2022
Editeur : Snag
Année de sortie : 2021
Nombre de pages : 500
Synopsis : Nouvelle Orléans, 1919. Alors que le tueur à la hache sème la terreur dans les rues et nargue les enquêteurs, le corps mutilé d’une jeune femme est découvert en ville. Que signifient ces notes de musique et ces marques de brûlures retrouvées sur sa peau et ces étranges plumes métalliques plantées dans son dos ?
Pour les inspecteurs Perkins et Bowie, une nouvelle enquête s’ouvre. Se pourrait-il qu’un deuxième meurtrier soit à l’œuvre ? Que faire quand deux tueurs en série rivalisent de cruauté et que la ville devient leur terrain de jeu ? Plongez au cœur des Bayous où le jazz est roi et prenez de la hauteur à bord du Mécanic Hall, un aérocabaret où les dancing-automates sont devenus des déesses de la fête. Découvrez le passé trouble de Grace, une intrépide cartomancienne et de sa chouette mécanique et sautez de toits en toits aux côtés des désembobineurs qui collectent l’électricité pour la New Orleans General Electric Company.
Avis : J’ai lu ce livre pour le Plib 2022 : c’est un des finalistes !
Je dois d’abord dire que je n’étais pas du tout emballée par Encens : je n’avais pas voté pour lui, le résumé ne me disait rien. Pour autant, je n’étais pas réfractaire à sa lecture, comme je l’étais pour D’or et d’oreillers. Je suis donc entrée dans le livre sans attentes.
Dès le début, j’ai senti que ce roman n’était pas fait pour moi. Je n’ai accroché à aucun de ses éléments. Le style d’écriture ne m’a pas plu : il n’est pas mauvais, ce n’est simplement pas une façon d’écrire que j’aime lire. J’aime que le narrateur commente parfois ce qui arrive, mais ce n’était pas le cas ici : cela me sortait de l’histoire plus qu’autre chose. Je n’ai pas non plus réussi à m’attacher aux personnages, ni à m’intéresser vraiment à l’intrigue, pourtant tissée autour de plusieurs mystères concernant l’identité des protagonistes comme des antagonistes. Les coquilles et fautes qui parsèment le texte m’ont aussi un peu gênée dans ma lecture.
Pour autant, j’ai apprécié les décors et l’Histoire alternative inventée par l’autrice. J’aurais presque eu envie de lire un autre roman se centrant sur le conflit qui oppose êtres humains et « ferrailleurs » ! Les animaux mécaniques sont fascinants, tout comme l’idée d’illusionautes ou d’automates qui ont une conscience et se battent pour leurs droits. J’ai également été émue par la fin, tout en étant un peu agacée par le côté [SPOILER 1]
En fin de compte, j’en viens à me demander si ce n’est pas juste le genre Steampunk que je n’apprécie pas. Le seul roman de ce type que j’ai aimé est Rouille de Floriane Soulas, mais il est une exception à la règle.
Donc, plutôt déçue par ma lecture, mais ce n’est pas le livre qui n’est pas bon, il ne me correspondait simplement pas.
[SPOILER 1] tragique de la relation entre Rose et Wilhem. J’ai bien compris que lui ne pouvait pas vieillir, vouant leur relation à l’échec, mais j’aurais aimé les voir profiter du temps qu’ils avaient ensemble.
#ISBN9782490151370
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