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I found myself in Wonderland.

Fleurs d’Oko, tome 1 de Laëtitia Danae #plib2022

Classé dans : Avis littéraires — 8 août 2022 @ 17 h 00 min

Genre : FantasyFleurs d'Oko

Editeur : Snag

Année de sortie : 2021

Nombre de pages : 422

Synopsis : À Sangaré, la magie, réservée aux hommes, se déploie en de multiples couleurs. Mais petite Oko est spéciale. Elle parle le Langage des fleurs.
Lorsque le murmure des griottes annonce la venue du puissant Soumaoro, envoûteur du royaume en quête d’un aspirant prêt à lui succéder, Oko prend sa décision. Elle quitte tout pour assouvir son besoin d’aventure et de reconnaissance.
Alors qu’aux portes de la capitale, la Brousse menace d’étendre son fléau, dans les dédales du palais d’Ivoire, Oko découvre un tout autre monde. Celui de la magie, telle qu’elle ne l’a jamais expérimentée, mais aussi les intrigues de la cour, les ruses et les coups bas. À qui peut-elle se fier ? Qui redouter ? Tant de questions, si peu de réponses. La concurrence est rude et les embûches parsèment le chemin de la jeune aspirante.
Et à travers ses épreuves, petite Oko deviendra grande.

 

Avis : J’ai lu Fleurs d’Oko dans le cadre du Plib 2022 puisqu’il fait partie des cinq finalistes ! J’avais déjà très envie de lire d’autres romans de Laëtitia Danae : je suis contente de l’avoir enfin découverte avec ce livre !

Nous suivons ici Oko, une jeune fille qui désire devenir l’aspirante de Soumaoro afin de devenir envoûteuse. J’ai beaucoup aimé l’univers créé par l’autrice, notamment les quatre types de magie que l’on va découvrir peu à peu au cours de la série. De plus, les personnages se trouvent ici dans une forme d’école de magie, un trope que j’adore en Fantasy ! Se mêlent à cela les intrigues de cour, le mystère autour de la Brousse – qu’est-ce que c’est ? d’où vient-elle ? comment la combattre ? que fait-elle exactement à ceux qui la pénètrent ? – l’Histoire du monde qui reste un peu floue mais paraît très intéressante et que l’on découvre peu à peu grâce aux bribes dont les griottes sont les narratrices au début de chaque chapitre. Dans tous les cas, le lecteur comprend que les femmes de ce monde sont là pour régner, pour diriger, alors que les hommes se sont vus accorder le privilège de manier la magie, privilège très peu offert aux filles. Il est palpable que les femmes doivent être respectées dans ce monde, et ce dès la première scène où Oko apparaît : les hommes n’osent ni la toucher, ni l’insulter, ni la violenter de quelque façon que ce soit. Dernier point sur l’univers : j’aime beaucoup la façon dont les personnages sont nommés, comme l’Ivoire ou la Diaphane, une forme de « nom de famille-titre » qui complète leur prénom.

J’ai beaucoup apprécié les décors qui créent une ambiance assez cosy alors même que les événements et les personnages, eux, tendent à rendre l’atmosphère un peu étouffante, notamment à cause de la compétition entre les aspirants et des complots qui se trament au sein de la cour. L’écriture, quant à elle, est fluide. La narration m’a paru un peu agaçante : en effet, le roman est écrit à la première personne et certains commentaires d’Oko me faisaient lever les yeux au ciel.

Concernant les personnages : Oko, l’héroïne, paraît à certains personnages naïve parce qu’elle est incapable de faire des coups bas quand les autres, eux, n’ont aucun scrupule à éliminer leurs adversaires par tous les moyens. Visiblement douce, elle a tout de même appris que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et elle est endurcie sans que les autres s’en rendent tout à fait compte. Talentueuse, elle ne connaît pas sa valeur, un peu comme les héros/héroïnes de contes de fées auxquels elle ressemble un peu, notamment à cause de Mama Zayenda, l’archétype de la marâtre et premier obstacle d’Oko sur la route qu’elle emprunte pour atteindre son but. J’ai beaucoup aimé Souri, malgré le mystère qui flotte autour de lui. La compétition qui s’instaure entre les aspirants va-t-elle mettre en péril son amitié avec Oko ? SPOILER 1 En revanche, j’ai plus de mal avec Aasir, mais pas pour la même raison qu’Oko. SPOILER 2 Soumaoro est l’archétype du mentor qui a l’air de guider les aspirants à moitié, ce qui donne des scènes dans lesquelles les jeunes gens sont vraiment en danger. Il ne leur dit pas tout et garde des secrets dans sa manche sans pour autant refuser de répondre quand ses élèves ont des questions. SPOILER 3

SPOILER 4

Je suis intriguée par la suite que je lirai donc avec plaisir quand elle sortira ! J’ai envie de découvrir les nouvelles épreuves qui attendent Oko !

 

SPOILER 1 J’ai aimé qu’il ne soit pas le love interest d’Oko, qu’il reste son ami, qu’il ne devienne jamais un prétendant, mais aussi que leur amitié soit mise à mal et qu’ils s’éloignent pour mieux se retrouver.

SPOILER 2 Je trouve qu’il ressemble trop à un second love interest jaloux qui va tenter de conquérir l’héroïne en étant beaucoup trop proche d’elle, pratiquement toxique, un jeune homme qui cache son amour de manière très maladroite pour le lecteur, alors qu’Oko, elle, ne voit rien du tout ! J’ai eu des flashs de l’enfer en revoyant Warner dans Shatter Me : vraiment, Aasir me fait penser à lui ! 

SPOILER 3 Malaïka, quant à elle, est la princesse héritière de Sangaré. Sans amis, sans alliés, elle se retrouve liée à Oko parce qu’elle a décidé que ce serait elle qui lui choisirait un mari, et non Soumaoro. Elle semble, en fin de compte, elle aussi un peu naïve, notamment en ce qui concerne les sentiments des personnages qui l’entourent ; elle n’a pas l’air d’avoir conscience de ce qui se passe autour d’elle.

SPOILER 4 J’ai fini par être agacée par la romance qui s’installe entre Oko et un des prétendants, mais je suis aussi intriguée par la tournure que l’histoire pourrait prendre étant donné que l’aspirante choisit justement ce jeune homme pour être le futur roi de Sangaré ! Enfin, il est évident pour moi que l’une des Ombres claires de la reine est la mère d’Oko.

 

#ISBN9782490151264

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