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I found myself in Wonderland.

Royaume de vent et de colères de Jean-Laurent Del Socorro

Classé dans : Avis littéraires,Coup de cœur — 11 avril 2021 @ 23 h 06 min

Genre : Fantasy, HistoriqueRoyaume de vent et de colères

Editeur : ActuSF

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 280

Synopsis : 1596. Deux ans avant l’édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s’oppose à Henri IV, l’ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi. À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme. Les pions sont en place. Le mistral se lève. La pièce peut commencer.

 

Avis : Du roi je serai l’assassin sort ce mois-ci ; c’est un tome compagnon de Royaume de vent et de colères, donc j’avais envie de le découvrir avant de lire le nouveau roman de Jean-Laurent Del Socorro !

C’est un cas typique de « Pourquoi ai-je tant attendu pour lire ce livre ? » ! C’était phénoménal ! Ça l’est encore davantage quand on comprend que ce roman est le premier de l’auteur alors que j’ai trouvé l’écriture et la structure de l’intrigue presque encore meilleures que celles de Je suis fille de rage, le premier livre que j’ai lu de l’écrivain ! J’ai été impressionnée par la qualité de la plume, le plaisir que j’avais à lire, la complexité et la perfection de la construction du récit. En effet, celui-ci est écrit comme une pièce tragique du XVIe siècle : trois actes, unités de temps, de lieu et d’action, des personnages qui quittent la scène pour que d’autres y montent. C’était EXCELLENT ! J’ai adoré le point de vue multiple et la diversité des personnages : cela permet au lecteur d’entrer d’autant plus dans le roman, de vivre l’histoire auprès de ses différents protagonistes. Comme dans Je suis fille de rage, pas de discrimination de genre ici : les femmes et les hommes sont aussi bien représentés, les femmes sont des personnages d’action et non des poupées effacées, elles se battent, elles vivent véritablement sur la page et elles peuvent mourir comme donner la mort dans le sang. Jean-Laurent Del Socorro est l’un des rares auteurs à les écrire de cette manière ; c’est sans doute la raison pour laquelle, pour moi, il se démarque des autres écrivains. Il inclut également des personnages aux orientations sexuelles et aux origines diverses : c’est donc un grand OUI !

Comme dans Je suis fille de rage, on retrouve les grands éléments qui font que j’adore les romans de cet auteur :
- l’émotion qui naît pour des personnages que l’on côtoie peu de temps mais auxquels on s’attache véritablement ;
- le fait que le lecteur sache que l’écrivain n’a pas peur de tuer ses personnages : cela crée d’autant plus de suspense et rend le récit plus crédible ;
- une forme de poésie dans la parole de certains êtres de papier ;
- l’utilisation du contexte historique et même d’un événement historique parfois oublié par les lecteurs : cela permet de lire un bon roman tout en apprenant des choses sur son propre pays !
- l’action, maîtrisée, bien décrite afin que le lecteur puisse visualiser ce dont il s’agit ;
- le côté Fantasy : j’ai entendu des avis parfois négatifs sur les romans de Jean-Laurent Del Socorro parce qu’ils n’étaient pas assez Fantasy. Au contraire, j’adore ce côté uchronie/Fantasy qui ne change pas pour autant l’issue des événements. J’aime que la magie s’immisce dans l’Histoire, ici, de France et la rende encore plus fascinante !
- une romance que j’ai envie de suivre !

 

En bref, j’ai adoré ce roman que j’ai dévoré en une journée tant j’avais envie de connaître toute l’histoire !

 

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