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I found myself in Wonderland.

Sauveur & Fils, saison 3 de Marie-Aude Murail

Classé dans : Avis littéraires,Coup de cœur — 26 septembre 2020 @ 2 h 03 min

Genre : ContemporaineSauveur & Fils 3

Editeur : L’Ecole des loisirs

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 311

Synopsis : Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kg.

Dans son cabinet de thérapeute, Sauveur reçoit des cas étranges comme ce monsieur Kermartin qui pense que ses voisins du dessus ont installé une caméra de vidéosurveillance dans le plafond de sa chambre à coucher ou comme Gervaise Germain qui s’interdit de prononcer le son « mal » par crainte qu’il ne lui arrive un MALheur.

Mais Sauveur reçoit surtout la souffrance ordinaire des enfants et des adolescents : Maïlys, 4 ans, qui se tape la tête contre les murs pour attirer l’attention de ses parents, Ella, 13 ans, cyberharcelée par ses camarades de classe, Gabin, 17 ans, qui ne va plus au lycée depuis qu’il passe ses nuits dans World of Warcraft, Margaux, 15 ans, qui en est à sa deuxième tentative de suicide ou sa sœur, Blandine, 12 ans, que son père aimerait mettre sous Ritaline pour la « calmer »…

Sauveur peut-il les sauver ? Il n’a que le pouvoir de la parole. Il ne croit pas au Père Noël, mais il croit en l’être humain.

 

Avis : Je continue ma lecture de cette série-surprise !!

Que vous dire de plus que pour les autres tomes ?

J’adore toujours autant les personnages, qu’ils soient principaux, comme Sauveur, Lazare, Louise et Paul, ou les patients, récurrents ou nouveaux, comme Ella, Blandine, Samuel, Maïlys … L’autrice continue de traiter des sujets divers : elle s’approche du harcèlement scolaire, du deuil, de la culpabilité qui se transforme en pathologie, de l’incompréhension des parents face à des enfants qui ont besoin d’eux mais dont ils ne savent pas s’occuper, mais aussi de parents-tyrans qui abusent leurs enfants parce qu’ils veulent les pousser à réussir – même si leur définition de la réussite n’est pas la même que celle de leur progéniture. J’adore toujours autant l’ambiance au 12 rue des Murlins, certes, une maison de garçons, mais dans laquelle on se sent bien. J’ai été émue à de multiples reprises : cette série nous montre la vie telle qu’elle est : belle, touchante, cruelle. La fin m’a particulièrement touchée, surtout parce qu’elle implique un personnage dont je n’attendais rien quand il est apparu dans ce tome !

Donc, une belle série que je ne peux que recommander à tout le monde ! 

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