Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour avril, 2020

Red, White & Royal Blue de Casey McQuiston

Posté : 29 avril, 2020 @ 10:40 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : RomanceRed, White & Royal Blue

Editeur : St. Martin’s Griffin

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 418

Titre en français : Pas encore de titre, mais la sortie française est annoncée pour cette année !

Synopsis : What happens when America’s First Son falls in love with the Prince of Wales?

When his mother became President of the United States, Alex Claremont-Diaz was promptly cast as the American equivalent of a young royal. Handsome, charismatic, genius—his image is pure millennial-marketing gold for the White House. There’s only one problem: Alex has a beef with an actual prince, Henry, across the pond. And when the tabloids get hold of a photo involving an Alex/Henry altercation, U.S./British relations take a turn for the worse.

Heads of the family and state and other handlers devise a plan for damage control: Stage a truce between the two rivals. What at first begins as a fake, Instagrammable friendship grows deeper, and more dangerous, than either Alex or Henry could have imagined. Soon Alex finds himself hurtling into a secret romance with a surprisingly unstuffy Henry that could derail the presidential campaign and upend two nations. It raises the question: Can love save the world after all? Where do we find the courage, and the power, to be the people we are meant to ben? And how can we learn to let our true colors shine through? , how will history remember you?

 

Avis : Je vous avais écrit un bel article tout beau tout propre … et le blog a décidé de ne PAS le sauvegarder. Haha. HAHA !

Je recommence donc !

 

Comment ?! QUOI ?! J’ai lu une romance ?! Mais, que m’arrive-t-il ?!

Plus sérieusement, mon amie Salomé, de la chaîne Kiss the Librarian, m’a offert Red, White & Royal Blue pour Noël parce qu’elle avait elle-même adoré ce livre ! J’ai eu d’abord très peur de ne pas l’apprécier justement parce que la romance n’est pas mon genre de prédilection !

Et pourtant, j’ai pratiquement tout adoré dans ce roman !

C’était, d’abord, sain, et ce n’est pas le cas dans la majorité des romances que j’ai pu lire ! SPOILER 1

Concernant la romance, je n’apprécie pas vraiment le hate-to-love, autant dire que j’ai eu du mal avec le début du roman ! Mais, dès que l’amour est installée, j’étais dedans ! Ce qui m’a intéressée, c’est d’assister à la naissance de l’amour et aux obstacles qui se présentent face aux personnages. Et alors, ici, ce sont de vrais obstacles, contrairement à la majorité des romans – intégrés à des romans d’autres genres – que j’ai pu lire pour faire une histoire d’amour « banale » une « grande tragédie romantique ». Les deux jeunes hommes rencontrent de vrais problèmes sur leur chemin, ce qui m’a fait d’autant plus apprécier ce roman car cela le rend authentique. Seul « bémol » dans cette romance : je n’étais pas prête pour certaines scènes sexuelles qui m’ont donc surprise ! Je m’y suis faite par la suite.

J’ai adoré qu’à partir d’un moment, un groupe se forme et qu’en quelque sorte, le lecteur en fasse partie. C’était agréable, ça réchauffe le cœur : j’ai envie de lire davantage de romans avec ce genre de groupe !! En revanche, dernier « bémol » : l’omniprésence de l’alcool m’a impressionnée. Je veux qu’ils soient étudiants en dernière année à la fac, mais wow, ça faisait beaucoup !

Mon personnage préféré est Henry, sans conteste. J’ai tout adoré de lui : SPOILER 2 J’ai aussi fini par apprécier Alex et le fait qu’il ait des défauts que l’autrice ne nous cache pas. Il évolue au fil des pages, grandit, mûrit et finit par s’ouvrir peu à peu. SPOILER 3

Enfin, j’ai adoré tout ce qui se trouve à côté de la romance, notamment la mise en avant de la politique et des opinions de l’autrice. Le livre est écrit exclusivement du point de vue d’Alex – même si l’on reste en troisième personne – donc le roman se concentre d’abord sur la politique aux Etats-Unis. Alex veut être politicien et soutient sa mère tandis que sa sœur, elle, rêve d’une vie où la politique ne la suit pas. On découvre, par la même occasion, les dessous de la politique, l’hypocrisie notamment : tout le monde doit s’entendre et faire bonne figure, la réputation de la famille royale ne peut être entachée par un membre homosexuel. Ce roman nous montre, en quelque sorte, la « vraie » vie à la Maison blanche puis à Buckingham Palace, et donc les rouages de la machine étatique. Loin de découvrir qu’ils « font ce qu’ils veulent » ou qu’ils « ont la belle vie », le lecteur, et Alex avec lui, se rend compte que la vie dans la famille royale d’Angleterre n’est pas de tout repos et ne rime pas avec bonheur et choix, tout comme elle n’est pas toujours facile et rose quand on est le fils de la Présidente des Etats-Unis. En plus de cela, l’autrice a glissé des opinions très tranchées dans la bouche de ses personnages. Au cas où, pour ceux qui ne voudraient rien savoir, je mets tout ça dans la partie « spoilers » ! SPOILER 4

 

Donc, j’ai adoré cette romance que j’avais très envie de relire immédiatement après l’avoir finie ! Un vrai moment cosy !

 

[PARTIE SPOILERS]

SPOILER 1 : En effet, chaque garçon garde sa personnalité et ne change pas radicalement parce qu’il est amoureux. J’ai adoré qu’Alex reste lui-même et n’ait pas de sorte de stratégie, qu’il se montre tel qu’il est avec Henry, et qu’Henry fasse de même. Les deux jeunes hommes sont amoureux mais sont capables d’avoir une vie à côté de leur relation amoureuse. L’autre est constituant de leur identité, mais ils ne se résument pas qu’à leur amour.

SPOILER 2 : sa réserve, sa confiance en soi lors des scènes d’amour, sa façon d’être toujours là pour Alex. Il ne m’a déçue qu’une seule fois, lorsqu’il s’enfuit alors qu’Alex va lui dire qu’il l’aime. J’ai adoré qu’il ait deux « personnalités » : le vrai Henry, secret, caché de la vue de tous et le Henry social/public, construit par sa famille.

SPOILER 3 : j’ai aimé le passage où sa mère lui demande si c’est « pour toujours » avec Henry. Ce peut paraître prématuré, mais j’ai vraiment adoré ce passage et la révélation que cela provoque chez Alex.

SPOILER 4 : la façon dont Henry et Alex sont perçus par la famille royale ; l’opinion d’Henry et d’Alex sur la monarchie anglaise, parfois assez virulente, et rappelant d’où vient la fortune de la famille royale ; le racisme latent ou manifeste aux Etats-Unis, ainsi que le sexisme qui y règne et que doit affronter la Présidente hispanique ; la façon dont l’homosexualité n’est pas considérée comme « montrable » en politique. Henry et Alex doivent se cacher pour ne pas compromettre la réputation de leur famille respective : ABERRANT ! Et donc, j’ai adoré la fin qui montre un monde dans un meilleur état que le nôtre !

Why We Sleep: Unlocking the Power of Sleep and Dreams de Matthew Walker

Posté : 28 avril, 2020 @ 12:17 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Sciences Why We Sleep

Editeur : Scribner

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 369

Titre en français : Pourquoi dormir ? : Ce que la science nous révèle pour mieux dormir

Synopsis : The first sleep book by a leading scientific expert—Professor Matthew Walker, Director of UC Berkeley’s Sleep and Neuroimaging Lab—reveals his groundbreaking exploration of sleep, explaining how we can harness its transformative power to change our lives for the better.

Sleep is one of the most important but least understood aspects of our life, wellness, and longevity. Until very recently, science had no answer to the question of why we sleep, or what good it served, or why we suffer such devastating health consequences when we don’t sleep. Compared to the other basic drives in life—eating, drinking, and reproducing—the purpose of sleep remained elusive.

An explosion of scientific discoveries in the last twenty years has shed new light on this fundamental aspect of our lives. Now, preeminent neuroscientist and sleep expert Matthew Walker gives us a new understanding of the vital importance of sleep and dreaming. Within the brain, sleep enriches our ability to learn, memorize, and make logical decisions. It recalibrates our emotions, restocks our immune system, fine-tunes our metabolism, and regulates our appetite. Dreaming mollifies painful memories and creates a virtual reality space in which the brain melds past and present knowledge to inspire creativity.

Walker answers important questions about sleep: how do caffeine and alcohol affect sleep? What really happens during REM sleep? Why do our sleep patterns change across a lifetime? How do common sleep aids affect us and can they do long-term damage? Charting cutting-edge scientific breakthroughs, and synthesizing decades of research and clinical practice, Walker explains how we can harness sleep to improve learning, mood, and energy levels; regulate hormones; prevent cancer, Alzheimer’s, and diabetes; slow the effects of aging; increase longevity; enhance the education and lifespan of our children, and boost the efficiency, success, and productivity of our businesses. Clear-eyed, fascinating, and accessible, Why We Sleep is a crucial and illuminating book.

 

Avis : J’ai trouvé ce livre sur Scribd, le grand tentateur !

Avant de commencer ce livre, je m’attendais à mieux comprendre le sommeil et les rêves, mais je ne m’attendais pas à être complètement secouée à propos de tels sujets ! J’ai appris énormément de choses : c’était à la fois utile et effrayant ! Honnêtement, je ne pensais pas que le sommeil était si important avant de lire Why We Sleep ; comme de nombreuses personnes, sans doute, je pensais que c’était nécessaire, mais agaçant ! Je ne le vois plus comme ça du tout maintenant !

Ce qui m’a impressionnée également, c’est l’amas de données, d’expériences et d’études que l’auteur cite ! Tant de recherches dont nous n’avons absolument pas connaissance sur un sujet si fondamental ! J’ai également apprécié que l’auteur ne soit pas friand des expériences sur les animaux et qu’il ne supporte pas celles dans lesquelles ils meurent – il y en a une dans le livre. La plupart de ces expériences ont ensuite été faites sur des humains, mais se pose une question d’éthique : les humains sont volontaires et conscients des risques, pas les animaux.

De nombreuses informations sont assez déroutantes, même effrayantes, mais elles doivent être connues par tous. J’étais abasourdie que l’on ne nous apprenne pas certaines choses à l’école ! L’auteur n’a pas peur de nous parler des éléments les plus affreux : il est sûr de choquer le lecteur et de le « forcer » à reconsidérer sa façon de voir le sommeil.

J’ai, enfin, aimé que l’auteur nous donne des conseils et astuces et qu’il tente tout de même de nous parler des maladies courantes du sommeil sans nous effrayer. En effet, la partie effrayante ne concerne que le fait de ne pas dormir huit heures par nuit sciemment, du fait de nous priver de sommeil en sachant ce que l’on fait ! Quand il traite des maladies du sommeil, il met en avant les traitements ou les possibilités de traitement sur lesquelles les chercheurs travaillent activement !

 

Donc, je conseillerai ce livre à tous ! Il est important et nécessaire !

Lady Chatterley’s Lover de D.H. Lawrence

Posté : 19 avril, 2020 @ 1:24 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : ClassiqueLady Chatterley's Lover

Editeur : Penguin (Twentieth Century Classics)

Année de sortie : 1995 [1928]

Nombre de pages : 302 + 33

Titre en VF : L’Amant de Lady Chatterley

Synopsis : Ranks among the twentieth century’s most extraordinary literary achievements … [it] uniquely combines energy with elegy, pungency with delight, tradition with experiment‘ – Michael Squires 

With her soft brown hair, lithe figure and big, wondering eyes, Constance Chatterley is possessed of a certain vitality. Yet she is deeply unhappy; married to an invalid, she is almost as inwardly paralysed as her husband Clifford is paralysed below the waist. It is not until she finds refuge in the arms of Mellors the game-keeper, a solitary man of a class apart, that she feels regenerated. Together they move from an outer world of chaos towards an inner world of fulfillment.

Included here, in his essay A Propos of Lady Chatterley’s Lover, are Lawrence’s own, final thoughts on male-female relationships in the modern world. This Penguin edition reproduces the newly established Cambridge text, the first edition ever to restore to Lawrence’s most famous work the words he wrote and the first to correct authoritatively the 1928 Florence edition which Lawrence personally supervised.

 

Avis : J’ai pris ce livre au hasard dans ma PAL : j’avais envie d’un classique et celui-ci se trouvait dans ma bibliothèque depuis plus de deux ans !

Quelque chose d’étrange s’est produit à la lecture de ce livre : je suis tombée amoureuse d’un auteur tout en n’étant pas entièrement d’accord avec lui.

 

ATTENTION, pour les personnes qui y sont sensibles, je vais parler du sujet du roman, c’est-à-dire, de sexe dans cette chronique. Je préfère vous prévenir ! 

 

Donc, d’un côté, le grand amour :

- J’ai adoré l’écriture de D.H. Lawrence, ce qui n’aurait pas dû être le cas, puisque je déteste quand un auteur répète souvent les mêmes expressions ou même les mêmes mots : ici, je ne sais pas pourquoi, cela ne m’a pas dérangée du tout ! J’ai, au contraire, tellement adoré l’écriture de cet auteur que j’ai envie de lire tous ses livres !

- Je suis complètement d’accord avec le message principal que D.H. Lawrence essaie de faire passer : les hommes se sont séparés de la nature et de leur cycle naturel – dans tous les domaines – et ils ont besoin de les retrouver pour mener une vie qui vaille le coup. Ce roman se concentre sur le sexe, mais on peut aller plus loin encore !

- SPOILER 1 Dans son essai, l’auteur explique que Platon, Aristote et Jésus ont détruit le côté physique de l’homme, son corps, pour faire régner l’esprit, ce qui a, en quelque sorte, estropié l’humanité.

- L’auteur dépeint une femme dont la vie sexuelle est libérée ET qui ne se sent pas coupable à cause de cela : c’est la première fois que je rencontre ce type de personnages féminins dans un roman classique ! Elles se sentent toutes coupables d’une façon ou d’une autre. Ici, pas de honte, et c’était formidable !

- Je me suis sentie très proche de ce livre et de ses personnages : j’avais l’impression que tout sonnait vrai, authentique.

 

Mais, d’un autre côté, je ne suis pas du tout d’accord sur certains points :

- Il n’est pas permis aux femmes de rechercher le plaisir par d’autres moyens que le phallus : c’est le « grand pont » et la seule façon pour les hommes et les femmes d’être unis. Si une femme recherche le plaisir différemment, l’homme est dégoûté et l’amour ne peut pas durer. Les pénis sont nécessaires à une vie sexuelle normale. Et l’homosexualité est considérée comme secondaire, incomplète. Haha. Mais bien sûr. C’est évident. Que serions-nous, pauvres femmes, sans le phallus ? Et comment deux femmes pourraient-elles être considérées comme un couple naturel ? Haha. Laissez-moi rire.

- Un commentaire raciste est placé dans la bouche de Mellors : il dit que les femmes noires sont comme de la boue pour les hommes blancs. JE SUIS DÉÇUE LAWRENCE, JE SUIS TRÈS DÉÇUE.

- Enfin, je me dois d’évoquer l’aspect religieux. Naïvement, et étant donné le sujet du roman, je ne pensais pas que la religion serait présente dans cette œuvre. Je me suis largement trompée. Je suis d’accord avec certaines idées qu’a D.H. Lawrence à propos de la religion dans son essai « A Propos of Lady Chatterley’s Lover« , mais je ne le suis pas tout à fait. Lawrence voit la religion comme une façon pour les hommes de revenir à la nature et au cycle naturel qui est le leur ; mais je n’en suis pas persuadée. Dans son essai, j’ai eu l’impression d’un mix de paganisme et de religion qui m’a plu, mais je ne peux pas faire confiance à l’Eglise ou croire en Dieu. C’était, pour autant, très intéressant, une fois que l’on enlève le sexisme religieux.

 

C’était une lecture très personnelle, pleine de contradictions pour moi. Je comprends pourquoi Lady Chatterley’s Lover était controversé à l’époque de sa publication, et je comprends même pourquoi il peut choquer encore aujourd’hui. Je suis violemment contre certains aspects du roman ; mais je ne peux pas pour autant le rejeter complètement. Je l’ai adoré, j’adore D.H. Lawrence – qui rejoint mon panthéon d’auteurs et autrices à vénérer, malgré son aversion pour Jane Austen – et je pense que je lirai tous ses livres doucement, afin de m’immerger dans son œuvre.

 

Donc, un roman qui m’a surprise, qui m’a secouée et qui m’a fait découvrir un nouvel auteur que j’aime (bientôt un favori ?) !

 

SPOILER 1 : J’ai adoré que Mellors et Clifford représentent chacun un côté de l’humanité. Mellors est l’homme naturel, le véritable homme, celui qui a besoin du corps, qui le représente. Clifford est l’homme mort : sa paralysie représente son incapacité à être un homme véritable. Pas dans le sens où il est impuissant – même si c’est aussi le cas – mais dans le sens où, même s’il avait pu l’être, il ne l’aurait pas été. Il est le bourgeois qui ne pense qu’à l’esprit, pour qui le corps est haïssable, quelque chose dont il faut s’accommoder parce qu’il est là, mais rien qui vaille vraiment la peine. Il est mort à l’intérieur, une âme morte, parce qu’il ne comprend pas le lien de l’homme avec la nature et le besoin physique des hommes et des femmes. Il est l’esprit, Mellors est le corps. Un équilibre serait formidable, mais ce n’est pas du tout ce que cherchait à trouver ce roman ! 

The Seven Deaths of Evelyn Hardcastle de Stuart Turton

Posté : 9 avril, 2020 @ 5:17 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Genre : Science-fiction, Mystère, HistoriqueThe Seven Deaths of Evelyn Hardcastle

Editeur : Raven Books (Harper)

Année de sortie : 2018

Nombre de pages : 528

Titre en VF : Les Sept morts d’Evelyn Hardcastle

Synopsis : THE SUNDAY TIMES BESTSELLER.

« Gosford Park » meets « Groundhog Day » by way of Agatha Christie – the most inventive story you’ll read this year.

Tonight, Evelyn Hardcastle will be killed… again.

It is meant to be a celebration but it ends in tragedy. As fireworks explode overhead, Evelyn Hardcastle, the young and beautiful daughter of the house, is killed.

But Evelyn will not die just once. Until Aiden – one of the guests summoned to Blackheath for the party – can solve her murder, the day will repeat itself, over and over again. Every time ending with the fateful pistol shot.

The only way to break this cycle is to identify the killer. But each time the day begins again, Aiden wakes in the body of a different guest. And someone is determined to prevent him ever escaping Blackheath…

 

Avis : J’avais vraiment très envie de lire ce livre : j’avais vu que c’était un coup de cœur pour Emily Fox et le résumé avait l’air parfait ! J’ai été ravie de le trouver sur Scribd – aka le paradis !

J’ai, honnêtement, à peu près tout aimé dans ce livre :

- l’idée est très originale, comme la révélation : [SPOILER 1] En plus, le côté SF est bon, mais j’aurais peut-être aimé en voir plus, en apprendre plus ? Je ne sais pas, il m’a manqué un petit quelque chose, une explication de comment tout fonctionnait peut-être, ou la date à laquelle on se trouve ?

- j’ai trouvé l’écriture excellente et j’ai noté plusieurs citations ! J’ai adoré [SPOILER 2] 

- le décor était par fait : Blackheath a tout du manoir gothique !! Rien que la maison crée une ambiance bien particulière, alimentée par la forêt sinistre du domaine !

- enfin, j’ai adoré suivre le narrateur dans ses aventures et comprendre tout petit à petit, en même temps que lui ! En effet, le lecteur est aussi perdu que le narrateur quand le roman commence, et j’adore ce genre de situation !

J’ai également aimé les rebondissements : j’ai vraiment été surprise par ce livre, mais peut-être un peu trop ? Je ne pouvais rien voir venir, mais qui l’aurait pu ? Les révélations sont ahurissantes et il semble qu’aucun indice n’aurait pu laisser deviner la vérité. Cette enquête était impossible à résoudre, un peu comme Dix petits nègres d’Agatha Christie – et, en gros, tous les romans d’Agatha Christie pour moi ! Ce n’est pas une mauvaise chose, loin de là, mais j’ai trouvé que c’était peut-être un peu trop !

 

Donc, un excellent thriller SF qui nous transporte et nous laisse bouche bée quand vient la révélation !

 

SECTION SPOILERS

1 L’idée d’une prison située dans une boucle temporelle est déjà excellente, mais ajouter à cela que les prisonniers, pour sortir, doivent résoudre l’affaire jamais résolue est encore meilleur ! J’ai aimé la réflexion sur le changement, le fait qu’Aiden défende Anna, qui n’est clairement pas la même personne depuis ces décennies passées enfermée, sans se souvenir de ce pour quoi elle se trouve là. Tout le long du roman, je me suis demandée pourquoi Aiden et Anna étaient enfermés à Blackheath et, surtout, ce qui avait poussé Aiden à y entrer de son plein gré ! Je ne m’attendais pas du tout à ça ! Mais j’ai adoré que le côté rédemption soit mis en avant, le fait que les gens peuvent effectivement changer. 

J’ai adoré la façon dont Aiden change d’hôte et le fait que chacun soit différent. C’est tout à fait logique et cohérent ! Aiden perd peu à peu pied s’il se laisse faire par son hôte et il adopte, en quelque sorte, une partie de la personnalité de l’hôte. Par exemple, lorsqu’il frappe la cuisinière, c’est parce qu’il a laissé Derby prendre le contrôle de son corps, qu’il a laissé sa colère le submerger. J’ai adoré cet aspect du roman : cela rendait, pour moi, l’intrigue d’autant plus profonde et vraisemblable. J’ai également trouvé que cela ajoutait de l’émotion : Aiden a peur de se perdre, certes, mais il découvre également les peurs, les inquiétudes et les problèmes de tous ces hôtes. Pour certains, il ne ressent, au début, pas de compassion ; mais cela vient au fil de la journée qu’il passe avec eux. J’ai trouvé que c’était très juste, très vrai. 

The Hitch Hiker’s Guide to the Galaxy, book 3: Life, the Universe, and Everything de Douglas Adams

Posté : 4 avril, 2020 @ 7:35 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Science-FictionThe Hitch Hiker's Guide to the Galaxy

Editeur : Windmill

Année de sortie : 2014 [1982]

Nombre de pages : 148

Titre en VF : La Vie, l’Univers et le reste

Synopsis : First a legendary radio series, then a sequence of bestselling books, and most recently a blockbuster movie, The Hitch Hiker’s Guide to the Galaxy is one of the greatest fictional enterprises of the twentieth century. Reissued in time for the first novel’s thirty-fifth anniversary, this hardback omnibus edition features all five parts of the trilogy, along with a wealth of extra material prefaced and contextualised by Jem Roberts, the official biographer of Douglas Adams, to complete the canon.

This unique hardback edition is indispensable for any would-be galactic traveller, and a must-read for all Douglas Adams fans.

 

Avis : J’avais adoré les deux premiers tomes de la série, je m’attendais donc à adorer tout autant ce troisième volume !

Mais quelque chose n’a pas fonctionné pour moi : c’était un bon livre, mais pas aussi brillant que les deux précédents. J’ai été perdue dans l’intrigue, toujours aussi farfelue, mais moins logique et plus décousue il me semble : je ne savais plus tellement où le livre voulait me mener. J’étais confuse, mais pas dans le bon sens du terme. De plus, ce livre m’a semblé long, alors qu’il est aussi court que les tomes précédents ! Peut-être était-ce moi qui n’étais pas dedans, peut-être était-ce effectivement ce livre qui était un peu en-dessous ? Dans tous les cas, je suis ressortie de ma lecture déçue.

Pour autant, j’aime toujours les personnages, le style d’écriture, j’ai ri à certains moments, et j’ai été impressionnée parfois, puisque l’on retrouve tout de même des éléments scientifiques tordus dans tous les sens, mais toujours plausibles ! Mais rien n’était à la hauteur du premier et du deuxième tomes de la série ! 

 

Donc, globalement déçue par ce tome 3, je continuerai tout de même en espérant que les volumes suivants soient encore meilleurs ! 

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