Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour décembre, 2019

Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le Jardin des âmes de Georgia Caldera #plib2020

Posté : 30 décembre, 2019 @ 11:18 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : FantasyLes Brumes de Cendrelune

Editeur : J’ai lu

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 348

Synopsis : Dans le royaume de Cendrelune, les dieux épient les pensées des hommes, et leur Exécuteur, l’Ombre, veille à condamner tous ceux qui nourriraient des envies de rébellion.

Or, il semble que certaines failles existent. À l’âge de 17 ans, Céphise ne vit en effet que pour se venger. Depuis qu’on l’a amputée d’une partie d’elle-même et privée de sa famille, elle ne rêve plus que d’une chose : s’affranchir de la tyrannie du tout-puissant Orion, Dieu parmi les dieux. Et contre toute attente, il se pourrait qu’elle ne soit pas seule…

 

Avis : J’ai reçu ce roman dans le cadre des livres voyageurs du Plib ! Merci aux organisatrices, à la personne qui a accepté de prêter son livre, et à celle qui me l’a envoyé !

Je dois bien l’avouer, je n’étais pas emballée par ce roman, non pas à cause du résumé, mais plutôt « à cause » de son autrice. J’ai lu le premier tome des Larmes rouges il y a quelques années, et j’ai détesté avec passion le personnage de Cornélia, qui a ruiné ma lecture. J’avais donc très peur de lire Les Brumes de Cendrelune et de ressentir la même chose pour Céphise ! Mais j’ai décidé de laisser une chance à ce roman, et j’ai bien fait ! Rien que le fait de suivre des dieux, d’être dans une société où ils existent vraiment, où ils gouvernent, m’a séduite ! Le lecteur croit aussi comprendre, à certaines allusions des personnages, qu’il se trouve dans un roman Fantasy « postapocalyptique », en quelque sorte, puisque la Seconde Guerre mondiale est évoquée, et que les dieux seraient descendus pour mettre fin aux bêtises des hommes. Ajoutons à cela une ambiance assez pesante, un Empereur-dieu tyrannique, et un étrange lien entre les deux personnages principaux : cela donne un roman qui m’a complètement happée, et qui ne m’a pas lâchée avant que je l’aie terminé !

Comme je l’ai dit plus haut, concernant les personnages, j’avais peur de ressentir la même chose que pour Cornélia, l’héroïne des Larmes rouges. Ce ne fut pas le cas : il arrive des choses horribles à Céphise, mais elle ne réagit pas vraiment – ou pas totalement – comme Cornélia, ce qui me l’a rendu plus sympathique. Mais, comme dans Les Larmes rouges, j’ai préféré le personnage masculin, Verlaine. Je le trouve captivant, et très complexe, quand Céphise est beaucoup plus transparente. J’étais également bien plus intéressée par les dieux, et les intrigues de certains d’entre eux, que par les humains et leur potentielle rébellion. C’est à partir du chapitre qui introduit Proserpine que j’ai été emportée par le roman !

Petits bémols : pas mal de répétitions de la part des personnages, notamment quand ils pensent à l’autre, ou quand ils s’auto-tourmentent ; la romance, qui ne me convainc pas tout à fait, qui qu’elle réunisse.

La fin … ce devrait être interdit d’écrire ce genre de fin !! C’est de la torture !! J’ai très envie de lire la suite !!

 

Donc, un très bon roman, qui introduit un monde intriguant, et qui donne terriblement envie de tourner les pages plus vite !

 

[SECTION SPOILERS] 

J’ai adoré le lien entre les personnages, et le fait qu’ils soient clairement confrontés à des vies antérieures pendant lesquelles ils se sont connus et aimés. J’ai un peu moins apprécié la naissance d’un triangle amoureux potentiel pour la suite de la série, entre Céphise, Halfdan et Verlaine…

Je suis aussi persuadée que Verlaine et Céphise sont frère et soeur, que Céphise est l’objet d’une expérience ratée par Orion : il parle à Proserpine de ses multiples essais pour créer un demi-dieu parfait, ce serait donc logique ! Et la révélation de Verlaine à Céphise dans le passé, ce qu’il commence à lui dire : « Je suis … », et la raison qui expliquerait qu’il la quitte si brutalement, sans explication, pourrait également être leur lien de parenté ! On nous explique au début du roman que seuls les dieux, ou demi-dieux, ont des pouvoirs, qu’ils se marient entre eux, et la symétrie entre les pouvoirs de Céphise et Verlaine est beaucoup trop flagrante ! Mais, cela signifie aussi qu’il existe sans doute d’autres demi-dieux qui pourraient aider nos héros à renverser l’Empereur-dieu, si besoin est !

J’ai aimé que l’on ait un autre éclairage sur Héphaïstos, qui est en fait un « gentil » dans le roman, étant donné qu’il tente d’aider les humains depuis des années. Il est la raison pour laquelle Orion ne peut pas entendre Céphise. J’ai aimé l’histoire entre lui et Proserpine ! Cela le rend plus « humain », plus attachant, et lui donne une vraie place sur l’échiquier.

J’ai, enfin, adoré les révélations finales : Proserpine est une Vestale, Janus est la Dame des Brumes disparue, et Verlaine sonnera le glas de son père, il est la clé pour le détruire. 

 

#ISBN9782290165614

Miss Islande d’Auður Ava Ólafsdóttir

Posté : 28 décembre, 2019 @ 3:01 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Historique Miss Islande

Editeur : Zulma

Année de sortie : 2018

Nombre de pages : 262

Titre en VO :Ungfrú Ísland

Synopsis : Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu’à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.

Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas -, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…

Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service presse ; je remercie à nouveau les éditions Zulma pour cette découverte !

Je n’avais jamais lu d’auteurs islandais avant de lire Miss Islande ; je découvrais donc à la fois une autrice, et une culture tout à fait différente de la mienne ! Une des premières scènes du livre montre la découpe d’un cachalot sur un baleinier … autant vous dire que cela partait mal pour moi ! J’ai eu peur d’assister au dépecement de plusieurs animaux au cours du roman : ce ne fut pas le cas ! Au fil des pages, j’ai été séduite par à peu près tous les éléments de ce livre. D’abord, l’écriture : elle est tout en retenue. Jamais la narratrice, Hekla, ne nous livre sa pensée. Elle est très effacée face aux autres personnages qu’elle côtoie, comme Isey, Jon et Starkadur. Ce sont eux qui prennent le pas sur elle, même s’ils nous parlent souvent de leur relation avec Hekla, de ce qu’elle représente pour eux. Ils la décrivent pour nous, puisqu’Hekla ne parle jamais d’elle-même. Par cet effacement, le lecteur sent que l’autrice lui fait confiance : elle ne met pas de gros sabots, ne donne pas son opinion sur les personnages, leur situation, sur ce qui arrive à Hekla. C’est le lecteur qui doit se rendre compte de ce qu’implique le texte sans le dire. C’est le cas dans la scène pendant laquelle Hekla passe un entretien d’embauche : le patron lui laisse entendre qu’il la trouve très attirante, qu’il veut coucher avec elle si elle vient travailler pour lui, en gros. Le chapitre suivant commence par la deuxième possibilité d’emploi pour Hekla : on ne sait donc pas comment la jeune fille réagit face à l’homme, ni ce qu’elle pense. Puis, vient, comme je l’ai dit, la découverte d’une autre culture : Hekla lit beaucoup, comme les personnages qui gravitent autour d’elle. Sont donc évoqués de nombreux auteurs et autrices, islandais, mais aussi d’autres pays, comme James Joyce. Cela m’a donné très envie de lire ces auteurs et autrices !

Au fil des pages, le lecteur s’attache aux personnages proches d’Hekla. Ils sont très différents les uns des autres : Isey est une jeune femme de l’âge d’Hekla, qui écrit comme elle, mais qui est mariée et a une petite fille. Les passages qui la concernent sont empreints d’une tristesse sourde due à la certitude que sa vie est toute tracée ; mais, encore une fois, au début du roman en tout cas, c’est grâce à l’écriture,, derrière les mots prononcés par Isey, que le lecteur se rend compte de ce mal-être qui l’habite. Elle se dit profondément heureuse, mais ce n’est pas ce que dit son torrent de mots, ses regrets, ses rêves. Elle m’a fait profondément mal au cœur, tout comme Jon, l’ami d’Hekla. Homosexuel, il ne trouve pas sa place dans le monde, se sent exclu, à jamais rejeté. Différent, il est malmené partout où il se trouve. Vers la fin du roman, j’en suis venue à ressentir de l’angoisse pour ces deux personnages ! Ensuite, Starkadur. Poète, il rêve d’être publié. Sa vie avec Hekla la place dans un rôle de femme au foyer qu’elle ne refuse pas ouvertement ; mais le jeune homme finit par comprendre qu’elle est différente, et qu’elle ne désire pas se conformer aux attendus de la société. Il m’a profondément agacée la majeure partie du temps ! Enfin, les parents tiennent une certaine place dans le roman. Le père d’Hekla l’a nommée d’après un volcan parce que c’est sa passion ; il a, en quelque sorte, fait de sa fille un volcan, quelqu’un d’imprévisible, une explosion dans une société qui refuse leur juste place aux femmes. La mère, elle, décède, ou ne peut achever ses phrases, comme c’est le cas de la mère de Starkadur. Elles s’effacent donc, tout en laissant une trace.

J’ai adoré les thèmes abordés dans Miss Islande. Loin de se conformer aux diktat de la société, Hekla est différente, et, même si elle ne le revendique pas ouvertement, elle ne se laisse pas museler. Elle refuse, tout le long du roman, de participer à ce concours de beauté, qui donne son titre au livre ; elle n’est pas qu’un corps, elle n’est pas qu’une forme, et elle ne veut pas que l’on ne juge que son physique. Elle ose répondre aux hommes, porter des pantalons, écrire – et ce, mieux que les hommes -, lire des auteurs/autrices qui ne sont pas lu(e)s dans son pays, partir de son village pour la capitale, puis de son pays pour l’étranger, [SPOILER] se marier pour être libre, avec quelqu’un qui ne veut rien d’elle. [FIN DU SPOILER] Elle est symbole de liberté, quand Isey, elle, renvoie à la condition des femmes à l’époque. L’écriture leur est à toutes deux vitale, mais l’une doit peu à peu y renoncer, quand l’autre veut en vivre. A travers Jon, l’homosexualité et la façon dont elle est perçue est mise en avant : voir les tourments du jeune homme m’a brisé le cœur. J’ai adoré le passage dans lequel il déclare à Hekla que l’on ne verra pas plus deux hommes marcher main dans la main dans la rue que l’homme marcher sur la lune !

La fin … je ne sais trop quoi en dire ! Je ne m’attendais pas à ça ! J’ai été un peu déçue, surtout par ce que l’on apprend dans la dernière lettre de Starkadur. Mais n’est-ce pas « normal » dans les années 60 ? [SPOILER] J’ai eu un petit effet : « tout ça pour ça ? Toute cette quête de liberté pour être obligée de donner son manuscrit à un homme afin qu’il soit publié ? » Quelle tristesse … [FIN DU SPOILER]

 

Donc, une belle découverte !! Je pense lire d’autres livres de l’autrice, et lire d’autres auteurs/autrices islandais ! 

Game of Thrones : une fin sombre et pleine de terreurs de Marianne Chaillan

Posté : 20 décembre, 2019 @ 11:56 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Essai, Philosophie Game of Thrones : une fin sombre et pleine de terreur

Editeur : Editions des Equateurs (Philosophie) 

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 228

Synopsis : « Si vous pensiez que ça finirait bien, c’est que vous n’avez pas été très attentifs. » La réplique du cruel Ramsay Bolton résonne autrement depuis la conclusion de la saga au succès mondial, Game of Thrones. Comment interpréter cette fin jugée, par de nombreux fans, terriblement décevante ? Les créateurs de la série ont-ils manqué de souffle ou porté jusqu’au bout une certaine vision de l’homme ? Et si l’analyse philosophique, en nous offrant des clefs de compréhension, nous aidait à surmonter notre déception ? Eclairant cette fin douce-amère, elle permet aussi de dresser, à la manière du Hall of Faces – la galerie des visages du temple de Braavos -, un portrait définitif des merveilleux personnages qui ont peuplé la série. Héros d’une nouvelle mythologie, leurs trajectoires, riches d’enseignements, portent la leçon philosophique de cette formidable histoire de glace et de feu. De quoi Daenerys est-elle le nom ? Que nous a appris Cersei Lannister ? Quelle leçon de sagesse nous livrent Jon Snow ou Arya Stark ? Bref, à travers sa conclusion et ses personnages, il est temps d’expliciter la sagesse de Game of Thrones.

 

Avis : J’ai reçu ce livre en service de presse par les éditions des Equateurs, que je remercie à nouveau !!

En effet, comment ne pas remercier quand on peut lire un livre de cette qualité ?! Tout est excellent ! Mais, allons-y doucement, et commençons au commencement ! 

Ce n’est pas un secret : j’ai été profondément déçue par la saison 8 de Game of Thrones. Tellement que cette série n’est plus ma préférée. J’ai ressenti un profond malaise à la regarder, notamment l’épisode The Bells, qui est tout simplement un cauchemar. J’avais envie de pleurer, et je me demandais si je ne rêvais pas, si c’était bien réel. Révoltée, dégoûtée, triste, en colère, déçue. Globalement déçue. Alors, lire dans le résumé d’une non-fiction sur GoT que l’autrice va traiter de cette déception, pour moi, c’était assez rassurant. Parce que cela veut dire : 1) que je ne suis pas la seule dans mon cas, donc, 2) que mon opinion n’est pas illégitime et 3) que d’autres ont tenté de comprendre pourquoi une telle déception. Et après le coup de cœur monumental qu’a été pour moi Ainsi philosophait Amélie Nothomb, je me suis dit que Marianne Chaillan était la plus à même de m’aider.

Donc, quand une abonnée m’a parlé de ce livre, je me suis lancée et j’ai demandé à la maison d’édition si je pouvais le recevoir en service de presse. Quelle joie de les voir accepter, et de recevoir très rapidement ce livre ! J’avais envie de le commencer tout de suite, mais j’avais aussi envie de le faire durer un peu : j’ai avalé Ainsi philosophait Amélie Nothomb en une journée, et je sentais que Game of Thrones : une fin sombre et pleine de terreur allait subir le même sort ! Spoiler : j’avais raison ! Finalement, après plusieurs jours sans coups de cœur, et un roman en cours qui ne m’attire pas, je me suis décidée à le commencer !

Comme je l’ai dit plus haut, ce livre est EXCELLENT ! Tout est bon sincèrement ! L’autrice part de son expérience personnelle pour nous expliquer pourquoi elle a décidé d’écrire ce livre : sa déception, sa frustration, sa colère face à la saison 8, sentiments partagés par des milliers de fans à travers le monde. Après réflexion, elle s’est dit que les scénaristes ne pouvaient pas simplement massacrer leur série de cette façon, et a tenté de comprendre le message de GoT, la philosophie DE Game of Thrones, comme elle le dit, et plus la philosophie DANS Game of Thrones, comme c’était le cas dans son premier essai sur la série, Game of Thrones : une métaphysique des meurtres - que j’ai encore plus envie de lire maintenant que j’ai fini ce livre !! Les analyses philosophiques sont claires, sensées, expliquées de façon à ce que le lecteur comprenne bien où l’autrice veut en venir : j’ai appris énormément de choses, et ce livre permet d’offrir un nouvel éclairage à la série, éclairage qui permet de comprendre ce qui passe facilement pour incohérent. Bon, il reste tout de même quelque chose d’incompréhensible, [SPOILER] et j’ai aimé retrouver mes mots dans la bouche de Marianne Chaillan : un des personnages est bien mort avant sa mort physique, parce qu’il est méconnaissable à partir de ce moment ! [FIN DU SPOILER] J’ai adoré les nombreuses références et la façon de présenter les choses de l’autrice : comme avec Ainsi philosophait Amélie Nothomb - mais en un peu moins prégnant – on retrouve un ton qui invite le lecteur à entrer dans « l’histoire » que nous raconte Marianne Chaillan. La deuxième partie, le « Hall of faces », est introduite de telle façon que le lecteur a l’impression de se promener dans une pièce en compagnie de l’autrice ! A ce moment-là, chaque personnage important est passé au crible, afin de déterminer quelle est la leçon qu’il nous apprend en particulier. La première partie, elle, se concentre sur les leçons de la série en général : c’est très pessimiste, mais ce n’est pas étonnant ! L’autrice reprend des citations de G.R.R. Martin, mais aussi des personnages, pour appuyer son propos. Elle rapproche ces leçons de théories philosophiques, comme celles de Kant, Nietzsche, Spinoza, et d’autres encore ; elle fait même des personnages les « candidats » des philosophes, ceux pour qui ils auraient « voté » ! Pour ne rien gâcher, j’adore l’écriture de l’autrice : c’est fluide à lire, ce peut aussi être poétique, surtout l’introduction et la conclusion ! On ressent toute l’émotion de l’autrice face à cette série, émotion partagée à cent pour cent ! Au fil de la lecture, j’ai aussi cru comprendre que, certes, la déception s’est atténuée, mais elle est toujours présente en fond, malgré un amour sincère pour la série, et pour ce qu’elle apporte.

J’aurais envie de vous détailler ici tout ce que j’ai appris, tout ce qui m’a intéressée ou émue ; mais je vais vous laisser lire le livre ! Marianne Chaillan le dit bien mieux que moi !

En fin de compte, Game of Thrones : une fin sombre et pleine de terreur m’a permis de me réconcilier avec cette série, et de mieux la comprendre. J’ai maintenant envie, non de revoir la saison 8, je pense que ça n’arrivera jamais, mais de relire la série ; j’avais tenté de la recommencer mais la déception était si grande que je n’arrivais pas à apprécier ! J’ai également hâte de tenir ENFIN entre mes mains le sixième tome d’A Song of Ice and Fire – en 2020 ? *prière* 

 

Donc, un excellent essai philosophique, qui donne envie de se replonger dans la série, mais également de lire toutes les œuvres de l’autrice ! Quel talent ! 

Les Héritiers d’Higashi, tome 1 : Okami-Hime de Clémence Godefroy #plib2020

Posté : 20 décembre, 2019 @ 12:12 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, MythologieLes Héritiers d'Higashi 1

Editeur : Editions du Chat Noir

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 220

Synopsis : Il y a bien longtemps à Higashi, les différentes lignées de bakemono, ces humains porteurs d’esprits animaux et dotés de pouvoirs incroyables, vivaient en harmonie. Mais la guerre les a décimés, et depuis un siècle le clan Odai et les descendants des renards règnent sans partage sur l’archipel, reléguant les autres bakemono aux brumes du passé.

Ayané, jeune disciple de l’Ordre de la Main Pure, se soucie bien peu de ces légendes. Pleine d’énergie mais peu disciplinée, elle aimerait surtout faire ses preuves au combat. Jusqu’au jour où ses supérieures lui assignent une mission très spéciale : partir au service d’un clan prestigieux dans le nord du pays et veiller sur leur hôte, Numié Dayut, une princesse exilée qui cache un lourd secret.

 

Avis : J’ai reçu ce livre dans le cadre des livres voyageurs du plib ! 

Les Héritiers d’Higashi fait partie de mes vingt sélectionnés : autant vous dire que j’étais contente de le voir dans les vingt effectifs ! J’aime beaucoup les romans qui traitent de mythologie, que ce soit grecque, égyptienne ou, ici, japonaise ! C’est une de celles que je connais le moins, donc j’adore en apprendre davantage sur les « dieux », yokai, sur les différents types de bakemono … et apprendre tout ce vocabulaire en même temps ! En effet, pour ceux qui, comme moi, ne sont pas à cent pour cent familiers de cet univers, ce peut être assez compliqué de tout saisir du premier coup ! Il n’y a ni notes de bas de page, ni glossaire, ce que je trouve un peu dommage ; cela aurait sans doute facilité la lecture, rien que par le fait de ne pas avoir à s’arrêter sur le mot pour tenter de comprendre de quel type de créature on parle ! Si on le prend autrement, c’est très intéressant et enrichissant d’avoir une diversité d’êtres surnaturels, et de voir les liens et les différences entre eux ! Je dois dire que tout n’était pas toujours très clair pour moi, notamment concernant les personnages qui possèdent ou non des pouvoirs. J’ai fini par percevoir une idée de dilution au fil des générations ; mais, sur le coup, j’ai eu un peu de mal ! Cela m’a légèrement empêchée d’entrer dans le livre au début ; en fin de compte, en refermant le roman, je me suis dit que je n’y étais jamais vraiment entrée !

En effet, malgré mon enthousiasme pour ce livre, je ne suis pas parvenue à être happée. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, et je ne suis pas convaincue par la romance – d’ailleurs, je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait une ici ; sur le coup, j’ai été déçue, je l’avoue ! J’ai également noté plusieurs petites coquilles, et de légères fautes de français qui, à chaque fois que j’en trouve dans un bouquin, me sorte de l’histoire …

Pour autant, j’ai envie de lire le tome 2 ; mais j’attends davantage ! Je veux être transportée dans cet univers, surtout que la quête peut s’avérer prenante ! [SPOILER] La constitution d’un groupe, à la fin d’Okami-Hime, me donne également envie ; mais j’ai peur d’avoir deviné ce qui allait arriver … du genre : Ayané est la grande sauveuse, elle va permettre la fin du règne des Odai parce qu’elle est une inari, ce qui est extrêmement rare ; et Numié, elle, va permettre de faire le lien avec les Odai, pour ne pas les anéantir – et donc pour ne pas répéter les erreurs des nogitsune – en se mariant avec Kaito ! [FIN DU SPOILER]

 

#ISBN9782375681084

L’Homme-qui-dessine de Benoît Séverac

Posté : 17 décembre, 2019 @ 9:36 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Historique L'Homme-qui-dessine

Editeur : Syros

Année de sortie : 2014

Nombre de pages : 212

Synopsis : L’Homme-qui-dessine a été chargé par les siens de parcourir le monde pour mieux le connaître. Au cours de son voyage, il est fait prisonnier par une tribu d’hommes-qui-savent dont les membres sont inexplicablement assassinés. L’Homme-qui-dessine a sept nuits, jusqu’à la prochaine lune, pour prouver son innocence…

 

Avis : Ce livre m’a été prêté au CDI du collège !

Je n’ai jamais lu de livre dont l’action se situe à la préhistoire avant de lire L’Homme-qui-dessine. Je ne sais donc pas du tout quelle est l’habitude des auteurs quand il s’agit de représenter l’homme d’il y a des millions d’années ; j’ai bien l’intention de lire Jean M. Auel pour avoir un autre aperçu ! En effet, je ne peux pas dire que j’ai vraiment apprécié cette lecture …

Mais, commençons par le positif ! J’ai trouvé originale l’idée d’une enquête aux temps des hommes préhistoriques ! Certes, ce peut être anachronique, mais cela reste intéressant ! J’ai également aimé le lien avec le dessin, la peinture, et notamment celles que l’on retrouve dans les grottes. J’ai également apprécie le côté quête : le personnage principal a un but, une mission, et tente de l’accomplir quand il rencontre une tribu d’Hommes-qui-savent. Autre petit plus : la préface, qui nous apprend quelque chose sur l’homme de Néandertal – dont Yuval Noah Harari nous parle dans Sapiens il me semble !

Mais, malheureusement, un élément a gâché ma lecture : la représentation de la femme dans le roman. L’auteur ne prend pas du tout en compte les nouvelles découvertes sur la place des femmes pendant la préhistoire, et les relègue à la cuisine, à la couture, et aux enfants. Cela m’a gênée, tellement que je n’ai pas su apprécier ma lecture. Aucun personnage féminin n’a vraiment d’importance seul ; on se concentre sur les personnages masculins. Cela m’a sortie de l’histoire malheureusement, et je ne suis pas parvenue à entrer de nouveau dedans … dommage ! 

 

Donc, une idée originale, mais un livre que je n’ai pas réussi à apprécier. 

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