Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais d’Ariel Holzl (#plib2020)
Editeur : Rageot
Année de sortie : 2019
Nombre de pages : 187
Synopsis : « Préparez votre soupe ! Trouvez 120g de sève de mandragore, 80g d’or des fous. Mélangez-les dans un bocal à élixir, faites mijoter une journée à feu follet. Répandez-la sur tout cadavre frais, il reviendra à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification sera accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui …
Avis : Livre lu pour la #teamguerisseurs pour le #tournoideselites organisé par le #plib2020 ! (#ISBN9782700273786)
J’ai acheté ce livre aux Halliénales 2019, avec tous les autres livres de l’auteur !
Tout d’abord, je dois dire que j’ai eu un peu de mal à entrer dans le livre : je n’étais pas immédiatement happée, j’ai dû attendre quelques pages pour vraiment être avec les personnages. C’est sans doute parce que ce tome sert d’introduction, et parce qu’il est écrit pour la jeunesse ? En tout cas, il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour vraiment être dans l’histoire !
Je l’avoue, j’ai parfois eu du mal avec Fingus : il me fait à la fois mal au cœur, et il m’agace énormément ! Orphelin, il n’a qu’une seule amie ; tous les autres habitants du village sont contre lui parce qu’il appartient à la famille Malister, celle des seigneurs maléfiques qui ont empoisonné la région avec leur magie noire. Sa façon de parler à Polly m’a hérissé le poil à plusieurs reprises, tout comme son arrogance ; mais je pense que c’est une façade : il n’a personne auprès de lui, et vit seul dans une maison en proie à un monstre qu’il ne contrôle pas du tout ! J’avais donc à la fois envie de le prendre dans mes bras et de le frapper, c’était étrange ! Quant à Polly, je l’ai beaucoup aimé ! Elle est réfléchie, intelligente, et généreuse. La scène avec sa famille, dans la maison, m’a tellement fait penser aux Weasley dans Harry Potter : j’avais exactement le même sentiment de confort, de sécurité, d’union au sein d’un groupe ! C’était merveilleux ! Dans le même temps, le lecteur sent d’autant plus que Fingus n’a pas cette sécurité, ce confort, et qu’il risque de mal tourner sans Polly et sa famille !
D’autres univers ont clairement influencé l’écriture de ce livre : quelle satisfaction de trouver le nom de Poe, ou celui de Lewis Carroll, et de voir l’influence d’autres auteurs que j’affectionne ! J’ai également aimé le jeu de l’auteur sur les noms et sur les mots : on ne le retrouve pas autant que dans Les Sœurs Carmines, mais il est tout de même présent !
Au fil des pages, je me suis donc laissée entraîner par l’univers de Fingus, et la fin m’a vraiment donné envie de lire la suite ! J’ai vraiment hâte de voir comment les personnages vont s’en sortir !
Donc, un bon roman jeunesse, qui a fini par me happer, dont les personnages sont attachants, et qui me donne envie de découvrir la suite !