The Princess Diarist de Carrie Fisher
Editeur : Bantam Press
Année de sortie : 2016
Nombre de pages : 246
Titre en français : Journal d’une princesse
Synopsis : The Princess Diarist is Carrie Fisher’s intimate, hilarious and revealing recollection of what happened behind the scenes on one of the most famous film sets of all time, the first Star Wars movie.
When Carrie Fisher recently discovered the journals she kept during the filming of the first Star Wars movie, she was astonished to see what they had preserved—plaintive love poems, unbridled musings with youthful naiveté, and a vulnerability that she barely recognized. Today, her fame as an author, actress, and pop-culture icon is indisputable, but in 1977, Carrie Fisher was just a (sort-of) regular teenager.
With these excerpts from her handwritten notebooks, The Princess Diarist is Fisher’s intimate and revealing recollection of what happened on one of the most famous film sets of all time—and what developed behind the scenes. And today, as she reprises her most iconic role for the latest Star Wars trilogy, Fisher also ponders the joys and insanity of celebrity, and the absurdity of a life spawned by Hollywood royalty, only to be surpassed by her own outer-space royalty. Laugh-out-loud hilarious and endlessly quotable, The Princess Diarist brims with the candour and introspection of a diary while offering shrewd insight into the type of stardom that few will ever experience.
Avis : Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais pas du tout à ça !
The Princess Diarist est présenté comme les mémoires de Carrie Fisher à propos de son rôle dans Star Wars ; pour autant, j’ai trouvé que ce livre traitait en majeure partie de sa relation avec Harrison Ford, relation dont je ne connaissais pas même l’existence avant de lire ce bouquin ! Je ne savais pas que ce serait le quasi centre de ce livre ! Cela m’a mise extrêmement mal à l’aise parce que j’avais l’impression d’être une voyeuse, de beaucoup trop m’immiscer dans leur intimité. Alors, certes, c’est le cas dans la plupart des mémoires, biographies, autobiographies et autres ; mais là, c’était vraiment gênant. Je comprends pourquoi elle a voulu l’écrire elle-même, mais je ne suis pas sûre que j’aurais lu ce livre si j’avais su de quoi il traitait.
Ce sentiment d’embarras vient aussi sans doute du fait que la Carrie jeune est présentée comme très mal dans sa peau, proche de la dépression, dégoûtée d’elle-même à cause de cette relation, et très amoureuse, quand son amant, lui, ne l’aime visiblement pas. La Carrie adulte, qui écrit ses mémoires, semble très calme et utilise beaucoup l’humour : mais, avec ce que renvoie la jeune fille, on dirait que cet humour cache un chagrin, une tristesse, qu’il n’est pas naturel. Parfois, il m’a fait rire, et, parfois, il ne faisait qu’augmenter ma gêne. Le passage sur les autographes comme prostitution de l’artiste m’a fait voir la chose tout à fait différemment : je n’avais vraiment jamais vu ça comme ça !
Les parties que j’ai aimées tout de même : certains poèmes écrits par Carrie pendant le tournage de Star Wars – vraiment magnifiques ! – et la réflexion sur l’identité, le fait de jouer un rôle et de devenir ce rôle, d’être aidé par le personnage que l’on joue pour grandir. Carrie Fisher est à jamais la Princesse Leia, et pourtant, elle est aussi quelqu’un d’autre que l’on ne connaît pas.
Donc, un livre qui m’a mise mal à l’aise, et que j’aurais sans doute plus apprécié (ou pas lu du tout !) si j’avais su sur quoi il se concentrait !
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