Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour août, 2019

Rouille de Floriane Soulas

Posté : 31 août, 2019 @ 5:18 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Science-fictionRouille

Editeur : Scrineo

Année de sortie : 2018

Nombre de pages : 375

Synopsis : Paris, 1897.

De nouveaux matériaux découverts sur la Lune ont permis des avancées scientifiques extraordinaires. Mais tout le monde n’en profite pas ! En dehors du Dôme qui protège le centre urbain riche et sophistiqué, le petit peuple survit tant bien que mal. C’est dans une maison close sur l’un de ces faubourgs malfamés qu’a échoué Violante, prostituée sans mémoire. Alors qu’elle se démène pour trouver son identité dans un monde dominé par les hommes et les puissants, sa meilleure amie disparaît dans d’atroces circonstances. Contre la raison, la jeune femme décide de prendre part aux investigations …

 

Avis : J’avais un peu peur de lire ce livre ; certes, j’ai rencontré l’autrice aux Halliénales et elle m’a tout de suite donné envie de le lire. Mais, entre temps, j’ai aussi entendu/lu des commentaires assez nuancés …

Alors, oui, c’est vrai, il y a quelques incohérences ; j’ai dû en repérer une ou deux. Mais cela ne m’a pas empêché de vraiment beaucoup aimé cette lecture ! J’ai passé un très bon moment, et j’avais toujours très envie de reprendre la lecture quand je reposais le livre ! Certes, j’ai parfois eu l’impression que l’intrigue mettait un peu de temps à se mettre en place, mais c’est sans doute parce que j’ai lu ce livre sur une assez longue période, comparé à mon rythme de lecture habituel !

Tout d’abord, j’ai été conquise par l’ambiance : je n’avais jamais lu de Steampunk, et j’ai beaucoup aimé ce mélange d’époque victorienne et de révolution industrielle ! J’ai aimé déambuler dans les rues de Paris avec les personnages, découvrir la répartition entre les quartiers, le dôme ; mais aussi les éléments mécaniques, et les innovations techniques. A un moment, j’aurais même aimé en savoir plus, par exemple, sur la Lune ! L’homme a visiblement réussi à alunir et à ramener sur Terre de nouveaux matériaux qui permettent de faire de nouvelles expériences ; mais le lecteur n’en apprend pas plus sur cette espèce de « colonie », et c’est un peu dommage !

J’ai également beaucoup aimé les personnages, notamment Violante. Elle est assez mystérieuse, puisqu’elle ne sait rien d’elle-même ou de sa famille. J’ai surtout aimé le fait qu’elle veuille se battre pour connaître la vérité, à la fois sur sa propre identité et sur ce qui est arrivé à son amie disparue, Satine. Elle m’a parfois serré le cœur, parfois agacée, mais, après avoir fermé le livre, je ne ressens que de la tendresse pour elle. J’ai aussi aimé Jules, avec qui j’avais un peu de mal au début. En effet, comme Léon, c’est un personnage auquel on ne s’attache pas de prime abord, étant donné son métier. Il est touchant lui aussi, de par son passé, mais aussi de par son affection pour ses proches. J’ai aimé aussi son côté inventeur ! Dernier personnage que j’ai particulièrement apprécié : Léon. Comme Jules, je ne l’aimais pas forcément au début du roman ; en effet, il est le proxénète de Violante. On peut donc comprendre la relation ambivalente, à la fois de la jeune femme et du lecteur, avec ce personnage. Mais la relation que l’on aperçoit au début entre les deux se révèle plus complexe, et le lecteur finit par s’attacher à l’homme. [SPOILER] Quant au comte, dont j’ai oublié le nom depuis, il rejoint la liste des personnages que j’ai le moins aimé en littérature. Un monstre, rien de moins. Il ne mérite pas plus de lignes. [FIN DU SPOILER] 

Une seule chose que je n’ai pas aimé dans ce livre : les scènes avec les animaux. J’ai énormément de mal à lire des scènes particulièrement horribles quand elles impliquent des hommes, mais alors quand ce sont des animaux, ce n’est même pas la peine d’essayer. J’ai eu énormément de mal à lire la dernière scène où un chien apparaît !! C’était trop horrible, vraiment, trop de détails, ce n’était pas nécessaire pour moi !! Mais, il faut dire que les scènes finales sont particulièrement « gore » et que j’ai dû m’arrêter de lire plusieurs fois pour arrêter de les imaginer !!

Concernant la fin justement : j’ai été un peu déçue que le lecteur n’en apprenne pas plus sur Violante. Certes, on apprend enfin son identité, et son passé ; mais cela m’a paru trop rapide, et pas assez détaillé. Et, encore une fois, j’aurais aimé en apprendre plus sur la Lune !

 

Donc, un très bon premier roman, qui mérite toute l’attention qu’on lui porte, et qui m’a fait passer un excellent moment – excepté vers la fin !

The Song of Achilles de Madeline Miller

Posté : 22 août, 2019 @ 2:32 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Genre : MythologieThe Song of Achilles

Editeur : Bloomsbury (Modern Classics)

Année de sortie : 2017 [2011]

Nombre de pages : 352

Titre en français : Le Chant d’Achille

Synopsis : Greece in the age of heroes. Patroclus, an awkward young prince, has been exiled to the court of King Peleus and his perfect son Achilles. Despite their differences, the boys develop a tender friendship, a bond which blossoms into something deeper as they grow into young men.

But when Helen of Sparta is kidnapped, Achilles is dispatched to distant Troy to fulfill his destiny. Torn between love and fear for his friend, Patroclus follows, little knowing that the years that follow will test everything they hold dear.

 

Avis : J’ai lu Circe l’année dernière, et ce fut un immense coup de cœur. J’avais donc peur de lire The Song of Achilles et de moins apprécier. Quelle erreur de ma part !

Il semblerait que Madeline Miller ne puisse pas écrire un mauvais livre. The Song of Achilles, à son tour, est un coup de cœur. Et pourtant, il aurait pu avoir des difficultés à me plaire ! En effet, bien que je sois fan de mythologie, je ne le suis pas du tout du héros Achille. Depuis que j’ai connaissance de l’histoire de la guerre de Troie, je me sens bien plus proche des Troyens que des Grecs. Comment se sentir proche d’un peuple qui décide de récupérer une femme qui a peut-être tout simplement décidé de quitter son mari ? d’un peuple dont le chef [SPOILER] n’hésite pas à faire assassiner sa propre fille pour pouvoir partir en guerre massacrer des centaines de gens ? [FIN DU SPOILER] d’un peuple qui compte Ulysse dans ses rangs, peut-être un des seuls personnages de la mythologie que je déteste vraiment ? Donc, The Song of Achilles partait avec un handicap : il était, à nouveau, dans le camp des vainqueurs, ceux que je n’appréciais pas. Et pourtant …

The Song of Achilles reprend le mythe d’Achille et Patrocle ; je ne veux pas trop vous en dire, mais il me semble que tout le monde est un peu au courant de la version de ce mythe qu’a choisi de transmettre Madeline Miller [si vous n’avez pas envie d’en savoir plus et que vous ignorez la reprise du mythe, ne lisez pas ce paragraphe !] : Achille et Patrocle ne sont pas seulement meilleurs amis, liés par un pacte, Patrocle étant le compagnon d’études d’Achille ; ils sont aussi amants, amoureux, faits l’un pour l’autre. Nous sommes donc face à une romance homosexuelle. Vous le savez, moi et les romances, nous ne faisons pas bon ménage ; et pourtant, c’était si beau … j’ai adoré ! Etrangement, même les scènes sexuelles, qui ne sont pas explicites, mais qui sont tout de même assez bien suggérées, ne sont pas gênantes ! J’ai vraiment adoré cette réécriture du mythe et, ce qui est extraordinaire : elle est cohérente avec le reste de l’histoire mythologique ! Tout s’explique grâce à cette version, rien n’est laissé de côté !

Plus encore : ce livre m’a fait aimer Achille ! Oui, ce héros grec qui tue mon héros mythologique préféré, qui se bat contre les Amazones, qui fait partie d’un complot pour mener une héroïne innocente à sa mort, Madeline Miller me l’a fait aimer. Après ça, je me dis que si elle veut tenter de réhabiliter Ulysse, elle peut carrément avoir toutes ses chances ! (haha) Il est à double facette : son aspect humain ressort quand il est avec Patrocle ; son aspect divin, imbuvable, arrogant, supérieur, ressort quand il devient un héros tel que l’entendent les Grecs, quand il touche son héritage divin du bout des doigts. C’était à la fois terrible et beau de le voir être tiraillé entre ces deux identités qui cohabitent en lui. Patrocle, quant à lui, est présenté comme étant l’exact opposé d’Achille : il est plutôt « faible », très loin de l’image du héros grec. Il est quelconque, sans beauté, sans force. Et il ne s’intéresse pas à la force. Il est plus dans la douceur. Ce pourrait être le seul bémol : Patrocle, dans la mythologie, est censé être un héros lui aussi. Mais, en fin de compte, ce n’en est pas un. [SPOILER] Evidemment que Patrocle est un héros pour les Grecs et dans la mythologie : son euphorie, sa folie meurtrière lui permet d’éliminer de nombreux Troyens, dont Sarpedon, avant de mourir lui-même ; plus encore, sa mort permet à Achille d’entrer dans une fureur telle qu’il est prêt à enfin tuer Hector, ce qu’il repousse depuis des années. [FIN DU SPOILER] Bien sûr, le lecteur rencontre d’autres personnages bien moins sympathiques, comme le père de Patrocle, qui ne mérite pas que je me souvienne de son nom, Agamemnon, en compétition avec Ulysse pour la place de personnage que je déteste le plus dans la mythologie, Ulysse lui-même, et sa foutue ruse ! Ajax et sa violence. On ne croise pas Cassandre, ni Clytemnestre. Iphigénie passe brièvement, et Briséis est une des figures féminines mises en valeur dans ce roman. Autre figure féminine, celle de la mère, Thétis. Difficile de l’apprécier : elle représente très bien la hauteur des dieux, leur manque de compréhension des hommes et de leurs sentiments, ce qui est bien repris dans Circe. Mais il se concentre clairement sur l’acceptation de ce lien tout particulier entre Achille et Patrocle, un lien mal vu, décrié, moqué – en l’absence d’Achille, évidemment !  

Je connaissais déjà la fin de l’histoire, je savais déjà tout ce qui allait arriver – même si j’avais oublié certains détails qu’ils étaient intéressants de voir manipulés par Madeline Miller ! Comme mon cœur s’est serré … comme c’était beau, tragique, violent, brutal, inévitable … L’autrice a un don pour les fins réussies, c’est sûr : celle-ci surpassait celle de Circe haut la main, c’est dire !

Est-il vraiment besoin de vous dire que l’émotion est au rendez-vous ? Je ne peux pas apprécier un livre qui ne me touche pas, que ce soit positivement ou négativement. Ce livre est, comme je l’ai dit, à la fois terrible et beau, cruel et magnifique. Dernière remarque : l’écriture de Madeline Miller est un tel régal !! J’ai hâte de lire sa prochaine œuvre, quelle qu’elle soit !

 

Donc, une magnifique histoire, une version du mythe qui reprend bien l’original tout en le magnifiant. Un coup de cœur à nouveau !!

 

The Expanse, book 2: Caliban’s War de James S. A. Corey

Posté : 19 août, 2019 @ 3:43 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Genre : SFCaliban's War

Editeur : Orbit

Année de sortie : 2013 [2012]

Nombre de pages : 595

Titre en français : The Expanse, tome 2 : La Guerre de Caliban

Synopsis : WE ARE NOT ALONE

On Jupiter’s largest moon, a Martian marine watches as her platoon is slaughtered by a monstrous supersoldier.

On Earth, a high-level politician struggles to prevent interplanetary war from reigniting.

And on Venus, an alien protomolecule has overrun the planet, wreaking massive, mysterious changes and threatening to spread out into the solar system.

Once again, Jim Holden and the crew of the Rocinante find themselves in the eye of the storm. A missing child mat hold the key to humanity’s survival – but only if they can find her first.

Caliban’s War is the powerful second novel in the New York Times bestselling Expanse series, following on from the Hugo-nominated Leviathan Wakes.

 

ATTENTION SPOILERS POUR CEUX QUI N’ONT PAS LU LE PREMIER TOME

 

Avis : J’ai commencé cette série en 2018, avec Leviathan Wakes, et je me suis dit qu’il était temps de poursuivre, rien que parce que je ne cesse de teaser mon compagnon avec la série télé, qu’on ne peut pas regarder parce que je dois avancer dans la série de livres avant #booksfirst

Honnêtement, j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce tome. Tout était génial : le décor, l’histoire, les personnages, l’écriture. Et pourtant, quelque chose manquait, je n’avais pas le déclic ! Il a fallu que je me plaigne à mon amie Aurore pour qu’enfin j’entre dans l’histoire et là … WOOW !!

Par où commencer ? Leviathan Wakes (L’Eveil du léviathan), le premier tome de The Expanse, était très bon, mais quelque chose n’allait pas pour moi dans ce livre. J’adorais les personnages, j’étais attachée à eux, l’intrigue était très originale et prenante, mais il manquait un élément, et j’espérais que ce deuxième tome comble cette lacune. Ce ne fut pas le cas pendant toute la première partie du livre, et j’ai commencé à désespérer en me disant que cette série n’était peut-être tout simplement pas faite pour moi. Puis, le déclic, et WOW JE VEUX LIRE CETTE SERIE TOUTE ENTIERE MAINTENAAAAAAAANT !

Caliban’s War (La Guerre de Caliban) suit bien le premier tome : Jim et son équipage travaillent pour l’OPA (je ne sais pas si l’abréviation est la même en VF) depuis six mois, et la proto-molécule est toujours sur Vénus, à faire des choses que personne ne comprend. On voit bien, dès le début, les conséquences de ce qui est arrivé dans le premier tome sur les personnages, et surtout sur Jim Holden, qui ne ressemble plus du tout au Jim de Leviathan Wakes. J’ai adoré cette évolution du personnage : on sent bien le contrecoup, le choc dont le capitaine ne parvient pas à se débarrasser. C’est plus cohérent que si tout avait été balayé d’un revers de main, comme si rien ne s’était passé dans le volume précédent ! J’ai adoré ce sentiment d’angoisse dès que Vénus est mentionnée : ça finit par être contagieux, et le lecteur lui-même appréhende quand le sujet revient ! A partir du moment où j’ai atteint à peu près la moitié du roman, j’ai été complètement emportée dans l’histoire, et je ne parvenais pas à reposer le livre !! C’était tellement prenant !! Et j’avais envie de lire CHAQUE point de vue, alors que, dans la première partie, j’en trouvais certains moins intéressants que d’autres.

Je me suis de plus en plus attachée aux différents personnages, même aux nouveaux, et même à Bobbie : ce sont ses chapitres dont je n’étais pas une grande fan au début du tome ! J’adore les groupes, et celui qui se forme est tout simplement GENIAL !! Je n’arrive même pas à décider qui est mon préféré : j’adore Holden pour son courage, son humanité, et sa façon de toujours vouloir aider tout le monde ; j’adore Naomi pour sa gentillesse et sa lucidité, pour sa franchise et sa classe ; j’adore Amos pour son humour, son sens de la justice, son côté ours ; j’adore Alex pour sa douceur, et parce que c’est tellement classe d’être pilote de vaisseau !! Je suis aussi très attachée à Avasarala, grâce à son côté grincheux et à sa détermination. J’ai appris à aimer Bobbie parce qu’elle me touche, un peu comme Prax ! Enfin, j’adore les bouquins aux points de vue multiples !

J’ai adoré les intrigues politiques dans lesquelles le lecteur se retrouve immergé grâce au point de vue d’Avasarala – sans doute aussi une raison de plus pour laquelle j’aime vraiment beaucoup ce personnage ! C’était très complexe, assez difficile de deviner qui était le « méchant » de l’histoire en fin de compte !

Autre chose que j’adore dans cette série : la précision scientifique, et le fait que tout semble cohérent. Au début, ça l’était tellement que c’était un peu compliqué de tout comprendre, je dois bien l’admettre, mais c’était énorme de se dire que ce qu’on lit, même si c’est de la SF, pourrait arriver un jour !

CETTE FIIIIIIIIIN MON DIEUUUUUUUUUU !!! Je m’en doutais tellement !! J’étais tellement contente que ça arrive ENFIN !! J’ai tellement hâte de lire la suite !!

 

Donc, un excellent deuxième tome, coup de cœur, qui place cette série parmi mes préférées du moment, et parmi celles que j’ai le plus envie de poursuivre rapidement !

 

Les Faucons de Raverra, tome 1 : La Sorcière captive

Posté : 14 août, 2019 @ 12:26 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy Les Faucons de Raverra, tome 1 : La Sorcière captive

Editeur : Bragelonne (Big Bang)

Année de sortie : 2019 [2017]

Nombre de pages : 632

Titre en VO : Swords and Fire, book 1: The Tethered Mage

Synopsis : La magie est peu fréquente dans l’Empire raverrain. Ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l’enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons.

Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l’Empire tout entier.

Amalia Cornaro n’était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d’une puissante famille, elle a été élevée dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l’héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d’une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent …

 

Avis : Ce livre m’a été offert par une amie, et je la remercie encore parce que j’ai vraiment ADORE ce monde ! 

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce livre, donc je suis entrée sans préjugés et sans idées préconçues – la meilleure façon de découvrir un livre sans doute ! Et c’était vraiment très bien ! J’ai aimé le premier chapitre qui m’a absorbée dans l’histoire ! Le décor est top, et m’a beaucoup fait penser à l’Italie, avec Raverra pour Venise ! L’univers est vraiment attirant, j’ai adoré le système de magie, je n’avais jamais lu un roman Fantasy qui en présentait un de ce type ! Mais, ce que j’ai préféré, ce sont les intrigues politiques ! Des petits ou de gros complots, une petite dose de secrets, de l’hypocrisie, et de l’assassinat ; on ne fait pas dans la dentelle en Eruvia ! Certains personnages meurent, d’autres manquent de mourir : le suspense est bien présent ! [SPOILER] J’ai adoré le moment où Amalia est prise d’une forte de conscience patriotique ; je pense que ce n’est possible que dans les romans Fantasy ; cela pourrait être ridicule dans un autre genre, avec moins d’enjeux ! [FIN DU SPOILER] La Contessa est au centre de ces intrigues, ce qui en fait un personnage qui m’est très chère, d’autant plus qu’elle est drapée dans les complots et le mystère ! Niveau personnages, j’ai aussi beaucoup aimé l’héroïne, Amalia ! Elle a conscience de l’importance de son rôle à venir dans la sphère politique, et elle ne laisse personne – à part sa mère, et encore – lui donner des ordres. Même si elle a quelques défauts, relevés par Zaira la plupart du temps, elle a aussi de belles qualités, et ses intentions sont louables. J’ai aimé sa force de caractère quand le besoin se fait sentir, et le fait qu’elle soit un peu comme sa mère, une main de fer dans un gant de velours !

Même la romance ne m’a pas dérangée ! Au début, j’ai eu peur, puisque je voyais les prémisses d’un triangle amoureux ; mais il disparaît rapidement, heureusement ! Il ne m’a semblé y voir de l’instalove non plus, autre chose que je n’aime pas du tout dans les romances ! Niveau rebondissements et surprises, j’ai été servie !! Je suis partie sur une fausse piste avec Aurore, avec qui je lisais ce roman, et je ne m’attendais pas à ce qui a fini par arriver ! La fin était intense, et c’était une vraie fin, sans grosse surprise qui vous donne envie de lire le tome 2 alors qu’il n’est pas sorti ! Pour autant, j’ai très envie de lire la suite !! Et j’ai adoré la dernière scène !

Quelques petits éléments négatifs pour moi : c’est devenu un peu long passée la moitié. J’ai trouvé que l’action stagnait, que plus rien n’avançait, et que les personnages se répétaient pas mal. Mais l’intrigue avance de nouveau ensuite, et plus rapidement ! Marcello est assez agaçant la plupart du temps : il se plaint énormément, il est assez pessimiste, et tente toujours de donner des ordres à Amalia. Je n’ai pas non plus aimé le personnage de Domenic, je ne sais pas vraiment pourquoi ; je ne le sentais pas ! Enfin, Zaira : son personnage est intriguant, mais elle est, elle aussi, assez agaçante à force. Il est clair qu’elle n’a pas envie d’être là où elle se trouve, mais elle finit par être lourde.


Donc, un très bon premier tome, j’ai vraiment hâte de lire la suite !

 

Péplum d’Amélie Nothomb

Posté : 10 août, 2019 @ 4:57 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Science-fiction Péplum

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 1997 [1996]

Nombre de pages : 154

Synopsis : L’ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve, en 79 après Jésus-Christ, a été le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues. A votre avis qui a fait le coup ?

Pour avoir deviné un des plus grands secrets du futur, la jeune romancière A.N. est enlevée pendant un bref séjour à l’hôpital, et se réveille au XXVIe siècle, face à un savant du nom de Celsius. Entre ces deux personnages que tout oppose – elle furieuse contre ce rapt, lui contre cette fille qui en sait trop – s’instaure une conversation où il sera question de la grande guerre du XXIIe siècle, du réel et du virtuel, de voyages dans le passé mais aussi d’art, de philosophie, de morale.

Science-fiction, satire, finesse psychologique d’un affrontement verbal où chacun cherche la faille de l’autre : dans ce mélange détonant on retrouve l’humour acide, l’insolence, l’éclat du style qui placent la romancière d’Hygiène de l’assassin au tout premier rang des écrivains de sa génération.

 

Avis : Ce livre est dans ma PAL depuis mai 2014 … je devrais vraiment faire une PAL spéciale « les livres les plus vieux de ma bibliothèque », histoire de les lire enfin !

Peut-être que je n’aurais pas dû lire deux livres d’Amélie Nothomb à la suite ? Ou peut-être que c’est juste ce livre qui ne m’a pas convenu ? J’adore toujours autant le style d’écriture de l’autrice, mais j’ai eu du mal à entrer dans Péplum, qui n’est qu’un long dialogue, exactement comme Hygiène de l’assassin, que j’ai adoré. Les deux personnages principaux se détestent cordialement, et donc s’envoient des remarques et des piques toutes les cinq minutes, ce qui peut être lassant – et qui ne l’était pas du tout dans le tout premier roman de l’autrice. Pour autant, ce roman a de belles qualités : son originalité – je n’ai pas envie de trop vous en dire, c’est mieux d’entrer aveugle dans les romans d’Amélie –, le fait que ce soit de la science-fiction, ce que l’autrice n’écrit jamais, quelques belles punch lines, certaines réflexions – sur le passé, le futur, notre responsabilité, l’écologie, la politique, la façon dont la narratrice, A.N. juge à la fois la beauté et l’intelligence. Mais je n’ai pas réussi à pleinement entrer dans le livre … quel dommage !


Donc, une petite déception, malgré une idée vraiment originale !

 

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