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I found myself in Wonderland.

The Magicians, book 1 de Lev Grossman

Classé dans : Avis littéraires — 29 juin 2019 @ 21 h 15 min

Genre : FantasyThe Magicians

Editeur : Plume

Année de sortie : 2009 

Nombre de pages : 516

Titre en français : Les Magiciens, tome 1

Synopsis : Like everyone else, precocious high school senior Quentin Coldwater assumes that magic isn’t real, until he finds himself unexpectedly admitted to a very secretive and exclusive college of magic in upstate New York. There he indulges in the joys of college – friendship, love, sex, and booze – and receives a rigorous education in the craft of modern sorcery. Magic, though, doesn’t bring Quentin the happiness and adventure he thought it would. After graduation, he and his friends stumble upon a secret that sets them on a remarkable Journey, sure to finally fulfill Quentin’s yearning. But their Journey turns out to be darker and more dangerous than they’d imagined.

Psychologically piercing and magnificently inventive, The Magicians conjures an utterly original realm in which good and evil aren’t black and white, love and sex aren’t simple or innocent, and power comes at a terrible price.  

 

Avis : Ma bibliothèque possède toute la trilogie des Magiciens ; je me suis donc lancée pendant les oraux !

Je pense que mes attentes pour ce livre étaient soit trop élevées, soit complètement à côté. Et pour cause : il ne faut jamais faire de comparaison avec Harry Potter. Quelle idée ! Rien ne peut être à la hauteur quand le lecteur a été bercé par cette histoire pendant son enfance ! The Magicians est souvent décrit comme étant Harry Potter pour les adultes – ce que je trouve bête, puisqu’on peut très bien lire la série en étant adulte ! – ou Harry Potter à l’université. Donc, je m’attendais à ce que l’école magique se trouve dans le roman dans son entièreté, et pas seulement dans la première partie ; heureusement, j’avais lu des chroniques qui évoquaient ce fait. J’étais donc moins déçue que je ne l’aurais été sans le savoir avant de commencer la lecture. L’université ne se situe que dans la première partie, qui représente la moitié du roman. A cause de cela, il existe une sorte de moment flottant où il semble qu’il ne se passe absolument rien. Je me suis ennuyé, c’était pénible, et j’ai failli abandonner la lecture ! La deuxième partie du roman est décevante, parce qu’elle semble vide après ce qui est arrivé, et avant ce qui va arriver ! Les personnages ne savent pas où ils vont, ne savent pas ce qu’ils font ! J’ai tout de même repris la lecture après Couleurs de l’incendie, mais c’était dur de m’y remettre !

The Magicians fait référence à d’autres œuvres tout de même : Harry Potter quand même, avec le personnage d’Hermione qui est mentionné, et la façon dont la magie fonctionne – avec les baguettes par exemple – ; Narnia, Alice au pays des merveilles, et Le Magicien d’Oz. Petite mention du Seigneur des anneaux aussi ! Mais The Magicians n’est pas du tout un livre pour enfants !

Je pense qu’une meilleure description de ce livre serait : un mix entre The Secret History (Le Maître des illusions) et Le Monde de Narnia.

Le premier parce que l’action se situe dans une université, et que la majorité des personnages sont détestables. Je me suis seulement attachée à Alice, les autres sont insupportables – ce qui ne me dérange pas dans un livre, je n’ai pas besoin d’aimer les persos pour aimer le livre en lui-même ! Ils pensent tous – ou presque – qu’ils font partie d’une élite, ils sont très arrogants, méprisants, ce qui leur sert à cacher la vacuité de leur vie, leur ennui et leur malheur. Nous avons même le côté « société secrète » à un moment donné ! Quentin donne parfois envie de le baffer. Je comprends ce qu’il vit, et que ce n’est pas forcément facile pour lui, qu’il n’arrive pas à trouver le bonheur ; mais le fait de s’apitoyer constamment sur son sort et ne pas chercher une solution, j’ai du mal à supporter. Il n’est tout simplement jamais satisfait, comme la majorité des humains. Il veut quelque chose, il l’obtient ; il veut donc autre chose, et l’obtient ; mais jamais ce « quelque chose » ne lui permet d’atteindre son idéal, son bonheur rêvé. Son insatisfaction et sa difficile quête du bonheur donnent de « beaux » passages, des moments où l’on se dit que le roman nous délivre quelque chose de vrai, d’authentique, quelque chose que le lecteur a peut-être lui-même déjà ressenti, une sorte de question qui le tourmente : « à quoi ça sert ? », « quel est le sens de la vie ? », « quand serais-je heureux ? où se trouve le bonheur ? quand s’achève ma quête ? » [SPOILER] J’ai particulièrement été touchée par la dernière scène avec le Professeur Mayakovsky, et celle avec Alice : elles m’ont brisé le cœur. [FIN DU SPOILER] Mais, même si je le comprends, il reste insupportable ! Son ennui et son malheur sont ses excuses pour faire n’importe quoi, comme [SPOILER] tromper Alice avec Janet par exemple !! [FIN DU SPOILER] et il est parfois sexiste, alors qu’honnêtement, mec, redescends !! Seul personnage rédempteur : Alice, que j’ai vraiment beaucoup aimé. [SPOILER] Moi qui ne suis pas très romance, j’avais vraiment envie que son histoire d’amour avec Quentin fonctionne parce qu’elle me faisait aimer son personnage ! Alice me donnait envie d’aimer Quentin, qui devenait quelqu’un de meilleur à son contact ! [FIN DU SPOILER] Tous les autres personnages souffrent du même problème que Quentin : arrogants et insupportables parce qu’ils sont malheureux. C’est le cas d’Eliot, mais il est plus destructeur avec lui-même que Quentin ; c’est aussi le cas de Janet. Josh, lui, cache quelque chose, et semble complètement indifférent à tout.

Pour le rapprochement avec Narnia : j’ai clairement l’impression que The Magicians est une réécriture de cette série. Les livres Fillory sont les livres Narnia ; les Chatwin sont les Pevensee. Même la découverte de Brakebills ressemble à la découverte de Narnia par Lucy dans l’armoire !

Sinon, j’ai aimé le décor, mais j’aurais aimé en voir plus, avoir plus de détails. J’ai aussi aimé la façon dont la magie est décrite, ce qu’elle est, comment elle fonctionne. Je n’ai jamais lu un livre qui présentait la magie de cette façon, c’était original et recherché ! [SPOILER] J’ai adoré le passage des oies, ainsi que celui des renards ; je trouve fascinant de se retrouver dans la tête d’animaux ! On reconnaît, en quelque sorte, leur intelligence, différente de la nôtre, mais bien présente ! J’ai aussi adoré la partie Antarctique du livre ! [FIN DU SPOILER] Le monde présenté dans la seconde partie du livre était génial, et [SPOILER] je suis heureuse d’y retourner dans le tome suivant !! Je veux en savoir plus, même si les personnages sont effrayés, et que ce monde est sombre et dangereux ! [FIN DU SPOILER] J’ai été surprise par plusieurs événements qui ont lieu dans la troisième partie du roman, comme [SPOILER] l’identité de la Bête, et la mort d’Alice. Bien sûr, tout le monde ne pouvait pas survivre, mais tuer Alice ? Sérieusement ? [FIN DU SPOILER] Je lirai donc le deuxième tome, mais je vais tenter de réduire mes attentes !

 

Donc, je ne sais pas si on peut dire que j’ai passé un bon moment, mais c’était tout de même une belle découverte. Je vais regarder la série TV, c’est sûr !

 

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