Le Papillon des étoiles de Bernard Werber
Editeur : Le Livre de Poche
Année de sortie : 2010 [2006]
Nombre de pages : 343
Synopsis : Le plus beau des rêves : Bâtir ailleurs une nouvelle humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs.
Le plus beau projet : Construire un vaisseau spatial de 32 km de long propulsé par la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles.
La plus folle des ambitions : Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent enfin à vivre ensemble en harmonie.
Et au final la plus grande des surprises …
Avis : Je me souviens avoir adoré certains romans de Bernard Werber, notamment Les Thanatonautes ou Le Miroir de Cassandre ; j’avais très envie de retomber amoureuse d’un de ses livres !
Et pourtant … quel échec que cette lecture ! Et ce, sur plusieurs niveaux !
Tout d’abord, le rythme n’était pas là. J’ai eu du mal à entrer dans le roman, j’ai adoré la deuxième partie et la dernière … mais c’est un autre problème. Je n’ai pas trouvé le roman dynamique, et, même s’il se lit assez vite, il ne m’a pas entraînée. L’écriture, quant à elle, n’est ni bonne ni mauvaise ; ni particulièrement poétique, ni désagréable à lire.
Passons à l’histoire : j’ai aimé l’idée. Vu ce que je lisais, et le synopsis, je m’attendais à quelque chose de particulier. Pas du tout à ce que la fin m’a offert. Elle n’est pas mauvaise ; c’est bien imaginé, bien pensé, bien amené, et original. Je n’ai simplement pas accroché, ni aimé. Je reconnais que c’est bien fait, mais l’idée en elle-même m’a déplu. En revanche, j’ai aimé certains personnages, comme Elisabeth et Satine. Mais j’ai aussi été déçue par la façon dont les femmes sont caractérisées et représentées à la fin. Toujours le même modèle, toujours les mêmes schémas. Comme Yves qui rêvait de renouveau, je rêvais d’autres chemins pris par la fiction. En fait, j’ai été déçue à partir de la fin de la première génération ; [SPOILER] voir les humains reprendre les mêmes guerres, réintroduire les religions, l’argent, voir les hommes demander aux femmes de procréer juste pour fournir des soldats à leurs guerres. Quel ravissement … quelle dépression !! Et voir Adrien renier Elisabeth parce qu’elle est soi-disant stérile, la voir mourir, pour qu’il la remplace par Eya, qu’il désire alors qu’elle est clairement sa fille : woooow ! On adore ! [FIN DU SPOILER] En réalité, je pense que je m’attendais à un livre bien plus optimiste que ça !
Donc, une déception. Je pense qu’il est temps que le mois de la Fantasy commence ; je sens la panne de lecture arriver !