Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour février, 2019

Gardiens des Cités Perdues, tome 2 : Exil de Shannon Messenger

Posté : 28 février, 2019 @ 4:29 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy, JeunesseExil

Editeur : Lumen

Année de sortie : 2015 [2013] 

Nombre de pages : 567

Titre en VO : Keeper of the Lost Cities, book 2: Exile 

Synopsis : Vous rêvez de visiter l’Atlantide ou la mythique cité de Shangri-la ? Suivez le guide !

Depuis qu’elle a quitté sa famille humaine pour aller vivre parmi les elfes et étudier à l’académie de Foxfire, Sophie n’a pas manqué d’attirer tous les regards sur elle … et son enlèvement n’a rien arrangé ! Le monde elfique, pour qui le mot « crime » était jusque-là quasi inconnu, est en émoi et la révolte gronde …

Pourtant, une découverte extraordinaire pourrait permettre de ramener le calme au sein des Cités perdues. Sophie tombe en effet nez à nez avec une alicorne, une créature fabuleuse que les elfes croyaient disparue, symbole pour eux d’un nouvel espoir. Mais la jeune Télépathe, chargée de s’occuper de l’animal, va vite déchanter : déjà bien éprouvée par la reprise des cours imminente et les messages toujours plus énigmatiques du Cygne Noir, elle se retrouve en plus contrainte de prendre un risque immense pour protéger l’un de ses proches d’une mort certaine …

Deuxième tome de la série Gardiens des Cités perduesExil pousse Sophie à explorer les recoins les plus sombres d’un univers baigné de magie et bourré de trouvailles rafraîchissantes. Retrouvez la plume vive et endiablée de Shannon Messenger, plus ensorcelante que jamais ! 

 

Avis : Cette année, j’ai décidé de continuer le plus possible les séries que j’ai commencées il y a plus ou moins longtemps : donc, je continue Gardiens des Cités Perdues avec Exil !

J’ai lu ce livre pendant que je passais l’agrégation ; autant dire que c’était une période assez stressante ! Je me suis dit qu’il allait me permettre de m’évader, de me soulager un peu ! J’avais en partie raison !

J’ai passé un très bon moment avec Exil, mais de nombreuses choses m’ont agacée. Je vais commencer par ça ! D’abord, Sophie. Je la trouve assez énervante parfois. Soit elle se plaint à propos de choses sans importance – comme d’être recouverte de crottin pailleté ; okay, ce ne doit pas être très agréable, mais on parle quand même d’une LICORNE – ou alicorne – comment peut-elle se plaindre ?! -, soit elle ment à tous les gens qui l’entourent parce qu’elle n’a, visiblement, pas confiance en eux, soit elle pense qu’elle ne suffira jamais. Je peux comprendre la pression, et la peur de l’échec – totalement même ! – mais je ne comprends pas pourquoi elle n’en parle à personne, et surtout, aux personnes sur qui elle compte le plus. [SPOILER] A partir d’un moment, elle finit par impliquer quelques proches ; mais j’aurais préféré qu’elle se constitue une véritable équipe pour ne pas avoir à agir seule, ou accompagnée de personnes à moitié informées ! J’adore les équipes !!!! [FIN DU SPOILER] Je l’ai trouvée un peu immature, mais je dois sans doute me rappeler qu’elle n’a que 12 ans ! Et, de là, un autre problème : le monde dépend d’elle, alors qu’elle est si jeune et inexpérimentée ! Le fameux trope de l’Elu ! Créée pour changer le Monde, mais abandonnée dans ledit Monde par son Créateur inconnu ! (dit comme ça, on pourrait penser à une allégorie biblique …) J’aime le trope de l’Elu, mais, ici, quelque chose me dérange, comme cela devrait me déranger dans Harry Potter, mais je suis trop attachée à la série pour lui en tenir rigueur (bonjour la subjectivité). Pourquoi ne peut-elle pas recevoir une aide correcte ? Et pourquoi autant de rétention d’informations ? ça me rend folle autant qu’elle ! Je me suis sentie proche d’elle dans ces moments-là ! Peut-être que ce trope m’agace parce qu’elle a énormément de pouvoirs différents, et qu’elle semble les contrôler facilement, sans entraînement ? Peut-être que ça ira mieux dans les tomes suivants ? Peut-être que je suis aussi agacée parce que tout me semble trop commode ? trop facile (difficile d’employer ce terme, mais je n’en trouve pas de plus approprié !) ? [SPOILER] Je suis soulagée qu’Alden aille bien à la fin du roman, que Sophie ait pu le sauver ; la scène m’a presque fait pleurer. Mais, je ne sais pas … j’ai l’impression que, bientôt, elle pourra ramener les morts à la vie ou quelque chose du genre, et je n’aime pas trop cette sorte de twist du trope de l’Elu : l’Elu Invincible ! [FIN DU SPOILER] J’espère juste que Sophie ne va pas finir en mode déesse je pense ! Enfin, dernier élément qui m’a agacée ici : Fitz. Oh, comme je l’ai détesté dans ce tome. Je peux comprendre qu’il soit désespéré et en colère, mais ça ne l’excuse pas !

On passe au positif : des licornes, ou alicornes ! J’aime beaucoup l’idée de reprendre des créatures mythologiques ! J’ai hâte de voir si d’autres vont venir ensuite ! J’aime aussi les amitiés entre humains/elfes et animaux ! J’ai adoré découvrir une part plus sombre du monde des elfes, notamment Exil. C’était fascinant ! J’aimerais explorer encore plus cet univers !! J’ai trouvé la représentation de la mort très belle dans sa tristesse … J’ai aimé que l’intrigue se complexifie, notamment avec la partie à propos de Jolie, la fille d’Edaline et Grady – personnages que j’apprécie tous les deux d’ailleurs ! Un de mes aspects négatifs a été en partie « résolu » : Sophie ne semble pas invulnérable. Pour autant, l’explication m’a semblé floue ! J’ai aimé les passages dans l’académie Foxfire, et je pensais qu’on aurait plus de scènes dans l’école !! (dans les tomes suivants ? *prie*) J’ai adoré l’atmosphère de la fin, c’était vraiment réconfortant ! J’adore les groupes et en voir naître un me donne de l’espoir pour la suite !! [SPOILER] Contente aussi de voir Dex intégrer le groupe ! [FIN DU SPOILER] Côté personnages, j’ai deux préférés : le premier est Keefe ! J’adore son humour, il apporte une fraîcheur à la série, tout en gardant une petite part sombre. Le deuxième : Dex !! Je lui suis beaucoup attachée, plus qu’à Sophie ! [SPOILER] Je le vois totalement en couple avec elle, malgré leur jeunesse ! Malheureusement, je sens le triangle amoureux pointer son nez entre Dex, Fitz et Sophie : NOOOOOOON ! [FIN DU SPOILER] Enfin, je suis contente que la famille humaine de Sophie lui manque (cette phrase a l’air horrible écrite comme ça : je suis un monstre !) Dans le premier tome, je me souviens avoir eu le sentiment qu’elle se fichait de quitter sa famille pour le monde des elfes ou, en tout cas, qu’elle oubliait assez rapidement sa douleur, comme si tout ce que son nouvel univers lui apporte pouvait compenser. C’était assez étrange, et je trouve « sain » qu’elle se souvienne de ses (fausses) origines.

Sinon, le lecteur retrouve des personnages qu’il appréciait dans le premier tome : les parents adoptifs de Sophie, les Vacker, Elwin … Certains n’ont pas encore assez de relief, sans doute parce qu’ils sont vus à travers les yeux de Sophie ; sans doute dans les tomes suivants ! On retrouve aussi les décors du premier tome, notamment les demeures, Havenfield et Everglen !

Je vais tenter de finir la série cette année ; je me suis rendu compte que j’avais oublié pas mal de choses entre la lecture du premier tome et celle du deuxième ! J’ai hâte d’en savoir plus sur le monde des elfes, sur les origines de Sophie, et de voir plus d’amitié et de chaleur elfique !! J’espère aussi que mes petits éléments négatifs ne vont pas m’empêcher d’apprécier la suite !

 

Donc, un bon deuxième tome, malgré quelques petits agacements !

 

Le Lièvre de Vatanen d’Arto Paasilinna

Posté : 23 février, 2019 @ 2:43 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Contemporaine Le Lièvre de Vatanen

Editeur : Folio

Année de sortie : 2013 [1975] 

Nombre de pages : 236

Titre en VO : Jäniksen Vuosi

Synopsis : Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu’il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s’enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s’enfonce délibérément dans la nature.

Ce roman-culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d’humour écologique. 

 

Avis : Un livre de plus, cette fois dans ma PAL d’hiver !! (mais c’est que je respecte mes PALs cette année !!) Ça fait un moment que Le Lièvre de Vatanen se trouve sur mes étagères, et je me suis dit qu’était donné que c’était un roman scandinave, quel meilleur moment pour le lire que la fin de l’hiver !!

… sauf que l’action se déroule en été ! Juste pendant la première partie du roman ; ensuite le lecteur a droit à la neige !

Alors, Le Lièvre de Vatanen est le genre de livres qui, comme Neige de Maxence Fermine, ou Les Belles Endormies de Yasunari Kawabata, me laisse un goût d’inachevé, presque amer, quand je le referme. Et je déteste ça ! C’était étrange parfois, dans le bon sens, comme dans le mauvais. J’ai, par exemple, adoré le fait que Vatanen abandonne sa vie insatisfaisante à la ville pour partir dans la nature, sans attache excepté un levreau qu’il vient de renverser avec un ami photographe. Il remet tout en cause parce que sa vie ne lui convient pas, et il décide, sur un coup de tête, de découvrir une nouvelle façon de vivre. Je trouve cela assez beau, et encore plus beau est le lien qu’il tisse avec l’animal. C’était touchant, et ça donnerait presque envie de faire la même chose. Mais, d’un autre côté, j’ai trouvé qu’il était difficile, voire impossible de s’attacher à Vatanen. Sans doute parce que l’écriture est assez sèche – traduction ou intention de l’auteur ? –, et qu’il n’y a aucune psychologie des personnages. On ne connaît rien des pensées de Vatanen, rien de ce qu’il pense des autres, de leurs actions, de leur façon de vivre. Aucune réaction psychologique à quoi que ce soit. Et je dois dire que ça m’a un peu frustrée ! J’aime beaucoup les personnages travaillés, et je pense que j’en avais besoin ici.

J’ai pourtant aimé les réflexions/thèmes abordés par le livre : le besoin de liberté, l’attrait et le plaisir de la vie dans la nature. Travailler pour être véritablement utile, dormir là où l’on s’est arrêté, l’impossibilité de séparer homme et lièvre … C’était beau et attirant. J’ai appris pas mal de choses à propos de la Finlande, sur leur culture, leur mythologie, leur façon de voir la vie. J’aimerais d’ailleurs en apprendre plus encore ! Mais, j’ai détesté les passages dans lesquels Vatanen tue des animaux, sans aucune nécessité !! [SPOILER] Le fait que Vatanen achète un fusil juste après avoir tué un corbeau de façon aussi cruelle (!!) m’a d’abord laissé dubitative tout en me révulsant. Il aurait pu simplement le chasser avec une pierre, ou autre chose ; mais là !! C’était pénible à lire, même si ça ne dure que quelques lignes. Et savoir qu’il est satisfait de lui !! Et pour l’ours : sérieusement !!! Il traverse une frontière illégalement pour le tuer, alors qu’il sait très bien qu’il ne viendra plus le déranger vu où ils en sont arrivés ! Cela devient une question de fierté, et j’ai trouvé ça ridicule. [FIN DU SPOILER] Je dois admettre que ces actes ne sont pas loués par le narrateur, ni par le personnage (qui ne donne, de toute façon, jamais son opinion), mais tout de même … Et je me suis aussi souvenu que j’avais déjà lu un livre « de ce genre », dans lequel le personnage quitte une vie qui ne lui convient pas du tout pour partir à l’aventure : Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Que j’ai détesté. J’ai trouvé l’humour lourd et les aventures tellement improbables que je n’y croyais pas du tout. Cela ne m’a fait cet effet avec Vatanen que vers la fin, que j’ai, en elle-même, appréciée ! [SPOILER] J’adore quand l’auteur se met dans son propre livre et joue avec son lecteur ! Et j’ai aimé ce besoin final de liberté et la durabilité du lien entre homme/nature/animaux. [FIN DU SPOILER] Je dois tout de même spécifier que le synopsis parle de « roman d’humour écologique » : je suis d’accord avec l’écologie, mais j’ai rarement ri au cours de la lecture ! 

 

Donc, un livre parfois plaisant et parfois pénible, intéressant dans tous les cas.

 

Dictionnaire amoureux des reines d’Evelyne Lever

Posté : 21 février, 2019 @ 2:41 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Dictionnaire, HistoriqueDictionnaire amoureux des reines

Editeur : France Loisirs 

Année de sortie : 2018 [2017]

Nombre de pages : 619

Synopsis : De A à Z, Evelyne Lever nous invite à découvrir la part féminine de la royauté et nous propose un éclairage nouveau, original et passionnant sur le destin des souveraines d’Europe depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours. Peu de femmes ont régné. Reines par mariage, la plupart des princesses ont dû lutter pour s’imposer. Donner des héritiers au royaume était leur premier devoir. Malheur aux reines stériles ! Mais, par leur charme, leur patience et leur intelligence, certaines sont parvenues à exercer une réelle influence. L’amour était rarement au rendez-vous dans ces couples unis par la raison d’Etat. Toute liaison leur était interdite, pourtant, l’entrée Amants est l’une des plus longues de ce dictionnaire ! Il faut attendre le XIXe siècle et surtout le XXe pour que les mariages d’inclination soient possibles. Femmes de pouvoir, héroïnes tragiques ou simples incarnations du devoir, ces souveraines ont, elles aussi, tissé l’histoire de l’Europe.

 

Avis : Et encore un livre de la PAL annuelle ! J’avance plutôt bien ! Dictionnaire amoureux des reines m’a été offert par ma sœur à Noël !

La première chose que j’ai aimé dans ce livre : sa diversité. On ne se concentre pas exclusivement sur des reines connues. Le seul souci peut-être : son manque de diversité internationale. On ne parle que des reines d’Occident. Ce peut être dérangeant pour certains lecteurs, donc je préfère le mentionner. Nous restons globalement en Europe, au sein des monarchies connues : française, anglaise, russe, roumaine, etc. Même dans ce cadre « réduit », j’ai appris énormément de choses sur des reines que je connaissais déjà, mais aussi sur certaines que je connaissais peu, ou pas du tout ! J’ai ainsi fait connaissance avec Marie de Roumanie ou Elisabeth Farnèse, découvert plus de choses sur Charlotte, impératrice du Mexique, et retrouvé Marie-Antoinette ou Aliénor d’Aquitaine. J’ai aussi aimé les illustrations, mais l’absence de couleur et le rendu en dessin étaient parfois un peu étranges ! Autre chose que j’ai appris, ou plutôt, dont je me suis rendu compte avec ce livre : on ne nous parle jamais des reines dans nos cours d’histoire ! En tout cas, je ne m’en souviens pas, et, si je me trompe, ce n’étaient que des allusions, jamais un véritable cours sur une reine en particulier, ou même les reines en général ! Tout tourne autour des hommes, et c’est bien dommage ! J’ai aussi aimé le passage sur les reines modernes !

Les seuls bémols que je vois à ce livre sont quelques répétitions d’un article à l’autre – mais on peut dire que c’est ma faute pour les avoir lus à la suite ! – et l’emploi de certains termes ou la façon de présenter certaines choses m’ont semblé un peu douteux, mais ce n’est sans doute que moi !

 

Donc, un très bon livre pour découvrir ou approfondir vos connaissances sur les reines de l’Histoire, grandes ou petites, connues ou oubliées, aimées ou haïes !

 

Les Lames du Cardinal, tome 1 de Pierre Pevel

Posté : 20 février, 2019 @ 6:49 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantastique, HistoriqueLes Lames du Cardinal

Editeur : Bragelonne

Année de sortie : 2007

Nombre de pages : 298

Synopsis : Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l’une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse se garder des ennemis de la Couronne. L’espionnage, l’assassinat, la guerre, tout est bon pour parvenir à leurs fins … et même la sorcellerie, qui est l’œuvre des plus fourbes adversaires du royaume : les dragons !

Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d’Espagne est tombée entre leurs griffes …

Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n’ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l’heure est venue de reformer l’élite secrète qu’il commandait jadis, une compagnie d’aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d’élégance, de courage et d’astuce, ne redoutant nul danger : les Lames du Cardinal ! 

 

Avis : Je commence une longue série de chroniques laissées à l’abandon pour l’agrég : c’est parti ! 

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque : comment résister à l’appel de l’époque de Louis XIII combinée à des dragons ?! Il fait aussi partie de ma PAL annuelle !

C’était une bonne lecture dans l’ensemble, mais quelques petites choses m’ont dérangée. J’étais, tout d’abord, pratiquement sûre que ce livre ne serait pas un coup de cœur à cause du début du roman. Le nombre de personnages présentés en peu de temps est affolant ! Je ne sais pas si c’est la façon de faire, trop rapide, qui m’a gênée, ou si je n’étais pas d’humeur, mais j’ai trouvé que c’était un peu confus ; pourtant, j’adore avoir le point de vue de/suivre différents personnages – c’est un des gros points positifs de A Song of Ice and Fire pour moi ! Je n’ai sans doute pas eu assez de temps pour m’attacher aux personnages, pour apprendre à les connaître au point d’avoir envie de les retrouver. Il était facile pour moi de confondre leurs noms au début, notamment Laincourt et Gagnière ! Je confondais aussi Saint-Loup et Leprat ! Par la suite, ils prennent tous du relief et sont « faciles » à distinguer, notamment grâce à certains éléments uniques à chaque personnage, mais j’ai eu un peu de mal à suivre au début ! Je voulais aussi de l’action, et la présentation des personnages, même si elle est rapide, prend pas mal de temps tout de même, toute une partie du livre sur quatre (sachant que la dernière est vraiment courte). Donc, ce tome m’a semblé un peu long. Et je ne pense pas avoir accroché au style d’écriture

Autre petit problème : j’ai deviné à peu près tous les rebondissements … et j’adore être surprise ! Du coup, la seule révélation que je n’avais pas devinée n’a pas été suffisante après toutes celles qui étaient prévisibles. Dommage ! Dernière remarque négative : j’adore l’idée de dragons au XVIIe siècle, mais je pense que je m’attendais à un côté Fantasy plus prononcé. Certains éléments à propos des dragons et de l’organisation sont donnés mais pas suffisamment à mon goût, et c’était un peu confus là aussi. Je n’avais, par exemple, pas compris qu’il fallait clairement distinguer les intérêts de l’Espagne et ceux de la Griffe noire avant que le lecteur en apprenne plus à propos de cette dernière ! 

Je me plains pas mal, mais je m’attendais à vraiment beaucoup plus entrer dans l’histoire ; je suis un peu déçue ! J’ai tout de même apprécié ma lecture. Je me suis attachée à certains personnages, comme Marciac – que je comprends malgré la petite déception finale ! – et à Agnès – la seule femme présente chez les Lames ! C’est peut-être un peu stéréotypé : le vieux capitaine, chef des Lames, qui garde quelques secrets ; le boute en train, qui lui aussi cache quelque chose à ses camarades ; la belle demoiselle qui manie la lame avec élégance ; le protecteur qui s’inquiète pour la dame par amour filial ; le condamné ; l’étranger ; le mystérieux. Mais j’ai tout de même aimé ce groupe, et j’ai hâte de les retrouver pour en découvrir plus sur eux et leur monde ! La période historique est une de mes préférées, et j’ai hâte de voir comment l’auteur va réutiliser l’histoire pour créer cet univers parallèle ! J’espère être surprise par le deuxième tome et voir plus de dragons !! 

 

Donc, un bon premier tome, mais j’en attends encore plus pour la suite !

 

Heidi de Johanna Spyri

Posté : 8 février, 2019 @ 11:52 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Classique, JeunesseHeidi

Editeur : Puffin (in Bloom)

Année de sortie : 2014 [1880]

Nombre de pages : 295

Titre en VO : Heidi

Synopsis :  »Heidi looked around with growing delight at the mountain peaks she knew so well and which seemed to greet her like old friends. »

 

Avis : J’ai gagné ce livre en concours sur Instagram début 2017. Je n’avais aucune envie de lire Heidi avant de le gagner – il était dans un box. 

Je dois l’avouer : je ne regardais pas Heidi à la télé enfant. Petite, je ne pensais pas que la vie d’une petite fille dans les montagnes suisses pouvait m’intéresser. J’avais gardé mes préjugés jusqu’à maintenant. Je ne pensais pas aimer Heidi, mais étant donné qu’il avait neigé, que c’était encore l’hiver, je me suis dit que c’était le moment ou jamais pour le lire, et voir si, en fin de compte, il me plaisait. Je peux vous dire que j’ai été très surprise ! Je ne m’attendais vraiment pas à aimer Heidi à ce point ! 

C’était une lecture douce/amère : la vie d’une petite fille des montagnes, élevée dans la nature, naïve comme tout, mais qui a tout de même du caractère. Une âme simple et pure, qui vit dans la neige, dans l’herbe, au milieu des chèvres, et que des gens « bien intentionnés » veulent voir grandir, quitter la montagne pour la « vraie vie », celle des villes. La vulnérabilité, la détresse d’Heidi m’ont fait mal au cœur, mais sa force m’a impressionnée. La scène dans laquelle [SPOILER] elle va à Francfort avec Detie et quitte son grand-père m’a arraché le cœur ! [FIN DU SPOILER] J’ai vraiment eu du mal à supporter cette scène, j’ai vraiment eu envie d’arrêter la lecture tellement ça m’énervait/me rendait triste ! Je n’avais pas envie de savoir ce qui allait se passer ensuite, de peur que l’auteure fasse n’importe quoi. Mais j’avais aussi, paradoxalement, très envie de savoir ce qui allait arriver à Heidi ! Même si la situation est très dure, et si des sujets assez lourds sont traités, le livre est beau, plein d’espoir, et de pensées positives ! Heidi fait partie de ces livres confortables, dans lesquels le lecteur se sent bien – excepté certaines scènes bien sûr ! – un petit bouquin à lire devant une cheminée, avec les montagnes enneigées en fond ! 

Concernant les personnages, j’ai adoré Heidi : elle est adorable. Fragile parce que petite, parce qu’elle ne comprend pas le monde, elle est aussi dotée d’un caractère qui lui permet de remonter toutes les pentes ! Elle est généreuse, dévouée ; parfaite on pourrait dire,  un exemple ! J’ai aussi adoré Uncle ! Sous la surface, c’est un homme brisé par son passé. Il s’inflige son isolement en guise de punition. C’est un peu l’image du pêcheur qui se repent comme il peut. Rottenmeier est l’archétype de la méchante dame que le personnage principal ne comprend pas : pourquoi ne l’aime-t-elle pas ? J’ai aussi apprécié Clara [SPOILER] même si ce qui lui arrive à la fin ne m’a pas paru très réaliste ! [FIN DU SPOILER] J’ai aussi adoré les grands-mères, Granny et Grandmama ! 

La seule chose qui m’a agacée dans ce livre, c’est la place que prend peu à peu la religion. C’est la solution à tout. Quand elle est à Francfort, et que sa maison lui manque, Grandmama dit à Heidi de prier Dieu de lui accorder ce qu’elle veut, et de ne jamais oublier de le faire tous les soirs. Et voilà. Dieu exauce les vœux des différents personnages, il est la solution. Moui. Pas convaincue. 

 

Donc, un beau petit livre qui réchauffe le lecteur quand son cœur est froid !

 

 

 

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