Library Wars, tome 3 : Crises de Hiro Arikawa
Editeur : Glénat (roman)
Année de sortie : 2011 [2007]
Nombre de pages : 217
Titre en VO : Toshokan Kiki
Synopsis : Japon, fin 2020. La guerre entre les troupes chargées de mettre à exécution la censure et celles qui s’y opposent a gagné en intensité. Benjamine du Groupe d’intervention des bibliothèques, Iku Kasahara est désormais fixée sur l’identité du mystérieux officier si longtemps poursuivi et fantasmé : l’homme n’est autre que le lieutenant Dojo, son supérieur direct. Si elle veut faire correspondre ses rêves et la réalité, la jeune femme va devoir gagner en expérience, pour enfin être reconnue par ce chef impitoyable …
Avis : Comme j’ai beaucoup aimé le deuxième tome, et que cette série est assez commode à lire dans les transports, je me suis dit que j’allais poursuivre avec le troisième volume. Evidemment, spoilers potentiels pour ceux qui n’ont pas lu les tomes précédents.
On retrouve toujours les mêmes personnages, auxquels je suis toujours aussi attachée : Iku, comme dans le deuxième livre, est beaucoup moins agaçante. Son évolution est visible pour le lecteur. Après les événements de Troubles, elle doit remettre en question ses choix et ses relations : est-elle en train de tomber amoureuse de Dojo, ou ne ressent-elle quelque chose que parce qu’elle vient d’apprendre qu’il est son « prince charmant » ? Bien sûr, la romance devient plus évidente, prend un peu plus d’ampleur puisqu’Iku s’interroge sur ses sentiments potentiels pour Dojo. Je persiste aussi à croire qu’une histoire d’amour naissante apparaît entre deux autres personnages. Au fil de la série, il est clair que l’auteure a voulu développer ses personnages secondaires. Les intrigues annexes les mettent en avant, les développent aux yeux du lecteur. J’aime toujours autant le personnage de Shibasaki, assez complexe, parfois sombre, mais qui laisse voir ses bons côtés.
L’intrigue principale concernant les bibliothèques et leur protection avance elle aussi puisqu’Iku, Tesuka et Shibasaki doivent passer un examen pour monter en grade. De plus, ce volume comporte, pour moi, plus de scènes d’action, que les précédents, notamment une qui est assez nouvelle dans la série : une bataille dans laquelle des personnages meurent ou se retrouvent choqués par la violence qui peut se déchaîner quand on traite d’art et de sa protection. Comme les autres tomes, celui-ci pose des questions liées à la censure, à la défense de la liberté d’expression. Le féminisme est aussi abordée dans une moindre mesure : Iku est tout de même une femme soldat, ce qui est plutôt commun dans le roman, mais le fait qu’elle ait intégré le GIB la change en modèle. De plus, cette position est considérée comme non féminine par sa mère, qui veut qu’elle démissionne dans le deuxième tome parce que son travail est trop dangereux.
La fin était très belle, émouvante, et donne envie de lire la suite (et fin !) très rapidement !
Donc, une très bonne série, qui permet d’aborder des sujets qui font réfléchir, mais aussi de se détendre et de passer un bon moment avec des personnages attachants.
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