Library Wars, tome 4 : Révolution de Hiro Arikawa
Editeur : Glénat (roman)
Année de sortie : 2016 [2007]
Nombre de pages : 252
Titre en VO : Toshokan Kakumei
Synopsis : « Au fait …
Tu avais promis de me dire quelque chose quand tu me rendrais l’insigne … »
Japon, an 34 de l’ère Seika. Tout le pays est sous le choc d’un attentat ayant failli provoquer un désastre nucléaire. A la surprise générale, l’affaire se reporte bientôt sur le terrain de la censure lorsque le Comité d’amélioration tente de procéder à l’arrestation d’un auteur dont les écrits auraient pu influencer les terroristes. Rapidement, le combat pour la liberté de l’écrivain prend des dimensions insoupçonnées : les bibliothèques comme les censeurs y voient une occasion inespérée de gagner du terrain et s’engagent dans une bataille qui pourrait bien mettre un terme au conflit en chamboulant à tout jamais le fragile équilibre des forces qui règne entre les deux parties. L’enjeu est de taille pour le Groupe d’Intervention. Mais pour l’heure, Iku doit faire face à une perspective beaucoup plus angoissante : son premier rendez-vous avec le lieutenant Dojo.
Avis : Et voilà, je finis Library Wars !!
Eh oui, j’ai commencé énormément de séries, et j’en termine très peu. Donc, en commençant Library Wars cette année, je me suis dit qu’il fallait la finir la même année ! Et c’est chose faite !! *applause* *bravo moi*
Dans ce tome, nous suivons toujours Iku et les employés de la bibliothèque 1 de Musashino : je me suis fait à ce groupe, et je me sens bien auprès d’eux. Le troisième volume était devenu un peu plus violent, avec la première bataille à laquelle participe Iku ; celui-ci se calme un peu, mais reste plus mature. En effet, les personnages sont confrontés à une nouvelle situation : un attentat a eu lieu, et les terroristes auraient suivi la trame d’un roman de Kurato Toma, auteur japonais très lu et connu. Celui-ci doit donc trouver un refuge auprès de la bibliothèque, car l’attentat est une opportunité pour les ASA de le faire arrêter et de renforcer la censure. J’ai aimé cette espèce de chasse à l’homme vécue auprès de la proie ; les stratagèmes de la bibliothèque sont parfois extravagants, et les personnages ont quasiment l’impression d’être dans un des romans de l’auteur ! L’intrigue est donc très prenante, et nous fait réfléchir, comme les autres tomes, mais de manière encore différente, sur la censure, l’art, la fiction. Pour parler brièvement de l’écriture : ce n’est toujours pas ça mais j’ai l’impression qu’il y a du mieux !
Les personnages ont clairement évolué depuis le premier tome, surtout Iku, qui était très agaçante ! Dans ce tome, elle est terrifiée à l’idée de déclarer son amour à Dojo, et que celui-ci la rejette. Il faut dire qu’il n’a pas l’air tout à fait sympathique et, même, je l’ai trouvé de plus en plus antipathique. L’orgueil et la fierté, c’est très bien, mais il faut aussi savoir se dévoiler, se montrer attentionné. Ce n’est pas du tout son cas ! Comme dans tous les autres tomes, j’ai adoré Shibasaki. Toujours aussi froide, mais un peu moins mystérieuse, le lecteur lit en elle quand les personnages, eux, restent aveugles ! J’apprécie les autres personnages de l’équipe Dojo et leurs proches ; ils forment un groupe assez attachant. Je suis un peu triste de les quitter définitivement !
La fin est satisfaisante, mais, j’aurais aimé en savoir plus sur l’après-série. [SPOILER] Maintenant que la loi d’Amélioration des Médias a été ébranlée, que se passe-t-il ? J’aurais aimé arriver à la véritable conclusion de la loi, à sa fin, à une ère tout à fait différente que celle qu’ont connu les personnages, au moins en avoir un aperçu ! [FIN DU SPOILER]
Donc, une très bonne conclusion pour la série, qui ne laisse qu’une seule question : et après ?!