Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour octobre, 2018

Library Wars, tome 4 : Révolution de Hiro Arikawa

Posté : 26 octobre, 2018 @ 9:24 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : SF couv69607667

Editeur : Glénat (roman) 

Année de sortie : 2016 [2007]

Nombre de pages : 252

Titre en VO : Toshokan Kakumei

Synopsis : « Au fait …

Tu avais promis de me dire quelque chose quand tu me rendrais l’insigne … »

Japon, an 34 de l’ère Seika. Tout le pays est sous le choc d’un attentat ayant failli provoquer un désastre nucléaire. A la surprise générale, l’affaire se reporte bientôt sur le terrain de la censure lorsque le Comité d’amélioration tente de procéder à l’arrestation d’un auteur dont les écrits auraient pu influencer les terroristes. Rapidement, le combat pour la liberté de l’écrivain prend des dimensions insoupçonnées : les bibliothèques comme les censeurs y voient une occasion inespérée de gagner du terrain et s’engagent dans une bataille qui pourrait bien mettre un terme au conflit en chamboulant à tout jamais le fragile équilibre des forces qui règne entre les deux parties. L’enjeu est de taille pour le Groupe d’Intervention. Mais pour l’heure, Iku doit faire face à une perspective beaucoup plus angoissante : son premier rendez-vous avec le lieutenant Dojo. 

 

Avis : Et voilà, je finis Library Wars !!

Eh oui, j’ai commencé énormément de séries, et j’en termine très peu. Donc, en commençant Library Wars cette année, je me suis dit qu’il fallait la finir la même année ! Et c’est chose faite !! *applause* *bravo moi*

Dans ce tome, nous suivons toujours Iku et les employés de la bibliothèque 1 de Musashino : je me suis fait à ce groupe, et je me sens bien auprès d’eux. Le troisième volume était devenu un peu plus violent, avec la première bataille à laquelle participe Iku ; celui-ci se calme un peu, mais reste plus mature. En effet, les personnages sont confrontés à une nouvelle situation : un attentat a eu lieu, et les terroristes auraient suivi la trame d’un roman de Kurato Toma, auteur japonais très lu et connu. Celui-ci doit donc trouver un refuge auprès de la bibliothèque, car l’attentat est une opportunité pour les ASA de le faire arrêter et de renforcer la censure. J’ai aimé cette espèce de chasse à l’homme vécue auprès de la proie ; les stratagèmes de la bibliothèque sont parfois extravagants, et les personnages ont quasiment l’impression d’être dans un des romans de l’auteur ! L’intrigue est donc très prenante, et nous fait réfléchir, comme les autres tomes, mais de manière encore différente, sur la censure, l’art, la fiction. Pour parler brièvement de l’écriture : ce n’est toujours pas ça mais j’ai l’impression qu’il y a du mieux ! 

Les personnages ont clairement évolué depuis le premier tome, surtout Iku, qui était très agaçante ! Dans ce tome, elle est terrifiée à l’idée de déclarer son amour à Dojo, et que celui-ci la rejette. Il faut dire qu’il n’a pas l’air tout à fait sympathique et, même, je l’ai trouvé de plus en plus antipathique. L’orgueil et la fierté, c’est très bien, mais il faut aussi savoir se dévoiler, se montrer attentionné. Ce n’est pas du tout son cas ! Comme dans tous les autres tomes, j’ai adoré Shibasaki. Toujours aussi froide, mais un peu moins mystérieuse, le lecteur lit en elle quand les personnages, eux, restent aveugles ! J’apprécie les autres personnages de l’équipe Dojo et leurs proches ; ils forment un groupe assez attachant. Je suis un peu triste de les quitter définitivement ! 

La fin est satisfaisante, mais, j’aurais aimé en savoir plus sur l’après-série. [SPOILER] Maintenant que la loi d’Amélioration des Médias a été ébranlée, que se passe-t-il ? J’aurais aimé arriver à la véritable conclusion de la loi, à sa fin, à une ère tout à fait différente que celle qu’ont connu les personnages, au moins en avoir un aperçu ! [FIN DU SPOILER]

 

Donc, une très bonne conclusion pour la série, qui ne laisse qu’une seule question : et après ?!

Three Dark Crowns, book 3: Two Dark Reigns de Kendare Blake

Posté : 16 octobre, 2018 @ 9:13 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy Two Dark Reigns

Editeur : HarperTeen 

Année de sortie : 2018

Nombre de pages : 447

Synopsis : Arsinoe, Mirabella, and Katharine aren’t the only queens stirring things up on Fennbirn island.

Katharine has waited her whole life to take the throne. But with the whereabouts of her sisters still unknown, the crown weighs all too heavy on her anxious head.

Hiding out on the Mainland, Arsinoe and Mirabella become haunted by visions of the legendary Blue Queen – a rare and mystical fourth-born queen who died hundreds of years earlier – and her dead, boney finger keeps pointing them back to Fennbirn.

And then there’s Jules, feeling alone but armed with new friends who tell her of a rebel army that wants to usurp the throne from Queen Katharine. The one they believe will lead the charge? Jules herself.

A queen on the throne, two on their way home, and an unexpected renegade who’s gone to ground. The crown has been won … but these queens are far from done. 

 

Avis : J’avais précommandé ce livre, mais il est arrivé bien après la date de parution ! Je l’ai choisi pour entrer dans la catégorie « Le fantôme de l’opéra » dans « Automne Frissonnant » pour le Pumpkin Autumn Challenge. Si vous n’avez pas lu les deux premiers tomes, cette chronique peut contenir des spoilers. 

Je trouvais déjà que le deuxième tome était meilleur que le premier, malgré quelques petites choses agaçantes. Celui-ci est également à la hauteur, malgré un bémol : je m’y attendais.

En effet, j’avais parié que [SPOILER] Jules allait devenir reine, ou, en tout cas, tenter de le devenir, je ne savais juste pas comment au juste. Eh bien, c’est exactement ce qui arrive dans ce tome. C’était évident, étant donné ses pouvoirs et leur puissance ! [FIN DU SPOILER] Donc, je n’ai pas vraiment été surprise de la voir tenter de s’élever à travers une rébellion contre Katharine. Mais, du coup, je trouve que cette nouvelle position rend le personnage de Jules bien moins attrayant, moins fouillé que dans les tomes précédents. Sans Joseph et Arsinoé, elle semble tellement différente de celle que le lecteur a appris à aimer !

Katharine, reine couronnée, quant à elle, est difficile à détester, comme dans les tomes précédents. C’est un personnage assez sombre (elle est tout de même habitée, ici, et dans One Dark Throne, par les esprits des sœurs mortes avant elle !), mais qui recèle une part de lumière cachée à cause de la possession dont elle fait l’objet. Elle rappelle, dans ce tome, que les gens qui l’entourent la voient sans doute encore comme la petite Katharine, alors qu’elle ne se sent plus du tout cette jeune fille ; les esprits l’ont endurcie, et ont, en quelque sorte, changé sa personnalité. Désormais reine, elle doit faire son possible pour gouverner l’île de son mieux. Mais, quand la brume se lève, que peut-elle faire pour l’arrêter ?

En effet, le gros plus de ce livre, par rapport aux autres, est l’ajout d’un acteur qui était déjà présent, mais qui est mis en avant ici : la brume créée par la Reine Bleue, Illiann, pour protéger Fennbirn. Alors que le règne de Katharine et la rébellion commencent, elle se lève, et agit très étrangement. Plusieurs hypothèses sont avancées pour l’expliquer : le fait que Katharine soit une non-morte, le fait que la rébellion soit contre nature. Elle est aussi l’occasion de plonger dans l‘histoire de l’île, afin de découvrir son passé, et notamment l’époque de la création de la brume. J’ai aimé ses incursions dans le passé, et je pense vraiment lire Queens of Fennbirn (il me permettra aussi de patienter pour la sortie du dernier tome de la série, sans doute prévue pour l’année prochaine !)

Des petits plus :

_la découverte du continent ;

_le retour de [SPOILER] Pepper ! [FIN DU SPOILER] ;

_l’évolution du personnage de Bree, que j’aime beaucoup aussi.

Les petits moins :

_la carte de l’édition représente la répartition des terres dans le passé ; mais à quoi correspondent les terres actuelles ? D’où vient Billy par rapport à Nicolas par exemple ? Ce n’est pas tout à fait clair.

La fin est intense (c’est le moins qu’on puisse dire) et assez abrupte ; j’ai très envie de lire la suite, mais je pense que j’aimerais aussi en lire plus sur les reines précédentes !

 

Donc, un très bon troisième tome, qui finit sur un assez cliffhanger, et qui permet d’en apprendre plus sur l’île et son fonctionnement. 

L’Héritage des Rois-Passeurs de Manon Fargetton

Posté : 8 octobre, 2018 @ 6:30 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Fantasy L'Héritage des Rois Passeurs

Editeur : Milady 

Année de sortie : 2016 [2015] 

Nombre de pages : 473

Synopsis : Ombre et Rive sont deux reflets d’une même réalité, et Enora est la seule à avoir le pouvoir de passer de l’un à l’autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l’atteindre : au royaume d’Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là, sa route croisera celle de Ravenn, princesse rebelle de retour d’exil et bien décidée à s’emparer du trône qui lui revient de droit. Coïncidence, ou rencontre orchestrée de longue date ? 

 

Avis : J’ai beaucoup entendu parler de Manon Fargetton, notamment sur la chaîne de Rêve ta vie en lecteur ! Elle m’a convaincue de tenter le coup avec L’Héritage des Rois-Passeurs.

Alors, déjà, je ne m’attendais pas à la première scène, alors qu’elle est évoquée dans le synopsis : c’est le massacre de la famille d’Enora. Tant de violence dès le début du roman, et un personnage déjà voué à la vengeance à tout prix … Au moins, il est clair, dès le début, que l’auteure n’a pas peur de tuer des personnages, ni de mettre sous les yeux des lecteurs des scènes difficiles à lire !

Globalement, j’ai tout adoré dans ce livre. L’écriture est très belle, j’ai aimé que l’auteure adapte notre langue pour Ombre, que ce soit différent tout en gardant des ressemblances. C’est un peu déroutant, mais ça donne au lecteur une idée des sentiments des personnages qui débarquent en Ombre. L’univers est original : deux mondes cohabitent en miroir, Rive et Ombre. J’ai aimé que l’auteure glisse quelque part que cela ne veut pas dire qu’un monde est une copie, et donc moins important que l’autre. La magie a l’air fascinante, j’ai vraiment envie d’en lire plus à son sujet ! Le lecteur apprend déjà l’existence d’une académie pour magiciens, que les magiciennes sont chassées, tuées quand elles sont trop puissantes et restreintes quand elles ne sont que moyennes, mais que certaines d’entre elles se sont réfugiées à Sav-Loar (le centre du second « tome » de la série, Les Illusions de Sav-Loar). J’ai adoré l’idée des Noirs Portraits (j’ai d’ailleurs eu une théorie à un moment donné, mais elle s’est révélée fausse).

Avec tout ça, je n’ai pas encore parlé de l’histoire ! Le lecteur va suivre plusieurs personnages, mais les deux principaux sont deux jeunes femmes, Ravenn et Enora. Cette dernière est celle qui voit sa famille massacrée dans la première scène, et qui, depuis, cherche vengeance. Née à Rive, elle est apparemment issue de la lignée des Rois-Passeurs, sans comprendre ce que cela implique. J’ai trouvé qu’il était, finalement, assez difficile de véritablement s’attacher à Enora. Elle est comme une bombe à retardement, et le lecteur ne sait pas trop comment la cerner, ni qu’apprécier chez elle. Brisée par la mort de ses proches, elle est complètement aveugle à tout, sauf à sa vengeance. Elle s’attache elle-même à d’autres personnages, mais visiblement pas assez pour renoncer à son projet funeste. Il a été beaucoup plus simple pour moi de m’attacher à Ravenn. J’ai adoré ce personnage : elle est libre, tout à fait indépendante, ce qui ne l’empêche pas de tisser des liens forts et durables avec d’autres. Princesse exilée pour une raison aberrante, elle est de retour pour récupérer le trône d’Ombre. C’est une fine stratège, une femme forte qui cache ses sentiments, une reine née. J’espère vraiment la retrouver dans le tome suivant.

Le seul bémol potentiel est le fait que la fin ne m’a pas surprise, ou émue autant que ce à quoi je m’attendais. Mais cela n’a pas gâché mon plaisir, et je lirai Les Illusions de Sav-Loar dès que possible ! 

 

Donc, un excellent premier tome, qui me donne envie d’en savoir beaucoup plus sur le monde d’Ombre et sa magie. 

Library Wars, tome 3 : Crises de Hiro Arikawa

Posté : 2 octobre, 2018 @ 6:42 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : SFLibrary Wars, tome 3

Editeur : Glénat (roman) 

Année de sortie : 2011 [2007]

Nombre de pages : 217

Titre en VO : Toshokan Kiki 

Synopsis : Japon, fin 2020. La guerre entre les troupes chargées de mettre à exécution la censure et celles qui s’y opposent a gagné en intensité. Benjamine du Groupe d’intervention des bibliothèques, Iku Kasahara est désormais fixée sur l’identité du mystérieux officier si longtemps poursuivi et fantasmé : l’homme n’est autre que le lieutenant Dojo, son supérieur direct. Si elle veut faire correspondre ses rêves et la réalité, la jeune femme va devoir gagner en expérience, pour enfin être reconnue par ce chef impitoyable … 

 

Avis : Comme j’ai beaucoup aimé le deuxième tome, et que cette série est assez commode à lire dans les transports, je me suis dit que j’allais poursuivre avec le troisième volume. Evidemment, spoilers potentiels pour ceux qui n’ont pas lu les tomes précédents. 

On retrouve toujours les mêmes personnages, auxquels je suis toujours aussi attachée : Iku, comme dans le deuxième livre, est beaucoup moins agaçante. Son évolution est visible pour le lecteur. Après les événements de Troubles, elle doit remettre en question ses choix et ses relations : est-elle en train de tomber amoureuse de Dojo, ou ne ressent-elle quelque chose que parce qu’elle vient d’apprendre qu’il est son « prince charmant » ? Bien sûr, la romance devient plus évidente, prend un peu plus d’ampleur puisqu’Iku s’interroge sur ses sentiments potentiels pour Dojo. Je persiste aussi à croire qu’une histoire d’amour naissante apparaît entre deux autres personnages. Au fil de la série, il est clair que l’auteure a voulu développer ses personnages secondaires. Les intrigues annexes les mettent en avant, les développent aux yeux du lecteur. J’aime toujours autant le personnage de Shibasaki, assez complexe, parfois sombre, mais qui laisse voir ses bons côtés. 

L’intrigue principale concernant les bibliothèques et leur protection avance elle aussi puisqu’Iku, Tesuka et Shibasaki doivent passer un examen pour monter en grade. De plus, ce volume comporte, pour moi, plus de scènes d’action, que les précédents, notamment une qui est assez nouvelle dans la série : une bataille dans laquelle des personnages meurent ou se retrouvent choqués par la violence qui peut se déchaîner quand on traite d’art et de sa protection. Comme les autres tomes, celui-ci pose des questions liées à la censure, à la défense de la liberté d’expression. Le féminisme est aussi abordée dans une moindre mesure : Iku est tout de même une femme soldat, ce qui est plutôt commun dans le roman, mais le fait qu’elle ait intégré le GIB la change en modèle. De plus, cette position est considérée comme non féminine par sa mère, qui veut qu’elle démissionne dans le deuxième tome parce que son travail est trop dangereux. 

La fin était très belle, émouvante, et donne envie de lire la suite (et fin !) très rapidement ! 

 

Donc, une très bonne série, qui permet d’aborder des sujets qui font réfléchir, mais aussi de se détendre et de passer un bon moment avec des personnages attachants. 

 

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