The Shaking Woman, Or, a History of My Nerves de Siri Hustvedt
Editeur : Sceptre
Année de sortie : 2010
Nombre de pages : 199
Titre en français : La Femme qui tremble : Une histoire de mes nerfs
Synopsis : While speaking at a memorial event for her father, Siri Hustvedt suffered a violent seizure from the neck down. She managed to finish her talk and the paroxysms stopped, but not for good. Again and again she found herself a victim of the shudders. What had happened?
Chronicling her search for the shaking woman, Hustvedt takes the reader on a journey into contemporary psychiatry, neurology and psychoanalysis. She unearths stories and theories from the annals of medical history, literature and philosophy, and delves into her own past. In the process, she raises fundamental questions: what is the relationship between mind and body? How do we remember? What is the self?
In a seamless synthesis of personal experience and extensive research, Hustvedt conveys the often frightening mysteries of illness and the complexities of diagnosis. As engaging as it is thought-provoking, The Shaking Woman brilliantly illuminâtes the age-old dilemma of the mental and the physical, and what it means to be human.
Avis : Depuis que j’ai lu The Summer Without Men (Un été sans les hommes), j’avais très envie de lire un autre livre de Siri Hustvedt ! J’ai choisi The Shaking Woman, Or, a History of My Nerves !
Comme l’indique le titre, ce livre est une non fiction, en partie les mémoires de Siri Hustvedt, en partie un essai scientifique sur les maladies mentales. L’auteure nous parle ici d’un événement qui a changé sa vie : un jour, alors qu’elle allait faire un discours en l’honneur de son père décédé, elle s’est mise à trembler de manière incontrôlable, sans que cela n’affecte sa capacité à parler. Les tremblements ont pris fin en même temps que le discours. Siri Hustvedt a donc fait des recherches sur cette « maladie », ce qui a pu la provoquer, comment la soigner : le livre est le résultat de son parcours pour élucider ce mystère. Elle mêle vie personnelle et essai sur la neurologie et sur la psychologie, avec une écriture toujours aussi agréable à lire. Elle se classe, pour moi, dans les auteurs qui peuvent écrire n’importe quoi et dont j’aimerais tout de même au moins l’écriture – donc, aux côtés de Margaret Atwood et Joyce Carol Oates ! Elle ne parle pas seulement de son cas, mais aussi d’autres maladies mentales dont elle n’est pas victime, comme la schizophrénie, la bipolarité, la dépression chronique. De nombreux sujets sont traités : il y a notamment une partie sur le rêve et la psychanalyse que j’ai trouvée très intéressante ! J’ai appris énormément de choses, et ce livre m’a clairement fait réfléchir sur pas mal de sujets, par exemple, la dualité esprit/corps, ou les capacités du cerveau.
Seul problème, qui ne vient absolument pas du livre : j’ai choisi le mauvais moment pour le lire ! Je lis presque uniquement dans le train, donc je ne parvenais pas toujours à me concentrer pour comprendre toutes les notions abordées par l’auteure. J’ai dû relire certains passages plusieurs fois. J’aurais aussi aimé pouvoir surligner certaines phrases, écrire dans les marges ; malheureusement, ce n’était pas mon exemplaire ! Je pense donc relire ce livre (après l’avoir acheté !) histoire de prendre tout mon temps pour tout comprendre, noter des citations, annoter, me poser des questions, et lire d’autres livres sur le sujet peut-être ! Malgré cela, Siri Hustvedt se hisse peu à peu parmi mes auteures préférées ! J’ai hâte de lire d’autres de ses œuvres !!
Donc, un livre riche sur un sujet passionnant. L’auteure réussit à mêler sa vie et ses recherches et capte parfaitement son lecteur !!
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