Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour août, 2018

Le pianiste de Wladyslaw Szpilman

Posté : 6 août, 2018 @ 11:57 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : TémoignageLe pianiste de Wladyslaw Szpilman

Editeur : Pocket 

Année de sortie : 1998

Nombre de pages : 267 + 28

Titre en VO : The Pianist: The Extraordinary Story of One Man’s Survival in Warsaw, 1939-45

Synopsis : Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d’être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s’élèvent. L’interprète s’appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c’est une longue nuit qui commence …

Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l’atrocité des crimes de son peuple, il protègera et sauvera le pianiste.

Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l’on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant. 

 

Avis : Ce livre m’a été prêté il y a longtemps, et je l’ai ENFIN lu !

Difficile d’ »évaluer » ce livre, étant donné que c’est l’autobiographie de l’auteur : il relate sa vie pendant la Seconde Guerre mondiale, à Varsovie. J’ai lu quelque part que le style d’écriture était assez sec, que c’était plutôt impersonnel ; je ne pense vraiment pas que ce soit le cas. J’ai été choquée, horrifiée, par ce que j’ai lu, même si j’ai déjà lu des mémoires sur la guerre, sur la déportation, ou sur les nazis. Et si l’auteur est qualifié d’écrire de manière impersonnelle, c’est peut-être parce qu’il n’en fait pas des tonnes. Il n’en rajoute pas, mais il n’embellit pas non plus ; il dit simplement ce qui est arrivé, en nous faisant part de son état d’esprit, de son désespoir. Une des scènes qui m’a glacée est celle du départ de sa famille dans un wagon à bestiaux : il ne sait pas où ils vont, mais il est convaincu qu’il ne les reverra jamais. Et la réaction de son père … Rien que d’en parler, je me sens mal. 

Ici, le lecteur ne voit pas la vie dans les camps, mais la vie à Varsovie, entre 1939 et 1945, ce qui est arrivé aux Juifs, ce que les nazis ont fait, comment Wladyslaw Szpilman a survécu. On voit donc l’espoir, l’attente, l’angoisse, l’incrédulité au fil des années et des actions entreprises par les nazis. Le pire était sans doute de lire les assauts dans les maisons/bâtiments, ou la façon dont ils exécutaient les gens sans aucune raison, apparemment juste pour le plaisir. Leur cruauté était vraiment difficile à lire, difficilement imaginable, et difficile à comprendre : elle n’a aucun sens ! L’auteur nous révèle aussi que les nazis n’étaient pas les seuls à faire la loi dans le ghetto de Varsovie, ou en Pologne en général ; il parle notamment d’Ukrainiens ou de Lituaniens. Aussi, ce livre brise le mythe de la solidarité entre les Juifs pendant la guerre : certains collaborent, d’autres ne veulent rien avoir à faire avec les plus pauvres. Est aussi mentionnée la non-intervention des Juifs d’autres pays. L’espoir que l’auteur et ses proches plaçaient dans les puissances européennes fait mal au cœur : ils sont convaincus que la France et l’Angleterre ne vont pas tarder à mettre fin à l’avancée nazie. Elles sont idéalisées, et leur défaite sonne le glas pour les habitants du ghetto. 

J’ai aimé lire les extraits du journal, tenu pendant la guerre, de Wilm Hosenfeld à la fin du Pianiste : ils permettent de découvrir un peu l’homme qui a sauvé Wladyslaw Szpilman, qui lui a permis de tenir jusqu’à l’arrivée des secours. Il a été considéré comme un Juste en 2009 : il jugeait malhonnête et déshonorable ce que faisaient les nazis, mais n’osait pas se rebeller ouvertement contre le régime. On peut sentir, dans les extraits, qu’il se sent lâche de ne pas réagir, mais qu’il ne peut pas pour autant tout à fait obéir, d’où l’aide qu’il apporte à l’auteur.

On présente souvent ce livre, et le film qui en est tiré, comme une autobiographie dans laquelle l’auteur est sauvé grâce au fait qu’il est pianiste. Je ne pense pas vraiment que ce soit le cas : même s’il n’avait pas joué pour Wilm Hosenfeld, celui-ci ne l’aurait sans doute pas tué. Pour autant, je comprends que l’auteur, à l’époque, pensait devoir sa vie à la musique ; étant donné qu’il ne savait pas à qui il avait affaire, sinon que c’était à un Allemand, il devait penser que, s’il ne jouait pas, le nazi le tuerait. J’ai eu mal au cœur d’apprendre que M. Szpilman n’a pas pu retrouver la trace de son bienfaiteur pour le sauver après la guerre. La place de la musique est, évidemment, non négligeable dans le livre, puisque l’auteur s’accroche à son travail, puis à son avenir de pianiste pendant la guerre ; il veut notamment protéger ses mains, et il apprend ses partitions par cœur. 

 

Donc, une autobiographie qui permet d’avoir un autre point de vue sur la guerre, de se trouver en plein cœur de Varsovie, dans le ghetto, et de suivre un homme prêt à tout pour survivre, malgré le désespoir d’avoir perdu les siens. Je regarderai l’adaptation !  

Une vie de Simone Veil

Posté : 4 août, 2018 @ 4:50 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Mémoires Une vie

Editeur : Audible 

Année de sortie : 2007

Nombre de pages : 283 soit 487 minutes 

Synopsis : Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée en France et à l’étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s’y montre telle qu’elle est : libre, véhémente, sereine.

 

Avis : J’ai reçu l’audiobook d’Une vie de la partie d’Audible, que je remercie encore !

C’est la première fois que je termine un audiobook ; j’ai aussi commencé La magie du rangement (un chapitre) et Harry Potter and the Philosopher’s Stone (narrateur formidable, aux trois quarts écoutés). Il est assez difficile pour moi d’écouter plutôt que de lire : je suis quelqu’un de visuel, et j’ai besoin de voir les mots sur la page. Une fois que j’ai su lire, petite, je ne voulais plus qu’on me lise des histoires, je préférais le faire moi-même. Encore aujourd’hui, je n’aime pas qu’on me lise quelque chose. Je voulais tout de même tester l’audiobook, étant donné que je le vois un peu partout. C’était une nouvelle expérience intéressante, mais je pense que je relirai quand même le livre en format papier un jour !

Les deux premiers chapitres sont lus par Simone Veil elle-même, et c’est le gros point fort de cet audiobook. C’était tellement émouvant : c’est comme si elle me parlait d’entre les morts pour me raconter le début de sa vie. J’avais l’impression de quelque chose de privé, d’intime, je me sentais proche d’elle. L’avantage aussi est que l’auteure parle très vite – comme moi. Je le mentionne parce que Marie-Dominique Bayle parle moins plus lentement, et j’ai dû augmenter la vitesse de l’audiobook pour que cela me convienne. Quand cette dernière prend le relais, je me suis dit que cela allait un peu réduire l’intérêt du livre pour moi : ce ne fut pas le cas. Sa voix est agréable à écouter. Elle sait être dramatique quand il faut, elle sait aussi prendre un ton enjoué. J’aurais préféré un livre narré seulement par l’auteure, mais la nouvelle narratrice n’a pas gâché l’écoute pour autant.

J’ai été bouleversée par la partie sur la déportation et sur Auschwitz ; quand l’angoisse montait pour l’auteure, elle montait aussi pour moi. Comparé à cela, la deuxième partie sur sa vie politique est plus calme et paisible – même si, en réalité, elle ne l’est pas du tout ! – mais aussi moins frappante. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas déclenché en moi une indignation sourde : comment, après la Seconde Guerre mondiale et les mouvements féministes, comment Simone Veil peut-elle être confrontée à un sexisme et à un antisémitisme qui m’ont donné envie de vomir ?!! Encore aujourd’hui, ces deux aberrations existent, et c’est incompréhensible pour moi. J’ai apprécié de découvrir les difficultés d’une figure politique au sein d’un gouvernement. En effet, ce n’est pas du tout la vision que donnent les médias, ce n’est pas ce que voit l’opinion publique. J’ai aimé découvrir son opinion sur certaines personnes, par exemple, Nicolas Sarkozy, François Mitterand ou Jacques Chirac. Elle nous offre une image plus intime, mais aussi plus vraie, sans doute, de ces hommes que l’on ne connaît que sous la casquette de président.

La ténacité de Simone Veil, son courage, sa détermination, sont des exemples, pas seulement pour les femmes, mais pour tous. Malgré les obstacles, elle est parvenue à changer les choses. Quand son mari lui a proposé de rester à la maison parce qu’ils avaient des enfants en bas âge, elle a refusé ; la phrase qu’elle écrit m’a transpercé le coeur parce que, sans doute, je ne l’avais jamais entendu : «  »Il faut non seulement travailler, mais avoir un vrai métier. » Aussi, lorsque, beaucoup plus tard, mon mari s’est aventuré à me suggérer que l’éducation de nos enfants pourrait peut-être me dispenser de travailler, ai-je fermement écarté cette hypothèse. » Elle parle de l’indépendance de la femme, du fait qu’elle doit travailler ; elle déplore aussi le fait que le travail ne soit plus considéré que comme une corvée. Son combat pour les conditions de vie dans les prisons m’a forcée à revoir mon jugement ; quant à celui qu’elle a mené pour l’IVG, cela la rend chère à toutes les femmes. Elle a permis une telle avancée dans notre pays grâce à cela ! J’ai d’ailleurs été contente de constater que son discours se trouvait dans l’audiobook. En l’écoutant, je me suis demandée si elle n’avait pas dû y introduire certaines réserves à cause des personnes auxquelles elle s’adressait ; personnellement, je ne pense pas que les femmes qui se font avorter pensent à la natalité de leur pays quand elles envisagent l’IVG. L’important est qu’elle soit parvenue à faire passer cette loi ! 

Dans la partie concernant la Shoah, de nombreuses références sont citées, que ce soient des livres, des films ou des documentaires. Elle met certaines œuvres en perspective, rappelant qu’elles ne sont pas réalistes : c’est le cas de La vie est belle, La liste de Schindler ou Le choix de Sophie. Je trouve qu’il est intéressant d’avoir son point de vue sur ces livres, étant donné qu’elle a vécu cette part d’Histoire ; elle est donc plus apte à les juger que nous. Je les lirai tout de même, mais en gardant à l’esprit le fait que ce sont des comptes-rendus fictifs, et, finalement, assez éloignés de la vérité

 

Petit aparté sur l‘application Audible qui, je trouve, est très bien faite : on peut, comme je l’ai dit plus haut, modifier la vitesse du livre, mais aussi programmer la fin de l’écoute (dix minutes, une heure, la fin du chapitre, etc), voir les chapitres lus, le temps d’écoute en une journée, un mois, le temps qu’il reste à écouter pour finir le livre. On peut mettre des marque-pages, avance/reculer de trente secondes si on a loupé quelque chose, le mettre en mode voiture (je ne l’ai pas encore testé, mais je pense que ça peut le faire s’il est posé sur un kit fait exprès). La bibliothèque (que j’ai parcouru parce que j’ai encore un crédit audio haha) est riche, tellement qu’il est vraiment difficile pour moi de choisir. Vous pouvez tenter pour un mois : c’est gratuit sans obligation d’achats par la suite !  

 

Donc, une très bonne expérience, même si je ne pense pas me mettre vraiment à l’audiobook. Une fois de temps en temps, pourquoi pas ? Mais je sais que seuls certains bien spécifiques me conviendront ! Ici, c’était parfait, grâce à la voix de l’auteure elle-même, grâce à l’émotion, grâce au fait que je me sentais impliquée dans l’écoute et dans la vie de Simone Veil. 

House of Names de Colm Tóibín

Posté : 3 août, 2018 @ 2:22 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : MythologieHouse of Names

Editeur : Penguin Viking

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 262

Titre en français : Pas encore traduit 

Synopsis : ‘They cut her hair before they dragged her to the place of sacrifice. Her mouth was gagged to stop her cursing her father, her cowardly, two-tongued father. Nonetheless, her muffled screams were heard. »

On the day of his daughter’s wedding, Agamemnon orders her sacrifice. His daughter is led to her death, and Agamemnon leads his army into battle, where he is rewarded with glorious victory.

Five years later, he returns home and his murderous action has set the entire family – mother, brother, sister – on a path of intimate violence, as they enter a world of hushed commands and soundless journeys through the palace’s dungeons and bedchambers. As his wife seeks his death, his daughter, Electra, is the silent observer of the family’s game of innocence while his son, Orestes, is sent into bewildering, frightening exile where survival is far from certain. Out of their desolating loss, Electra and Orestes must find a way to right these wrongs of the past, even if it means committing themselves to a terrible, barbarous act. 

House of Names is a story of intense longing and shocking betrayal. It is a work of great beauty, and daring, from one of our finest living writers. 

 

Avis : Etant donné que j’adore la mythologie, je ne pouvais que lire House of Names !

Ce roman relate l’histoire de la famille d’Agamemnon ; il se voit ordonner le sacrifice de sa fille Iphigénie par les dieux pour que le vent cesse afin de partir faire la guerre à Troie, aux côtés de son frère Ménélas, afin de récupérer sa femme, Hélène. Cela ne plaît pas du tout à sa femme, Clytemnestre, qui tente tout pour l’empêcher. Elle rentre vaincue avec Oreste, son fils, auprès de sa seconde fille, Electre. Je connaissais déjà l’intégralité du mythe, donc les surprises n’en étaient pas, et je n’ai peut-être pas pris autant de plaisir qu’un lecteur qui ne connaîtrait pas l’histoire ; mais j’ai tout de même appris quelques détails que j’ignorais – sachant tout de même que l’auteur a ajouté des éléments pour faire du mythe un roman. J’ai aimé relire cette histoire sous la forme d’un long récit construit, en suivant différents personnages. Depuis que je connais cette partie de la mythologie, j’adore ce mythe. Quand je l’ai lu pour la première fois, je me suis tout de suite rangée du côté de Clytemnestre et Iphigénie – comme je me range toujours du côté des Troyens pour la guerre de Troie. J’ai détesté Agamemnon à cause de son geste, de son absence de sentiment et de courage ; mais aussi Oreste [SPOILER] pour les représailles contre sa mère [FIN DU SPOILER]. J’ai toujours adoré la version du mythe dans lequel Iphigénie est sauvée par Artémis qui la substitue à une biche et lui permet de devenir une de ses suivantes. Malheureusement, dans la version de Tóibín, elle meurt. 

J’ai adoré les passages à la première personne consacrés à Clytemnestre et Electre ; j’ai beaucoup moins apprécié ceux qui suivaient Oreste, notamment parce qu’il était à la troisième personne, et sans doute aussi à cause de mon antipathie initiale pour le personnage. J’étais beaucoup plus immergée dans l’histoire quand la narration était interne. De plus, je n’ai pas aimé la première partie consacrée à Oreste : sa violence naissante est dérangeante, et je n’ai pas supporté la scène avec les chiens – peut-être que c’est étrange, mais je peux lire des scènes de violence contre des hommes, pas contre des animaux ! J’ai préféré les parties qui le suivaient dans la seconde partie du livre.

Je me suis identifiée à Clytemnestre et Electre : elles sont compréhensibles, même si elles ne sont pas pardonnables. Je ressentirai sans doute la même chose que Clytemnestre face au sacrifice de ma fille pour des dieux en qui je ne crois pas, ou que je considère comme cruels et sourds aux suppliques des hommes. Etant donné que je me suis distanciée de la religion il y a quelques temps, je peux tout à fait comprendre sa colère, l’absurdité qu’elle voit dans cette mort inutile et inhumaine pour une raison qu’elle juge inférieure à la vie de sa fille, mais aussi sa propre distanciation avec la religion et sa haine de la lâcheté de son mari. Concernant Electre, je peux aussi la comprendre : sa mère ne se rapproche pas d’elle dans leur perte commune, ne lui explique rien de ce qui est arrivé. La fille de Clytemnestre la tient pour responsable de la mort d’Iphigénie ; elle ne fait rien pour s’en faire une alliée, la montant peu à peu, au contraire, contre elle, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Mais, en lisant les parties d’Oreste, j’ai eu énormément de mal à continuer à aimer Clytemnestre et Electre. En effet, chaque personnage est manipulateur, excepté le fils, qui est plutôt le manipulé. Enfant, il est écarté des décisions importantes, et ne comprend pas ce qui se passe autour de lui ; mais, adulte, il est carrément utilisé. C’est assez agaçant étant donné qu’il ne réagit pas, et se laisse complètement faire. Je ne suis pas parvenue à m’attacher à lui, ni à l’apprécier !

Malgré l’absence d’attachement aux personnages ou la distance qui s’est installée avec certains, il était fascinant de replonger dans cette histoire de trahisons et de meurtres. L’escalade de la violence est impressionnante, quand on se rend compte d’où elle part : un vent qui retarde la flotte du roi. A partir de sa décision de sacrifier sa propre fille, toutes les pièces de la destruction se mettent en place, et la famille est, en quelque sorte, maudite. Elle finit par imploser.

Niveau éléments secondaires, j’ai aimé la pudeur et l’absence de description directe quand il s’agit de sexualité. Le lecteur devine ce qui arrive : c’est subtil mais compréhensible. J’ai aussi aimé l’ajout de fantômes ; cela apporte quelque chose de nouveau à l’histoire. J’ai notamment adoré la façon dont ils sont considérés, le soutien qu’ils représentent pour un des personnages : ces passages étaient beaux. En revanche, j’ai attendu l’arrivée des Erynies en vain ; j’aurais aimé voir cette partie du mythe dans le roman ! 

 

Donc, il manque quelque chose à ce livre pour être une excellente lecture, mais je suis heureuse d’avoir lu ce mythe sous la forme d’un roman !! Je le recommande à ceux qui le connaissent comme à ceux qui voudraient le découvrir pour la première fois !! 

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