Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Un chat des rues nommé Bob de James Bowen

Classé dans : Avis littéraires — 31 août 2018 @ 1 h 51 min

Genre : TémoignageUn chat des rues nommé Bob

Editeur : Pocket 

Année de sortie : 2014 [2012]

Nombre de pages : 256

Titre en VO : A Street Cat Named Bob

Synopsis : Réfugié dans la drogue depuis l’adolescence, James est un jeune Anglais en manque de repères. C’est sur un coup de tête qu’il décide de s’installer à Londres pour réaliser son rêve : jouer dans un groupe. Hélas, il rencontre toute une bande de SDF et, très vite, James fait la manche dans la rue.

Un jour, il trouve un chat abandonné, en manque de soins. Il laisse toutes ses économies au vétérinaire pour le sauver. Dès lors, les deux compères ne se quittent plus. Des sorties de métro où il vend des journaux jusqu’aux quartiers dans lesquels il chante, James emmène Bob partout. Tous deux rencontrent un succès fou. Un duo irrésistible et une amitié hors du commun qui vont aider James à sortir de l’enfer. 

 

Avis : Ce livre m’a été offert il y a longtemps, et je me suis dit qu’il serait temps de lire certains de ses bouquins qui attendent sur mes étagères depuis une éternité ! 

Un chat des rues nommé Bob est l’autobiographie de James Bowen : il y raconte sa rencontre avec Bob, un chat qu’il a trouvé dans la rue, et qui a changé sa vie. Ce livre est émouvant et montre bien au lecteur l’amitié qui existait entre humain et animal. Cet aspect était vraiment très beau, et authentique ! J’étais convaincue avant de commencer, mais c’est vraiment réconfortant de le voir écrit, de le lire ! Cela démystifie aussi l’idée du chat qui n’aime pas son humain ! Je me suis beaucoup identifiée à James quand il parle de son sens des responsabilités depuis qu’il a Bob sous sa protection, mais aussi quand il évoque le fait qu’il le considère comme son enfant, son bébé. Je suis exactement pareille avec mon chat !

James Bowen ne cherche pas à embellir ce qu’il a vécu : il nous raconte clairement ce qui est arrivé, sans langue de bois. Le lecteur lit donc de beaux moments, avec Bob, avec les gens dans la rue, de vrais actes de gentillesse et/ou de générosité ; mais aussi de très mauvais moments, des actes de violence, de stupidités, des idiots, des Monsieur/Madame-je-sais-tout. Un des passages du livre décrit les symptômes du manque que ressent James après son sevrage de la méthadone (qu’il prenait de manière thérapeutique en remplacement de l’héroïne). Il est médicalement assisté, mais c’était tout de même affreux à lire – je n’imagine même pas à vivre ! Il écrit aussi à propos des gens qui pensent, littéralement, qu’il est une merde, que son métier n’en est pas un (qu’il soit musicien ou vendeur de journaux), qu’il n’est bon à rien, et que c’est pour ça qu’il se trouve dans la rue ; en un sens, ils lui font comprendre ou lui disent texto qu’il mérite d’être dans la rue. James est devenu invisible justement parce qu’il vit dans les rues, ou qu’il y travaille au moins ; Bob lui redonne de la visibilité et James retrouve foi en l’humanité grâce à lui. La volonté de James de reprendre sa vie en mains est impressionnante ; il a tant de courage et de force !

Quelque de choquant dans ce livre (en plus des gens insultants et de la phase de manque) : le fait que les gens ne s’intéressent à James que parce qu’il a un chat et, en fait, ne s’intéressent pas à lui, vraiment, mais à Bob exclusivement. Ils pourraient lui parler, lui posaient des questions ; mais ils ne parlent qu’à et que de Bob, jamais de James. J’avoue que je tends à beaucoup plus sympathiser pour et avec les animaux qu’avec les humains ; mais le manque d’intérêt était un peu trop extrême ici !

 

Donc, une autobiographie qui délivre de beaux messages sur la valeur de l’humanité, et la force de l’amitié humain/animal. 

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