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I found myself in Wonderland.

Ragnarök: The End of the Gods de A. S. Byatt

Classé dans : Avis littéraires — 21 août 2018 @ 16 h 52 min

Genre : Historique, MythologieRagnarok

Editeur : Canongate

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 171

Titre en français : Ragnarök : La fin des dieux

Synopsis : Ragnarök is the story of the end of the world. It is a tale of the destruction of life on this planet and the end of the gods themselves. What more relevant myth could any modern writer find?

As the bombs rain down in the Second World War, one young girl is evacuated to the English countryside. She is struggling to make sense of her new wartime life. Then she is given a copy of Asgard and the Gods – a book of ancient Norse myths – and her inner and outer worlds are transformed.

War, natural disaster, reckless gods and the destruction of life on this planet are just some of the threads that A. S. Byatt weaves into her Ragnarok. Just as Wagner borrowed from this dramatic Norse saga for the climax of the Ring Cycle, so A. S. Byatt reinvents it for our time in all its intensity and Glory. Linguistically stunning and imagitively abundant, this is a landmark piece of storytelling from one of the World’s truly great writers. 

 

Avis : Ce n’est plus un secret : j’adore la mythologie. Donc un livre sur Ragnarok, la fin du monde dans les mythes nordiques, je dis oui !!

Je pensais que j’allais adorer ce livre ; et pourtant, quelque chose n’a pas fonctionné. Je n’ai pas réussi à entrer dans Ragnarok, sans doute à cause du style d’écriture. Je n’ai pas accroché. Et donc, je ne me suis pas impliquée dans l’histoire, elle m’a laissé de marbre. Je n’ai pas ressenti le chaos de la fin des dieux, je ne me suis pas sentie révoltée, consternée, horrifiée, ou excitée. Je lisais simplement, sans rien ressentir, et c’était affreux.

L’idée était pourtant originale : mêler la Seconde Guerre mondiale et la mythologie nordique. Comme A. S. Byatt l’écrit dans sa postface, si elle ne donne pas un nom à l’enfant, si ce n’est que « the thin child », « la frêle/mince enfant », c’est parce que le livre n’est pas vraiment à propos d’elle, mais plus focalisé sur Loki, ses enfants, et la fin du monde. Ce qui est important, c’est aussi l’impact, l’influence de la lecture des mythes nordiques sur le lecteur, et, ici, sur un enfant qui vit la guerre. L’intrigue qui la concerne est secondaire, mais pas le rapport entre les deux mondes. La petite fille laisse les mythes influencer sa façon de voir les choses, de voir le monde réel ; mais ce n’est pas pour autant qu’elle croit en ces dieux ou en leurs histoires, tout comme elle ne croit pas en Jésus, Dieu, et les dogmes de la religion catholique, qu’elle place au même niveau que la mythologie nordique. Elle différencie aussi les mythes et les contes de fées. Il est clair que son « personnage » préféré est Loki, le farceur : il semble être le seul à être intelligent et à avoir un semblant de personnalité. Concernant les mythes eux-mêmes : certains sont repris, comme celui de Baldur, ou ceux concernant les enfants de Loki. Mais j’ai trouvé que certains passages étaient assez longs, notamment les descriptions d’Yggdrasil et Randrasill. Peut-être n’étais-je tout simplement pas réceptive à ce genre d’écriture à ce moment-là ! Peut-être que j’aurais adoré dans un autre état d’esprit ! 

La postface est vraiment très intéressante : l’auteure évoque sa vision des mythes, son roman et pourquoi elle l’a écrit de cette façon. Les dieux, dans les mythes, n’ont pas de personnalité propre ; donc elle n’a pas voulu leur en donner, contrairement à d’autres auteurs dans d’autres romans (qu’elle ne cite pas). Ils sont surtout des défauts, ou des qualités : Frigg est jalouse, Thor est brutal, Baldur est beau. Ils sont proches des humains par leurs failles, leur stupidité (mot employé par l’auteure) : ils voient venir Ragnarok, et ne font rien pour l’empêcher. Elle explique aussi que Jörmungandr, le serpent de Midgard, est, en fait, le centre de son roman : il représente l’humanité qui détruit peu à peu la planète qu’elle habite. Ce n’était pas vraiment une allégorie évidente ; et l’auteure se contredit un peu, étant donné qu’elle dit juste avant qu’elle ne veut pas que son roman soit une allégorie. Une bibliographie se trouve à la fin ; j’ai ajouté certains livres à ma liste de lecture !

 

Donc, un bon livre, j’ai aimé redécouvrir certains mythes, et j’ai tout un tas de nouveaux livres à lire sur différents sujets ! Mais, je n’ai pas apprécié le style d’écriture et ne me suis pas sentie concernée par l’histoire. 

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