Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Wonder Woman: Warbringer de Leigh Bardugo

Classé dans : Avis littéraires — 30 juin 2018 @ 23 h 18 min

Genre : Fantastique Wonder Woman

Editeur : Random House 

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 364

Titre en français : Wonder Woman : Warbringer 

Synopsis : DAUGHTER OF IMMORTALS

DAUGHTER OF DEATH

THEIR FRIENDSHIP WILL CHANGE THE WORLD

Princess Diana longs to prove herself to her legendary warrior sisters. But when the Opportunity finally comes, she throws away her chance at Glory and breaks Amazon law – risking exile – to save a mortal. Diana will soon learn that she’s rescued no ordinary girl …

Alia Keralis just wants to escape her overprotective brother with a semester at sea. When a bomb detonates aboard her ship, she is forced to confront a horrible truth: Alia is a Warbringer – a direct descendant of the infamous Helen of Troy, fated to bring about an age of bloodshed and misery.

Together, Diana and Alia will face an army of enemies – mortal and divine – determined to either destroy or possess the Warbringer. If they are to have any hope of saving both their worlds, they will have to stand side by side against the tide of war. 

 

Avis : Ce livre m’a été offert pour Noël par ma sœur, et je me suis enfin décidé à le lire en lecture commune avec Salomé de la chaîne Kiss the Librarian ! Je vous conseille fortement d’aller faire un tour sur sa page YouTube, vous trouverez plein de vidéos sympas, et de nouveaux livres à lire !!

D’abord, je dois vous dire que j’étais sûre d’adorer ce livre. Je suis une grande fan de Wonder Woman et de mythologie (grecque et autres), donc pour moi, Wonder Woman: Warbringer ne pouvait que me plaire. Et pourtant … Je n’ai pas détesté, mais je n’ai pas adoré. Certains aspects m’ont déçue. Mais commençons par le positif !!

Je suis contente d’avoir découvert l’écriture de Leigh Bardugo. J’aimerais lire sa trilogie Grisha et, pourquoi pas, Six of Crows ensuite ; je sais que sa façon d’écrire me plaît. J’ai aimé l’histoire, surtout grâce à la relation entre Diana et Alia, ce qu’elle apporte au livre, comment elle influence les événements. J’ai aimé commencer sur l’île de Themiscyra, puis partir pour le monde des hommes, voir les réactions d’une Amazone face à quelque chose de tout à fait inconnu. J’ai aussi aimé l’aspect ajouté par Leigh Bardugo, à savoir le statut de Warbringer, sa lignée, ce que le terme implique. Je me suis attachée à certains personnages, comme Diana, bien sûr, mais aussi Alia et, surtout, Nim. Elles étaient tout à fait complémentaires et formaient un trio de choc ! Cela va sans dire que j’ai adoré l’aspect mythologie, comme le fait de « réhabiliter » Hélène et voir les Amazones !! Ce serment était magnifique !! « Sister in battle, I am shield and blade to you » : ça m’a donné des frissons !! Inclure les dieux et quelques informations sur les histoires mythologiques était également une bonne idée : j’ai aimé apprendre de nouvelles choses ! J’ai, enfin, aussi aimé les réflexions qui parcourent le livre, sur la famille, ou la façon dont les filles/femmes sont traitées. 

Mais, les points négatifs ont un peu douché mon enthousiasme. D’abord, l’intrigue est très prévisible (sauf un twist que je n’ai pas vraiment vu venir, même si j’avais des doutes ; en y réfléchissant, c’était logique !), et la romance est tout à fait inutile !!! Mais pourquoi, POURQUOI faut-il toujours une romance dans la YA ?!! Sérieux ?!! Serait-il possible d’avoir une héroïne YA SANS copain/crush/amoureux/mec autour d’elle ?!! Ce trope m’agace de plus en plus, et me dissuade de lire de la YA plus souvent ! Surtout que, franchement, ils se connaissent depuis si peu de temps !! L’amitié entre les sexes, ça existe aussi !! Deuxième problème : [SPOILER] il existe un problème avec la mort dans certains livres YA. Quand les personnages meurent, logiquement, ils ne peuvent pas revenir à la vie. Bien sûr, je suis très contente que Nim, Théo et Diana ne soient pas vraiment morts, et Diana se voit apporter l’aide de déesses, mais c’est trop facile : dans ce cas-là, dès qu’un personnage meurt, l’auteur peut le ressusciter quelques pages plus loin ! Cela arrive aussi dans la série Illuminae : à force, le lecteur ne croit plus à la mort des personnages, et ne parvient donc pas à apprécier pleinement sa lecture. La mort fait partie de la vie, et il me semble que les auteurs YA tendent à tourner autour d’elle sans lui permettre de toucher leurs personnages principaux. C’est un peu une version édulcorée de la vie, et c’est dommage. Rien à voir avec George R. R. Martin ou, en général, les auteurs de Fantasy, qui tuent leurs personnages de manière réaliste. C’est là que le lecteur ressent vraiment des émotions, c’est là qu’il pleure ![FIN DU SPOILER] Du coup, je me dis que j’apprécierai bien plus un roman sur Wonder Woman, mais adulte cette fois !! Enfin, j’ai vu un commentaire qui regrettait l’écart de ce livre avec la véritable histoire de Diana ; en y réfléchissant, c’est vrai qu’il aurait été bien de retrouver les origines de l’héroïne. Mais j’ai tout de même aimé l’histoire inventée par Leigh Bardugo ; on va dire que ça change ! 

 

Donc, un bon livre, mais pas inoubliable, et pas aussi agréable que je l’aurais voulu. J’ai tout de même aimé revoir ma mythologie, et découvrir une nouvelle Diana ! 

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