Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour avril, 2018

Madame Zero de Sarah Hall

Posté : 12 avril, 2018 @ 1:50 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Nouvelle Madame Zero

Editeur : Faber & Faber

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 176

Titre en français : Pas encore traduit

Synopsis : She is running and becoming smaller, running and becoming smaller, running in the light of the reddening sun, the red of her hair and her coat falling, the red of her fur and her body loosening. Running. Holding behind her a sudden, brazen object, white-tipped. Her yellow scarf trails in the briar. All vestiges shed.

Sarah Hall is one of the most daring, rewarding, and original writers at work today. Already acclaimed as a prize-winning novelist, she is now equally fêted as a radically gifted short-story writer.

Madame Zero is a book of sometimes conflicting landscapes – rural, industrial, psychological – all of which are hauntingly resonant with dread. Whether set in an apocalyptic storm, a local swimming pool, or a surgical theatre, Hall’s stories always inhabit the hinterland between the natural and urban, the mundane and surreal, human and animal.

From a wife’s hidden sexual desires to a girl’s secret phobias, Hall has a a disturbing way of illuminating our buried impulses and sometimes occult motives. Marked by a fascination with the intimacy of nature – and the nature of intimacy – Madame Zero is the candescent new collection from an author twice nominated for the Man Booker Prize.

 

Avis : J’ai entendu parler de Sarah Hall sur la chaîne de Simon (Savidgereads) et sur la chaîne de Mercedes (MercyBookishMusings). Ils avaient tous les deux beaucoup aimé, alors j’ai tenté !

Déjà, petite remarque sur la couverture : je la trouve étrange et belle. Le corps de la femme disparaît, ce qui laisse présager des nouvelles issues du réalisme magique, et il y a un chat à côté d’elle ! Ce recueil est très diversifié : le réalisme magique est bien présent, mais le lecteur peut aussi constater que certaines nouvelles sont dystopiques, et d’autres plus réalistes. Toutes font réfléchir le lecteur ; la plupart sont assez déprimantes, d’autres laissent un peu d’espoir. L’écriture est agréable. Le recueil comporte neuf nouvelles :

D’abord, « Mrs Fox » qui, comme l’indique le titre, raconte l’histoire d’une femme qui va se changer en renarde. Celle-ci est donc plus du côté réalisme magique. Le narrateur est externe, mais nous fait part des pensées du mari, qui ne comprend pas ce qui arrive à sa femme. J’ai beaucoup apprécié cette nouvelle, elle fait partie de mes préférées du recueil. L’animal est présenté comme un être conscient, intelligent, qui peut avoir un lien avec l’homme, mais qui reste libre. Elle sous-entend aussi que la condition humaine est pire que la condition animale, étant qu’être humain est désigné comme étant une maladie. Un beau message.

« Case Study 2 » a un format différent par rapport aux autres nouvelles. Il est écrit sous la forme d’un rapport sur l’évolution d’un petit garçon. Celui-ci a été recueilli par les services sociaux alors qu’il s’était écarté de sa communauté – qui ressemble assez à une secte, sans le côté religieux. Celle-ci a pour principe de laisser les enfants livrés à eux-mêmes, et elle vit en autarcie. Le rapport est écrit par un médecin qui note les progrès de l’enfant. Cette nouvelle pose des questions essentielles : a-t-on le droit d’interférer avec une communauté libre, même si ses principes ne sont pas les nôtres ? l’enfant recueilli peut-il vraiment s’adapter à une tout autre manière de vivre à huit ans ? La fin laisse coi.

« Theatre 6 » est écrit à la deuxième personne du singulier, ce qui peut sembler étrange, mais cela implique d’autant plus le lecteur, qui est mis à la place du narrateur. Celui-ci est anesthésiste dans un hôpital visiblement futuriste – en tout cas, qui n’a pas les mêmes principes que nos hôpitaux actuels. En effet, les noms de services sont différents, et les façons de penser des médecins aussi. Le narrateur est confronté à une femme enceinte qui va visiblement mourir avec son enfant. Sans doute l’une des nouvelles les plus déprimantes du recueil !

« Wilderness » suit une jeune femme qui a le vertige, alors qu’elle est menée par un ami de son compagnon sur un pont très dangereux en Afrique du Sud. Au fil de la lecture, le lecteur comprend que cette peur remonte à un événement dans la vie de la jeune femme, quelque chose qu’elle réprime, et qui a créé sa peur du vide. Intéressant, mais un peu long.

« Luxury Hour » est aussi une de mes préférées du recueil. Le lecteur suit une jeune femme alors qu’elle nage à la piscine de sa ville. Lorsqu’elle sort, elle profite de son heure de luxe, de solitude, loin de son bébé. C’est alors qu’elle croise un homme. J’ai adoré l’ironie de cette histoire : [SPOILER] l’heure de luxe qu’elle s’accorde dans le présent est la conséquence de l’heure de luxe qu’elle s’accordait avant, dans un hôtel, avec cet homme qu’elle recroise. C’est « à cause » de cet homme qu’elle n’a plus de temps libre, parce qu’elle a eu un bébé avec lui ; bien sûr, il ne le sait pas, puisqu’il est parti vivre dans une autre ville, et la jeune femme n’a pas voulu lui révéler son secret. [FIN DU SPOILER] c’est très cruel, et je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un petit cri de surprise quand j’ai compris la « chute » !

« Later, His Ghost » est plutôt une nouvelle dystopique. Le lecteur suit un personnage masculin dont on ne connaît pas le prénom ; visiblement, il est le seul de sa famille à avoir survécu au climat qui a détruit la planète. Des tempêtes ne cessent de parcourir le globe, dévastant tout autour d’elle, écrasant les constructions humaines et leurs constructeurs. Pourtant, aujourd’hui, le jeune homme va tout de même sortir : c’est Noël et il veut compléter son cadeau pour Hélène, une femme apparemment traumatisée qu’il a recueillie dans son abri. La fin laisse de l’espoir et évoque le pouvoir de la littérature ; j’ai aimé le clin d’œil avec le titre de l’œuvre que le personnage essaie de reconstituer. En même temps, le lecteur se demande si le jeune homme est parvenu à retrouver son abri à temps ; l’auteure lui laisse le choix de la fin en quelque sorte.

« Goodnight Nobody » raconte l’histoire d’une petite fille dans la rue de laquelle un chien a décapité un bébé. Elle veut en apprendre plus, mais est marginale par rapport aux autres enfants de son quartier. Elle donne aussi des surnoms aux membres de sa famille, surnoms ici séries TV notamment. De plus, sa mère est médecin légiste, ce qui la pousse à voir la mort différemment ; elle paraît quasiment fascinée. La nouvelle pose aussi la question de la culpabilité : est-ce vraiment celle du chien ? et les parents dans tout ça ? Ils ont tout de même laissé leur enfant seul avec un chien ; pas très intelligent, même si l’on a confiance en son animal. La fin laisse une impression étrange : la curiosité morbide de la petite serait plus une question de lien affectif avec sa mère. Elle pourrait vouloir comprendre ce que sa mère vit et fait tous les jours.

« One in Four » est une lettre, apparemment d’un homme à sa femme. Il lui explique pourquoi il est parti, et lui demande de ne pas monter les enfants contre lui. Il semblerait qu’encore une fois, l’histoire se passe dans une société dystopique. J’avoue que, cette fois, j’aurais aimé avoir un roman complet à lire, parce que cette nouvelle m’a intriguée ! L’homme est médecin et parle d’une maladie qu’il a aidé à créer, et qu’un grand groupe a utilisée. Cette maladie s’est diffusée dans le monde et est visiblement en train de tourner à la pandémie. Cela m’a fait penser au roman World War Z, sauf qu’on ne connaît pas vraiment les effets de la maladie sur les patients, on sait seulement qu’il y a eu des morts.

« Evie » est la nouvelle qui m’a mise le plus mal à l’aise. C’est l’histoire d’un couple, Evie et un homme dont on ne connaît pas le nom. La jeune femme change de comportement quasi du jour au lendemain ; elle devient libérée sexuellement, tellement qu’elle demande à son mari des choses qu’il n’aurait jamais pensé faire avec elle avant. La fin est comme un coup de poing dans le ventre à la fois pour le mari et pour le lecteur, et c’est ça qui m’a mise mal à l’aise. [SPOILER] La nouvelle met en avant le changement de comportement qui peut arriver dans le cas d’une tumeur au cerveau, mais aussi la culpabilité des personnes autour qui n’ont pas vu le changement, ou qui ne s’en sont pas inquiété. Le mari peut s’en vouloir puisqu’en quelque sorte, il a profité de la tumeur et de la situation de sa femme sans le savoir. [FIN DU SPOILER]

 

Donc, un bon recueil, avec des nouvelles qui ont provoqué des réactions chez moi, sans aucun doute.

 

Alias Grace de Margaret Atwood

Posté : 10 avril, 2018 @ 11:42 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Historique Alias Grace

Editeur : Virago

Nombre de pages : 542 

Année de sortie : 1998 [1996]

Titre en français : Captive

Synopsis : ‘Sometimes I whisper it over to myself: Murderess. Murderess. It rustles, like a taffeta skirt along the floor’ Grace Marks. Female fiend? Femme fatale? Or weak and unwilling victim?

Around the true story of one of the most enigmatic and notorious women of the 1840s, Margaret Atwood has created an extraordinarily potent tale of sexuality, cruelty and mystery.

 

Avis : Alias Grace est le troisième livre que je lis de Margaret Atwood ; j’avoue que j’ai choisi celui-ci parce qu’une série venait de sortir, et que j’aimerais la regarder avec mon compagnon !

J’adore définitivement l’écriture de l’auteure et, quoi que le sujet du livre soit, je sais qu’il sera au moins excellent de ce côté-là. J’avoue que j’étais un peu sceptique au début concernant l’histoire d’Alias Grace ; je me demandais en quoi la vie de Grace Marks pouvait m’intéresser – je pense que je n’étais pas trop d’humeur à lire un livre comme celui-ci, mais j’ai tout de même poursuivi la lecture. De plus, les deux premiers chapitres ne m’ont pas vraiment permis d’entrer dans l’intrigue : le premier est un rêve que le lecteur ne peut pas comprendre ; le deuxième est un long poème – très bien écrit et touchant, mais qui m’a laissé perplexe. Mais j’ai continué – évidemment ! – et, petit à petit, j‘ai été touchée par l’histoire, notamment grâce à l’ajout de passages sur la condition de la femme dans les années 1800, la façon dont elles sont toujours fautives, et le gouffre qui existe entre elles et les hommes. Donc, encore une œuvre féministe de la part de Margaret Atwood ! Quelques remarques de Grace Marks étaient si vraies que je les ai recopiées. Ce livre est important, et remet en perspective une histoire que l’on pense connaître. En effet, l’auteure nous montre le peu de choses certaines que l’on sait sur Grace Marks et son crime. Elle explore différentes possibilités : une vraie criminelle impassible ? une femme fatale jalouse et envieuse ? une victime qui avait peur pour sa vie si elle parlait ? une jeune femme atteinte d’une maladie mentale ? Margaret Atwood ne donne pas de réponse précise, mais laisse le lecteur se faire son opinion, ce que j’ai apprécié – si vous vous attendez à un jugement ou un avis de la part de l’auteure ou du narrateur, vous ne serez pas satisfait. Elle introduit pourtant une scène qui m’a captivée, qui m’a fait adorer ce livre, et qui a ouvert une autre possibilité tellement intéressante !

En effet, Margaret Atwood donne une place bien spécifique à la maladie mentale dans son œuvre ; elle était, de toute façon, forcée d’en parler, étant donné que Grace Marks a été internée dans un asile pendant un peu plus d’un an, et que certains pensaient qu’elle avait commis son crime sur le coup de la folie. Elle a ensuite été transférée au pénitencier quand un nouveau directeur a pris en charge l’asile. Mais était-elle vraiment folle ? Peut-elle avoir guéri ? [SPOILER] C’est là qu’arrive la scène que j’ai aimé : Grace Marks se fait hypnotiser. Pendant son état de transe, sa voix change, et sa personnalité aussi ! Le révérend Verringer parle de possession, puisque la deuxième « voix » se présente comme étant Mary Whitney ; mais je pense plus à de la schizophrénie. La mort de son amie aurait été tellement choquée la jeune femme que son esprit s’est cassé en deux, et qu’une autre personnalité est née, une reproduction de Mary. Je ne m’attendais vraiment pas à cette scène, ça m’a beaucoup surprise ! Ce pourrait être la réponse à l’amnésie de Grace pendant le crime, à son comportement étrange auprès de James McDermott ; une bonne hypothèse amenée par l’auteure je trouve ! [FIN DU SPOILER]

Concernant les personnages, au fil du roman, j’ai appris à apprécier, puis à sincèrement aimer Grace. A tel point que je suis convaincue qu’elle est innocente ; elle est tellement à fond dans la religion, dans la superstition et le destin que je ne pense pas qu’elle ait pu faire ce dont elle est accusée. J’ai aussi été convaincue par son histoire : ce ne devait vraiment pas être facile d’être une servante dans les années 1800, entre les hommes qui vous traitent comme de la marchandise, les corvées, le manque d’argent et de confort, alors que les personnes qui vous emploient se font servir. L’exemple de Mary est glaçant … Quant au Dr. Jordan, il m’a terriblement agacée, je ne l’ai pas apprécié du tout. Il ne comprend rien aux femmes, et les traitent comme des objets (d’étude, de désir, etc). Il fait joujou avec leur esprit et leur corps, et il fait parfois des remarques, j’avais envie de le secouer ! Il ne pense vraiment qu’à lui, jamais aux autres. Je n’ai pas vraiment de sentiments particuliers pour les autres personnages, excepté Jeremiah, que j’ai beaucoup apprécié, et Mary, dont l’histoire m’a brisé le cœur, comme celle de Grace.

Dans sa postface, Margaret Atwood explique qu’elle a suivi les faits, mais remplit les trous grâce à la fiction ; c’est une réussite pour moi. Tout est cohérent, le livre est à la fois une biographie et un roman sur les femmes.

 

 

Donc, un excellent roman qui nous présente Grace Marks et son histoire, qui traite de la condition de la femme mais aussi de la maladie mentale.

 

La passe-miroir, tome 2 : Les Disparus du Clairdelune de Christelle Dabos

Posté : 5 avril, 2018 @ 11:56 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Les disparus du clairdeluneGenre : Fantasy

Editeur : Gallimard (Jeunesse)

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 551

Synopsis : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

 

Avis : J’avais acheté ce deuxième tome immédiatement après la lecture du premier volume, Les fiancés de l’hiver, que j’avais beaucoup apprécié.

J’ai encore plus aimé Les Disparus du Clairdelune ! J’ai surtout adoré retrouver l’univers de la série – je ne m’étais pas rendu compte que je l’avais tant apprécié la première fois ! –, le monde du Pôle, la dynamique des arches, et ce mystère qui entoure la Déchirure, mystère qui s’intensifie et qui implique de plus en plus de personnages ! Elle explique aussi certaines choses étranges dans ce monde qui, apparemment, était encore le nôtre il y a peu. L’histoire se complexifie donc ici, et l’on en découvre un peu plus sur les esprits de famille et leur passé, en plus des intrigues de cour habituelles, que j’aime toujours autant lire ! L’hypocrisie et le règne de l’apparence me fascinent autant qu’ils me dégoûtent, et voir Ophélie se débattre au milieu de ces complots me permet de m’identifier à elle. Encore une fois, la violence est très présente, mais elle est cohérente ; c’est un peu marche ou crève, et l’expression « être trop près du soleil » n’a jamais été aussi bien représentée ! J’ai aimé découvrir des clans familiaux qui étaient restés inconnus jusqu’à maintenant ! Une seule chose m’a un peu dérangée – même si j’étais quand même super contente que ça arrive, mais, c’est la façon de l’amener qui m’a semblé étrange : [SPOILER] la relation amoureuse entre Ophélie et Thorn. Alors, je veux bien qu’ils finissent par tomber amoureux, mais il faudrait peut-être qu’ils passent un peu plus de temps ensemble pour que ce soit cohérent non ? C’est super mignon, et je me doutais que ça allait arriver ; mais, franchement, on ne sait pas du tout ce que Thorn ressent et comment il en est arrivé à ressentir ça ; et Ophélie passe de la haine à l’amour assez soudainement. Après, c’est peut-être juste moi qui suis difficile en romances hein ! [FIN DU SPOILER] 

Concernant les personnages, j’ai aimé qu’Ophélie s’affirme de plus en plus, même si les multiples interventions de plusieurs autres personnages m’ont profondément agacée. Jamais elle n’a le droit de faire ce qu’elle veut ; elle doit toujours rendre des comptes ou obéir à quelqu’un. Et quand, enfin, elle agit, elle se retrouve bernée ! Elle devient elle aussi assez mystérieuse ; et elle-même ne sait pas ce qui lui arrive ! Quant à Thorn, mon avis avait évolué lors du premier tome. Ici, il m’a franchement agacé à nouveau ! Faire tous ces mystères ne fait qu’aggraver la situation, que ce soit la sienne propre ou celle d’Ophélie, alors autant parler !! Et puis, le lecteur est quand même très frustré de se retrouver, comme Ophélie, en marge de l’histoire, de ne pas savoir de quoi il retourne vraiment. Bien sûr, cela fait en partie l’intérêt de l’intrigue, mais bouh que j’avais envie de savoir ! Bref ! Thorn est toujours mystérieux, et le lecteur passe par les mêmes émotions qu’Ophélie à son sujet, comme dans le premier tome ! Juste, [SPOILER] c’est quand même évident qu’il est amoureux non ? Et je trouve son action finale complètement idiote ! Rien de mieux pour aider sa fiancée, vraiment ! [FIN DU SPOILER] Je ne sais pas comment j’en suis arrivée là  mais j’adore Berenilde, qui me semblait pourtant assez difficile à cerner dans Les fiancés de l’hiver. Certes, elle réagit toujours en fonction de la cour et ne prend pas toujours les bonnes décisions ; mais elle est sous pression constante et dans une position périlleuse. Elle est un peu une deuxième mère à  la fois pour Thorn et pour Ophélie. J’ai aussi adoré la tante Roseline qui, j’espère, va rester un personnage secondaire important dans les tomes suivants. Elle me fait toujours rire, et j’aime sa tendresse bourrue envers sa filleule. J’aime aussi beaucoup Archibald, qui me fait penser à Morpheus de la série Splintered – qu’au contraire de l’ambassadeur, je n’apprécie pas ! Ce que l’on découvre de lui m’a fait assez mal au cœur, comme ce qui lui arrive. Enfin, une pléthore de personnages secondaires : Renard, que j’ai retrouvé avec plaisir, Gaëlle, un peu agaçante sur les bords, le baron Melchior, qui semble si agréable, et le fameux Farouk, impressionnant dans son impassibilité, son manque d’expression et sa défaillance de mémoire. J’ai vraiment hâte d’en apprendre plus sur lui, [SPOILER] et son vrai nom – qui est vraiment top !! – explique l’incohérence entre son arche et ce qui est en fait son pseudonyme ! [FIN DU SPOILER]

La fin est terriblement frustrante !! Si j’avais su, j’aurais emportée avec moi le troisième tome !! C’est aussi une fin assez agaçante : mais franchement, cette dernière action n’a aucun sens ! Je lirai évidemment la suite !

 

Donc, un très bon deuxième tome, qui a ses défauts –  c’est un avis personnel, bien sûr -, mais qui permet au lecteur de passer un excellent moment. Hâte de lire La mémoire de Babel !

 

12
 

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