A Short History of Nearly Everything de Bill Bryson
Editeur : Black Swan
Année de sortie : 2004
Nombre de pages : 574
Titre en français : Une histoire de tout, ou presque …
Synopsis : ‘The very book I have been looking for most of my life … trunkloads of information, amazing stories and extraordinary personalities’ Christopher Matthew, Daily Mail
Bill Bryson describes himself as a reluctant traveller, but even when he stays safely at home he can’t contain his curiosity about the world around him. A Short History of Nearly Everything is his quest to understand everything that has happened from the Big Bang to the rise of civilization – how we got from there, being nothing at all, to here, being us. The ultimate eye-opening journey through time and space, revealing the world in a way most of us have never seen it before.
‘It represents a wonderful education, and all schools would be better places if it were the core science reader on the curriculum’ Tim Flannery, The Times Literary Supplement
‘A truly remarkable achievement … a bravura performance, which will give much pleasure’ Walter Gratzer, Nature
‘A travelogue of science, with a witty, engaging, and well-informed guide who loves his patch and is desperate to share its delights with us’ Peter Atkins, The Times
Avis : J’ai lu Bill Bryson pour la première fois cette année avec Shakespeare : The World as a Stage (Shakespeare : antiobiographie), et, comme j’avais aimé son écriture, je me suis dit qu’il valait mieux que je poursuive sur ma lancée !
Bill Bryson a le don d’écrire de la non-fiction divertissante malgré des sujets qui ne paraissent pas s’y prêter. En effet, j’avais peur que ce soit un peu sec, un peu répétitif, et peut-être même incompréhensible. Je me trompais ! A Short History of Nearly Everything est un ouvrage de vulgarisation scientifique ; jamais l’auteur ne laisse quelque chose de compliqué non expliqué et jamais il ne se prétend supérieur au lecteur. L’auteur est un excellent vulgarisateur, qui emploie parfois des comparaisons imagées pour faire comprendre quelque chose de particulièrement difficile à appréhender. Il ne rentre pas dans les détails, ce qui lui permet d’être clair et d’aborder de nombreux sujets. Son sens de l’humour est toujours présent ; j’ai souvent souri ou ri parce que je ne m’attendais pas à la remarque qu’il fait à certains moments ! Il me semble que c’est tout de même rare de rire alors qu’on lit un bouquin sur les sciences ! Cela n’en devient pas pour autant ridicule ou grotesque.
J’ai appris énormément à la lecture de ce livre ! Je me souvenais de certaines choses que j’avais apprises à l’école, mais le rappel n’était pas de trop, et j’ai découvert beaucoup plus sur des domaines scientifiques différents ! Bill Bryson parle non seulement d’astronomie, mais aussi de physique, de chimie, de biologie, d’anthropologie, d’astrophysique, de zoologie ; tout un tas de sujets qui paraissent ne pas pouvoir tenir tous ensemble dans un seul livre, et pourtant !
Cet ouvrage ne nous offre pas seulement des explications ou des théories scientifiques ; il comporte aussi des biographies pour la plupart des scientifiques et chercheurs mentionnés. Elles nous confirment qu’un être intelligent n’est pas forcément quelqu’un de bien ! Le nombre de scientifiques qui ont volé les théories ou les résultats de leurs amis, ou qui ont mis des bâtons dans les roues de collègues pour que leurs recherches ne soient pas prises au sérieux, ou pas publiées. Entre vol et hypocrisie, on trouve aussi un conservatisme ahurissant, qui rapproche énormément la science de la religion, et qui laisse le lecteur bouche bée. Certains scientifiques sont insupportables d’arrogance, de cruauté ; peu sont vraiment humains !
Parmi les sujets abordés, on trouve le réchauffement climatique, les cycles de la Terre et les extinctions. Ce sont, avec l’astronomie en général, des sujets qui me passionnent. Je trouve aberrant que l’homme se sente roi sur sa planète en la détruisant plus vite qu’elle ne s’auto-détruit elle-même – parce que, visiblement, les changements climatiques sont réguliers sur Terre, et nous ne faisons que les faire venir plus rapidement ! Les espèces s’éteignent régulièrement, sans l’aide de l’homme ; et pourtant, quand il explore une région vierge, il tue une grande partie des espèces qu’il découvre. (Lire la passion de Rothschild ou d’autres qui ont exterminé des espèces d’oiseaux histoire de les exposer dans leur salon … comment vous dire …) C’est merveilleux de vouloir explorer la Terre, c’est formidable de rester bouche bée devant sa beauté ; mais savoir que l’être humain peut détruire jusqu’à mille espèces en une semaine, et qu’il a permis l’extinction du dodo par ennui, ça ne fait que m’agacer. Quand je lis qu’on ne connaît que très peu des espèces marines, je me dis qu’il vaut mieux que cela reste ainsi, histoire qu’on ne se mette pas à les chasser pour voir quel goût elles ont par exemple ! La civilisation humaine est grandiose, mais elle a fini par oublier le respect de la nature, et son fonctionnement. Il ne sert à rien de se plaindre des changements climatiques par exemple : la nature ne vous écoute pas. Le cosmos continue à évoluer, que l’homme s’adapte ou pas, et ce n’est pas en pestant contre la pluie que les nuages vont la ravaler !
J’ai pris en note certaines des nombreuses références données par l’auteur ; je ne sais pas si je vais tout comprendre, mais j’ai envie d’apprendre encore plus après avoir lu ce livre !
Donc, un excellent ouvrage de vulgarisation, qui m’a donné envie de lire d’autres œuvres de l’auteur, mais aussi d’autres livres sur les sujets abordés !
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