Lincoln in the Bardo de George Saunders
Editeur : Bloomsbury
Année de sortie : 2017
Nombre de pages : 343
Titre en français : Pas encore traduit en français
Synopsis : February 1862
The American Civil War rages while President Lincoln’s beloved eleven-year-old son lies gravely ill. In a matter of days, Willie dies and is laid to rest in a Georgetown cemetery. Newspapers report that a grief-stricken Lincoln returns to the crypt several times alone to hold his boy’s body.
From this seed of historical truth, George Saunders spins an unforgettable story of familial love and loss that breaks free of realism, entering a thrilling, supernatural domain both hilarious and terrifying. Willie Lincoln finds himself trapped in a transitional realm – called, in Tibetan tradition, thhe bardo – and as ghosts mingle, squabble, gripe and commiserate, and stony tendrils creep towards the boy, a monumental struggle erupts over young Willie’s soul.
Unfolding over a single night, Lincoln in the Bardo is written with George Saunders’ inimitable humour, pathos and grace. Here he invents an exhilarating new form, and is confirmed as one of the most important and influential writers of his generation. Deploying a theatrical, kaleidoscopic panoply of voices – living and dead, historical and fictional – Lincoln in the Bardo poses a timeless question: how do we live and love when we know that everything we hold dear must end?
Avis : J’ai lu et entendu beaucoup de bien de Lincoln in the Bardo de George Saunders ; et comme il a gagné le Man Booker Price en 2017, je me suis lancée !
Je pense que je m’attendais à beaucoup, peut-être à trop, et pas du tout à quelque chose d’aussi confus. Je ne suis pas parvenue à entrer dans le livre, je ne me suis attachée à aucun des personnages – pas même Willie – et je n’ai pas été touchée par l’histoire. Une belle déception donc ! Mais je ne pense pas que ce soit complètement la faute du livre. Certes, la façon dont l’auteur a écrit Lincoln in the Bardo a été une vraie source de confusion pour moi : je ne parvenais pas à savoir quel personnage parlait quand, ce qui fait qu’ils étaient tous un peu mélangés dans ma tête. Je n’arrivais pas à les imaginer clairement, ni à les différencier les uns des autres au début ; j’ai fini par les distinguer, mais la façon dont les noms apparaissent à la fin de la réplique ne m’a pas semblé pratique du tout ! Et ce n’étaient que les parties dialogue. Dans les parties narratives, c’était presque encore pire ! Elles sont constituées de morceaux d’œuvres (réelles ou fictives, j’avoue que je ne sais pas) mis à la suite les uns des autres ; certains se contredisent, d’autres répètent la même chose de façon différente. C’était une façon originale et assez étrange de raconter une histoire ; malheureusement, pour cette fois, ça n’a pas marché avec moi ! Je n’étais sans doute pas d’humeur ; au lieu d’apprécier l’étrangeté, elle m’a pris la tête. Donc, à cause de cette façon d’écrire, je ne suis pas entrée dans le livre. Aussi, et encore une fois (!), le synopsis en dit beaucoup trop !! Concrètement, tout est dit, il ne reste pas vraiment de mystère. Alors, certes, cela permet au lecteur de comprendre dans quel univers il se situe dès le début ; mais il aurait très bien pu s’en rendre compte au fil de la lecture !
Ce que j’ai vraiment aimé dans ce livre, c’est l’idée de cet endroit, entre la vie et la mort, pas vraiment un Purgatoire, mais pas non plus des limbes. Les gens qui s’y trouvent veulent croire – et tentent de se convaincre – qu’ils peuvent revenir à la vie, qu’il suffit qu’ils attendent, que quelque chose va se passer. Et ce quelque chose, c’est l’arrivée de Willie et, plus tard, celle de son père, Abraham Lincoln. Le lecteur apprend certaines choses sur le Président ; notamment que l’opinion publique était clairement divisée à son propos. Certains le haïssent, d’autres le vénèrent ; les descriptions physiques se contredisent, comme les descriptions de caractère. Finalement, le lecteur ne sait pas trop quoi penser sur lui et doit se faire sa propre idée. Il est indéniable qu’il est touchant dans son désespoir de perdre son fils « préféré ». J’ai aimé les réflexions qu’il se fait sur la perte d’un enfant, et sur le fait que tout est temporaire, ce que l’homme finit par oublier à force de profiter de la vie.
Certains moments et certaines répliques de personnages étaient touchants ; j’ai notamment aimé la connexion qui se crée entre Vollman et Bevins quand ils entrent l’un en l’autre – oui, je sais, ça a l’air très bizarre dit comme ça, mais il ne faut pas oublier que ce sont des fantômes ! J’ai aussi adoré la façon dont le livre commence ; j’ai été happée dans l’histoire de Vollman, j’avais envie de connaître la suite, j’étais presque déçue qu’il soit mort ! Mais je sens que je n’ai pas pris autant de plaisir que je l’aurais pu. Sans doute pas le bon moment pour lire ce livre ; je le relirai peut-être plus tard, en espérant l’apprécier davantage !
Donc, un bon roman, mais que j’ai lu au mauvais moment. Original et décalé, il peut parfois être confus.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.