Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

The Amazons: Lives and Legends of Warrior Women Across the Ancient World d’Adrienne Mayor

Classé dans : Avis littéraires — 27 février 2018 @ 21 h 14 min

Genre : Essai The Amazons

Editeur : Princeton University Press

Année de sortie : 2016 [2014]

Nombre de pages : 429

Titre en français : Les Amazones : Quand les femmes étaient les égales des hommes (VIIIe siècle av. J.-C. – Ier siècle ap. J.-C.)

Synopsis : Amazons – fierce warrior women dwelling on the fringes of the known world – were the mythic archenemies of the ancient Greeks. But just who were these bold barbarian archers in horseback who gloried in fighting, hunting, and sexual freedom? In this deeply researched, wide-ranging, and lavishly illustrated book Adrienne Mayor reveals intimate, surprising details and original insights about the flesh-and-blood women of the Eurasian steppes known as Amazons. Combining classical myth and art, nomad traditions, and scientific archaeology, The Amazons is the first comprehensive account of warrior women in both myth and history across the ancient world, from the Mediterranean Sea to the Great Wall of China.

 

Avis : J’ai pris un retard énorme sur mes chroniques et mes vidéos ; je suis malade, et visiblement, le virus n’a pas envie de me laisser tranquille ! Je me suis quand même dit qu’il faudrait que je m’y remette ! Donc, à défaut d’avoir une vidéo – vous ne me comprendriez pas vu la voix que j’ai haha –, vous aurez une chronique !!

J’ai vu pour la première fois The Amazons : Lives & Legends of Warrior Women Across the Ancient World sur la chaîne de Jen Campbell ; elle présente toujours des livres intéressants, et celui-ci m’a tout de suite attirée ! Il est divisé en quatre parties : une première sur la question « Qui sont les Amazones ? », puis une sur les femmes guerrières historiques, qui ont réellement existé, et leurs traditions, une autre sur les Amazones dans les mythes et l’histoire gréco-romaine, et enfin, une partie sur les femmes guerrières au-delà du monde grec. Chaque partie est divisée en plusieurs chapitres, et chaque chapitre est accompagné d’un certain nombre de photos, de cartes, histoire de bien se représenter de quoi l’auteure parle. Comme l’indiquent les parties, le livre ne se concentre pas exclusivement sur la vision des Grecs ; ce sont souvent eux qui sont vus comme les créateurs des Amazones, et celles-ci sont considérées comme des symboles plus que comme des femmes réelles. L’auteure évoque, évidemment, les Grecs, et les différentes théories qui expliquent pourquoi les Amazones se retrouvent sur de nombreuses œuvres d’art de l’époque ; mais elle traite aussi de la vie des femmes guerrières ailleurs, jusqu’en Chine ! Il y a quelques répétitions tout le long du livre, mais l’auteure prévient le lecteur au début : elle fait des renvois vers les chapitres qui se correspondent.

J’ai vraiment trouvé fascinant de découvrir que les femmes guerrières n’étaient pas que des mythes, qu’elles avaient réellement existé ! L’auteure mêle fiction et réalité pour nous faire comprendre l’importance de ces femmes, leur rôle dans le développement des différents pays et tribus, leur rôle dans l’art. La deuxième partie est essentiellement centrée sur l’archéologie ; en effet, c’est grâce aux tombes découvertes en Asie que l’on comprend que les femmes étaient les égales des hommes à l’époque. Elles aussi se battaient pour défendre leur tribu ; elles aussi mourraient violemment au combat. J’ai adoré apprendre ce que devait être la vie de ces femmes, complètement différente de ce qu’imaginaient les Grecs. Eux étaient convaincus que les Amazones, comme ils les appelaient, étaient des femmes qui détestaient les hommes, qui tuaient les garçons et n’élevaient que les filles ; que nombre d’entre elles voulait rester vierge, qu’elles n’avaient pas la fibre maternelle, etc. Autant de préjugés qui prouvent, selon l’auteure, le caractère misogyne de la société grecque, qui ne pouvait pas supporter de voir des femmes être les égales des hommes. La femme grecque restait à la maison, s’en occupait, élevait les enfants ; elle n’avait rien à faire sur le champ de bataille ou dans le gouvernement. C’est aussi la raison pour laquelle, dans les mythes grecs, l’Amazone meurt toujours, tuée par un héros grec. Dans les autres pays, ces femmes sont admirées, et elles ne sont pas systématiquement tuées. Il est dommage que toutes les histoires qui les concernent n’aient pas pu être conservées !

La seule chose qui manque à ce livre : une conclusion ! The Amazons s’achève sur Hua Mulan, et les femmes guerrières en Chine plus généralement ; mais l’auteure n’a pas jugé bon d’écrire une vraie conclusion qui reprend ses différentes parties et qui clôt parfaitement le livre ! Un peu dommage !

Donc, j’ai appris énormément de choses sur les femmes guerrières ! Cela fait du bien de lire ce genre de livres, où les femmes sont les égales des hommes !! Un livre à feuilleter régulièrement !

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

 

Baseball fans gather zone |
Eaudefiction |
Ici même |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kpg1221gpk
| Elenaqin
| la saltarelle des baronnes