Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Shakespeare: The World as a Stage de Bill Bryson

Classé dans : Avis littéraires — 8 février 2018 @ 16 h 58 min

Genre : Biographie, Historique Shakespeare

Editeur : HarperPress

Année de sortie : 2007

Nombre de pages : 195

Titre en français : Shakespeare : Antibiographie

Synopsis : ‘We don’t know if he ever left England. We don’t know who his principal companions were or how he amused himself. His sexuality is an irreconcilable mystery. On only a handful of days in his life can we say with absolute certainty where he was. We have no record at all of his whereabouts for the eight critical years when he left his wife and three young childrens in Stratford and became, with almost impossible swiftness, a successful playwright in London. By the time he is first mentioned in print as a playwright, in 1592, his life was already more than half over. For the rest, he is a kind of literary equivalent of an electron – forever there and not there.’

 

Avis : Un mâle pour compenser Femmeuary !

Je me suis rendue compte que je lisais assez peu de biographies ; j’en ai donc emprunté deux à la fac, la première étant Shakespeare : The World as a Stage de Bill Bryson ! Je veux lire cet auteur depuis pas mal de temps ; je pensais commencer avec A Short History of Nearly Everything (Une histoire de tout, ou presque …) – qui est toujours dans ma PAL !

J’ai vraiment aimé ce voyage dans le temps avec l’auteur ! Je ne m’attendais pas à lire une vraie biographie avec le sous-titre « antibiographie » de l’édition française ; mais je ne pensais pas qu’on savait si peu de choses sur un des plus grands écrivains de tous les temps ! Ce livre est en fait en partie une biographie (en gros, le peu qu’on sait de Shakespeare et de sa vie, les hypothèses de certains spécialistes), et en partie de la non-fiction historique à propos de l’Angleterre à l’époque de Shakespeare. J’ai appris beaucoup de choses, j’ai ri, j’ai levé les yeux au ciel : j’ai passé un très bon moment à lire Bill Bryson !

J’ai vraiment adoré la partie non-fiction historique : j’ai découvert de nombreuses choses que je ne savais pas à propos de l’Angleterre élisabéthaine, puis de l’Angleterre pendant le règne de James Ier. J’ai ri de l’hypocrisie et de l’absurdité de certaines lois, j’ai appris quelques détails sur des événements dont j’avais seulement entendu parler ; ce livre m’a donné très envie d’en lire beaucoup plus sur l’histoire de l’Angleterre en général ! L’auteur est parvenu à complètement immerger son lecteur dans la période dont il parle ; il met en avant le théâtre, qui connaît un essor formidable à l’époque. Il évoque les établissements les plus connus, le prix des places, le public, la réception ; c’était passionnant ! Grâce à cela, même si le lecteur n’en apprend pas énormément sur Shakespeare lui-même, il peut imaginer quelle devait être sa vie, à quoi ressemblait son environnement, Londres au moment où il y vivait. Tout cela racontait avec humour et une écriture fluide et agréable !

Mon chapitre préféré est le dernier, « Claimants » dans l’édition originale, qui peut être traduit par « Prétendants » en français. Ici, Bill Bryson garde son humour, mais démonte complètement toutes les théories qui voudraient prouver que Shakespeare n’avait pas écrit les œuvres qu’on lui attribue. Il montre que ces idées sont impossibles, non-pertinentes, et parfois même complètement stupides. J’ai eu l’impression de sentir une pointe d’exaspération dans l’écriture de l’auteur : il y a de quoi quand on se rend compte que toutes ces hypothèses, toutes ces critiques qui tendent à faire de Shakespeare un voleur ou un usurpateur, ne sont fondées que sur les élucubrations d’une femme à moitié folle, et qu’elles ne sont absolument pas cohérentes. Ces détracteurs ne donnent absolument pas de preuves concrètes pour étayer leurs théories, alors que des preuves, même peu nombreuses, existent pour prouver l’existence et même le talent de Shakespeare. J’ai trouvé que c’était une belle façon de finir son ouvrage, en rendant hommage à un homme qui devient maintenant quasi une légende.

 

Donc, un très bonne antiobiographie, et une belle façon de découvrir l’Angleterre à l’époque de Shakespeare !   

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